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Vidéo Derviches tourneurs Turques.
La Turquie, berceau des civilisations, trait d'union entre l'Orient et l'Occident, a pour capitale Istanbul. Au fil des siècles, Istanbul la cosmopolite a été marquée par divers courants religieux. Mais à l'image de ses innombrables mosquées, la Turquie est restée terre d'islam, malgré l'orientation résolument laïque prise dans les années 20, après la chute de l'Empire Ottoman. L'islam perdure avec vigueur grâce à l'héritage spécifique et original des confréries mystiques dont le soufisme est l'un des représentants les plus marquants.
Vidéo : Derviches du Kurdistan (ce n'est pas la vidéo que je souhaitai poster au départ, je l'ai re-posté au dessus, la vision derviche au Kurdistan est très différente et basée principalement sur la souffrance du corps)
Dans les hautes montagnes du Kurdistan vit une communauté unique au monde: les derviches.
Les disciples de la communauté derviche sont des gens très simples, ils travaillent tous de leurs mains et exercent des métiers comme ceux d'agriculteur, de plâtrier, de forgeron. Ils mènent une vie d'une simplicité extrême. Nommés généralement derviches Qaderi, ils sont tous issus de petits villages à la frontière de l'Iraq, de la Turquie et de l'Iran comme: Diwan Darreh, Vezman, Kalekan, Tienal, Kaznakan. Certains ont émigré et vivent en Syrie mais aussi en Russie, en Inde, au Pakistan, au Bangladesh et en Angleterre. L'ordre a été fondé par le Sheik Abdel Qadem Guilani, né vers l'an 470, ...
Le soufisme et le derviche sont 2 écoles spirituelles orientales similaires, aux origines géographiques différentes.
"Un derviche (du persan درويش [derwiš], mendiant) est une personne suivant la voie ascétique soufie (la « Tarîqa », la route), requérant une pauvreté et austérité extrêmes, semblable aux moines des ordres mendiants chrétiens ou aux sādhus hindous, bouddhistes ou jaïns."
"Le soufisme (en arabe : تصوف [taṣawūf]) ou Tasawwouf est une quête ontologique et religieuse dans l'islam spirituel, mystique, et ascétique de l'islam. C'est une voie intérieure (Batin) apparue avec la révélation prophétique de l'islam, ayant pris ses racines initiales dans l'orthodoxie sunnite essentiellement, mais qui a évolué épistémologiquement — pour certains de ses courants — pour ensuite problématiser les dissidences chiites (ismaïlisme, Druzes). Le tassawouf est par conséquent un élan de l'âme loin du théisme orthodoxe de l'islam. Son discours est contemplatif et son esthétique verbale est poétique."
La danse du Derviche et aussi appelée la danse du cosmos, elle est pratiqué dans de nombreuses traditions orientales.
Derviches tourneurs :
Derviches tourneurs à Alep (Syrie) par anne_esambert






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Biographie
Uppaluri Gopala Krishnamurti, également connu sous le pseudonyme de l'éveillé impertinent. (Ne pas confondre avec Juddi Khristnamurti, même si leurs pensées sont proches et qu'ils était contemporain, maitres et élève.)
Je ne me risquerai pas à tenter de lui offrir une biographie, mais, je vais plutôt vous donner son propre avis quand aux biographes...
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"Les autobiographies ne sont que mensonges. Les biographies sont doublement mensongères, parce que la biographie et son auteur mentent tous les deux. Tout ce que je pourrais dire sur ma vie passée est forcément déformé par ma condition présente. Ceci dit, je suis un analphabète qui ne sait ni lire ni écrire."
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La lecture d'UGK est quelque chose d'éprouvant pour les personnes qui ne sont pas habitué aux concepts philosophiques ou métaphysiques, mais une vrai catapulte cosmique pour ceux qui on déjà fait un certain travail sur soi.
Un grand merci à lui, et en hommage, je lui offre cette humble article, qui à au moins le mérite de permettre un travail de mémoire d'une des pensées les plus atmosphériques, et des plus accessibles du 20eme siècle.
Vidéos
Lo Stato Naturale di U.G. Krishnamurti
Citations
"Que l'Inde produise des gens comme moi, puis les proclame "illuminés" est la preuve qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans cette contrée. Si l'enseignement est faux, c'est que les maîtres sont faux."
"Mourez à la Durée. Mourez à la conception total du Temps : au passé, au présent et au futur. Mourez aux systèmes, mourez aux symboles, mourez aux mots, car ce sont des facteurs de décomposition. Mourez à votre psychisme car c'est lui qui fabrique le Temps psychologique. Ce Temps n'a aucune réalité."
"II n'y a d'images symboliques que dans les parties inexplorées de la conscience. Même les mots ne sont que des symboles. Il faut crever les mots."
Interview
Extrait de l'interview de Uppaluri Gopala Krishnamurti par Carlos Suarès
Voici un entretien exceptionnel réalisé par Carlo Suarès pour la revue Planète (n°14 / jan-fev 1964). Ce texte a été rédigé sur les notes prises au cours d'une semaine d'entretien qui ont eu lieu en français. Il a été lu et corrigé par Krishnamurti lui-même. On peut y voir une mise au point d'une des pensée les plus originales qui soient, et, peut-être une sorte de testament spirituel.
[...]
Uppaluri Gopala Krishnamurti : Que me veulent-ils, vos amis de Planète (La revue ou travail Carlos Suarez) ? Veulent-ils des faits réels, ou simplement de l'érudition ? Pensent-ils que je leur apporterai des résultats de lectures ? Des conclusions ? Des opinions ? Des synthèses ? Des idées ?
Carlos Suarès : Ce n'est pas ce qu'ils veulent.
Uppaluri Gopala Krishnamurti : Dites-Ieur que je n'ai rien lu, que je n'ai pas de références. Pour moi, il n'y a de mutation psychologique que lorsque cesse le processus additif.
Carlos Suarès : Vous venez de prononcer le mot de mutation.
C'est un mot que l'on trouve souvent dans Planète. mais accompagné, en général, de l'idée que la métamorphose de ce monde moderne peut nous amener, comme naturellement, à un changement d'état intérieur, tandis que vous voulez une révolution totale et immédiate de la conscience, que ne peut provoquer aucune évolution.
Uppaluri Gopala Krishnamurti : Nous savons tous que notre époque est explosive, que les moyens de l'homme, demeurés à peu de chose près constants pendant des millénaires, sont tout à coup multipliés des millions de fois ; que les calculateurs électroniques, pour ne mentionner que cela, deviennent d'heure en heure plus fantastiques; que demain on ira dans la Lune ou ailleurs; que la biologie est en train de découvrir le mystère de la vie et même de créer la vie.
Nous savons que les données les mieux établies de la science s'écroulent; que tout est constamment remis en question et que les cerveaux sont contraints et forcés de se mettre en mouvement.
Nous savons tout cela; il n'est donc pas nécessaire de revenir sur cet aspect de notre époque. Dans la confusion actuelle, l'homme est à la recherche d'une sécurité matérielle qui ne peut être trouvée que par des connaissances technologiques.
Les religions sont devenues des superstructures qui n'ont guère une réelle importance dans les affaires du monde, cependant que les questions fondamentales demeurent sans réponse: le Temps, la Douleur, la Peur...
[...]
Carlos Suarès : Je n'imagine pas un "mutant", c'est-à-dire un homme changeant d'état de conscience, qui n'emporterait pas avec lui la résultante de tout le passé. L'homme modifie le milieu et le milieu le modifie...
Uppaluri Gopala Krishnamurti : Non : l'homme modifie le milieu et le milieu modifie telle partie de l'homme qui est branchée sur la modification du milieu, non l'homme tout entier, dans son extrême profondeur.
Aucune pression extérieure ne peut faire cela: elle ne modifie que des parties superficielles de la conscience. Aucune analyse psychologique ne peut non plus provoquer la mutation car toute analyse se situe dans le champ de la durée. Et aucune expérience ne peut la provoquer, quelque exaltée et« spirituelle» qu'elle soit.
Au contraire, plus elle apparaît comme une révélation, plus elle conditionne.
Dans les deux premiers cas - modification psychologique produite par l'analyse ou introspection, et modification produite par une pression extérieure - l'individu ne subit aucune transformation profonde: il n'est que modifié, façonné, réajusté, de manière à être adapté au social.
Dans le troisième cas. modification amenée par une expérience dite spirituelle, soit conforme à une foi organisée, soit toute personnelle, l'individu est projeté dans l'évasion que lui dicte l'autorité de quelque symbole.
Dans tous les cas il y a action d'une force contraignante prenant appui sur une morale sociale, c'est-à-dire un état de contradiction et de conflits.
Toute société est contradictoire en soi. Toute société exige des efforts de la part de ceux qui la constituent.
Or contradiction, , effort, compétition sont des barrières qui empêchent toute mutation, car mutation veut dire liberté.
[...]
Carlos Suarès : Il ne s'agit pas que du cerveau. Notre conscience s'élargit à la mesure de la planète, et ce qui se passe à l'autre bout du monde...
Uppaluri Gopala Krishnamurti : Oui, oui, ,j'ai compris...
Carlos Suarès : ... Les moines bouddhistes qui se font briller, les noirs d'Amérique...
Uppaluri Gopala Krishnamurti : Mais oui, mais oui, ils font partie de nous, et l'effroyable misère en Asie, et toutes les tyrannies partout, et la cruauté, et l'ambition, et l'avidité, et les innombrables conflits du monde ; nous sentons tout cela. Tout cela, c'est nous.
Ayez tout cela totalement présent à l'esprit, et voyez à quelle extraordinaire profondeur doit se faire la mutation.
[...]
Références
Interview complète
Mise à jour : 03/12/10 23h30




Oviaivo , une vision de l'univers
Derviches / Soufisme
Etre Spirituel
L'Islam
Salim Laibi - La Faillite du Monde Moderne
La Françafrique
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La spiritualité est difficilement pénétrable. Presque insondable. Il faut s’y enfoncer brusquement, comme un premier plongeons dans l’eau. Chacun peut ressentir ce besoin de spiritualité. Peut être une cause finalement de la vie sur terre !
C’est par la sincérité que le plongeon est possible. La sincérité permet d’atteindre le cœur , le coeur permet d’atteindre la spiritualité. On nous a accoutumé qu’être spirituel est dangereux. Pourtant la spiritualité est omniprésente dans notre quotidien. Jusqu’à notre mort. Le commencement de la spiritualité vient toujours d’une situation difficile. Puisque dans les situations de danger, la sincérité est commandée par l’instinct, l’intuition, la réactivité. L’instinct commande la sincérité, la sincérité commande le cœur, le coeur commande la spiritualité. La répétition de situations difficiles dans notre vie nous oblige à faire le plongeon un moment ou un autre dans la spiritualité.
Utilisé de façon active, la spiritualité est une importante mesure de protection. C’est une élévation qui protège contre des attaques extérieurs, ainsi l’agitation extérieurs peine à perturber la spiritualité. C’est que les sages appellent la vertu durable, le moment ou notre spiritualité devient solide et ne demeure pas l’effet du hasard et du moment.
Nous sommes habitués et familiarisés avec les choses mauvaises. Le danger, la souffrance, la misère. Nous sommes habitués à nous sortir des événements du moment, mais sans jamais véritablement décider de nos choix. Le danger provient de ce que nous voulons accumuler trop de chose dans notre vie. La spiritualité permet de s’écarter de ce danger. La prospérité de certains aux profits de la prospérité du peuple constitue un amoindrissement radical de la spiritualité. Parce que certains hommes font passer la religion pour de la spiritualité. La spiritualité émane de l’énergie, non de la croyance. Elle n’a donc rien a voir avec la religion.
Ainsi, l’instinct commande la sincérité, la sincérité commande le cœur, le coeur commande la spiritualité qui naît dans l’humilité face aux événements. L’humilité et l’instinct fonctionne bien ensemble. Il faut alors entreprendre une démarche vers la spiritualité en acceptant de se sentir légèrement diminué. Notre couche spirituel inférieur se renforce alors. Il faut accepter de refreiner ces instincts de colère. On ne doit jamais rougir de sa simplicité ou de sa vaine apparence. Une force intérieur va surgir. Les sentiments deviennent plus précis, la sincérité opère. Au commencement de la spiritualité, d’humble moyen peuvent parfaitement suffire. Au départ, la spiritualité fait appel à la façon de penser, non a la façon d’agir.
La spiritualité doit donc reposer sur quelque chose de clair. Elle n’est pas un espace vide. Il faut s’attacher à ce qu’elle brûle en nous. Comme l’éclat de la nature sur terre. Celui qui parvient à ressentir sa clarté, devient plus lumineux, il ressent alors une forme d’énergie. C’est ainsi que le soleil, la lune, les céréales, l’herbe et les arbres fonctionnent. Il faut cultiver en soi cette docilité volontaire imposée par l’univers.
On peut donc ensuite s’attacher à répandre cette clarté autour de nous comme le cycle journalier du soleil. Ainsi la spiritualité s’étend chaque jour davantage et pénètre la nature des hommes. L’homme spirituel contribue à l’œuvre de la nature, peut être la cause de la vie sur terre ! A la première heure du matin, notre spiritualité s’est trouvée isolée du monde extérieur dans le sommeil. Les impressions s’entrecroisent entre les activités et la hâte de l’extérieur et le repos de l’intérieur. Le commencement de chaque chose porte et contient les germes de tout ce qui viendra ensuite. Alors on peut choisir de gémir et de se lamenter sur le monde. On peut choisir aussi de ne plus rien craindre ni d’espérer sans fondement. On peut choisir d’accepter le néant de toutes choses. Il s’agit alors d’une véritable conversion vers la spiritualité et non d’un changement éphémère. Comme une guérison à la racine. C’est la vertu durable.
Aucun châtiment n’est bon, aucune brutalité n’est nécessaire. L’œuvre du perfectionnement de soi importe d’extirper les mauvaises habitudes en tolérant celles qui sont inoffensives. Ainsi se trouve représentée naturellement l’attraction naturelle des sexes l’un pour l’autre. La sincérité qui mène à la spiritualité, mène aussi à des fondements de vie sociale. Il faut tenter d’influer notre jugement des choses par la persévérance de la spiritualité. La spiritualité repose beaucoup sur l’effet d’attractions mutuelles. Elle est dans la joie. Dans une constance mesurée de la joie, douce et durable, le cœur se remplit de spiritualité, il s’affine, se constitue. On peut d’ailleurs reconnaître la nature de toutes choses dans le ciel et la terre par les attractions qu’elles exercent.
Devenons alors réceptif à notre spiritualité, cessons de conseiller dans tous les domaines. Soyons libre.
C’est par la sincérité que le plongeon est possible. La sincérité permet d’atteindre le cœur , le coeur permet d’atteindre la spiritualité. On nous a accoutumé qu’être spirituel est dangereux. Pourtant la spiritualité est omniprésente dans notre quotidien. Jusqu’à notre mort. Le commencement de la spiritualité vient toujours d’une situation difficile. Puisque dans les situations de danger, la sincérité est commandée par l’instinct, l’intuition, la réactivité. L’instinct commande la sincérité, la sincérité commande le cœur, le coeur commande la spiritualité. La répétition de situations difficiles dans notre vie nous oblige à faire le plongeon un moment ou un autre dans la spiritualité.
Utilisé de façon active, la spiritualité est une importante mesure de protection. C’est une élévation qui protège contre des attaques extérieurs, ainsi l’agitation extérieurs peine à perturber la spiritualité. C’est que les sages appellent la vertu durable, le moment ou notre spiritualité devient solide et ne demeure pas l’effet du hasard et du moment.
Nous sommes habitués et familiarisés avec les choses mauvaises. Le danger, la souffrance, la misère. Nous sommes habitués à nous sortir des événements du moment, mais sans jamais véritablement décider de nos choix. Le danger provient de ce que nous voulons accumuler trop de chose dans notre vie. La spiritualité permet de s’écarter de ce danger. La prospérité de certains aux profits de la prospérité du peuple constitue un amoindrissement radical de la spiritualité. Parce que certains hommes font passer la religion pour de la spiritualité. La spiritualité émane de l’énergie, non de la croyance. Elle n’a donc rien a voir avec la religion.
Ainsi, l’instinct commande la sincérité, la sincérité commande le cœur, le coeur commande la spiritualité qui naît dans l’humilité face aux événements. L’humilité et l’instinct fonctionne bien ensemble. Il faut alors entreprendre une démarche vers la spiritualité en acceptant de se sentir légèrement diminué. Notre couche spirituel inférieur se renforce alors. Il faut accepter de refreiner ces instincts de colère. On ne doit jamais rougir de sa simplicité ou de sa vaine apparence. Une force intérieur va surgir. Les sentiments deviennent plus précis, la sincérité opère. Au commencement de la spiritualité, d’humble moyen peuvent parfaitement suffire. Au départ, la spiritualité fait appel à la façon de penser, non a la façon d’agir.
La spiritualité doit donc reposer sur quelque chose de clair. Elle n’est pas un espace vide. Il faut s’attacher à ce qu’elle brûle en nous. Comme l’éclat de la nature sur terre. Celui qui parvient à ressentir sa clarté, devient plus lumineux, il ressent alors une forme d’énergie. C’est ainsi que le soleil, la lune, les céréales, l’herbe et les arbres fonctionnent. Il faut cultiver en soi cette docilité volontaire imposée par l’univers.
On peut donc ensuite s’attacher à répandre cette clarté autour de nous comme le cycle journalier du soleil. Ainsi la spiritualité s’étend chaque jour davantage et pénètre la nature des hommes. L’homme spirituel contribue à l’œuvre de la nature, peut être la cause de la vie sur terre ! A la première heure du matin, notre spiritualité s’est trouvée isolée du monde extérieur dans le sommeil. Les impressions s’entrecroisent entre les activités et la hâte de l’extérieur et le repos de l’intérieur. Le commencement de chaque chose porte et contient les germes de tout ce qui viendra ensuite. Alors on peut choisir de gémir et de se lamenter sur le monde. On peut choisir aussi de ne plus rien craindre ni d’espérer sans fondement. On peut choisir d’accepter le néant de toutes choses. Il s’agit alors d’une véritable conversion vers la spiritualité et non d’un changement éphémère. Comme une guérison à la racine. C’est la vertu durable.
Aucun châtiment n’est bon, aucune brutalité n’est nécessaire. L’œuvre du perfectionnement de soi importe d’extirper les mauvaises habitudes en tolérant celles qui sont inoffensives. Ainsi se trouve représentée naturellement l’attraction naturelle des sexes l’un pour l’autre. La sincérité qui mène à la spiritualité, mène aussi à des fondements de vie sociale. Il faut tenter d’influer notre jugement des choses par la persévérance de la spiritualité. La spiritualité repose beaucoup sur l’effet d’attractions mutuelles. Elle est dans la joie. Dans une constance mesurée de la joie, douce et durable, le cœur se remplit de spiritualité, il s’affine, se constitue. On peut d’ailleurs reconnaître la nature de toutes choses dans le ciel et la terre par les attractions qu’elles exercent.
Devenons alors réceptif à notre spiritualité, cessons de conseiller dans tous les domaines. Soyons libre.





