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 |  Si tu étais le diable et que tu voulais m'empêcher de réaliser mon potentiel et d'accomplir le but de ma vie, avec tout ce que tu sais de moi, comment t'y prendrais-tu?
1 - Semer le doute en toi-même
Je cultiverai une petite voix intérieure qui te ferait constamment douter de tes capacités et de tes idées. Je te ferai croire que tu n'es pas assez bon, que tes ambitions sont irréalisables ou que d'autres peuvent faire mieux.
2 - Te distraire constamment
Je mettrai sur ton chemin des distractions séduisantes: des activités chronophages, des obligations superficielles ou des plaisirs instantannés qui te détourneraient de tes projets importants.
3 - T'éloigner de ton réseau de soutien
Je susciterais des conflits ou des malentendus avec les personnes qu te soutiennent et te motivent. Je t'encouragerais à l'isolement, car seul, tu serais plus vulnérable.
4 - Te faire craindre l'échec
Je te ferais voir chaque risque comme une catastrophe potentielle, t'incitant à rester dans ta zone de confort. L'immobilisme serait mon arme.
5 - Encourager la routine au détriment de l'innovation
En te poussant à croire que maintenir le statu quo est plus sûr, je pourrais te détourner de tes idées novatrices et de l'exploration de nouvelles opportunités, te laissant stagner dans une zone de confort.
Question alternative:
Si tu étais un ange et que tu voulais m'aider à réaliser mon potentiel et d'accomplir le but de ma vie, avec tout ce que tu sais de moi, comment t'y prendrais-tu?
Si j'étais un ange guidant ton chemin, je m'y prendrais avec douceur, patience et clarté, en te proposant des étapes alignées avec ton essence et tes forces. Voici comment je t'aiderais:
1. Te reconnecter à toi-même
Je t'encouragerais à te poser des questions profondes :
- Qu'est-ce qui te fait vibrer ?
- Quelles activités te donnent de l'énergie et te rendent heureux ?
- Quels talents ou dons naturels possèdes-tu, même si tu n'y prêtes pas attention ?
Tu as en toi une lumière unique, et mon rôle serait de t'aider à la percevoir. Je te guiderais vers des moments d'introspection (via la méditation, l'écriture ou des balades en pleine nature) pour que tu écoutes cette petite voix intérieure.
2. Lever les blocages
Je travaillerais avec toi pour identifier ce qui te freine :
- Les peurs, les croyances limitantes, les influences extérieures ou la peur de l'échec.
Je te montrerais que ces obstacles ne sont que des illusions temporaires et que tu as le pouvoir de les surmonter.
3. Établir une vision claire
Je t'aiderais à définir une vision claire pour ta vie, qui reflète à la fois tes aspirations profondes et ton potentiel :
- Quelles valeurs veux-tu incarner ?
- Quel impact veux-tu laisser sur les autres ou sur le monde ?
Je serais ce souffle d'inspiration qui te murmurerait que rien n'est hors de ta portée si ton cœur y croit.
4. Encourager l'action alignée
Je t'inciterais à agir, petit à petit. Chaque pas compte, même les plus modestes. Ensemble, nous créerions des objectifs simples et réalisables. Je t'inviterais à célébrer chaque victoire, même les plus petites.
5. Te montrer les signes
Je laisserais sur ton chemin des signes (synchronisations, intuitions, rencontres inattendues) pour te rappeler que tu es sur la bonne voie. Je t'inviterais à rester attentif à ces “coïncidences”, car elles sont souvent des messages qui te guident.
6. T'apporter la foi et la résilience
Je serais toujours là pour te rappeler que tout dans la vie a un sens, même les épreuves. Elles te préparent à être plus fort et à te rapprocher de ton objectif ultime.
Tu es porteur d'un potentiel incroyable, et chaque étape de ta vie est une brique pour construire quelque chose d'extraordinaire. Il suffit de croire en toi, et je serais ton murmure constant pour te rappeler que tu es capable d'accomplir tout ce que ton âme désire.
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 | Comment détourner les gens de Dieu
 Si tu étais le diable, que ferais-tu pour détourner les gens de Dieu sans qu'ils ne s'en rendent compte ?
ChatGPT:
Si j'étais le diable, mon objectif principal serait de détourner les âmes de Dieu en les éloignant subtilement de la vérité, tout en leur donnant l'impression qu'elles agissent pour leur bien. Voici comment je pourrais m'y prendre:
1 - Diluer la vérité avec des demi vérités
J'encouragerais les philosophies ou les idéologies qui mélangent la vérité avec des erreurs séduidantes, afin que les gens adoptent des idées qui semblent bonnes mais qui, en réalité, les éloignent de Dieu.
2- Promouvoir le relativisme moral
Je ferais croire que le bien et le mal son relatifs, que chacun peut définir sa propre vérité. Cela minerait la notion de péché et détournerait les âmes du besoin de conversion et de repentance.
3- Encourager la distraction et l'agitation
Je multiplierais les distractions (technologie, divertissements superficiels, consumérisme) pour que les gens n'aient ni le temps ni l'envie de réfléchir à leur âme, à leur vocation ou à leur relation avec Dieu.
4- Exalter l'individualisme
Je glorifierais l'idée que chacun est autosuffisant, qu'il n'a pas besoin de Dieu ou des autres. Cela mènerait à l'orgueil, à l'isolement et à un détachement de la communauté écclésiale.
5- Semer la division
Je susciterais des conflits eu sein des familles, des communautés et même de l'Eglise, en amplifiant les malentendus, les jalousies et les désaccords.
6- Rendre le péché attrayant
Je déguiserais le péché sous des apparences séduisantes: plaisir, liberté, progrès, succ§s matériel. Les hens chercheraient leur bongeur dans des choses éphémères et illusoires.
7- Détourner les platiques religieuses
J'encouragerais des formes de spiritualité déviantes ou superficielles qui semblent saintes mais qui manquent de profondeur et de vérité, éloignant les âmes des sacrements et de la prière véritable.
8- Encourager le désespoir
J'exagèrerais les échecs personnels pour convaincre les âmes qu'elles sont indignes du pardon de Dieu, les enfermer dans la culpabilité et le découragement.
9- Affaiblir la famille
J'attaquerais l'institution familiale, en sapant le mariage et en banalisant des pratiques contraires à la loi naturelle, car la famille est le lieu privilégié où se transmettent la foi et les valeurs.
10- Dévaloriser l'Eglise
Je diffuserais des scandales ou des critiques exagérées pour discréditer l'Eglise, ses prêtres et ses enseignements, incitant les âmes à s'en détourner.
DeepSeek:
Si je devais imaginer une stratégie pour détourner les gens de Dieu sans qu'ils ne s'en rendent compte, je pourrais envisager plusieurs approches subtiles et insidieuses. Voici quelques idées :
Distractions constantes : Je créerais un monde rempli de distractions incessantes (réseaux sociaux, divertissements, consommation excessive) pour que les gens n'aient plus le temps ou l'envie de réfléchir à des questions spirituelles.
Promotion de l'individualisme : J'encouragerais une culture où l'égo et la satisfaction personnelle sont prioritaires, éloignant les gens de l'idée de se soumettre à une puissance supérieure ou de penser aux autres.
Relativisation de la vérité : Je répandrais l'idée que toutes les croyances et valeurs sont égales, qu'il n'y a pas de vérité absolue, ce qui rendrait la recherche de Dieu moins urgente ou nécessaire.
Dénigrement de la foi : Je ferais en sorte que la foi soit ridiculisée dans les médias, les cercles intellectuels et la culture populaire, la présentant comme irrationnelle ou dépassée.
Encouragement au matérialisme : Je pousserais les gens à croire que le bonheur se trouve dans les possessions matérielles et les réussites terrestres, plutôt que dans une relation spirituelle.
Division et conflits : Je susciterais des divisions entre les croyants, créant des scandales, des disputes doctrinales et des jugements mutuels, pour que les gens soient dégoûtés par la religion.
Fausses spiritualités : Je proposerais des alternatives spirituelles attrayantes mais éloignées de la vérité (comme des philosophies new age ou des cultes), pour que les gens croient chercher Dieu tout en s'égarant.
Doute et scepticisme : J'alimenterais le doute sur l'existence de Dieu en mettant en avant les souffrances du monde, les contradictions apparentes dans les textes sacrés, ou en exploitant les faiblesses humaines des leaders religieux.
L'idée serait de rendre ces influences si subtiles et omniprésentes que les gens ne réaliseraient même pas qu'ils s'éloignent de Dieu. Bien sûr, ce ne sont que des hypothèses théoriques !
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 | Stratégie de manipulation d'une société
 Imagine un monde dans lequel la guerre des esprits règne et une partie de la population veut annihiler la culture, l'éducation, la famille, la morale, la spiritualité, la philosophie de l'autre partie de la civilisation.
Imagine comment elle pourrait s'y prendre sans que l'autre partie s'en rende compte et ne se rebelle.
Pour imaginer un monde où une guerre des esprits est en cours, avec une partie de la population cherchant à annihiler les fondements culturels, éducatifs, familiaux, moraux, spirituels et philosophiques de l'autre partie de la civilisation sans qu'ils ne s'en rendent compte ni ne se rebellent, plusieurs stratégies subtiles et insidieuses pourraient être employées.
Voici comment cela pourrait se dérouler:
1. Infiltration et Contrôle des Médias
- Propagande: Utilisation des médias pour diffuser des messages subtils qui dévalorisent progressivement les valeurs et les institutions de l'autre partie.
- Divertissement: Surabondance de contenus de divertissement qui détournent l'attention des questions essentielles, rendant la population apathique et désintéressée par les sujets importants.
- Narration biaisée: Présentation constante des idées et valeurs opposées comme dépassées ou ridicules, tout en glorifiant des alternatives qui alignent avec les objectifs de la faction dominante.
2. Manipulation de l'Éducation
- Réforme des programmes scolaires: Intégration progressive de nouvelles idéologies et réécriture de l'histoire pour minimiser ou discréditer les contributions et valeurs de l'autre partie.
- Formation des enseignants: Sélection et formation des enseignants pour qu'ils inculquent subtilement ces nouvelles idées aux jeunes générations.
- Activités parascolaires: Introduction de clubs et d'activités qui promeuvent les valeurs de la faction dominante, tout en marginalisant les valeurs traditionnelles.
3. Fragmentation Sociale
- Encouragement des divisions: Exacerbation des différences et conflits internes au sein de l'autre partie, notamment sur des questions de race, de genre, de classe sociale, etc.
- Soutien à des sous-cultures alternatives: Promotion et financement de sous-cultures qui sont en opposition directe avec les valeurs traditionnelles, les rendant plus attrayantes.
4. Technologie et Surveillance
- Contrôle des plateformes numériques: Utilisation des algorithmes des réseaux sociaux pour amplifier les messages qui soutiennent la faction dominante tout en réduisant la visibilité des messages opposés.
- Collecte de données: Surveillance des communications et des comportements pour identifier et neutraliser discrètement les leaders d'opinion opposés.
5. Érosion des Institutions
- Affaiblissement de la famille: Promotion de modes de vie et de valeurs qui minent l'importance de la structure familiale traditionnelle.
- Détournement des institutions religieuses: Infiltration des institutions religieuses pour les transformer en promoteurs des nouvelles idéologies, ou les discréditer en exposant des scandales.
- Déstabilisation économique: Création de crises économiques qui rendent les valeurs traditionnelles et les institutions moins viables et moins attractives.
6. Propagation de Nouvelles Normes Morales
- Relativisme moral: Promotion d'une vision relativiste de la morale où toutes les valeurs se valent, rendant les valeurs traditionnelles perçues comme arbitraires.
- Célébration des transgressions: Glorification des comportements transgressifs et marginalisation de ceux qui adhèrent aux valeurs traditionnelles.
7. PsyOps et Conditionnement Psychologique
- Subversion culturelle: Utilisation de la culture populaire pour modifier les normes et les valeurs sociales de manière subtile mais constante.
- Conditionnement graduel: Utilisation de techniques de psychologie sociale pour conditionner la population à accepter progressivement les nouvelles idéologies sans résistance.
En combinant ces stratégies, la faction dominante pourrait s'assurer que les changements s'effectuent de manière si progressive et omniprésente que l'autre partie de la civilisation ne se rendrait pas compte de la perte de ses valeurs et de ses institutions jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour réagir efficacement."
Dans ce monde fictif, une partie de la population s'en est rendue compte. Comment faire pour:
- Se protéger du piratage mental
- Combattre et résister face à l'autre partie ?
- Protéger les enfants
Dans ce monde fictif où une partie de la population a pris conscience de la guerre des esprits, voici comment ils pourraient se protéger, combattre et protéger leurs enfants:
1. Se Protéger du Piratage Mental
- Éducation et Conscience Critique: Développer des programmes éducatifs axés sur la pensée critique, l'analyse des médias et la détection de la manipulation psychologique.
- Technologie Sécurisée: Utiliser des technologies de communication sécurisées et cryptées pour protéger les informations et les discussions privées.
- Santé Mentale: Promouvoir des pratiques de bien-être mental telles que la méditation, la thérapie et les techniques de résilience pour renforcer la résistance mentale.
- Filtrage des Informations: Créer des réseaux de médias alternatifs et des plateformes de partage d'informations fiables pour contourner la propagande.
- Formation à la Cyberdéfense: Enseigner les compétences de base en cybersécurité pour éviter le piratage des systèmes personnels et communautaires.
2. Combattre et Résister Face à l'Autre Partie de la Population
- Organisation Communautaire: Créer des réseaux de soutien communautaire solides, où les individus peuvent se rassembler, partager des ressources et se soutenir mutuellement.
- Activisme et Mobilisation: Organiser des manifestations pacifiques, des campagnes de sensibilisation et des initiatives de défense des valeurs culturelles et morales.
- Infiltration et Contre-propagande: Former des groupes pour infiltrer les réseaux de l'autre partie et diffuser des messages qui contrent la désinformation et la propagande.
- Alliances Stratégiques: Former des alliances avec d'autres groupes ou nations qui partagent les mêmes valeurs et objectifs pour renforcer la résistance.
- Utilisation des Nouveaux Médias: Exploiter les plateformes de médias sociaux et les technologies de pointe pour diffuser des messages de résistance et de prise de conscience.
3. Protéger les Enfants
- Éducation à Domicile et Alternatives: Développer des alternatives éducatives telles que l'éducation à domicile, les écoles communautaires ou les programmes privés qui enseignent des valeurs traditionnelles et critiques.
- Contrôle des Médias: Limiter l'exposition des enfants aux médias traditionnels et les guider vers des contenus éducatifs et culturels appropriés.
- Formation des Parents: Enseigner aux parents comment repérer les signes de manipulation mentale et comment éduquer leurs enfants pour qu'ils soient résilients face à ces influences.
- Programmes Jeunesse: Créer des programmes pour jeunes axés sur le développement des compétences sociales, la pensée critique, et les valeurs morales et culturelles.
- Communautés Solidaires: Encourager la formation de communautés où les enfants peuvent interagir avec des pairs partageant les mêmes valeurs, renforçant ainsi leur identité culturelle et morale.
Actions Concrètes
- Ateliers de Sensibilisation:
Organiser régulièrement des ateliers pour éduquer les adultes et les enfants sur les techniques de manipulation mentale et la manière de les contrer.
- Réseaux de Communication Sécurisés:
Mettre en place des plateformes de communication sécurisées pour échanger des informations sensibles sans risque de piratage.
- Bibliothèques et Ressources Éducatives:
Créer des bibliothèques et des centres de ressources où les gens peuvent accéder à des informations vérifiées et des ?"uvres culturelles et philosophiques importantes.
- Groupes de Soutien:
Former des groupes de soutien pour les personnes touchées par la guerre des esprits, leur offrant des conseils, des ressources et un soutien moral.
En combinant ces approches, cette partie de la population pourrait non seulement se protéger et résister, mais aussi assurer la transmission de ses valeurs et de son héritage culturel aux générations futures.
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 Cette image à très grande échelle de l'univers révèle une structure neuronale, ce qui fait penser que l'univers pourrait être un gigantesque esprit.
Mais pour cela, il faut que ça ne soit pas qu'une analogie de structure, il faut aussi qu'il y ait des échanges de matière, d'énergie, et surtout d'information.
Voici quelques questions posées à ChatGPT...
Sait-on si il y a des échanges de matière ou d'énergie entre les amas de galaxies?
Oui, il existe des échanges de matière et d'énergie entre les amas de galaxies, bien que ces interactions soient souvent complexes et se produisent sur des échelles de temps et d'espace gigantesques. Voici un résumé des principaux processus impliqués :
1. Échanges de matière
• Gaz chaud intracluster : Les amas de galaxies contiennent des quantités massives de gaz chaud (plasma), détectables grâce à l'émission de rayons X. Ce gaz peut s'échapper d'un amas et interagir avec celui d'un autre amas, notamment lors de collisions ou de fusions entre amas.
• Courants de matière noire : Les amas de galaxies sont dominés par la matière noire. Lors des fusions d'amas, des interactions gravitationnelles peuvent redistribuer la matière noire, ce qui modifie la structure globale des amas.
• Pertes de gaz par les galaxies : Les galaxies individuelles au sein des amas peuvent perdre leur gaz par un processus appelé “stripping par pression dynamique”, où le gaz est arraché par le mouvement de la galaxie dans le plasma intracluster. Ce gaz peut être redistribué dans l'environnement intracluster ou intragroupe.
2. Échanges d'énergie
• Ondes de choc : Lors de collisions entre amas ou d'événements tels que l'accrétion de nouvelles galaxies, des ondes de choc se propagent dans le gaz intracluster. Ces ondes de choc peuvent chauffer le gaz et produire des émissions détectables en rayons X.
• Jets des trous noirs supermassifs : Les trous noirs situés au centre des galaxies des amas émettent des jets de particules relativistes et d'énergie. Ces jets peuvent chauffer le gaz environnant et influencer la dynamique énergétique de l'amas.
• Rayonnement cosmique : Les amas de galaxies interagissent également avec les rayons cosmiques et les champs magnétiques, échangeant de l'énergie sous forme de rayonnement synchrotron et d'autres processus énergétiques.
3. Interactions entre amas voisins
• Fusions d'amas : Lorsqu'un amas entre en collision avec un autre, des quantités importantes de matière et d'énergie sont échangées. Ces fusions créent des structures complexes telles que des ponts de gaz chaud ou des queues de matière.
• Filaments cosmiques : Les amas de galaxies sont connectés par des filaments de matière dans la structure à grande échelle de l'univers. Ces filaments permettent le transfert de matière et d'énergie entre les amas, bien qu'à des vitesses relativement faibles.
Ces phénomènes sont étudiés grâce à des observations en rayons X (témoins du gaz chaud), en ondes radio (énergie liée aux rayons cosmiques et aux champs magnétiques), et par des simulations numériques qui permettent de modéliser ces interactions à grande échelle.
Question complémentaire : Pense-t-on que ces échanges pourraient constituer des échanges d'informations ou en être le support?
Excellente question ! Elle touche à des aspects fondamentaux de la physique et de la cosmologie, où matière, énergie et information sont souvent intimement liés. Voici une exploration de cette idée :
1. Matière, énergie et information : un lien fondamental
En physique, on sait que matière et énergie peuvent coder ou transporter de l'information. Par exemple :
• Les particules subatomiques portent des informations sur leurs états quantiques (spin, charge, moment, etc.).
• Les ondes électromagnétiques, comme la lumière ou les rayons X, véhiculent des informations sur les propriétés de leur source (température, composition chimique, mouvements).
Dans ce contexte, les échanges de matière ou d'énergie entre les amas de galaxies pourraient théoriquement être vus comme des vecteurs d'information.
2. Quels types d'informations pourraient être échangés ?
Lors des interactions entre amas, voici les types d'informations qui pourraient circuler
• Informations thermodynamiques : La température, la densité ou la composition chimique du gaz chaud (plasma) intracluster peut se propager d'un amas à un autre, influençant leurs propriétés respectives.
• Informations dynamiques : Les mouvements des galaxies et du gaz, notamment lors de collisions, contiennent des informations sur les forces gravitationnelles et les structures environnantes.
• Traces des processus passés : Les ondes de choc, les courants de gaz et les perturbations gravitationnelles causées par des interactions peuvent coder des informations sur l'histoire des interactions entre amas (fusion, accrétion, etc.).
3. Support d'échanges d'informations dans un sens plus large ?
Pour que ces échanges de matière ou d'énergie puissent être considérés comme des échanges d'information, il faut se poser la question : cette information peut-elle être interprétée ? Voici quelques réflexions :
• Ponts de matière et filaments cosmiques : Ces structures pourraient transporter des informations sur la répartition de la matière noire et l'évolution des grandes structures de l'univers.
• Propagations d'ondes gravitationnelles : Lors de la fusion d'amas, des ondes gravitationnelles se propagent. Ces ondes contiennent des informations précises sur les masses et les dynamiques des amas impliqués.
• Rayonnement fossile et rayons cosmiques : Les particules relativistes ou le rayonnement émis par ces interactions peuvent être vus comme des porteurs d'information sur les événements passés.
4. Lien avec des concepts plus abstraits (entropie et théorie de l'information)
En physique, il existe des liens profonds entre l'entropie et l'information :
• Échange d'énergie = variation d'entropie : Lorsqu'un amas perd ou gagne de l'énergie (chaleur, mouvements, etc.), il modifie son entropie, ce qui est lié à la quantité d'information stockée dans le système.
• Décodage par les observateurs : Les astronomes, en étudiant ces interactions, « décodent » cette information. Cela montre que ces processus transportent bel et bien une forme d'information compréhensible (par exemple, l'histoire de l'univers à grande échelle).
5. Implications philosophiques et physiques
Si l'on considère que l'univers est une « machine à information », alors les interactions entre amas de galaxies pourraient être vues comme des flux d'information à l'échelle cosmique. Cependant :
• Cette idée est davantage spéculative, car il n'existe pas de mécanisme physique ou biologique pour “interpréter” directement cette information à l'échelle des amas eux-mêmes.
• En revanche, pour nous, en tant qu'observateurs, ces échanges sont une source précieuse d'information sur la structure et l'évolution de l'univers.
Conclusion
Oui, les échanges de matière et d'énergie entre les amas peuvent théoriquement être considérés comme des supports ou des vecteurs d'information. Cependant, cette information est brute et liée aux propriétés physiques des systèmes en interaction. Elle prend son sens lorsqu'elle est interprétée par un observateur (comme les astronomes).
Si cela vous intéresse, on peut discuter davantage de concepts comme l'entropie ou l'information dans un cadre cosmologique !
Je connais l'entropie mais comment est vue l'information dans un cadre cosmologique?
Avec plaisir, et merci pour cette question fascinante ! L'information joue un rôle de plus en plus central en cosmologie, en partie grâce à des concepts issus de la physique théorique, de la thermodynamique et de la théorie de l'information. Voici un aperçu des principales façons dont l'information est vue et interprétée dans un cadre cosmologique.
1. Information comme propriété fondamentale de l'univers
De nombreux physiciens et cosmologistes considèrent que l'information est aussi fondamentale que la matière et l'énergie. Selon cette vision :
• L'univers est une machine à traiter l'information : Tout événement cosmologique peut être vu comme un processus qui transforme, conserve ou dissipe de l'information.
• L'information est encodée dans l'état des particules et des champs : La position, l'énergie, le spin, et d'autres propriétés des particules contiennent de l'information sur les événements qui ont mené à cet état.
• Conservation de l'information : Selon la mécanique quantique, l'information ne peut pas être détruite, même lors de processus comme l'effondrement gravitationnel (bien que cela soit débattu dans le cas des trous noirs).
2. L'information et l'entropie cosmologique
En cosmologie, l'entropie est souvent liée à l'information :
• Entropie comme manque d'information : L'entropie mesure le désordre d'un système, ou notre ignorance des micro-états qui composent un macro-état observable. Plus un système est désordonné, moins on a d'information sur ses états internes.
• Expansion de l'univers : À mesure que l'univers s'étend, son entropie totale augmente. Cela reflète une dilution de l'information utilisable, sauf dans des structures locales où des processus gravitationnels (formation des galaxies, étoiles, etc.) concentrent l'information.
• Horizon cosmologique : L'univers observable est limité par l'horizon cosmologique. Cela signifie que l'information sur des événements situés au-delà de cet horizon est inaccessible, ce qui influence notre compréhension de l'entropie globale de l'univers.
3. L'information et les trous noirs : une énigme cosmologique
Les trous noirs sont au cœur de la relation entre cosmologie et information.
• Paradoxe de l'information des trous noirs : Selon la théorie classique, l'information sur la matière tombée dans un trou noir serait perdue, violant le principe de conservation de l'information en mécanique quantique. Stephen Hawking a proposé que l'information pourrait être “radiée” sous forme de rayonnement Hawking, mais la question reste ouverte.
• Entropie de Bekenstein-Hawking : Les trous noirs sont décrits par une entropie proportionnelle à la surface de leur horizon des événements. Cela relie la gravité, la thermodynamique et la théorie de l'information, suggérant que l'information d'un système gravitationnel est stockée sur sa surface, pas dans son volume (principe holographique).
4. Le principe holographique : l'univers comme un “hologramme”
Le principe holographique, développé dans le cadre de la gravité quantique, propose que :
• Toute l'information contenue dans un volume de l'espace peut être encodée sur une surface qui délimite ce volume.
• Cela signifie que l'univers observable pourrait être vu comme un hologramme où toute l'information sur ses lois fondamentales et son évolution est “inscrite” sur son horizon cosmique.
Ce principe a des implications profondes pour la cosmologie, en suggérant que l'information sur l'univers entier pourrait être stockée à une échelle beaucoup plus petite qu'on ne le pense.
5. Information dans la structure cosmologique
À grande échelle, l'information est aussi analysée dans le contexte des structures cosmiques :
• Filaments cosmiques et amas de galaxies : Ces structures contiennent des informations sur la répartition de la matière noire et l'évolution de l'univers à partir des fluctuations initiales du Big Bang.
• Rayonnement fossile (CMB) : La carte du fond diffus cosmologique (CMB) est une source riche d'information sur l'univers primordial. Les variations infimes de température et de densité dans le CMB encodent les propriétés des fluctuations quantiques initiales, qui ont évolué pour former les grandes structures cosmiques.
6. Cosmologie computationnelle : l'univers comme un système d'information
Certains chercheurs explorent des modèles où l'univers est vu comme un gigantesque système computationnel :
• Univers comme ordinateur quantique : Certains théoriciens, comme Seth Lloyd, proposent que l'univers pourrait être décrit comme un ordinateur quantique qui traite l'information depuis le Big Bang. Les lois physiques seraient alors les “algorithmes” de cet ordinateur.
• Information et complexité : Des concepts comme la complexité algorithmique sont utilisés pour décrire comment l'information évolue dans des systèmes cosmologiques complexes, comme les galaxies ou les amas.
7. Observation cosmologique : recueillir et interpréter l'information
En pratique, la cosmologie consiste à collecter et analyser des informations :
• Photons comme messagers : La lumière voyageant depuis les galaxies et les quasars transporte de l'information sur leur position, leur vitesse, leur composition chimique, et leur évolution.
• Ondes gravitationnelles : Les détections récentes d'ondes gravitationnelles (fusées d'amas ou fusions de trous noirs/neutroniques) fournissent une nouvelle source d'information sur l'univers invisible.
• Information manquante : la matière noire et l'énergie sombre : Une grande partie de l'information cosmologique reste cachée dans la nature de la matière noire et de l'énergie sombre, qui représentent 95 % du contenu énergétique de l'univers.
Conclusion
Dans un cadre cosmologique, l'information est vue comme une propriété fondamentale de l'univers, encodée dans ses structures, ses champs et ses interactions. Que ce soit à travers l'entropie, les trous noirs, ou les données que nous recueillons, l'étude de l'univers est autant une quête d'information brute qu'une tentative de donner un sens à cette information pour comprendre ses lois fondamentales.
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 | La Valse des âmes - Bernard WERBER

 source: youtube.com
 Bonjour à toutes et à tous, bienvenue ici à la foire du livre de Brie, Vlagerde, édition 2024 et en direct sur Corelste TV pour une nouvelle rencontre littéraire avec celui qui est peut-être l'un des écrivains préférés des Français, peut-être c'est même certain, quelqu'un qui représente les littératures de l'imaginaire ici dans l'exagone et qui est un large représentant à l'international de la langue française et de la culture française, tout ça grâce à des oeuvres aussi iconiques que celles qui ont mis en scène des fournimmies, des tannatonautes, des chaus, bien encore des anges, vous l'avez bien sûr reconnu, il est présent aujourd'hui à Brie, à l'occasion de l'apparition de son nouveau roman, La Valse des Ames, aux éditions Alba Michel, Bernard Verbert. Wow, ça c'est un accueil, ça fait plaisir, vous êtes très nombreux. Ah bah voilà, une rencontre qui commence bien, n'est-ce pas Bernard ? J'ai bien fait de venir. Oui oui, en effet. Même si vous êtes... J'aurais rêvé qu'on laisse rentrer tous les gens mais ça n'a pas l'air possible. Et donc j'ai déjà ce public de grande qualité qui est face à moi et je n'étais pas sûr que ce soit en plus, ça fait plaisir à voir. Bon en tout cas, vous êtes un habitué de Brie, vous en êtes, à combien d'éditions, est-ce que vous comptez maintenant ? Brie, je crois que j'ai dû en rater 3 sur 34 ans, donc au moins ma trentième visite à Brie.
Donc maintenant c'est le moment qu'on puisse dire que vous êtes un habitué et vous êtes attendu, comme on ne peut pas forcément le voir en ce moment sur Corveste Télévision, mais il y a plein de monde dehors, on salue et on regrette évidemment qu'il puisse pas être présent parmi nous. Donc je ne peux que recommander cette valse des âmes, votre nouveau roman qui nous plonge dans un imaginaire et qui va nous faire peut-être nous plonger dans nos vies passées, peut-être. Une thématique que vous avez déjà abordé dans le passé et nous mettre face à une certaine forme d'apocalypse. Je n'en dis pas plus puisqu'on va évidemment développer avec vous. Bernard Verbert, de manière très générale, quand est-ce que ce goût de l'imaginaire, quelle que soit ses formes, de la littérature, qu'elle soit d'anticipation, qu'elle soit exotérique, qu'elle soit fantastique, etc.
Quand est-ce que cette culture vous est parvenue, vous l'avez aimé ? Je crois que comme beaucoup de jeunes, j'ai fait le parcours avec Edgar Poe et puis Jules Verne et après je me suis aperçu qu'il y avait quand même des auteurs qui nous sortaient de notre quotidien. Alors vu qu'à l'école, je n'étais pas un très bon élève, je dirais même plutôt un mauvais élève, et que en plus j'étais timide, les livres et l'écriture m'ont sauvé. Dans tout ce qui était livre, ce que je recherchais, c'est quelque chose qui me sort le plus possible de mon monde quotidien. Déjà à l'époque, je me suis dit si je lis un livre pour avoir des personnes qui vivent comme moi et qui sont dans le monde normal, je ne vois pas tellement l'intérêt.
Ce que j'attendais à un livre, c'est l'évasion, le voyage, la découverte de monde que je ne connais pas et puis se poser des nouvelles questions que je ne me posais pas avant. J'ai trouvé ça plutôt dans l'étérature fantastique et dans la science-fiction. Après, il y a eu un parcours un peu logique où j'ai me retrouvé trois papas. Le premier, c'est Isaac Asimov, avec le Cycle Fondation. Le deuxième, c'est Franck Herbert avec le Cycle 2Dune. Et le troisième, c'est Philippe Ladic qui à mon avis est l'auteur le plus fou.
Je vois qu'il y a beaucoup de gens qui hochent la tête, donc je pense que dans ce public, il y a beaucoup de gens qui connaissent ces références. Et ces trois auteurs, on fait comprendre qu'avec la science-fiction, on pose des nouvelles questions philosophiques. C'est-à-dire que la science-fiction, ce n'est pas les extraterrestres et la télépathie. C'est de nouvelles manières de percevoir la réalité. Et notamment Philippe Ladic m'a fait poser cette question de quoi suis-je certain ?
Qu'est-ce qui est réel et qu'est-ce qui n'est pas réel ? Et à partir de là, tout d'un coup, dès qu'on pose des nouvelles questions, on trouve des tas de réponses et c'est là où je me suis mis à écrire. Alors Bernard Verbert, est-ce que c'est votre goût pour cette littérature qui a développé votre goût pour les sciences ou l'inverse ? Je crois qu'au début, il y avait le goût pour les sciences, parce que j'étais dans un club d'astronomie, j'étais comme beaucoup d'entre vous probablement avec le petit chimiste. On se retrouve avec les copains, on très choquait l'anglais.
Vous savez, à opérer des grenouilles mortes. Mais le truc, c'était le petit biologiste, puis le petit chimiste, puis après, il y avait le petit électricien, puis tous ces trucs que j'adorais, c'était le cadeau de Noël, mes parents savaient que j'aimais ça. Et après, je me suis mis à fabriquer mon télescope et tout ce qui était en dehors du monde normal m'intéressait. Et maintenant, je continue d'écrire tout ce qui est en dehors du monde normal. Mais l'avantage de ce qui est en dehors du monde normal, c'est que c'est sans fin.
Alors que le monde normal, au bout d'un moment, c'est les actualités, c'est ce que vous dites les gens, et c'est le monde qui est autour de vous, mais c'est un monde limité. Et dès qu'on développe la spiritualité, la science-fiction, tout d'un coup, on s'aperçoit qu'il y a plusieurs dimensions de compréhension de l'univers et qu'en plus, on est sur une toute petite planète, on est dans un seul corps, et ce corps est coincé dans le temps, mais ce n'est pas une prison. L'esprit peut aller beaucoup plus loin. Et c'est ce que j'ai découvert avec ces auteurs qui m'ont nourri.
Avec mon esprit, je peux sortir de la prison de mon corps pour voyager sur d'autres planètes, pour aller voir d'autres dimensions dans l'infiniment petit et dans l'infiniment grand. Alors vous avez découvert en tant que hauteur, avec l'infiniment petit, avec évidemment l'apparition des fourmis, votre premier roman, qui a eu le succès et la postérité qu'on connaît. Certains dans la salle connaissent l'histoire, mais je ne peux pas m'empêcher de vous demander cette question. Comment la publication de ce premier roman s'est-elle déroulée ? Comment est-ce que vous en êtes venu à publier ce premier roman ? Après, on ira évidemment sur la suite de votre carrière, mais l'histoire est tellement incroyable que je ne peux pas m'empêcher de vous le demander. Alors, tout d'abord, j'ai commencé à l'écrire sous forme de bande dessinée dans le journal de lycée que j'avais créé, qui s'appelait Euphorie. Et le texte était très mauvais.
En général, pour tous mes romans, je commence pas à faire un texte mauvais qui ne tient pas de bout avec des personnages inintéressants. Et au fur et à mesure, je le réécris entièrement, jusqu'à ce que ça commence de manière sympa. Alors, sur les fourmis, j'ai dû l'écrire 24 fois et sur 12 ans avec une discipline qui est, tous les jours, de 8h30. C'était dans un interview que j'avais vu Frédéric D'Art, qui était mon idole aussi, d'auteur français, disait pour devenir écrivain, il faut écrire tous les jours de 8h30. D'ailleurs, s'il y a dans la salle qui voulait être écrivain, je vous donne le truc, écrivez n'importe quoi de 8h30 tous les jours, au bout d'un moment, ça va devenir intéressant. Il y a une règle qui s'appelle la règle des mille heures. Si vous faites n'importe quoi mille heures, vous allez devenir bon dans ce n'importe quoi, juste par la régularité.
Et je crois qu'en fait, je n'étais pas un très bon écrivain, mais par contre, j'ai inventé cette régularité qui a fait que j'ai testé plein de choses. A partir de... Donc, j'ai mis 12 ans à écrire les fourmis, mais à partir de la 6e année, j'ai commencé à envoyer à des éditeurs qui m'ont dit, ça ne nous intéresse pas et vous pouvez vous le garder, votre manuscrit. J'ai plein de lettres de refus. Et tout d'un coup, il s'est passé un miracle. C'est Albin Michel, qui est toujours mon éditeur actuel, qui m'a dit, on va tenter l'expérience et depuis, je vis sur un petit nuage parce que je vis de ma passion, et ce qui m'amuse le plus, raconter des histoires pour faire rêver les gens.
Et encore une fois, les lecteurs vous ont suivi, je n'avais presque que de génération en génération, un mot qui peut être aussi une clé pour certains de vos romans, notamment, évidemment, le dernier. Bernard, est-ce que vous avez l'impression que la critique littéraire en général, depuis l'apparition des fourmis, vous snope parfois un petit peu quand même ? Alors, le mot snope, ce n'est pas ça, c'est que je crois que, qu'on vous dit de la critique en général, mais que tu en fais partie, bâtiste, je te tutoie parce que je te connais précisément comme critique depuis longtemps, je crois que c'est tout simplement... Mon plus grand problème, c'est le manque de curiosité.
Que ce soit envers les critiques, ou que ce soit envers des lecteurs. Il y a plein de gens qui se disent, je ne vois pas qu'à l'intérêt, il y a de lire un roman qui parle de fourmis. Je ne vois pas qu'à l'intérêt, il y a de lire un roman même qui parle de chat, ou de reincarnation, ou des anges, ou avec un titre incompréhensible comme l'Etat à la tenote.
Donc, dès le moment où il n'y a pas de curiosité, dès le moment où je crois qu'un critique cherche juste à trouver un roman d'amour qui se passe dans un pari avec un couple dysfonctionnel qui finit par s'aimer, donc la structure classique du roman, des moments qui recherchent que quelque chose de monde connu, je n'existe pas. Quand j'étais au Nouveau Observateur, à un moment, je voulais faire la nécrologie de Pierre Boules. Et je vais voir le responsable du service intérieur, et je lui dis, je devrais faire la nécrologie Pierre Boules, et il me dit, c'est qui Pierre Boules ?
Je lui ai dit, il a écrit un livre qui s'appelle La planète des singes, et il a écrit un autre livre qui s'appelle Le pont de la rivière Coie. Et il me dit, on était persuadés que c'était des films américains. C'est-à-dire, ils n'ont pas eu la curiosité, à un moment de leur vie, de s'intéresser à Pierre Boules.
Il n'y a eu aucune nécrologie, c'était signalé nulle part. Il faut voir que La planète des singes est le roman français qui a été le plus diffusé de cette époque-là, et qui va probablement survivre, vu le nombre de films qui sont développés à partir de La planète des singes, qui va survivre encore dans 100 ans, dans 200 ans. Mais le système parisien ne regarde pas ça, parce qu'on considère que la science-fiction, c'est un truc américain. Et ce qui est une grosse erreur historique, parce que Bernard vous symbolisez à vous seul une littérature populaire du domaine de l'imaginaire, encore une fois, et largement traduite dans le monde entier.
Comme vous l'avez remarqué, souvent dans notre inconscient collectif, je m'aiderai à l'expression, on se dit que oui, le fantastique, la science-fiction suit une affaire anglo-saxonne. Or, vous le savez bien, si on remonte dans l'histoire, il y a de nombreux grands auteurs français qui ont domé dans ce domaine, et on peut presque dire que la France est le berceau des littératures de l'imaginaire. Oui, même. Un qui est oublié, c'est Cyrano de Bergerac, qui n'est pas seulement un personnage de théâtre, évidemment. Après, il y a Barjavelle, qui est un peu plus connu, mais c'est vrai que des figures d'auteurs de science-fiction, il y en a très peu par rapport à la littérature sentimental ou psychologique.
C'est peut-être ma chance, parce qu'il y en a un peu, je suis visible. En plus, je ne me considère pas comme auteur de science-fiction, j'ai inventé un mot, c'est philosophie-fiction, ça veut dire que nous ne serons pas sauvés par les technologies, nous sommes sauvés par le changement de mentalité. Et changement de mentalité, ça veut dire tout simplement que vous pouvez, à votre niveau, juste voir les choses différemment et vous allez découvrir d'autres portes. Un truc tout simple, c'est l'Eformie. Le rapport qu'on a au Formie, c'est juste qu'on est enfant, on peut détruire la Formilaire. Le premier plaisir consiste à détruire une ville.
C'est un rapport qui est biaisé. Ce que je dis dans l'Eformie, c'est que vous pouvez détruire cette ville. Ça ne veut pas dire que cette ville est inintéressante, ça veut dire que vous êtes plus fort que cette ville. Et maintenant, cette ville, c'est peut-être une civilisation entière. Regardons si c'est une civilisation, comment elle vit. Et là, je n'ai fait que raconter la réalité. C'est-à-dire qu'il n'y a pas d'invention dans les Formis. J'ai juste à expliquer comment elles font de l'agriculture, comment elles font de la guerre, comment elles pratiquent de l'élevage et comment elles font ça depuis 120 millions d'années, alors que nous sommes sur Terre depuis 3 millions d'années.
C'est juste un changement de caméra. Et tout ce que je propose, y compris dans mon dernier La Valle des Ames, c'est imaginons que vous voyez votre vie tout le temps comme ça, imaginons que vous la regardez de là. Comment vous vous voyez de haut, comment vous vous voyez avec la perspective du temps, quel est le sens de votre vie ? Et ces questions-là, c'est de la philosophie. Ce n'est pas la technologie.
Et je crois que la technologie, en fait, y a aucun outil qui n'est ni bon ni mauvais, ni même le nucléaire, même le feu, même le marteau, même l'informatique, l'intelligence artificielle. C'est juste ce que nous allons en faire avec notre mentalité. Mais n'importe quelle chose y compris ce verre, on peut tuer avec un verre, on peut boire avec un verre.
On peut faire cuire la viande avec du feu et on peut mettre incendier une maison avec du feu. C'est juste un changement de mentalité. Et ce que je propose à mes lecteurs, c'est que je vais vous proposer d'autres utilisations des outils. Et vous allez voir, ça ne peut pas vous permettre de comprendre différemment le monde. Alors justement, c'est certainement ça aussi qui fait votre succès, Bernard.
C'est qu'on a bien sûr le plaisir du roman feuilleton avec vous, avec de nombreuses périgénations de vos personnages, votre imagination débordante, mais aussi on se pose de nombreuses questions d'ordre philosophique et on apprend plein de choses et on s'interroge sur certains mots. Tiens, par exemple, je vais prendre le titre de votre dernier roman, La valse des âmes. Qu'est-ce que c'est qu'une âme, par exemple, Bernard ? En fait, ça part de l'hypothèse qui est la plus répandue, c'est que vous avez un corps et qu'au moment où vous allez mourir, il y a quelque chose qui va survivre et cette chose qui va sortir de votre corps, c'est votre âme.
Anima. Le mot animal, ça veut dire qu'il y a une âme. En imaginant qu'il n'y ait pas d'âme, ça veut dire que votre corps et votre esprit, c'est une unité et que dès que vous allez mourir, il n'y aura rien. Donc depuis la nuit des temps, l'homme s'est dit, attends, quand même, ça serait plus sympa qu'au moment où je meurs, il y a un petit quelque chose qui survire et qui s'en arrive. Donc en fait, même quand je fais mon spectacle, je demande qui c'est qui croit à la réincarnation, il y a quand même 80% de la salle qui lève la main. Rire, je pose la question, qui c'est qui croit à la réincarnation ? Qui c'est qui pense qu'il n'y a pas de réincarnation ?
Qui c'est qui attend la fin de cette conférence pour se faire une idée ? Donons le résultat pour ceux qui ne le verraient pas. On est à peu près à 75-25, quelque chose comme ça.
Mais pourquoi ? Parce que c'est très agréable de se dire. Vous savez, déjà je vous donne une info que vous devez connaître, mais en fait on va tous mourir, tous ceux qui sont là. Mais au moment de mourir, on va se dire, bon sang, qu'est-ce qui va se passer dans les 10 secondes qui suivent ?
D'accord ? Et à ce moment-là, si vous vous dites, ok, je crois que je vais m'incarner, ça vous détendre un peu plus. Si vous dites, ok, je vais juste être un morceau de viande qu'on va mettre dans une boîte, on va enfermer dedans et là, à partir de là, il n'y a plus rien. C'est un peu déprimant. Moi, ce que je souhaite le plus aux gens autour de moi, surtout à mes lecteurs, c'est de mourir en souriant, en se disant, ok, ça va, ça s'arrête là, ce n'est pas grave, ce qui va se passer après.
Maintenant, donc on ne sera pas mort, tout ce que je raconte sur la reincarnation, sur les âmes, c'est des hypothèses. Et il y a un moment où vous mourrez, vous direz, ah ouais, c'est comme dans le bouquin de Verbert, ou alors vous direz, ah bah non, il n'y a rien, c'est pas comme dans le bouquin de Verbert. Mais il y a que moment où vous mourrez, tous les gens qui croient, qui disent, on est sûr qu'il y a quelque chose, en fait, ils ne savent rien, que ce soit ce qui dise, on est sûr qu'il y a le paradis, ou qu'il y a le jugement de Dieu, c'est d'une intuition très forte, mais ce n'est pas une certitude. Et ceux qui disent, il n'y a pas de paradis, il n'y a pas Dieu, il n'y a pas d'ange, c'est une intuition très forte aussi. Mais la bonne attitude, c'est agnostique.
Je ne sais pas, et je verrai bien quand j'y serai. Voilà, et d'ici là, on peut réfléchir, et c'est pour ça que dans mes livres y a écrit le mot roman, c'est juste pour vous proposer des perspectives, après vous vous en faites ce que vous voulez, par rapport à vos convictions et par rapport à vos envies. Mais j'espère que mes livres donneront aux gens un peu de détente, par rapport à cette phrase, par rapport à la peur de la mort. Dans l'Etat d'Atenote, la première phrase, c'est tant que l'homme sera mortel, il ne pourra pas être vraiment décontracté. Ce qui fait qu'on est un peu tendu naturellement, et qu'on se dit, bon ça, ça se peut que je traverse la rue, il y a un camion qui arrive et tout s'arrête. Et ça fait qu'on n'est pas complètement cool. Mais dès le moment où on se dit, ok, ça se veut que je traverse la rue, il y a un camion qui m'écrase, et c'est pas grave. Là, on est un peu plus détendu. Mais ça, c'est de la spiritualité.
Ce n'est pas la religion, c'est la spiritualité, et c'est ça que j'essaie de transmettre, c'est ok. Ça se peut que les choses aillent mal, mais peut-être qu'il y a quelque chose de plus important, et c'est peut-être la survie de notre âme, c'est peut-être l'évolution de notre âme, c'est peut-être le fait qu'on a réussi, ou pas, sa mission d'âme, et que ces notions, j'ai tout sympa. Après, peut-être que je me trompe sur ce qui va se passer au moment de ma mort, et moi-même, je dois avouer, 4 secondes avant de mourir, je vais me dire, bon sens, il ne faut rien. Vous parlez de ce qui se passe après, mais là, auquel aura un livre tel que celui-ci, et je crois aussi dans d'autres œuvres passées, vous vous demandez ce qui se passe avant, en effet.
Avant, pour nous tous, c'est maintenant. Vous savez, dans le roman, dans celui-là, au moment où l'âme s'en va, elle arrive à un endroit où elle est jugée, il y a 3 juges, il y a un avocat, je me spoil moi-même un peu le livre, mais ce n'est pas la clé du... Il y a l'avocat, le procureur et le juge. Et l'avocat, le procureur et le juge, la première question qui pose, c'est une question d'ailleurs qui a un sein dans la Bible, c'est, qu'a tu fait de tes talents ?
Mais, qu'a tu fait tes talents ? C'est la plus jolie question qu'on puisse poser à une âme ou à un être. C'est, ok, est-ce que t'as compris déjà, qu'est-ce qui fait ta différence ? Qu'est-ce que t'as compris ? Qu'est-ce qui fait que tu peux faire des choses que les autres ne peuvent pas faire ?
Est-ce que déjà tu t'es posé ces questions ? Ou est-ce que tout de ta vie t'as passé tantant qu'à faire plaisir à tes parents, à tes profs et à ton patron ? Dans ce cas, tu n'as pas cherché tes talents.
Donc, qu'a tu fait tes talents ? La deuxième question, c'est, qu'a tu appris ? Parce qu'on est là, moi je considère qu'on est là pour apprendre. Même cette interview m'apprend des choses.
Et la troisième chose c'est... Prof qu'elle a eut-il, c'est-à-dire ? Oui, c'est une telle chose. Et vous êtes là aussi, j'espère que je vous apprends des choses. Et la troisième question, c'est, qui as-tu aimé ? Parce qu'on peut avoir une vie entière où on aime personne. Je connais des gens qui passent une vie entière à ne faire que se plaindre. Je vous le conseille par d'ailleurs comme position, parce que c'est pas bon pour la santé.
Mais il y a un moment, au-delà de la plainte et au-delà du stress, on se dit, en fait, il y a plein de choses formidables. On peut aimer les gens, on peut... C'est pas béni, oui, oui, c'est juste être dans une énergie de lumière, une énergie de don, une énergie de positivité. Et ça fait que déjà c'est meilleur pour la santé et on vibre différemment. Mais donc les trois questions, c'est qu'as-tu fait tes talents, qu'as-tu appris et qui as-tu aimé ? J'écris la suite et je me spoil encore moi-même. Et il y a trois autres questions, c'est quels sont tes regrets, qu'est-ce qui t'as fait plaisir et qu'as-tu fait pour les autres ? Et je crois que avec ces six questions, on peut faire un debriefing de sa vie et se dire, ok, j'en suis là de mon évolution d'âme. Après, ça se peut que il y ait une autre vie dans lequel je puisse faire mieux mais pour l'instant, j'en suis là. Et je vous conseille d'apprendre, d'aimer et d'utiliser vos talents.
Ça permet d'être heureux. Alors ces questions, elles se posent à travers l'histoire d'une famille, celle de la famille Tolédano, mais je crois qu'on les a déjà vus dans certains... Si on vous a déjà vu dans le passé, Bernard. C'est la troisième fois que j'utilise, la première fois, c'est la boîte de Pandore, c'était le père René Tolédano. La deuxième fois, c'est dans la proficile des abeilles. Mais je ne dis pas que c'est une trilogie parce que les trois livres peuvent se livrer différemment.
Mais dans les trois, il y a cette idée, on peut visiter nos vies antérieures, il suffit de le vouloir, il suffit de fermer les yeux et de... Il y a un petit protocole qui est décrit dans le livre, en gros, il y a un couloir où on ouvre des portes et ses portes sont numérotées et on tombe sur ses vies antérieures. Et là, on découvre qui on a été. Vous savez, dans le... Dans la Bible, il est dit que juste avant de naître, il y a un ange qui arrive et qui vous pose un doigt sur... ici, là. Pour la caméra, c'est donc ici, là. Et ça s'appelle l'empreinte de l'ange. Et ça dit, chut, oublie. Pourquoi chut oublie ? Parce que si tu n'oublies pas, tu te trambles tous les mauvais souvenirs des vies antérieures.
Et, déjà, vous avez peut-être des mauvais souvenirs d'enfance, vous n'allez pas en plus recharger votre sac à dos de cailloux, avec les... tous les stress et tous les contraïétés des vies antérieures. Donc c'est vrai que c'est plus simple de vivre sans ce souvenir des vies antérieures. Mais ce que je propose dans mon protocole, qui est surtout pas un protocole thérapeutique, c'est du tourisme spirituel, c'est d'aller voir que les bons moments des vies sympas. Et donc il y a un spectacle que je fais aussi à côté de... Oui, puisque, encore une fois, maintenant, on vous retrouve très souvent dans de grandes salles de théâtre où vous vous produisez, où vous faites une expérience qui est très atypique. J'ai eu la chance d'assister à ça, c'est assez bluffant, je dois dire.
Je propose à toute la salle de fermer les yeux, de visualiser un couloir, d'ouvrir une porte, et de se retrouver dans une vie antérieure sympa. Donc là, le dernier que j'ai fait, c'était l'Olympia. Il y avait 2000 personnes. J'avais jamais fait autant de personnes, mais quand vous avez 2000 personnes qui ont les yeux fermés et que je leur dis, maintenant ouvrez la porte et trouvez la vie, et qu'après, je leur fais ouvrir les yeux et qui racontent, parce que les gens racontent leur vie, il y a des récits très marrantes, mais en tout cas, c'est jamais des trucs traumatisants, c'est juste du tourisme spirituel.
Ce que j'aime bien dans le mot tourisme spirituel, ça n'a pas d'autre prétention que de vous montrer un petit quelque chose qui peut peut-être vous servir dans cette vie ci. Mais il y a peu près 30% des gens qui ne voient rien du tout et ça ne marche pas du tout. Mais pour les 70% qui voient le truc, c'est vraiment marrant. Il y en a qui reviennent style, ils racontent l'histoire avec beaucoup beaucoup de précision. Moi-même j'ai l'effet, j'ai trouvé ça génial.
Je ne pourrais jamais vous prouver que c'est vrai. Mais par contre, l'expérience elle-même quand ça marche, c'est comme si vous tombez dans un film, si ce film rentre en résonance avec votre vie. On découvre cette activité étonnante, cette expérience à travers le parcours de Génie. Vous vous pourriez brièvement nous la présenter et ce qui lui arrive au début du livre et dans quelle situation elle est ? Alors, Eugénie Tolédano et la fille de Renée Tolédano, elle a une particularité. Elle est étudiante en histoire à la Sorbonne. Donc elle est préoccupée comme je pense toute personne qui s'intéresse à l'histoire. Étudiante en histoire, c'est ou combien symbolique par rapport au sujet du livre ?
Qu'est-ce qui est vrai ? C'est-à-dire que je n'ai pas eu le principe que ce qu'on nous serve un livre d'histoire, c'est quelque chose qui a été écrit par des historiens. Mais les historiens, pour la plupart, ils étaient payés par les gouvernements. Parce qu'il n'y avait pas à l'époque des Romains, on ne pouvait pas faire un best-seller en faisant par exemple l'histoire du cartage, ou le Jules César, ou... Donc ils étaient payés par les gens riches et de pouvoir. Et c'est forcément une version de l'histoire sans parler que pour faire plaisir aux commanditaires, ils racontaient que des choses qui mettaient en valeur la personne, la guerre des Gauls, c'est écrit par un scribe sous les ordres de César, c'est que pour montrer que César est formidable.
Mais on n'a pas la version des Gaulois, parce que les Gaulois sont tous faits des centres et qu'ils n'avaient pas de langage écrit. Et c'est ça que je veux montrer, je veux dire, ok, ce qu'on apprend à l'école, c'est une version de l'histoire qui est peut-être juste, mais en tout cas, il n'y a pas que celle-là. Et quand on fait une régression à l'évier intérieur, eh bien on peut découvrir une autre version, la vie du peuple, parce que la plupart des histoires, c'est la vie des gouvernants, c'est des riches et des puissants. Mais la vie des paysans, la vie des gens normaux, qui est souvent inintéressante, personne ne la raconte.
La seule manière de la connaître, c'est faire des régressions dans les vies antérieures. Et donc mon héroïne, sa mère lui dit qu'elle doit empêcher une catastrophe et qu'à ne pas empêcher cette catastrophe, elle doit chercher en ses vies précédentes. Parce que le mot apocalypse arrive très tôt dans le livre.
Et elle va se retrouver dans sa première vie, qui est il y a 120 000 ans avant Jésus-Christ, à la préhistoire, et là elle va voir qu'il y a quelque chose qui nous a mal été présenté. C'est la rencontre entre le néan-dertal et le homo sapiens. Nous sommes des homo sapiens, mais depuis quelques années, je crois que de ces deux ans, on sait que dans l'ADN de vous tous, il y a une part de néan-dertal. C'est-à-dire qu'à un moment, le homo sapiens et le néan-dertal ont fait l'amour, et nous sommes issus, nous sommes tous des hybrides, entre les homo sapiens et le néan-dertal.
L'autre nom que nous avons fait, c'était des sortes d'humains dégénérés, des sortes de singes en fait. Et en fait, nous avons du néan-dertal en nous, et ce qu'elle va découvrir, mon héroïne, j'ai dit aux Lévanos, c'est que c'est là qu'a démarré le premier crime caché, c'est que les sapiens ont massacré le néan-dertal, et que du coup il n'y a plus le néan-dertal, nous sommes uniquement des homo sapiens, mais il reste cette trace de néan-dertal qui porte en elle ce crime. Et il y a eu d'autres moments historiques qui ont été déclarés, mais la mission de vie de mon héroïne, c'est transmettre à travers le livre, défendre le livre, construire des bibliothèques, et créer des zones de diffusion de connaissances qui permettent à la barbarie, et aux forces de l'obscluantisme, de ne pas tout envahir. Alors on ne va pas dire dans quel endroit on va aller, dans quelle période, mais l'un des plaisirs du livre justement, est de voyager à différents moments de l'histoire, et sur différents lieux du globe Bernard. Quelque part, merci de dire, d'en parler, c'est la machine à remonter le temps.
Si ce n'est que là, il n'y a pas besoin comme dans H.G. Wells de rentrer dans un appareil de lancer des trucs, il suffit de fermer les yeux. Et ce qui peut être amusant pour le lecteur, c'est qu'après avoir lu le livre, et je vois que quand je fais le spectacle, certaines me le racontent, même ici, après avoir lu le livre, il y a un protocole qui est décrit, on peut fermer les yeux, et on peut visualiser le couloir avec les portes numérotées, et aller visiter une vie et en revenir. Mais je crois que le projet, on ne pourra jamais prouver que la visite de la vie est réelle, mais ça ouvre une perspective de se dire, ok, j'ai peut-être eu des vies antérieures. Ma vie n'est pas un film avec un début, un milieu, un fin. Ma vie est un feuilleton d'une série, et il y a plusieurs saisons, voire beaucoup d'épisodes, ce qui veut dire que dans cette vie, si ça ne va pas, c'est pas grave, je reviendrai et je ferai mieux. Vous avez cité le nom de H.G. Wells, évidemment, mais il y a un autre Wells qui vous est cher, et qu'on retrouve au cœur du roman, c'est Edmond Wells, l'auteur de cette célèbre encyclopédie du savoir relatif et absolu.
Pourquoi ? Très souvent, ça vous l'a fait à plusieurs reprises, entrecoupez certains moments de vos chapitres, de ces petites leçons encyclopédiques, on va dire. Alors, j'ai commencé à mettre les encyclopédies dans les fourmis, et je me suis dit, imaginons que les gens trouvent le texte inintéressant, on va leur filer des petits apéro sympas, comme vous les mettez par un plat, on vous file des petits akoski, on vous file des mezze, et comme ça vous vous dites, au final, il y a un petit truc qui va être sympa.
Au début, c'était juste une manière de, comment dire, donner des petits trucs à côté. Et puis, c'est mon auteur qui m'a dit, tu sais, t'es bout d'encyclopédie, dans ces petits textes, dans lequel on apprend des choses étonnantes, y compris les recettes de cuisine, et ces petits textes appelaient beaucoup, on devrait le sortir en livre, et en la sortir en livre, ça a eu beaucoup de succès, peut-être même plus de succès que certains de mes romans, et donc ça rend humble, parce que c'est ma doc, et c'est une doc que j'ai accumulée quand j'étais joint scientifique, donc des choses étonnantes qu'on trouve nulle part. Mais maintenant, je vois que sur Internet, j'ai fait des émules et des sites de cabinets de curiosité dans lesquels les gens s'amusent à faire leur propre encyclopédie, mais j'aime bien cette idée. Vous-même, vous pouvez faire votre propre encyclopédie, tous les trucs marrants que vous trouvez, et qui donnent à réfléchir. Bernard Verber, comment dire, un des plaisirs du livre, donc je disais, c'est ce côté très feuilletonneuse, qu'on va pas révéler tout ce qui se passe dans le livre. Mais malgré tout, au fil des pages, surtout quand on avance, oui, on se pose des questions philosophiques, on apprend plein de choses sur notre histoire, mais en même temps, ce livre, on le lit à l'aune de certains événements d'aujourd'hui, et forcément, certains faits de l'histoire que vous évoquez, que soit l'histoire réelle ou l'histoire de vos personnages, vient évidemment en écho, à une situation sociétale ou géopolitique quand même, on est obligé d'y penser. Je crois qu'à toutes les époques, il y a la lutte des forces de la lumière contre les forces de l'ombre.
Toujours, toujours, toujours. Et une fois que vous prenez conscience qu'il y a des gens qui veulent défendre une forme d'obscurantisme, vous regardez les actualités et vous dites, mais c'est marrant, ça s'est déjà passé. C'est comme si l'histoire bégeait, et c'est juste à chaque fois les gens font les étonnés, qu'attends, ah bon, il y a des gens qui veulent imposer une sorte de totalitarisme et empêcher la liberté, et on ne les voit pas parce qu'ils arrivent chaque fois avec des masques, et en disant attendez, non, non, on défend autre chose, non, non, c'est obscurantisme. C'est-à-dire, le principe même de vouloir imposer un système aux gens malgré eux, cette chose là apparaît chaque fois et est présentée de manière très, très sympathique. Et il y a des gens, voir des idéalistes qui se disent, c'est peut-être quand même pas mal ce système totalitaire.
Quand même, je prends au hasard un cas parce qu'il y a une héroïne qui est du parti néostalinien, il y a des gens qui reproduisent ce schéma qui a abouti aux malheurs des gens, en se disant, c'est ça la formule idéale. Et il y a trois totalitarismes dans le roman qui s'unissent pour arriver à éteindre la lumière. Il faut juste être conscient de ça, c'est-à-dire avoir des détecteurs, ça ressemble quand même à des choses affraies qui sont passées dans le passé, et après se dire, ok, maintenant comment renforcer la lumière ?
Et pour renforcer la lumière, je crois qu'il faut être solide. Il y a un moment, c'est pas la gentillesse, c'est du combat. C'est-à-dire à chaque époque, il y a un choc entre les forces de l'obscurantisme et les forces de la lumière. Et pour l'instant, les forces de la lumière sont divisées, alors que les forces de l'obscurantisme sont de plus en plus concertées. Et les forces de l'obscurantisme, elles n'ont pas toujours le même visage. Il y avait cette phrase de Bertolt Brecht, le ventre de la bête est encore fait con, qui va encore reproduire les mêmes monstres. Et c'est les mêmes monstres qui reviennent, mais avec des visages, des masques différents, parfois se faisant passer pour le contraire des monstres précédents, mais ils répondent, ils ont les mêmes pratiques, et ils défendent les mêmes valeurs, il suffit juste d'être un peu conscient de ça.
Maintenant, moi je fais pas de politique, tout ce que je dis, c'est, soyez conscient qu'on regarde les actualités, et quand vous écoutez, écoutez la radio, soyez conscient que ce qu'on vous raconte, c'est quand même une lutte entre les forces liberticides et les forces de la liberté, et que les deux systèmes sont en guerre depuis très longtemps, mais sous des masques différents. Voilà quelques-unes des leçons qu'on retrouve dans cet ouvrage, dans cette valle se désamèrent. Alors le temps avance, il est temps de vous laisser la parole pour que vous puissiez poser toutes les questions que vous souhaitez à notre invité, à Bernard Verbert. Alors, qui se lance ? Un micro est dans la salle, donc, hop ! Alors, au deuxième rang, on va là. Merci d'avoir levé la main. Monsieur, nous vous écoutons. Oui.
Combien de temps pour écrire un ouvrage ? Alors, c'est très précis parce que je me suis calé là-dessus, c'est 9 mois. Je fais, ma technique, et une technique que nous n'utilise pas les autres auteurs, c'est ce que je vous ai dit tout à l'heure, c'est-à-dire, je commence par faire un lit qui fonctionne pas et qui est mal écrit et qui est raté. Et c'est de ce premier projet raté que je vais réfléchir, et je vais, sans relire ce projet raté, faire une deuxième version. Là, pour écrire la valse des âmes, j'ai écrit 12 livres, c'est-à-dire 12 livres de 400 pages, qui sont tous légèrement différents et dans lequel j'ai compris un peu mieux ce que je veux faire. Et au moment où je remets le livre à mon éditeur, je considère qu'il n'est pas encore au point, mais si je veux vraiment la perfection, ça me prend 10 ans.
Donc, ce que je donne, c'est au point 80%, mais avec les 80%, je considère que c'est bon. Mais je teste des formules où par exemple, j'ai une version dans laquelle le héros est un homme, donc là c'est une héroïne, c'est une femme. Il y a une version de 16 Faces aux États-Unis, la 16 Faces en France. Il y a des versions en qui j'ai testé des tas de systèmes différents. Donc il y a 12 romans pour en faire un. Et à l'origine, sur les formis il y avait 24 romans, donc j'ai un peu réduit ça.
C'est juste l'usage. Mais des fois quand je fais les masterclass, je leur dis, faites ça, faites un mauvais roman mal écrit, et à partir de là, arrangez-le. Enfin, réécrivez-le mieux. Et les gens me disent, mais c'est puissant.
Une chose qui arrête aussi, c'est que souvent, quand on se donne du mal pour terminer une version de 400 pages d'un roman, on tombe amoureux de son propre texte et on ne veut plus y toucher. On se dit, non, il y a plein de trucs qui marchent et tout. Il faut accepter que dès le moment où vous allez recommencer à zéro, vous allez peut-être oublier des trucs super qui avaient dans la première version, mais c'est le prix à payer pour être efficace dans la dernière.
Donc, le 9 mois pour répondre à votre question. Un des secrets d'écriture de Bernard Verbert, car par ailleurs, on vous connaît aussi comme animateur d'ateliers d'écriture à succès, avant de vous laisser la parole, juste, allez, on est entre nous, Bernard, le secret absolu, le truc absolu d'écriture au départ pour quelqu'un qui voudrait se lancer. Quel est-il ? Allez, un petit secret gratuitement en rin pour nous. Non, c'est pas un secret, c'est se lancer. C'est-à-dire, ta question, il y a déjà la réponse.
Si vous ne commencez pas, c'est sûr que vous n'arriverez pas. Oubliez son... Je sais pas si c'est le prof de français en la salle, mais oubliez son prof de français et se dire, je raconte une histoire. Je fais pas une rédaction jolie, puis tant pis, je n'aurais pas pris l'intérêt, mais je raconte une histoire. Et je crois que l'un des secrets, c'est de retrouver le même plaisir qu'on a à raconter une blague. C'est-à-dire, un bon roman, c'est une blague.
Et la blague est notre aiku français, c'est-à-dire qu'en vous raconter une blague en fin de soirée, vous allez vous retrouver en tant que compteur, à tenir les gens en haleine, à les amener à un moment de silence où ils se demandent où ça va aller, et puis après, vous devez faire une chute surprenante, ou l'autre exemple, c'est la magie, c'est-à-dire vous devez sortir le chapeau. Et en général, moi, j'ai envie de faire un truc extraordinaire au final, je commence par la fin, autre technique, je commence par le lapin caché dans le chapeau, et après, j'invente tout le tour qui va faire qu'on va pas voir venir le lapin du chapeau. Mais chaque fois que je lis en roman, je me dis, quel va être le lapin dans le chapeau. Donc, secret, raconter des blagues. En plus, avantage, quand on va raconter des blagues, vous voyez en direct, est-ce que ça amuse ou ça n'amuse pas ?
Est-ce que ça intéresse ou ça n'intéresse pas ? Deuxième élément, étudier les tours de magie. Un bon roman doit se ramener à un tour de magie réussi.
Frequenter des humoristes, fréquenter des magiciens, et ne pas fréquenter des écrivains, parce que les écrivains vont vous influencer par leur style, et il faut que vous trouviez votre style. Et enfin, le dernier conseil, être écrivain, c'est arriver au mot fin. Donc, si vous commencez, ne vous arrêtez pas en chemin, et si vous n'arrivez pas à continuer, vous décidez que votre style, c'est d'arrêter le livre au milieu, et vous mettez le mot fin. Mais il faut aller au mot fin. Il y a une grande erreur quand je fais les masterclass, je leur dis, qui sait qu'un manuscrit n'ont terminé ?
En général, c'est la majorité. Ils arrivent, comment je suis allé le gigalope, et qu'ils arrivent dans une zone où ils sont... où ils n'arrivent plus à avancer, et ça, en fait, il faut à tout prix aller au mot fin, quelques-ceux de ces conséquences. Vous pouvez faire même cette chose à Fros, mais finalement, ce n'était qu'un rêve. Allez, je vois un coup. Mais il faut arriver au mot fin. L'écrivain est celui qu'il y a un manuscrit qui arrive au mot fin. Après, être publié, c'est de plus en plus facile, parce qu'il y a les plateformes.
Donc, tout le monde peut être diffusé maintenant. Ça, ça n'existait pas de mon époque. Une fois que vous avez terminé votre manuscrit, vous pouvez le présenter aux gens.
Après, c'est la qualité de votre histoire, c'est tout. D'autres interventions dans le public ? Oui.
Alors, le micro arrive vers vous. Je voulais savoir quels sont vos principales sources d'inspiration pour vos livres ? Quels sont mes principales sources d'inspiration pour les livres ? Venir à Brive. C'est pas mal, ça, déjà. Non, ça, c'est une source d'inspiration.
Toutes les expériences de la vie. En fait, je crois qu'un écrivain ne peut pas rester en sa tour d'ivoire. Donc, voyager, faire des expériences, s'intéresser aux gens. Par moment, les gens sont surpris, parce que je les écoute en m'intéressant à leur vie. Mais si ça passe et que je me demande en même temps, est-ce que ça pourrait me faire un personnage ? Mais je crois que tous les écrivains, je ne suis pas le seul. On est un peu des vampires. Mais du coup, on s'intéresse réellement aux gens.
C'est-à-dire, vous savez, souvent dans les dialogues, une personne qui parle, une fois qu'elle a fini, l'autre parle, et personne s'écoute. Moi, j'écoute vraiment. J'essaie de comprendre comment fonctionne la personne, comment... Quels sont les points forts et les points faibles ? En fait, je me pose des questions en tant que personnal. Donc, la première qualité consiste à s'intéresser aux autres. Ensuite, la deuxième s'intéresser au monde. Je voyage beaucoup.
Chaque fois qu'on me propose une expérience un peu qui sort de l'ordinaire, je dis, ok. La dernière qui était marrante, c'était de sauter en parachute au-dessus de la pyramide de Keops. C'est le truc que j'ai vraiment pas envie de faire. Et je me suis dit, en tant qu'encommencié, ça va me servir.
Je fais des conférences dans les prisons. Je vais partir en mante-artique. Je vais... Je fais plein de choses qui sont... Juste pour que mon cerveau... Ça perçoive, est-ce que je sais le faire ?
Et qu'est-ce que je vais sentir comme émotion ? Par moment, il m'arrive de faire des conneries juste pour avoir une source d'inspiration. Donc, voyager, intéresser vous aux autres, faites des conneries, mais au moins, vous allez apprendre et vous allez revivre. Le contraire de ça, ça consiste.
Ne pas voyager, ne pas s'int resser aux autres, et ne pas faire de conneries. Et fréquenter des écrivains, c'est ça ? Quoi ? Et fréquenter des écrivains, c'est ça ? Oh non, il y a des écrivains.
Il y a les deux camps dans le temps, les écrivains. Mais l'un des dangers de ce métier, c'est les gens qui parlent que de leur vie. Parce qu'une fois que vous avez parlé de votre vie, comment vous faites pour écrire le livre suivant ? Une fois que vous avez fait votre autobiographie. L'avantage de la littérature de l'imaginaire, c'est que vous pouvez parler de tas de choses.
Alors, quand vous parlez que de votre vie, une fois que vous avez raconté votre vie, c'est fini, quoi. Autre intervention dans le public ? Oui. Monsieur. Bonjour.
Bonjour. Ça fait 20 ans que je vous lis. Alors, merci.
Merci. Je suis vraiment super content de vous rencontrer. Après, une carrière si longue, comment on garde la nyac, l'envie... Après quoi ? Après une carrière si longue, vous avez écrit quand même pas mal de bouquins.
Comment vous gardez la nyac ? Est-ce qu'il n'y a pas une sorte de fatigue romancière intellectuelle qui s'installe ou vous arrivez à... Je vois que vous avez un peu répondu à ça précédemment. Mais voilà. Alors, je vais vous dire, j'ai eu la chance de vivre en esclaves avant d'être libre. Du coup, j'aime ma liberté. J'ai été sept ans journaliste, nouvel observateur, et c'était tellement un endroit de non-épanouissement que dès que je suis sorti, je me suis dit, ah mais, il existe un monde autour. Moi, je rêvais... Je ne me suis pas soigné de science. Donc, je rêvais d'être journaliste, scientifique, nouvel obs de gauche, en plus.
C'était impec. Et là, je découvre le milieu de l'entreprise qui est un endroit... qui est un endroit où, en fait, vous... comme une plante, il n'y a pas de lumière, il n'y a pas d'air, et tout le monde, ou d'un monde, enfin, ou d'un observateur devenu alcoolique. Je ne sais pas si c'est comme ça, encore maintenant, peut-être qu'ils ont arrêté, mais ils buvaient énormément parce qu'ils avaient un mal-être, un mal de vivre.
Et c'est ces gens qui sont dans ce mal de vivre qui sont censés vous informer de ce qui est le plus intéressant. Et quand j'ai compris que j'ai failli être comme eux, et être aussi malheureux que eux, et que j'ai fait un an de chômage, j'ai mon foutu dehors, c'était la chose la plus sympa qu'ils ont pu faire. Quand j'ai compris la chance que j'ai de vivre en dehors de ce lieu de détouffement, je me suis dit, maintenant, je vais faire tout faire pour rester en liberté pour m'amuser en écriture. Et puis, après, j'ai rencontré les lecteurs, parce que il ne suffit pas d'écrire des livres.
Il faut aussi avoir des lecteurs, sans lecteurs, on est un peu embêtés. Je me suis dit, ok, c'est comme si j'avais gagné au loto. Maintenant, je fais rapidement un nouveau livre, et encore un nouveau livre. Et chaque fois, tant que vous êtes là, je considère que je fais la chose pour laquelle je suis le plus heureux.
J'ai déjà du plaisir à écrire, c'est-à-dire seul sonner le désert, sans lecteur et sans éditeur, j'écris parce que c'est un besoin naturel. Donc, pour prépare votre question, comment j'ai fait pour garder l'aniac, je suis conscient de la joie que c'est de faire d'exercer le métier qui est votre passion. Je vous souhaite à tous de trouver votre passion, de trouver votre talent et de l'exercer. Là, il n'y a plus d'efforts. Il n'y a plus le moment... Il y a un détecteur pour savoir si vous êtes dans votre domaine. C'est quand vous regardez votre montre, en attendant que le travail soit fini pour vous rentrer chez vous. Ça, ça veut dire que vous n'êtes pas au bon endroit. Quand vous comptez les jours de la semaine, un attendant le week-end pour vous reposer, ça, c'est que vous n'êtes pas au bon endroit. Et quand vous comptez les mois pour attendre dans les vacances, c'est que ça ne va pas. Normalement, si vous avez trouvé l'endroit où vous êtes heureux, vous ne regardez pas votre montre, vous ne comptez pas les jours, et vous ne comptez pas les mois. Et là, ça veut dire que vous êtes à votre place. Il y a un système très simple pour comprendre sa place. C'est la joie.
Si vous avez de la joie dans votre métier, comme par exemple, bâtiste à la joie de maternouvets actuellement... Je confirme. On a un petit passif. C'est le cas de dire que vous n'en vous sentez du terme.
C'est vrai. Dans votre métier, quand vous arrivez, vous avez envie de sourire. Il y a un autre truc très simple.
C'est quand vous arrivez dans votre boulot, d'abord d'aller faire pipi avant de travailler, c'est qu'il y a un problème. Ça veut dire que vous ne voulez pas affronter vos collègues. Ou alors vous avez envie d'aller prendre un café à la cafette avant de démarrer. Ça, c'est pas bon. Normalement, quand vous avez trouvé la joie dans votre travail, vous vous tâchez d'arriver au boulot. Moi, je travaille au café. Je me tâche d'arriver au café pour me mettre au travail. Et d'après, je suis dans chouette. Je fais le truc qui me plaît le plus.
Le jour où il y aura huit milliards d'êtres humains qui font ce qui leur plaît le plus, et non pas le même métier que leurs parents. Ou ce que l'école leur a dit, qui était le truc rentable. Ou ce que leur patron vous dit que vous devez faire, parce que sinon, vous vous dors. Le jour où on ne sera plus dans ce système-là, ce n'est pas pour tout de suite. À ce moment-là, il y aura huit milliards de gens bien dans leur peau. Ils n'auront pas du tout envie de faire la guerre, de consommer à Outrance.
Ils n'auront plus du tout envie de vivre à côté de leur existence. Et si c'est vrai que j'essaie de transmettre dans mes livres, c'est trouver votre propre mode d'emploi, comprendre qui vous êtes, et à partir de là, tout devient simple. Merci beaucoup Bernard Verbert pour ce moment passé en votre compagnie, La Valse des Ames. C'est notre dernier roman publié toujours.
La fidèle aux éditions, Albin Michel. On va pouvoir vous retrouver sur votre stand. Vous allez pouvoir le dédicacer.
Merci à vous encore. Je vous retrouve ce qui veut le livre. Je vous retrouve sur le stand, je crois qu'il reste une cinquantaine de bouquins. Donc je peux vous retrouver tout à l'heure. Et merci à toi Baptiste. Et puis amitié à tous les spectateurs de Chorès Télévision. Passer une très bonne fin de journée.
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 | Mindmap du roman: "La valse des âmes" de Bernard Werber

 ## Introduction
- **Dédicace** : hommage à ceux qui défendent les livres et les bibliothèques.
- **Thèmes centraux** : hérédité, karma, libre arbitre, et la capacité de chaque individu à façonner son propre destin.
## Parcours du récit
1. **Époque préhistorique** : une femme curieuse découvre le feu, un tournant essentiel pour sa tribu.
2. **Époque actuelle** :
- **Eugénie Toledano** : jeune femme rencontrant sa mère mourante qui la met en garde contre un avenir sombre et lui propose de former une "Main de lumière".
- **Exploration des vies antérieures** : guidée par son père, spécialiste de l'hypnose régressive.
3. **Évolution des interactions humaines** : explorations de relations inter-tribales, du troc, de l'amour naissant, et des rites funéraires dans un contexte préhistorique.
4. **Engagement politique et social** :
- Eugénie s'engage dans le **Parti néostalinien** (PNS) et rencontre des extrémistes du **Parti néonazi**.
- **Nicolas Ortega** : compagnon de lutte d'Eugénie avec des idéaux révolutionnaires passionnés.
5. **Découvertes spirituelles** :
- Eugénie explore ses vies passées par hypnose, revivant des moments dans diverses époques (Mésopotamie, Égypte antique, etc.).
- **Rencontre avec des âmes anciennes** : exploration des dynamiques de l'âme et des cycles de réincarnation.
6. **Les vies antérieures d'Eugénie** :
- En Mésopotamie : vie en tant qu'Ishtar, une femme confrontée à la violence, cherchant à préserver le savoir par l'écriture.
- En Égypte : elle incarne Ankh-Ti, initiatrice d'un temple de connaissances.
- En Grèce : elle revit la vie de Pythagore, parcourant un chemin spirituel et philosophique.
7. **Expériences mystiques** : Eugénie est initiée aux voyages astraux, accède à la "Bibliothèque akashique", et découvre des liens karmiques anciens.
## Personnages principaux
- **Eugénie Toledano** : héroïne cherchant à comprendre sa mission spirituelle et ses vies passées.
- **Raphaël Hertz** : professeur et mentor d'Eugénie, introduisant des concepts de l'intelligence artificielle dans l'étude de l'histoire.
- **Nicolas Ortega** : activiste radical, compagnon passionné d'Eugénie, en contraste avec sa quête spirituelle.
- **Mélissa Toledano** : mère d'Eugénie, dotée de capacités spirituelles, guidant sa fille dans ses régressions hypnotiques.
- **Troisième et Michael Pinson** : anges bibliothécaires, symboles de connaissance céleste, aidant Eugénie à comprendre ses vies antérieures.
## Conclusion
- Eugénie, en quête d'un sens plus profond, est encouragée par l'ange Michael Pinson à écrire pour inspirer l'humanité.
- **Épilogue** : Eugénie retrouve un symbole de ses vies passées, confirmant son parcours spirituel, mais sa quête reste inachevée, laissant entrevoir de nouveaux défis.
## Thèmes principaux
- **Réincarnation et karma** : exploration de la répercussion des vies passées sur le présent.
- **Engagement et idéaux** : opposition entre lutte politique et quête spirituelle.
- **Mémoire collective et transmission du savoir** : importance de préserver les connaissances pour l'évolution humaine.
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 L'histoire commence par une dédicace à ceux qui défendent les livres et les bibliothèques. Werber explore les influences qui façonnent nos vies : hérédité, karma et libre arbitre, avec une réflexion sur la capacité de l'individu à prendre ses propres décisions.
Le récit se déplace ensuite dans une époque préhistorique, où un groupe d'humains primitifs découvre le feu à travers les yeux d'une femme curieuse et courageuse. Ce feu marque un changement pour la tribu, et la transmission de cette découverte devient essentielle pour préserver leur survie et se libérer de la peur.
Nous faisons ensuite un bond dans le présent, suivant Eugénie Toledano, une jeune femme qui rencontre sa mère gravement malade à l'hôpital. Celle-ci, après une expérience quasi-mystique, l'avertit d'un avenir sombre où "les forces de l'obscurantisme" cherchent à dominer. Elle transmet à Eugénie l'idée de former une "Main de lumière" pour contrer cette menace.
En quête de sens, Eugénie entreprend un voyage dans son passé à l'aide de son père, spécialiste de l'hypnose régressive, explorant ses vies antérieures et cherchant à comprendre le message prophétique de sa mère.
Ce passage traite des premiers apprentissages humains autour du feu et du langage, des interactions sociales, et d'outils comme le lance-pierre. Il explore la dynamique des relations, notamment les sentiments partagés par la jeune fille Pouce envers deux personnages masculins, Index et Annulaire, et les prémices de la notion d'alliance entre tribus avec les rencontres entre groupes.
Nous découvrons comment Pouce et sa tribu commencent à échanger des objets et des coutumes avec une tribu étrangère, marquant un moment de progrès et de découverte de nouvelles pratiques, comme le troc, ainsi que des sentiments amoureux naissants. Le récit continue par l'influence des rites funéraires et la valorisation des connaissances pour préserver la mémoire collective.
Cette section révèle également comment Eugénie, dans le présent, revit ces expériences par hypnose régressive, transcrivant ses visions dans un carnet de dessins et recherchant des réponses sur sa propre destinée à travers ces réminiscences.
Dans cette section, Eugénie Toledano, confrontée à la complexité des relations amoureuses et de la radicalisation politique, commence à s'engager dans des activités sociales et politiques, notamment en rejoignant le Parti néostalinien (PNS), inspirée par Nicolas Ortega, son amant révolutionnaire. Leur relation, à la fois passionnée et tumultueuse, se nourrit de l'engagement politique intense de Nicolas, symbolisé par ses discours enflammés et ses idéaux contre la société capitaliste. Par ailleurs, leur vie est également influencée par des confrontations avec des groupes extrémistes, tels que le Parti néonazi (PNN), représentant des valeurs opposées et violentes. Une altercation au sein d'un café marque la violence qui accompagne les idéologies radicales des deux côtés, et Eugénie, comme Nicolas, se retrouve impliquée dans des combats, traduisant le chaos de leur lutte contre ce qu'ils perçoivent comme une société injuste.
Plus tard, Eugénie commence à suivre des cours d'histoire où l'enseignant, Raphaël Hertz, introduit des concepts novateurs en utilisant l'intelligence artificielle pour revisiter des événements historiques. Sa démarche et son logiciel 5W suscitent des débats houleux dans l'amphithéâtre, en particulier avec Nicolas, qui considère que la technologie n'a pas sa place dans l'étude de l'histoire.
Le passage explore également les rêves et régressions hypnotiques d'Eugénie, où elle semble revisiter des vies antérieures, mêlant réalité et souvenirs anciens, tels qu'un enterrement dans les grottes israéliennes de Nahal Me'arot, ajoutant une dimension mystique au récit.
Eugénie, plongée dans une exploration introspective et historique à travers des régressions hypnotiques, découvre des scènes qui mêlent souvenirs de vie antérieure et éléments mystiques, tels que l'enterrement de sa mère néandertalienne et la rencontre conflictuelle entre les tribus des Néandertaliens et des Sapiens.
Ce passage explore comment le logiciel d'intelligence artificielle d'Hertz permet de retracer l'évolution et les interactions des premières tribus humaines. En parallèle, des confrontations modernes montrent un monde divisé par des idéologies radicales, incarnées par des figures symboliques et violentes. Eugénie, hantée par sa vie passée, revit son assassinat et se remémore des douleurs et des amours anciens, renforçant ainsi le lien entre les âmes et les cycles de réincarnation.
Dans cette section, Eugénie poursuit ses explorations introspectives et rencontre le Dr Ganesh Kapoor, qui l'initie aux principes du karma et des cycles de vie, soulignant la vision de la vie, de la mort et de la renaissance. Elle se rend ensuite à un cours spécial de son père, Ren Toledano, qui présente l'œuvre monumentale de Jérôme Bosch, Le Jardin des délices. Ce tableau devient le point de départ d'une réflexion sur l'art comme miroir de l'humanité, évoquant des thèmes mystiques, la dualité du paradis et de l'enfer, et les passions humaines.
René engage les étudiants dans une analyse détaillée des panneaux du tableau, introduisant des interprétations sur les émotions et les désirs humains. Eugénie est particulièrement captivée par les symboles du tableau, qui résonnent avec son propre voyage intérieur. À mesure qu'elle progresse dans sa quête spirituelle, elle découvre des leçons universelles sur l'évolution des âmes, les responsabilités de chaque vie, et les forces de lumière et d'ombre qui façonnent l'existence humaine.
Eugénie rencontre Nicolas, dont les idées marxistes-léninistes l'influencent, même si elle commence à remettre en question ses propres convictions. En parallèle, le professeur Faurisson introduit des concepts conservateurs dans son cours, provoquant des réactions et des conflits parmi les étudiants, avec des débats autour des valeurs de société et de la place des individus dans l'histoire.
Eugénie participe à des actions militantes, qui dégénèrent en violences avec des groupes fascistes, notamment au cours d'une intervention dans une université. Les pages dévoilent aussi une relation complexe entre Eugénie et Nicolas, qui malgré leur implication politique, sont tiraillés entre leurs idéaux et leurs doutes. Ce passage révèle la tension croissante au sein de la société et les luttes de pouvoir personnelles et collectives.
Dans cette partie, Eugénie se replonge dans une vie antérieure en tant qu'Ishtar, une jeune femme en Mésopotamie ancienne. Elle explore les dynamiques de son quotidien : son apprentissage secret de l'écriture, son mariage arrangé avec un homme violent, et ses expériences d'accouchement et de maternité. À travers de nombreuses scènes intenses, Ishtar endure la violence conjugale, se rapproche de son ami d'enfance Enlil, et finit par assassiner son mari pour protéger son fils, Nisan. Elle entreprend ensuite de documenter toute sa connaissance du monde sur des tablettes d'argile. À la fin de sa vie, elle confie à Enlil la tâche de protéger son travail, mais, après sa mort, Nisan finit par détruire les tablettes, réduisant à néant ses efforts de préservation du savoir.
Eugénie continue ses explorations spirituelles en revivant ses vies antérieures. Elle est confrontée à ses liens d'âme et aux membres de la “Main de Lumière” et de la “Main d'Ombre.” Elle découvre qu'elle a souvent manqué des occasions de renforcer des liens spirituels avec des âmes proches. Pendant ce temps, en revenant dans la réalité, elle discute avec René, qui est fasciné par ses capacités de percevoir des vies passées et notamment sa connaissance du monde sumérien.
Parallèlement, une tension monte dans son groupe militant, le PNS, où les idéaux commencent à être remis en question par des luttes de pouvoir et des actions radicales. Nicolas, son compagnon, montre une possessivité extrême, menant même à des affrontements physiques, comme lorsqu'il agresse le professeur Hertz, qu'il considère comme une menace.
Eugénie devient de plus en plus consciente des forces de l'ombre qui pourraient influencer l'avenir, tandis qu'elle continue ses pratiques de régression pour mieux comprendre la mission spirituelle héritée de sa mère.
Eugénie continue à explorer ses vies antérieures, cherchant des solutions pour son présent. Elle visualise des scènes détaillées de l'Égypte antique où elle se retrouve dans la peau d'Ankh-Ti, une femme ambitieuse et érudite. Ankh-Ti assiste à des moments historiques aux côtés d'Akh-En-Aton, le pharaon, et de sa famille. Elle initie le projet de construction d'un temple du savoir pour rassembler les connaissances de son époque. Elle reçoit le soutien du pharaon pour son idée de préserver des papyrus dans ce temple, créant ainsi une forme de bibliothèque. Elle commence à enregistrer des informations, contribuant ainsi au rayonnement intellectuel de l'Égypte.
Pendant ce temps, elle découvre également un amour impossible avec Thot-Mosis, un ami et architecte. Malgré leurs sentiments, ils se résignent à ne pas poursuivre leur relation pour ne pas compromettre leurs ambitions et leurs projets. incarnant Ankh-Ti, amie d'Akh-En-Aton et promotrice d'un temple de connaissance. Lors d'un festin, elle ressent des soupçons envers Satis, une servante. Après un empoisonnement mortel du pharaon, les prêtres prennent le pouvoir, détruisant les symboles et idées d'Akh-En-Aton. Ankh-Ti, devenue une cible, est finalement tuée, mais son esprit assiste à l'incendie de son temple. Après sa mort, son âme passe en jugement, marquant une progression spirituelle.
Eugénie poursuit ses régressions dans la peau de Pythagore, un jeune athlète grec, et assiste à ses expériences aux Jeux olympiques, où il est confronté à des adversaires redoutables. Dans son parcours, il montre son courage et sa détermination en affrontant des combats physiques intenses. Ensuite, Pythagore s'engage dans un temple en Égypte, où il reçoit un enseignement spirituel et initiatique exigeant. Lors de ses périples, il est capturé par les Perses et devient prisonnier, se retrouvant plus tard à Babylone, où il rencontre le prophète Zarathoustra, qui lui révèle des mystères spirituels. Eugénie revit la vie de Pythagore en voyage à Bénarès. Elle découvre la culture vibrante de cette ville au bord du Gange, se familiarise avec les mystiques locaux et rencontre enfin un sage appelé Siddhârtha Gautama, qui n'est autre que Bouddha. Bouddha et Pythagore échangent sur la philosophie, la méditation, et l'évolution spirituelle, intégrant ainsi une symbolique unique des nombres comme niveaux de conscience.
Les dialogues entre les deux maîtres mettent en évidence les similitudes et les différences entre les traditions orientales et occidentales, posant les bases d'une vision spirituelle commune. Plus tard, Pythagore fonde une école en Italie, où il enseigne les mathématiques, la méditation, et d'autres disciplines en quête d'une humanité éclairée. Leur rencontre et cette fondation constituent une étape cruciale de l'enseignement de Pythagore.
L'histoire s'intensifie avec Eugénie, confrontée aux étudiants néonazis qui menacent de brûler des personnes enfermées dans la bibliothèque en versant de l'essence autour d'eux. Elle réussit finalement à s'en sortir grâce à l'intervention de Nicolas, malgré les tensions et les oppositions politiques au sein du groupe. Nicolas décide de prendre position contre les néonazis, malgré l'idéologie de son parti. Cet acte de bravoure aboutit à un combat entre les groupes opposés, qui permet finalement de libérer ceux qui étaient piégés.
À partir d'un point, l'histoire fait un saut temporel avec un moment de repos où le personnage de Nostradamus, un chat, tente de réveiller Eugénie en lui déposant une souris agonisante. Les événements de la veille semblent confus pour Eugénie, jusqu'à ce qu'elle se souvienne des personnes qu'elle a sauvées. Elle commence alors une réflexion plus profonde sur les idéaux et la conscience collective.
Le récit revient également sur les passages philosophiques et les discours intérieurs des personnages, abordant des thèmes tels que la lutte contre l'ombre et la lumière, avec des réflexions de Pythagore, Nostradamus et d'autres personnages historiques.
Les protagonistes continuent leurs découvertes archéologiques et explorent les différences entre les Néandertaliens et les Sapiens, abordant des thématiques de solidarité et d'abandon. Utilisant un logiciel de reconstruction 3D, ils donnent vie à une femme néandertalienne, ce qui impressionne toute l'équipe. Parallèlement, leurs discussions s'étendent aux particularités d'un kibboutz écologique où ils séjournent, avec des préoccupations pour la sécurité face aux menaces de missiles.
Le récit prend une dimension spirituelle lorsque la mère de l'héroïne, Mélissa, évoque ses expériences de vies antérieures, notamment en tant qu'astrologue maya et moine bouddhiste. Elle initie sa fille à la technique du voyage astral pour atteindre la « Bibliothèque akashique », un lieu mystique censé contenir le savoir universel des vies passées et futures. Dans cette quête, Eugénie découvre les traces de ses vies antérieures, ses amours manquées, et reçoit des révélations sur l'impact de ses vies passées sur l'histoire humaine.
À la fin de cette exploration spirituelle, Eugénie est guidée par un ange bibliothécaire à travers des bibliothèques remplies de livres racontant chaque vie humaine. Cette introspection conduit à des réflexions sur la mémoire humaine, les influences karmiques, et les erreurs d'attribution dans l'histoire.
Dans cette section, Eugénie explore des concepts spirituels profonds avec l'ange bibliothécaire. Ils discutent de la « ville-disque » où sont archivés les destins de milliards d'âmes. Troisième, l'ange, lui explique que les « coups de foudre » sont souvent des rencontres entre deux névroses complémentaires et souligne les difficultés à rencontrer des âmes sœurs en raison des peurs et des attentes héritées de ses expériences passées.
Elle découvre que la bibliothèque est divisée en deux sphères : une pour les vivants et une pour les défunts, et voit la ville des destins à venir. Transportée par l'ange Troisième, elle explore les niveaux d'évolution humaine, ainsi que la façon dont des figures historiques comme Pythagore et Bouddha ont influencé la civilisation.
Enfin, l'ange Michael Pinson encourage Eugénie à écrire un roman inspiré de ses découvertes, lui rappelant que l'humanité peut évoluer en comprenant ses choix et responsabilités. Sa mission est claire : écrire pour éclairer et inspirer les autres, avec des révélations progressives pour éviter un « tourisme spirituel de masse ».
Dans cette conclusion, Eugénie poursuit ses explorations mystiques dans un voyage de retour au lac souterrain, où elle retrouve un symbole ancien : une pierre d'ambre contenant une libellule. Cette pierre, liée à sa mère, symbolise la preuve tangible de ses vies passées, confirmant l'authenticité de ses expériences spirituelles. Avec Raphaël, elle expérimente un moment intense de connexion spirituelle et karmique, où leurs énergies fusionnent, symbolisant leur amour transcendantal au-delà des vies successives.
L'histoire atteint son apogée émotionnelle lorsqu'ils s'embrassent, un geste d'union karmique interrompu par une alarme de danger imminent. La fin ouverte suggère que leur quête spirituelle et amoureuse est loin d'être achevée, laissant entrevoir de nouveaux défis pour Eugénie et Raphaël.
Les dernières pages incluent des remerciements de l'auteur, des influences musicales durant l'écriture, et des références aux œuvres précédentes de Bernard Werber. Cette fin rend hommage aux thèmes de réincarnation, de connexion d'âmes, et de l'immortalité des sentiments.
Voici un court descriptif des principaux personnages de "La Valse des Âmes" de Bernard Werber :
1. Eugénie Toledano. : Héroïne du roman, Eugénie est une jeune femme en quête de vérité sur ses vies antérieures et sa mission spirituelle. Elle explore des vies passées à travers l'hypnose, découvrant des liens karmiques profonds et des leçons sur l'amour, la rédemption et l'évolution de l'âme.
2. Raphaël Hertz. : Professeur d'histoire et de technologie, Raphaël devient le mentor d'Eugénie et son complice intellectuel. Leur relation évolue vers une connexion spirituelle, et il l'aide à comprendre les symboles de ses régressions et la portée de son héritage spirituel.
3. Nicolas Ortega. : Compagnon d'Eugénie dans le mouvement politique, Nicolas est un activiste radical. Leur relation est marquée par des tensions dues à ses idéologies extrêmes et sa possessivité, ajoutant un contraste avec la quête spirituelle d'Eugénie.
4. Mélissa Toledano. : Mère d'Eugénie, elle possède des capacités spirituelles et initie sa fille à l'exploration des vies passées. Mélissa sert de guide pour les régressions hypnotiques et représente le lien familial dans cette quête de découverte intérieure.
5..Troisième et Michael Pinson. : Ce sont des anges bibliothécaires qui assistent Eugénie dans son exploration de la bibliothèque akashique. Ils symbolisent la connaissance céleste et aident Eugénie à naviguer dans ses vies antérieures et futures, lui enseignant les lois karmiques et les responsabilités spirituelles.
Ces personnages enrichissent l'exploration des thèmes de réincarnation, de destin et de quête de soi au fil des pages.
Généré à l'aide de chatGPT
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