05.02.2012
Olivier Delamarche, le Cassandre de la finance
Olivier Delamarche est un gérant de fond financier au franc-parler décapant. Il est invité chaque mardi sur BFM Business à propos de la crise financière, de la dette, des banques et des marchés financiers.

Alors que les médias et les gouvernements nous bercent de propos rassurants comme quoi tout va bien, que l'Europe, le FMI, la BCE, le G20 et le libéralisme vont résoudre la crise qu'ils ont eux mêmes provoqué, Olivier Delamarche vient rappeler la réalité des faits et dénoncer l'incurie des gouvernement, la déconnexion complète des marchés par rapport à l'économie réelle, la spirale de la dette ou la création monétaire à tout va par la FED. Ses analyses vont un peu dans le même sens que celles du GEAB/LEAP ou des sites pro-or comme Gold Up ou 24h gold.

Quelques unes de ses interventions...

30 août 2011

20 septembre 2011, "Tim Geithner est un terroriste économique"

4 octobre 2011, "Il n'y a aucun espoir !"

11 octobre 2011, à propos du FESF

3 janvier 2012, tous les chiffres sont faux


Les vidéos des interventions d'Olivier Delamarche sont reprises sur beaucoup de sites et de blogs, au point d'attirer l'attention d'Arrêt sur Images avec un reportage et une interview diffusés la semaine dernière...



Nouvel ordre économique


Sylvain  07.02.2012 - 21h52 
L'interview d'Olivier Delamarche de ce mardi où il explique comment les statistiques américaines de l'emploi sont truquées, une "pure escroquerie" nous dit-il...

xo  08.02.2012 - 16h52 
Le bon sens.
kaliyuga  14.02.2012 - 00h32 
Cette technique est largement appliquées en France également.
L'information et la statistique sont des données redoutables de propagande pour créer de la mauvaise volonté collective, presque inconsciente.

Je pense qu'il faudra peu de temps maintenant pour que les individus commencent à comprendre l'ampleur de ce qui arrive.

Ce témoignage ne peut que confirmer nos interrogations.

Plus j'apprends plus j'ai peur.
Sylvain  22.02.2012 - 15h22 
Les dernières analyses d'Olivier Delamarche hier après le "sauvetage" de la Grève...

[Olivier Delamarche, 21 février 2012 - vidéo supprimée sur le site d'origine]
Sylvain  29.05.2012 - 19h57 
Encore plus optimiste que d'habitude là, en résumé c'est "tous aux abris !"

En plus il a raison, si l'Espagne coule, ce sera encore plus difficile à digérer par l'UE (le PIB de l'Espagne fait 5 fois celui de la Grèce), et d'autres pays suivront, Portugal, Italie, France, Belgique, Grande Bretagne, Japon, et Etats-Unis pour finir.

Tout sera prêt alors pour proposer la "solution": une monnaie mondiale, prélude à un gouvernement mondial.

Une guerre financière contre les états est en cours, et elle a pour but leur anéantissement et leur capitulation.

Le processus peut prendre encore un certain temps, un enfoncement progressif permettant de minimiser les réactions sociales.
xo  01.06.2012 - 09h17 


Interview exclusive d'Olivier Delamarche pour MEDIA-INVESTIGATION.com, le mercredi 30 mai 2012 à Paris dans les bureaux de PLATINIUM Gestion.

Déroulement de cet entretien :

- Brève présentation d'Olivier Delamarche

- L'exercice "Rencontre avec HIBERNATUS" est proposé à Olivier Delamarche :

Un jeune homme a été enseveli dans les glaces polaires. Il est retrouvé 70 ans plus tard, intact. Il revient à la vie et découvre le monde. Son premier contact c'est Olivier Delamarche...

- Les media et la crise, les interventions sur BFM Business dans "les points sur les i"

Pourquoi ce type d'interventions n'est il pas généralisé dans les grands media qui minimisent selon lui la gravité de la situation?
Est-on dans le déni? Dans l'incompétence?

Faut-il faire ses propres recherches, fouiner vers des media alternatifs pour s'informer en profondeur?

Les prévisions d'Olivier Delamarche se réalisent semaines après semaines
Sa vision de l'avenir à court moyen et long terme...
CAC 40 à 2000 avant fin de l'année 2012
Beaucoup de pays feront un default de paiement généralisé, idem pour le JAPON

"Les mauvaises nouvelles s'accumulent"
"les chiffres ne correspondent en rien à la réalité"
"on nous prend pour des imbéciles, la situation est pire que ce que l'on pense"
La place des banques, des media, des politiques...

- Tout le secteur bancaire espagnole est en faillite : pas seulement BANKIA!
Le stock immobilier en Espagne est astronomique; le coût correspond à 3 millions de logements vides (estimation par logement :150 000 euros)

- Selon Olivier Delamarche, avec des montages successifs, on retarde, on déplace les problémes sans les régler... Finalement on ne gagne pas du temps mais on l'achète très cher.
Pourquoi vouloir à tout prix prolonger les choses?

- Quelles sont les solutions envisagées? Sont-elles crédibles?
Solution des Eurobond ? Ou pas de solution : donc récession?

- La zone euro est-elle pour autant à l'agonie?
"Il y aura un défaut de paiement généralisé dans beaucoup de pays"

- Nicolas DOZE affirmait "Il y a comme une sainte trinité : DEFAUT - DEVALUATION - INFLATION" et concluait son émission "on est un peu crispé en ce moment quand même"
Commentaires...
-
La cavalerie bancaire
Le bank run (ruée bancaire, panique bancaire ou course aux guichets)
Le bank run en Grèce? en Espagne (créances pourries)
Il y a-t-il un risque de BANK RUN en France?
Faut-il craindre l'été 2012 à l'image de l'été 2011?
A-t-on tiré les leçons des dernières crises? Retiendra-t-on les leçons de celle -ci?
A quoi servent les contrôles?

- Questions d'internautes

- La cigale et la fourmi 1668

- Le mot de la fin
Sylvain  04.07.2012 - 04h14 
Olivier Delamarche le 3 juillet 2012:
"Il n’y a rien dans le MES, tout comme il n’y a rien dans le FESF. Tout ça ce sont des mots, du marketing. L’Italie va emprunter sur les marchés 140 milliards à 6% pour pouvoir les donner au MES, pour que le MES les prête à 3%, c’est ridicule."

http://www.youtube.com/watch?v=yy5H52NYIoU
yab léo  02.08.2012 - 07h51 
[vidéo supprimée sur YouTube]

Tout est plié...accrochez vous au pinceau!
yab léo  08.08.2012 - 20h43 
Hummm...bien chaud et bien gras comme un croissant au beurre.

[vidéo supprimée sur YouTube]
xo  08.08.2012 - 21h17 
Il est plus calme le journaliste... Habituellement il ouvrait plus sa gueule pour rien.
En tout cas gros coup de massue du père Delamarche.
Sylvain  09.08.2012 - 00h52 
xo a écrit:
Il est plus calme le journaliste... Habituellement il ouvrait plus sa gueule pour rien.

J'ai remarqué ça aussi, soit il est plus détendu et ouvert vu qu'il revient de vacances, soit il commence à se rendre compte que le temps donne raison à Delamarche. En particulier au sujet de tous ces sommets du G8, du G20 ou de l'UE dont ne sort que du vent, et des "remèdes" qui ne font qu'aggraver les problèmes. Comme disait Delamarche une fois, "là où la Troïka passe, l'économie trépasse !"
Sylvain  02.09.2012 - 23h31 
"La fin du monde pour bientôt?", un entretien avec Olivier Delamarche
source: ragemag.fr

extrait:

Pensez-vous que l’affaire de manipulation des taux Libor/Euribor devrait être traitée de manière plus sérieuse par les autorités Européennes ?

"Le problème, c’est qu’aujourd’hui, quand vous regardez bien les choses, il n’y a aucune sanction à l’encontre des banquiers et des personnes qui mettent en risque les pays ou les sociétés pour lesquels ils travaillent. Vous pouvez faire n’importe quoi, ruiner une banque, un pays, ou mettre 50 00 personnes dehors. En général vous touchez votre petite prime au passage et personne ne vous en veut. Tant que c’est comme ça, qu’est-ce que vous voulez faire ? Le jour où il y aura de vrais sanctions et qu’on acceptera de revenir au Glass-Steagall Act, c’est-à-dire de séparer les banques de marché et les banques de dépôts, alors les banques de marchés s’écrouleront et le monde ira mieux. Actuellement, les gens qui perdent des milliards de dollars sont sauvés alors qu’ils font des conneries. Dans ce cas, si papa sort son chéquier pour vous sauver le fils à chaque fois, c’est « no limit ». On tape sur les doigts des banquiers et après?"

Pourquoi est-ce si dur de réguler le système financier ?

Parce que vous avez des intérêts, des lobbys bancaires très efficaces et que ce petit monde golfe ensemble. En 2008, il y avait un créneau intéressant car les banques étaient en train de se noyer. Or, quand vous voulez négocier avec quelqu’un, c’est bien mieux lorsque ce dernier est en position de faiblesse. Au lieu de cela, on a estimé qu’il était plus malin de les sortir de l’eau, de les sécher et de leur donner à manger. Et une fois qu’ils étaient revenus en forme, on leur a demandé « excusez moi monsieur, s’il vous plaît faites quelque chose ».

Les banquiers ont répondu « Vous pouvez aller vous faire voir ! Et puis si tu n’es pas content de ma réponse, alors je ne distribue plus de crédit ». Alors que les banques le faisaient déjà d’ailleurs ! Depuis 4 ans les banquiers font juste n’importe quoi. Vous avez vu une sanction ? Elles tomberont le jour où les banquiers se retrouveront dans des états de faillite, c’est-à-dire bientôt.

Pourquoi y a-t-il tant de produits financiers toxiques ?

Il faut bien se dire qu’au départ c’est une décision politique. Les gouvernements ont estimé que 2% de croissance ça ne suffisait pas, il fallait du 5%. On a alors dit aux banquiers : “Allez-y ! Et si en plus vous faites des conneries, on sera là pour payer“. C’est la porte ouverte à tout. Si vous avez une banque de dépôts sur laquelle vous mettez 100. Sur cette base de 100 on va vous prêter 120 sans réelle émission monnaie. Alors, on aura une croissance de 2,5% maximum. Pour avoir du 5%, il faut utiliser l’effet de levier. Quand il est à 1,2%, comme précédemment, ça va. Par contre, quand vous avez un levier de 50, comme on l’a vu, c’est sûr que vous êtes en risque. Ils font des trucs de plus en plus pourris, car il faut l’effet de levier maximum pour battre le petit copain. Au bout d’un moment ça vous explose à la figure.

interview complète: http://ragemag.fr/entretien-avec-olivier-delamarche-la-fin-du-monde-cest-pour-bientot/
yab léo  03.09.2012 - 06h50 
Salut.

Le pire de ce scénario est une bonne grosse guerre mondiale. On rase tout et on repart de zéro;
Mais vu les acteurs de ce petit jeu et leurs stocks d'armes nucléaires...on connaitra le début mais pas forcément la fin.

La fin d'un monde c'est sur, après le titre de l'interview n'a rien avoir le contenu...
xo  03.09.2012 - 12h18 
"Je ne sais pas quelles seront les armes de la troisième Guerre Mondiale, mais celles de la quatrième seront des pierres et des bâtons."
Albert Einstein
xo  06.11.2012 - 18h36 
Sylvain  06.11.2012 - 19h12 
Bizarre, pourquoi n'est-il pas à l'image? Etape avant éjection définitive de BFM...?
xo  06.11.2012 - 19h24 
Je sais pas... Ou alors il est en vacances et vu l'audience qu'il procure à BFM TV ils l'appellent quand même, d'ailleurs le présentateur à dit "sur BFM Tv et Uniquement! sur BFM tv"... Je pense pas qu'il soit mal venu non pour ma part, beaucoup de gens ne regardent cette chaine que pour lui... C'est mon cas, je ne regarde que ces vidéos sur le net
xo  21.11.2012 - 18h20 


Aller juste pour le fun
Sylvain  02.08.2013 - 02h05 
Olivier Delamarche dans sa chronique du 30 juillet:
"Pourquoi s'embête-t'on avec Détroit ? Mr Bernanke n'a qu'à racheter la dette de la ville, pour lui ça correspond à 5 jours de planches à billets. En 2013, les États-Unis ont imprimé 1000 milliards de dollars pour 160 milliards de PIB en plus, beaucoup de dépenses pour pas grand chose."
manicas  29.07.2015 - 23h25 
Olivier Delamarche VS Jean-François Robin (1/2): Le krach de la bourse chinoise est-il une menace pour les marchés ? - 27/07

http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/olivier-delamarche-vs-jean-francois-robin-12-le-krach-de-la-bourse-chinoise-est-il-une-menace-pour-les-marches-2707-594822.html

Chine : un krach invisible... de 3 000 milliards de dollars !
http://www.jeuneafrique.com/mag/250255/economie/chine-un-krach-invisible-de-3-000-milliards-de-dollars/
yab léo  21.09.2015 - 20h46 
Bas les masques.
Une nouvelle étape vient d'être franchie dans la série de turpitudes de Madame Yellen.

Jeudi dernier, en effet elle est passée pour ce qu'elle est, une idiote !!!

Certains l'ont découvert jeudi. Je le dis depuis qu'elle est arrivée à la FED, me fondant d'ailleurs sur ses propres dires, puisqu'elle admettait n'avoir absolument pas vu venir la crise de 2008 et en avoir complètement sous-estimé la gravité.

Les marchés en ont pourtant fait une sorte de Pitie : avec elle, ils étaient entre de bonnes mains, il n'y avait qu'un sens celui de la hausse. Les commentateurs (journalistes, gérants, stratégistes, économistes) scrutaient le body language de Madame, faute de pouvoir faire autre chose.

Peu après son accession à la tête de la FED, Madame Yellen nous a averti qu'elle allait normaliser la politique monétaire et monter progressivement les taux. C'était il y a 21 mois. J'avais dit alors qu'elle n'en ferait rien et qu'elle mettrait en place un QE4. Dès lors, semaine après semaine, je voyais mes interlocuteurs du lundi me regarder avec un sourire condescendant en m'expliquant, tels des professeurs s'adressant au bonnet d'âne de la classe, qu'elle allait monter les taux fin 2014, puis ce fut début 2015, puis au deuxième trimestre, puis au troisième. Lundi prochain, la hausse sera unanimement pour décembre. Les arguments avancés par ces brillants représentants de la haute finance étaient que l'économie américaine était forte, que le taux de chômage baissait de façon considérable, que la baisse du pétrole était une excellente chose, que la croissance des pays émergents allait nous tirer, que la baisse de l'euro allait faire repartir l'Europe et que les flèches de Monsieur Abe étaient en train de faire repartir le Japon. Le monde idéal en quelque sorte !!

En ce qui concerne la possibilité d'un QE4, cela déclenchait des rires qui se sont transformés tout récemment en gloussements, puis en petits raclements de gorge gênés lorsque même la Pitie l'a évoquée.

Les mêmes gloussements que nous entendions, Pierre Sabatier et moi, lorsque nous expliquions ce qu'il se passait en Chine, ce qu'il allait advenir des BRICS et que le Japon était en faillite.

Pourquoi avons-nous eu raison contre tout le monde ?

Les QE et les taux à 0 ou, autrement dit, la planche à billets et la dette à outrance, sont les deux moyens de transport d'un voyage sans retour, une sorte de bad trip dont on ne revient jamais !!

Les économistes ne veulent pas le reconnaître mais nous en avons une expérience grandeur nature avec la troisième économie du monde (le Japon) qui, QE après QE, court vers son effondrement sans retour en arrière possible.

Or, grâce à des personnes comme P. Krugman, qui a imposé au monde entier son modèle, nous avons tous pris la route qui nous mènera à notre fin. C'est le « Nobel des nuisibles » qu'il aurait dû avoir.

Nous sommes dans un monde déflationniste pour de multiples raisons, notamment démographiques, de mondialisation qui pèse sur les salaires, de progrès techniques, d'une gestion pointue de leurs marges par les entreprises, et surtout, des politiques monétaires mises en place partout par les banques centrales qui génèrent de la déflation[1] alors même qu'elles disent la combattre.....ironie de l'histoire, c'est le médecin qui tue le malade.

Nous avons atteint des niveaux de dette sans référence historique dans l'ensemble des régions du monde (USA, Chine, Europe, Japon), des taux de population sans emplois extrêmement élevés ou une pyramide des âges complètement inversée, ce qui revient au même, tandis que le potentiel de croissance diminuait pour atteindre des niveaux compris entre 0 et 1 %, ce qui est très faible et notoirement insuffisant pour, d'une part, rembourser les dettes et, d'autre part, espérer vivre décemment.

Ces politiques démentes peuvent déboucher sur des conflits sociaux à minima, voire plus grave, à des guerres.

Dans les semaines qui viennent, les économistes vont prendre conscience que tous les soi-disant moteurs de croissance mondiale se sont éteints, ce qui devrait conduire à une baisse violente des marchés actions fortement surévalués. Cette phase de baisse sera immédiatement stoppée par les banquiers centraux uniquement obnubilés par la tenue des marchés et totalement détachés des fondamentaux économiques. Ils dégaineront alors unanimement leur arme de destruction massive : la planche à billets. A ce stade, deux réactions possibles :

Soit tous les décérébrés qui n'ont que pour seul moteur d'investissement l'argent gratuit se jettent sur les marchés, nous irons alors inscrire un nouveau plus haut préalable à une descente aux enfers ;
Soit la lucidité prend enfin le dessus, les investisseurs comprennent que les banques centrales ont totalement perdu la main et ne font que nous précipiter dans un trou sans fond, le marché s'ajustera alors par une perte massive de ses actifs, ou pire encore, par une perte encore plus massive de la devise dans laquelle ils sont libellés.

Dernière trouvaille de Madame Yellen : brandir la menace de taux négatif, comme quoi l'ami Albert Einstein avait raison, il n'y a que la bêtise humaine qui soit illimitée.

Joyeuses perspectives, mais je ne vois malheureusement pas ce qui pourrait nous épargner l'une de ces deux fins. L'explosion des bulles sur les marchés entraînera la ruine des économies à la surprise générale, puisque la réalité aura soigneusement été camouflée par le bidouillage statistique et comptable et par de beaux discours.

Malheureusement, ceux qui en paieront le prix ne seront pas les responsables de ces politiques suicidaires.

Ainsi va le monde.

Olivier Delamarche

http://leseconoclastes.fr/2015/09/bas-les-masques/

19.04.2013 - 22h24
14.01.2012 - 13h34

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