12.04.2022
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cours, vidéo, université


27.08.2021
Donc ça, le roman de Jenny Marie Godecaux
source: amazon.com

Roman de Jenny Marie Godecaux...




28.07.2021
Une république qui se vide de son essence...
source: youtube.com



La farce tranquille


28.07.2021
Vidéo de Black Coach, à voir
source: youtube.com

Je vous conseil de jeter un oeil à cette vidéo.






27.07.2021
Un jeu vidéo où il faut venir en aide à Adolf Hitler fait scandale
source: slate.fr

Un jeu vidéo dans lequel les joueurs peuvent empêcher l'Holocauste en utilisant la psychologie pour «soigner Hitler» suscite l'indignation. Ce jeu indépendant controversé nommé «Heal Hitler» (littéralement «guérir Hitler», mais qui rappelle un peu trop le salut nazi «Heil Hitler») place le joueur dans la peau du psychologue du dictateur allemand en 1925. Il a été lancé sur Steam, une boutique numérique populaire de jeux vidéo, la semaine dernière, rapporte Newsweek.

La description de «Heal Hitler» est la suivante: «Vous êtes le psychologue d'Hitler en 1925. Diagnostiquez ses complexes en utilisant à la fois les psychothérapies jungienne et freudienne et tentez de le soigner. Résolvez les traumatismes d'Hitler et évitez la catastrophe grâce à la thérapie et la psychologie. Réussissez et vous empêcherez la guerre et l'Holocauste.»
«Vous pourriez vous aussi devenir quelqu'un comme Hitler»

Une autre description indique: «Hitler était aussi un être humain, comme vous. Si vous vous éloignez de lui en le déshumanisant et en faisant de lui un monstre, vous vous faites du mal psychologiquement. Afin de développer votre part d'ombre, vous devez prendre conscience et admettre que, si les circonstances s'y prêtent, vous pourriez vous aussi devenir quelqu'un comme Hitler. Nous sommes à la fois bons et mauvais. Et si nous ne sommes pas capables d'admettre que quelqu'un comme Hitler pourrait revenir, nous serons condamnés à répéter l'histoire.»

Le développeur Jon Aegis a fermement nié faire l'apologie du nazisme et a déclaré avoir mené des recherches sur des rapports psychologiques ainsi que des récits de personnes ayant rencontré le dictateur, avant de créer le jeu, disponible à la vente sur Steam depuis le 22 juillet. Cette immense plateforme en ligne permet aux développeurs d'atteindre jusqu'à 120 millions d'utilisateurs actifs par mois.


Le développeur indépendant a fait la promotion du jeu et a tenté d'attirer les gens sur sa page en partageant des liens dans plusieurs groupes sur le site de discussion Reddit. Dans un communiqué, Jon Aegis a déclaré: «Après trois mois de travail, j'ai finalement sorti mon jeu psychologique pour PC, Heal Hitler, où vous tentez de résoudre les traumatismes d'Hitler pour éviter la catastrophe via une thérapie et les psychologiques jungienne et freudienne.»

Si certains utilisateurs étaient intéressés par le principe, d'autres ont été scandalisés. «C'est offensant et bizarre. Ça témoigne d'un manque total d'expérience personnelle avec la Shoah», a déclaré un utilisateur de Reddit. «Je l'ai dit la dernière fois que vous avez posté: ce jeu est de très mauvais goût et c'est une mauvaise idée», a ajouté un autre. «Je me fous des traumatismes d'enfance d'Hitler, a commenté un troisième utilisateur. Vous devriez plutôt vous intéresser à ses victimes.»

Source du jeu:https://store.steampowered.com/app/1612480/Heal_Hitler/?l=french&curator_clanid=4777282&utm_source=SteamDB


Jeux vidéo, Hitler


24.05.2021
L’ADN sera-t-il l’avenir du stockage de données ?
source: theconversation.com

l'heure où nous produisons de plus en plus de données et où se pose la question de leur stockage, les biologistes s'intéressant à ce problème se sont tournés vers l'un des « disques durs » les plus compacts qui soient : l'ADN.

En effet, cette macromolécule présente dans toutes les cellules contient toute l'information nécessaire au bon fonctionnement et à la reproduction de celles-ci, encodées dans ses quatre bases A, C, G et T. Sur ce principe, ne pourrait-il pas contenir des données créées par l'être humain, encodées dans les bases de l'ADN comme elles le sont sous forme de 0 et de 1 dans un ordinateur ?

Depuis quelques années, de nombreuses recherches se penchent sur la possibilité de stocker des données dans l'ADN, que celui-ci soit conservé in vivo (au sein de cellules) ou in vitro. Cette solution technologique serait, selon ses promoteurs, une piste pour répondre aux difficultés de stockage de données qui se poseront dans quelques années.

La quantité mondiale de données numériques était estimée en 2018 à 33 zettaoctets (mille milliards de milliards d'octets), et elle double tous les deux à trois ans. Le stockage de données sur des disques durs ou des bandes magnétiques nécessite ainsi de plus en plus de place. Il requiert ainsi des ressources toujours plus importantes en infrastructures et en énergie. Enfin, le stockage classique est peu durable, de sorte que des données archivées sur CD ou bandes magnétiques doivent être transférées tous les 10 ans environ.


La première démonstration de stockage de données dans l'ADN date des années 1980 avec l'?uvre de Joe Davis, qui avait alors encodé la représentation d'une rune germanique dans le génome d'une bactérie. Mais les développements de techniques autour de cette idée n'ont connu leur essor que depuis le début des années 2010.
Vos données dans des tubes à essai

Le stockage de données dans l'ADN in vitro fonctionne le plus souvent de la manière suivante : les données à conserver ? textes, images ? sont converties en séquence de 0 et de 1, elles-mêmes transposées en séquences de nucléotides A, C, G et T. La molécule d'ADN est ensuite synthétisée par des appareils dédiés, qui ajoutent les nucléotides souhaités les uns à à la suite des autres pour former des brins d'ADN, le plus souvent longs de quelques dizaines à deux cents paires de bases ? à titre de comparaison, les bactéries ont généralement un génome de quelques millions de paires de base, et les humains 3,2 milliards de bases par cellule. Une information assez volumineuse sera ainsi répartie sur plusieurs brins d'ADN, mais elle sera reconstituée à la lecture. Les molécules peuvent ensuite être stockées, souvent dans une solution aqueuse. L'accès à l'information se fait par séquençage et interprétation des séquences obtenues.

Le coût est l'une des limites principales du stockage in vitro : la synthèse de l'ADN, donc l'écriture des données, est chère. Pour contourner les coûts liés à cette synthèse, des méthodes alternatives sont explorées. Par exemple, il est envisagé d'utiliser un encodage fondé sur des structures physiques de l'ADN : ici, le repliement ou non de l'ADN correspond alors à un 0 ou à un 1. Autre option, l'encodage via des modifications épigénétiques : dans ce cas, les bits sont encodés grâce à la présence ou l'absence de modifications chimiques le long de la molécule l'ADN, et non via les bases.

Autre limitation à l'heure actuelle, l'étape de synthèse peut être longue et générer des erreurs, tout comme l'étape de séquençage nécessaire à la lecture des données. Pour pallier aux éventuelles erreurs, l'encodage des données doit inclure une redondance de l'information, et des codes correcteurs sont utilisés : ce sont des séquences ajoutées à la suite des données d'intérêt, permettant de reconstituer l'information en cas d'erreur ou d'effacement lors de l'écriture ou de la lecture. Ces codes de correction d'erreurs sont issus des travaux sur le codage de l'information. Des informations redondantes, c'est-à-dire déjà présentes dans le message, sont ajoutées autour de l'information à transmettre. Cela permet au système qui la décode de détecter et de remanier les erreurs. Un des codes de correction d'erreurs les plus utilisés, le code de Reed-Solomon, est d'ailleurs présent dans les CD et les QR codes pour y éviter les pertes d'informations.
Vos données dans des bactéries

Il est également possible de stocker des données in vivo, dans le génome d'organismes vivants. En 2017, un gif animé fut encodé dans le génome d'une bactérie, les bases constituant le code étant intégrées dans un endroit précis du génome. Un triplet de nucléotides codait alors pour une couleur de pixel, permettant une reconstitution en 21 niveaux de gris.

Plus récemment, en 2021, des chercheurs de l'université de Columbia ont mis en place un système permettant de transférer les données directement d'un format numérique à un stockage biologique.

Dans ce nouveau système, dit « enregistrement moléculaire électrobiologique », le format numérique, composé de 0 et de 1, est exprimé en signal électrique. Ainsi, pour coder un 0, il n'y a pas de signal électrique et une séquence issue du génome originel de la bactérie est intégrée dans le génome. En revanche, pour coder un 1, donc en présence d'un signal électrique, une séquence exogène ? étrangère au génome de la bactérie ? est intégrée dans le génome. Les chercheurs ont ainsi encodé le message « hello world » dans le génome de la bactérie. Si la quantité de données encodées est encore faible, c'est la première démonstration d'une écriture de données directement de l'ordinateur vers un organisme vivant ? une sorte de magnétoscope cellulaire, capable d'enregistrer les données sur l'équivalent biologique de la bande magnétique : l'ADN.
Colonies de bactéries E. coli dans une boîte de Pétri. Nathan Reading/Flickr, CC BY-NC-ND

Il est plus difficile de manipuler l'ADN in vivo qu'in vitro, et, pour les méthodes d'« enregistrement moléculaire », la densité d'espace de stockage (ici, la quantité d'information par nucléotide) y est plus faible, l'encodage d'un 0 ou d'un 1 nécessitant pour l'instant environ 50 nucléotides. Cependant, les données enregistrées in vivo ont pour avantage d'être faciles à copier, grâce à la division cellulaire, contrairement aux données stockées in vitro qui doivent être répliquées par des PCR, Polymerase Chain Reaction ? une technique qui permet de dupliquer en grand nombre l'ADN ou l'ARN à partir de faibles quantités de matériau génétique et d'amorces spécifiques), désormais fameuse grâce à son rôle dans le dépistage du SARS-Cov-2, mais plus coûteuse que les cultures pendant lesquelles les cellules se divisent.

La réplication de l'ADN est souvent mentionnée comme problème du stockage in vivo, car elle est susceptible de générer des mutations qui pourraient endommager les données en introduisant des erreurs de codage ; néanmoins les erreurs de réplication de l'ADN sont plus rares in vivo que pendant une PCR.
Un stockage « froid », mais pas que

Le stockage de données dans l'ADN semble plutôt être indiqué pour l'archivage de données dites « froides », c'est-à-dire des données auxquelles l'accès est peu fréquent. Mais d'autres applications sont envisagées.

À lire aussi : Comment stocker des données à (très) long terme ?

Ce type de stockage pourrait également être utilisé en stéganographie, c'est-à-dire pour dissimuler un message dans un autre message. Par exemple, les cellules stockant l'ADN porteur d'informations pourraient être mélangées à des bactéries issues d'un environnement naturel pour aider à la dissimulation d'une information.

L'authentification d'objets grâce à des codes-barres nucléotidiques est également examinée, par exemple dans cette étude, qui propose d'utiliser de l'ADN encapsulé dans de la silice et mélangé à des huiles d'olive pour qu'il soit possible de vérifier leur authenticité.


Même si le stockage de données dans l'ADN n'appartient plus tout à fait à la science-fiction, il lui reste un long chemin à faire avant de devenir grand public. L'ADN se conserve bien et est très compact, des millions de nucléotides n'occupant que quelques micromètres ? il aurait ainsi une densité de stockage un million de fois plus importante que celle des disques durs. Ce sont ses avantages par rapport aux méthodes de stockage classiques, comme le stockage magnétique (utilisé dans les disques durs) ou optique (les CDs et DVDs).

Néanmoins les différents coûts impliqués, notamment pour écrire les données, sont encore de plusieurs ordres de grandeur plus élevés que ceux du stockage classique. La vitesse de lecture des données ? souvent, la vitesse de séquençage de l'ADN ? est également un obstacle à lever, même si des progrès considérables ont été réalisés dans ce domaine ces dernières années, et que de nouvelles améliorations restent à venir, comme des méthodes de séquençage ne nécessitant qu'une seule molécule d'ADN, là où les méthodes classiques en exigent plusieurs.

Même s'il n'est pas impossible d'imaginer, d'ici quelques décennies, un rayon des archives remplies de tubes à essai contenant des livres sous forme d'ADN, il est néanmoins peu probable que vous puissiez bientôt regarder votre film préféré en glissant un échantillon dans un lecteur DVD génétique.


ADN, stockage, donnés


23.05.2021
Combien y a t-il d'oiseaux sur terre
source: sciencepost.fr

L'alliance de la science citoyenne combinée aux analyses de données volumineuses faites par une intelligence artificielle a récemment permis d'estimer l'ensemble de la population mondiale d'oiseaux sauvages. Résultats : il y en aurait environ cinquante milliards, représentants plus de 9700 espèces.

Ils sont environ six fois plus d'oiseaux sur Terre que d'humains. Certains se comptent par milliards, d'autres par millions, quand d'autres ne sont qu'une poignée. «Les humains ont consacré beaucoup d'efforts à compter les membres de notre propre espèce ? nous sommes tous 7,8 milliards», rappelle Will Cornwell, écologiste à l'UNSW Science et co-auteur de l'étude. «Nous présentons ici le premier effort global visant à dénombrer une suite d'autres espèces».
Science citoyenne et algorithme

Dans le cadre de ces travaux, Cornwell et son équipe ont rassemblé près d'un milliard d'observations d'oiseaux enregistrées par plus de 600 000 scientifiques citoyens entre 2010 et 2019 sur eBird, une base de données en ligne. En s'appuyant sur ces données, les chercheurs ont ensuite développé un algorithme visant à estimer la population mondiale réelle de chaque espèce d'oiseau.

L'ensemble de données intègre des enregistrements pour quasiment toutes les espèces évoluant actuellement sur Terre (92 %). Cependant, les auteurs estiment qu'il est peu probable que les représentants des 8 % restants, visiblement très rares, aient beaucoup d'impact sur l'estimation globale.

Sur cet échantillon, seules quatre espèces appartiennent au ?club du milliard? : Le moineau domestique (1,6 milliard), l'Étourneau sansonnet (1,3 milliard), le Goéland à bec cerclé (1,2 milliard) et l'Hirondelle rustique (1,1 milliard).

n véritable appui pour la conservation

À l'inverse, environ 12 % des espèces d'oiseaux considérées dans l'étude ont une population mondiale estimée à moins de 5000 individus. Parmi elles figurent la Sterne huppée chinoise, le Lagopède alpin, ou encore le Râle de Wallace.

Pour ces oiseaux, ce type d'étude pourrait être crucial. «Quantifier l'abondance d'une espèce est une première étape essentielle dans la conservation», souligne en effet Cornwell. «En comptant correctement ce qui existe, nous apprenons quelles espèces pourraient être vulnérables et pouvons suivre comment ces modèles changent au fil du temps. Ainsi nous serons en mesure de dire comment ces espèces se débrouillent en répétant l'étude dans cinq ou dix ans».


Bien que les chercheurs soient confiants dans ses estimations, ils reconnaissent qu'un certain degré d'incertitude est inévitable lorsque l'on opère avec des données aussi importantes.

Ceci dit, ces résultats, bien qu'approximatifs dans certains domaines, représentent les données les plus complètes à ce jour pour de nombreuses espèces. De nouvelles infos seront régulièrement ajoutées à eBird au fil des observations citoyennes. Les chercheurs prévoient ainsi de répéter leur analyse au fur et à mesure que davantage de données seront disponibles.

Vous retrouverez les détails de ces travaux dans les Actes de la National Academy of Sciences.


oiseaux, terre


23.05.2021
Un fil de suture inspiré du tendon humain.
source: techno-science.net

On utilise les fils de suture pour refermer les plaies et accélérer le processus naturel de cicatrisation, mais leurs fibres rigides peuvent provoquer des complications en lésant les tissus mous. Pour remédier à ce problème, des chercheurs de Montréal ont mis au point le fil TGS (pour tough gel sheathed), inspiré du tendon humain.

Ce fil de nouvelle génération est entouré d'une gaine faite d'un gel glissant, mais résistant, dont la structure rappelle celle du tissu conjonctif mou. Lors des tests, les chercheurs ont constaté qu'il provoquait moins de lésions que les fils classiques, puisque l'enveloppe de gel élimine presque totalement la friction.

On utilise les fils de suture classiques depuis des siècles pour rapprocher les lèvres des plaies jusqu'à ce que la cicatrisation soit complète. Toutefois, ces fils sont loin d'être idéaux pour la réparation tissulaire. En effet, leurs fibres coriaces peuvent lacérer et léser des tissus déjà fragilisés, ce qui peut gêner le patient et entraîner des complications post-chirurgicales.

Le problème vient en partie du fait que ces fils rigides frottent sur les tissus mous environnants, auxquels ils ne sont pas adaptés, expliquent les chercheurs de l'Université McGill et du Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS).

Le tendon, source d'inspiration Pour régler ce problème, l'équipe a donc conçu une technologie novatrice en s'inspirant de la mécanique du tendon. "Nous nous sommes inspirés du corps humain, plus précisément de l'endoténon, une gaine à la fois forte et résistante grâce à sa double structure. L'endoténon relie les fibres de collagène entre elles et tire sa force de son réseau d'élastine", explique Zhenwei Ma, auteur principal et doctorant sous la direction de Jianyu Li, professeur adjoint au Département de génie mécanique de l'Université McGill.

En plus d'offrir une surface glissante qui réduit la friction avec les tissus environnants, l'endoténon procure au tendon lésé les matériaux nécessaires à la réparation tissulaire. Dans le même ordre d'idées, le fil TGS peut être conçu pour libérer les médicaments dont le patient a besoin, précisent les chercheurs.

Traitement personnalisé des plaies "Cette technologie nous offre un outil polyvalent pour une prise en charge avancée des plaies. Nous croyons que ce type de fil pourrait libérer des médicaments, prévenir les infections et même permettre de surveiller la plaie par imagerie proche infrarouge", avance le Pr Li.

"La possibilité de surveiller la plaie et d'adapter la stratégie thérapeutique pour favoriser la cicatrisation est une voie fort intéressante qui mérite d'être explorée", conclut le Pr Li, également titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les biomatériaux et la santé musculosquelettique.

À propos de l'étude:
L'article "Bioinspired tough gel sheath for robust and versatile surface functionalization", par Zhenwei Ma, Zhen Yang, Qiman Gao, Guangyu Bao, Amin Valiei, Fan Yang, Ran Huo, Chen Wang, Guolong Song, Dongling Ma, Zu?hua Gao et Jianyu Li, a été publié dans Science Advances.
DOI: http://doi.org/10.1126/sciadv.abc3012


tendon, fil, suture


23.05.2021
Comment un minuscule ver amoureux du bois a changé le cours de l’histoire mondiale
source: cordis.europa.eu

Une épidémie de tarets dans l'Europe du 18e siècle a généré une catastrophe écologique et une vague de fanatisme religieux, mais aussi permis des innovations et la suprématie de la marine britannique.

Catastrophe environnementale, effondrement économique et pandémie: autant de crises qui occupent une place importante dans le discours public actuel, mais qui faisaient également des ravages dans l'Europe du 18e siècle.

À l'époque, c'est le taret, un mollusque marin qui se nourrit de bois flottant ou immergé, qui en était la cause. Bien qu'elle soit relativement inoffensive aujourd'hui, cette créature a été à l'origine de l'une des plus grandes catastrophes environnementales, politiques et économiques au monde.

«On ne sait toujours pas pourquoi la population de tarets a explosé dans les années 1730, mais ces mollusques ont détruit en quelques années presque toutes les structures en bois le long de la côte de la mer du Nord», explique Michael-W. Serruys, chercheur principal du projet SHIPWORM de l'UE, titulaire d'une bourse individuelle Marie Sk?odowska-Curie Actions et historien qui étudie l'impact des tarets en Europe occidentale.

«Lorsque les tarets ont détruit les digues en bois qui empêchaient la région historique des Pays-Bas d'être inondée, celle-ci a été confrontée à une catastrophe écologique.»

Et la crise n'a cessé de faire boule de neige, la plupart des solutions destinées à minimiser les effets des tarets ayant des conséquences considérables. «Les tarets ont été à l'origine de réformes politiques, de nouvelles innovations et d'une modification des rapports de force internationaux», ajoute Michael-W. Serruys.

Grâce à un financement de l'UE, Michael-W. Serruys étudie le rôle important qu'a joué l'innovation pour mettre fin à la crise du taret ? une recherche qui pourrait être riche d'enseignements pour la gestion des crises modernes.
D'un ver à une technologie qui change le monde

Au cours de ses recherches, Michael-W. Serruys a remarqué qu'une fois le défi compris, de nombreuses sociétés touchées étaient prêtes à innover. Par exemple, c'est à cette époque que les navires ont été équipés de coques doublées par des plaques de cuivre. «Bien que cela ait été fait à l'origine pour protéger les navires contre les tarets, cette innovation a en fait rendu les navires beaucoup plus rapides», explique-t-il.

En collaboration avec des biologistes marins et des ingénieurs hydrodynamiques, Michael-W. Serruys a estimé que les coques en cuivre réduisaient de quelque 10 à 15 % la résistance des navires dans l'eau. «Les pays qui pouvaient se permettre d'acheter des plaques de cuivre sont non seulement sortis de la crise plus rapidement, mais ils ont également pris l'avantage en termes de commerce international.»




Ces nouvelles coques en cuivre ont également eu un impact géopolitique. «Ce n'est probablement pas une coïncidence si la Grande-Bretagne, qui possédait les plus grands gisements de cuivre à l'époque, avait également la marine la plus dominante du 19e siècle», remarque Michael-W. Serruys. «C'est plutôt amusant de penser qu'une technologie qui a changé le monde est apparue à cause d'un mollusque!»
Des échos dans les temps modernes

Au-delà des moyens financiers, le manque de volonté d'adaptation a également joué un rôle dans l'incapacité d'une société à surmonter la crise du taret. Selon Michael-W. Serruys, de nombreuses personnes étaient tout simplement trop rigides pour s'adapter à la réalité changeante de la crise ? une tendance qui a des échos aujourd'hui.

«À l'époque, certaines personnes ont refusé d'investir ou de prendre des mesures susceptibles d'atténuer la crise pour la seule et unique raison qu'elles ne l'avaient jamais fait auparavant», dit-il. «Cela ressemble beaucoup à la façon dont, pendant la pandémie de COVID-19, nous voyons des gens refuser de porter des masques ou de garder des distances sociales, même si nous savons que cela ralentit la pandémie.»

En fin de compte, qu'il s'agisse d'une créature de la mer ou d'un virus invisible, même les plus petites choses peuvent avoir un impact important sur la société. «L'enseignement important à tirer est qu'il n'est jamais payant d'ignorer un problème», conclut Michael-W. Serruys. «II vaut toujours mieux agir et innover, cela est aussi vrai aujourd'hui que cela l'était dans les années 1700.»




16.05.2021
Aux Emirats Arabes Unis, les drones vont faire tomber la pluie
source: kulturegeek.fr

Ce qui n'était encore qu'un projet un peu fou il y a quelques mois va devenir bientôt une réalité? digne d'un film de S.F. Aux Emirats Arabes Unis (EAU), des drones équipés de charges électriques tenteront bientôt? de faire tomber la pluie ! La théorie était déjà connue de longue date, mais cette fois, un drone sera utilisé pour le passage à la pratique. L'objectif consiste ici à obtenir la coalescence des gouttelettes d'eau, c'est à dire leur regroupement en gouttes plus grosses, plus lourdes? et donc plus susceptibles de descendre vers le sol.

Pour parvenir à ce résultat, le drone va émettre une décharge électrique directement dans les formations nuageuses très chargées en eau (comme les cumuls par exemple). En circulant dans le nuage, l'électricité va en diminuer la charge, ce qui devrait diminuera les répulsions électrostatiques entre les gouttelettes, et donc favoriser leurs regroupements. Quelques tests concluants ont déjà été effectués au Royaume-Uni, mais pour des raisons évidentes (sécheresse notamment), la seconde phase de tests se déroulera aux Emirats. Le procédé devra cette fois prouver son efficacité dans un environnement beaucoup plus sec et poussiéreux.

A noter que ce procédé basé sur des drones à charges électriques diffère sensiblement d'autres techniques de géo-ingénierie déjà utilisées par certains pays, comme la Chine (ensemencement des nuages avec des particules de sel ou d'iodure d'argent). L'UAE pratique aussi l'ensemencement des nuages, mais les drones à charges électriques pourraient être utilisé pour compléter cette technique et ainsi maximiser les chances de pluie.


Drone, pluie


 
 

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