17.10.2012
La Commission Trilatérale
 
La Commission Trilatérale est l'une des 3 organisations majeures du pouvoir mondial avec le Groupe de Bilderberg et le Council on Foreign Relations (CFR) dont plusieurs membres importants sont également à la Trilatérale.

Contrairement au Bilderberg, la Trilatérale tient des réunions tout au long de l'année et son rôle est clairement de concevoir la politique suivie en aval par les différents pays, quelle que soit la couleur politique de leurs gouvernements.

L'influence de la Trilatérale sur ces gouvernements est aussi plus directe que celle du Bilderberg car ses membres prennent souvent les rennes de gouvernements nationaux ou en sont des ministres aux postes clés.

En France, Pompidou, Giscard, Raymond Barre et Jacques Chirac étaient des Trilatéralistes. Jean-François Copé qui est dans les starting blocks pour devenir premier ministre ou président est également un Trilatéraliste.

De même, l'ex Commissaire européen Mario Monti qui a été placé à la tête de l'Italie sans élections est aussi un membre de la Trilatérale.

Idem pour Jean-Claude Trichet. A la fin de son mandat de président de la BCE, il est devenu le président pour l'Europe de la Trilatérale.

Par ailleurs, alors que les gouvernements passent, les membres de la Trilatérale restent, tout comme les membres du Bilderberg et du CFR. Leur pouvoir s'exerce donc sur une échelle de temps bien plus longue que celle des ministres et des présidents. Ils ont donc accès à davantage d'informations et ils exercent un pouvoir supérieur. De facto, les responsables politiques ne sont que des subalternes, des courroies de transmission interchangeables.

Comme dans les autres organisations des "Maitres du Monde", les membres de la Trilatérale ne sont pas élus, ils sont choisis par cooptation.


Quelques autres membres français de la Trilatérale:

Alexandre Adler, chroniqueur omniprésent des médias
Edmond Alphandéry, ministre des finances sous la présidence Chirac
Jean-Louis Bruguière, juge anti-terroriste
Bertrand Collomb, PDG de Lafarge et pilier du Bilderberg
Anne Lauvergeon, PDG d'Areva
Jean Lemière, conseiller du PDG de BNP Paribas
Dominique Moïsi, directeur général de l'IFRI

Avant de prendre la direction de l'OMC, l'ex Commissaire européen Pascal Lamy était lui aussi un Trilatéraliste.

Comme on le voit, l'imbrication est très forte entre la Trilatérale et l'Union Européenne dont beaucoup de responsables sont issus de la Trilatérale.



Parmi les membres de la Trilatérale, on retrouve 2 grands artisans de la mondialisation libérale, Peter Sutherland et Peter Mandelson dont voici le pedigree... (photographiés tous les 2 à Davos)

Peter Sutherland

Président de la Commission trilatérale, vice-président de la Table ronde des industriels européens (ERT), membre du comité de direction du groupe Bilderberg, ancien directeur général de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT, remplacé ensuite par l'OMC), premier directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), actuellement président de British Petroleum (BP) et de Goldman Sachs International, également membre de la direction de la Royal Bank of Scotland.

Peter Mandelson

Ancien député et ministre travailliste anglais, directeur de campagne de Tony Blair, Commissaire européen chargé du commerce, et à ce titre négociateur des principaux accords multilatéraux qui ont établi la mondialisation libérale, GATT et OMC notamment. Egalement membre important du Groupe de Bilderberg.


Liste officielle des membres 2012 (PDF)

Site officiel de la Trilatérale




Fiche Wikipedia:

La Commission Trilatérale est une organisation privée qui fut créée en 1973 à l'initiative des principaux dirigeants du Groupe de Bilderberg et du Council on Foreign Relations, parmi lesquels David Rockefeller, Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski. Regroupant 300 à 400 personnalités parmi les plus distinguées et influentes – hommes d’affaires, hommes politiques, décideurs, "intellectuels" – de l’Europe occidentale, de l’Amérique du Nord et de l'Asie Pacifique (États dont la plupart sont également membres de l'OCDE), son but est de promouvoir et construire une coopération politique et économique entre ces trois zones clés du monde, pôles de la Triade (Amérique du Nord, Europe, pays pro-occidentaux d'Asie). À l'instar du groupe Bilderberg, il s'agit d'un groupe partisan de la doctrine mondialiste, auquel certains attribuent, au moins en partie, l'orchestration de la mondialisation économique.

Fondation

L’idée de la création de cette organisation fut initialement émise en juin 1972 par David Rockefeller, lequel fut rapidement rejoint par Zbigniew Brzezinski. La Commission Trilatérale fut officiellement créée à Tokyo le 1er juillet 1973. À cette époque, le leadership mondial des États-Unis commençait à être fragilisé dans le secteur industriel et commercial par les performances de l’Allemagne et du Japon, L’idée était de substituer à la direction américaine un partenariat trilatéral.

Dans sa brochure "Présentation de la Trilatérale par la Trilatérale" émise en 1977, la Commission se définit elle-même comme « une organisation orientée vers la prise de décision » entre les « démocraties industrielles », définies comme « une communauté ayant son identité propre et constituant un enjeu vital ». Le document précise que le système de l’après-guerre était dépassé (« une puissance était prédominante tandis que les autres lui étaient étroitement associées »), et qu’il était nécessaire de « promouvoir un ordre international plus équitable », en mettant en place un « travail en commun entre les régions trilatérales, la Commission devant générer le contexte favorable à la concrétisation de cet effort ». Tout ne se passa pas comme prévu dans le camp américain du fait de l'émergence du courant néo-conservateur, en particulier à partir du mandat de Ronald Reagan, qui succéda à Jimmy Carter (ancien membre de la Trilatérale) et s'attacha à réaffirmer le leardership américain.


Répartition des sièges

Le groupe européen
Le groupe européen a atteint son plafond de 150 membres. Ce groupe inclut des membres des pays suivants : Autriche, Belgique, République tchèque, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Norvège, Pologne, Portugal, République de Chypre, Roumanie, Slovénie, Espagne, Suède, Pays-Bas et Royaume-Uni.

Le groupe nord-américain
Le nombre de représentants pour le continent nord-américain est de 107, répartis comme suit :
- États-Unis : 85 sièges
- Canada : 15 sièges
- Mexique : 7 sièges

Le groupe asiatique
À l'origine, le troisième continent était exclusivement représenté par le Japon, qui disposait de 85 sièges, mais en 2000, ce groupe connut une expansion et devint le groupe représentant l'Asie Pacifique, composé de 117 membres répartis comme suit :
- Japon : 75 sièges
- Corée du Sud : 11 sièges
- Australie et Nouvelle-Zélande : 7 sièges
- ASEAN (Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour et Thaïlande) : 15 sièges.
Le nouveau groupe asiatique-Pacifique inclut aussi des membres originaires de Hong Kong et de République de Chine (Taïwan)


Modus operandi

La Trilatérale publie des études (la revue The Triangle Papers) réalisées par des Task Forces (groupe de travail réunissant des personnalités de premier plan, généralement d'au moins trois zones régionales) et qui, une fois transmises à leurs membres et aux gouvernants, ont des répercussions internationales majeures en politique étrangère, qu’il s’agisse d’économie ou de géopolitique (communication, énergie, démographie, grands équilibres, etc.). Entre un rapport préliminaire (Draft Report, généralement non disponible auprès du public) et le rapport définitif publié dans la revue Triangle Papers, le rapport est discuté en réunion internationale annuelle. Le rapport peut alors être remanié avant publication.

Une revue est aussi publiée à l'issue de la réunion annuelle, il s'agit de la revue Trialogue. Les rapports sont disponibles sur le site officiel de la Commission Trilatérale (voir dans les liens externes, ou auprès des différents sites régionaux, à Paris par exemple).
Les sujets d'étude sont choisis par les présidents, les vice-présidents et les directeurs, sur les conseils du Comité Exécutif et d'autres. Les auteurs sont ensuite invités, parfois à l'initiative des membres de la Commission.

Les auteurs ne sont pas « hébergés » dans les bureaux de la Commission lors de la préparation de leur rapport. Ils restent dans leurs statuts professionnels existants et la Commission leur permet de rencontrer chaque autre rapporteur plusieurs fois au cours de l'élaboration de l'étude. Les rapports sont pour la Commission Trilatérale, et non de la Commission.


Membres
Afin d'aider à préserver le caractère non-officiel de la Commission, les membres qui prennent position dans leur administration nationale abandonnent de facto leur appartenance à la Commission Trilatérale.

Trois présidents (un dans chacune des trois régions du monde), des présidents députés et des directeurs constituent la direction de la Commission Trilatérale, en collaboration avec un Comité exécutif incluant 45 autres membres. Mario Monti, qui était titulaire du siège de président pour l'Europe, a renoncé à ses fonctions au moment de sa nomination comme président du Conseil italien, le 16 novembre 2011.

Les trois présidents actuels sont :
- Joseph Nye pour l'Amérique du Nord
- Yotaro Kobayashi pour l'Asie
- Jean-Claude Trichet pour l'Europe



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A propos du logo de la Trilatérale, le moins qu'on puisse dire est qu'il fait une impression bizarre... Il ressemble à un symbole ésotérique, un peu à la manière de la croix gammée...






Certains y voient aussi le 666 cher aux conspis:



Nouvel Ordre Mondial


moontao  17.10.2012 - 15h35 
Réunion prévu en Filande à Helisnki du 2 au 4 novembre

http://www.mondialisation.ca/linfluence-des-lobbies-sur-la-politique-internationale/13161

David Rockefeller déclarait à Newsweek international en 1999 : "Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers est préférable au principe d’autodétermination des peuples."

 23.09.2012 - 18h16

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