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| Messages et articles de Sylvain
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| French American Foundation
Fabius est dans la ligne atlantiste désormais suivie par la France, l'héritage du général De Gaulle dans ce domaine (et dans d'autres) ayant été enterré par sarkozy.
Il faut aussi savoir que Hollande mais aussi Moscovici, Montebourg, Marisol Touraine et Najat Vallaud-Belkacem sont des ancien "young leaders" de la French American Foundation, tout comme Nicolas Bazire (ex directeur de cabinet de Balladur et proche conseiller de sarkozy), Alain Juppé (lui aussi très favorable à une intervention en Syrie, et bien sur en Iran), Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, sans oublier Alain Minc, conseiller de sarkozy et de grands patrons du CAC 40.
La French American Foundation est un think tank atlantiste dont le but est de rapprocher les élites dirigeantes françaises et américaines. On y retrouve le même "mix" qu'aux autres "clubs" des maitres du monde avec des participants issus de la finance, de l'économie, de la politique et des médias.
Quelques autres membres français de la French American Foundation:
Henri de Castries, PDG d'Axa, nouveau président du Groupe de Bilderberg et ami de François Hollande
Emmanuel Chain, journaliste
Christine Ockrent, journaliste
Jérome Clément, vice-président d'Arte
Jean-Noël Tronc, PDG de Canal+
Matthieu Croissandeau, rédacteur en chef adjoint du Nouvel Obs
Louis Dreyfuss, administrateur Les Inrockuptibles
David Fontaine, journaliste au Canard Enchainé
Laurent Joffrin, directeur de Libération
Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction du Monde
Yves de Kerdrel, directeur de la rédaction au Figaro
Bernard Guetta, chroniqueur à France Inter
Béatrice de Clermont-Tonnerre, directrice du dévelopement au Groupe Lagardère
Hakim El Karoui, directeur de la Banque Rothschild
Matthieu Pigasse, directeur général de la Banque Lazard
Isabelle Simon, vice présidente de Publicis
Stéphane Fouks, PDG de Euro RSCG
Nicolas Dufourcq, directeur général adjoint Cap Gemini
Bruno Lafont, PDG de Lafarge
Anne Lauvergeon, PDG Areva
François-Xavier Rouxel, vice président exécutif Areva
Michel Bon, ex PDG de France Telecom
Jean-Louis Gergorin, ex vice-président de EADS, proche ami de Jean-Luc Lagardère, membre du Bilderberg
Marwan Lahoud, stratégiste et directeur du marketing de EADS
Guy Sorman, écrivain pro US souvent invité sur les plateaux TV
Liste complète: http://www.french-american.org/files/liste-yl-fr-81-10.pdf
PS: à propos du high frequency trading, les ordres passés par des robots informatiques représentent 1/3 des transactions en France mais aux Etats-Unis c'est déjà plus de 50% et ça continue d'augmenter.
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| "La fin du monde pour bientôt?", un entretien avec Olivier Delamarche
source: ragemag.fr
extrait:
Pensez-vous que l’affaire de manipulation des taux Libor/Euribor devrait être traitée de manière plus sérieuse par les autorités Européennes ?
"Le problème, c’est qu’aujourd’hui, quand vous regardez bien les choses, il n’y a aucune sanction à l’encontre des banquiers et des personnes qui mettent en risque les pays ou les sociétés pour lesquels ils travaillent. Vous pouvez faire n’importe quoi, ruiner une banque, un pays, ou mettre 50 00 personnes dehors. En général vous touchez votre petite prime au passage et personne ne vous en veut. Tant que c’est comme ça, qu’est-ce que vous voulez faire ? Le jour où il y aura de vrais sanctions et qu’on acceptera de revenir au Glass-Steagall Act, c’est-à-dire de séparer les banques de marché et les banques de dépôts, alors les banques de marchés s’écrouleront et le monde ira mieux. Actuellement, les gens qui perdent des milliards de dollars sont sauvés alors qu’ils font des conneries. Dans ce cas, si papa sort son chéquier pour vous sauver le fils à chaque fois, c’est « no limit ». On tape sur les doigts des banquiers et après?"
Pourquoi est-ce si dur de réguler le système financier ?
Parce que vous avez des intérêts, des lobbys bancaires très efficaces et que ce petit monde golfe ensemble. En 2008, il y avait un créneau intéressant car les banques étaient en train de se noyer. Or, quand vous voulez négocier avec quelqu’un, c’est bien mieux lorsque ce dernier est en position de faiblesse. Au lieu de cela, on a estimé qu’il était plus malin de les sortir de l’eau, de les sécher et de leur donner à manger. Et une fois qu’ils étaient revenus en forme, on leur a demandé « excusez moi monsieur, s’il vous plaît faites quelque chose ».
Les banquiers ont répondu « Vous pouvez aller vous faire voir ! Et puis si tu n’es pas content de ma réponse, alors je ne distribue plus de crédit ». Alors que les banques le faisaient déjà d’ailleurs ! Depuis 4 ans les banquiers font juste n’importe quoi. Vous avez vu une sanction ? Elles tomberont le jour où les banquiers se retrouveront dans des états de faillite, c’est-à-dire bientôt.
Pourquoi y a-t-il tant de produits financiers toxiques ?
Il faut bien se dire qu’au départ c’est une décision politique. Les gouvernements ont estimé que 2% de croissance ça ne suffisait pas, il fallait du 5%. On a alors dit aux banquiers : “Allez-y ! Et si en plus vous faites des conneries, on sera là pour payer“. C’est la porte ouverte à tout. Si vous avez une banque de dépôts sur laquelle vous mettez 100. Sur cette base de 100 on va vous prêter 120 sans réelle émission monnaie. Alors, on aura une croissance de 2,5% maximum. Pour avoir du 5%, il faut utiliser l’effet de levier. Quand il est à 1,2%, comme précédemment, ça va. Par contre, quand vous avez un levier de 50, comme on l’a vu, c’est sûr que vous êtes en risque. Ils font des trucs de plus en plus pourris, car il faut l’effet de levier maximum pour battre le petit copain. Au bout d’un moment ça vous explose à la figure.
interview complète: http://ragemag.fr/entretien-avec-olivier-delamarche-la-fin-du-monde-cest-pour-bientot/
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Quand on survole la Corée du Nord avec Google Earth, la première chose qui frappe est que dans les campagnes, il n'y a pas de villages comme il y en a dans tous les pays.
Ceux-ci semblent avoir été rasés et remplacés par des séries de batiments alignés, de forme allongée, tous semblables, comme dans une caserne. On peut supposer qu'il s'agit d'habitations collectives, ce qui place chacun sous la surveillance permanente de tous les autres, sachant que 1/10è des Coréens sont chargés de faire des "rapports" pour informer le gouvernement des comportements suspects. Bien sûr, les gens ne savent pas qui dans leur entourage fait des rapports, ce qui oblige chacun à se méfier de tout le monde et de ne jamais livrer ses pensées à qui que ce soit, pas même aux personnes de sa propre famille.
Ce que l'on remarque aussi pendant le survol avec Google Earth, c'est qu'il y a peu de cultures dans les champs. Dans la plupart, il n'y a qu'une terre sèche, et dans les autres les cultures sont maigres. Cela confirme les infos sur les famines récurrentes dont souffre la population, pendant que les cadres du Parti continuent probablement de se goinfrer à volonté.
De même, il n'y a quasiment pas d'arbres. Sans doute ont-ils été tous coupés par les habitants pour se chauffer. Les hivers sont froids en Corée du Nord.
Il y a aussi quelques rares autoroutes... complètement désertes, car seuls les cadres du parti ont les moyens d'avoir une voiture.
Sur cette photo, c'est Sunchon, une ville moyenne. Il y a de larges avenues, complètement désertes. Il n'y a ni voitures ni promeneurs. Toute la population semble être au travail aux mêmes horaires, là encore comme dans une caserne.
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| Fukushima: et si le pire était à venir ?
source: tempsreel.nouvelobs.com
C'est une petite piscine - et un désastre planétaire en puissance. Un cube en béton de onze mètres de profondeur, rempli d'eau et bourré de combustibles nucléaires usagés : 264 tonnes de barres très radioactives ! Depuis un an et demi, ce bassin dit de "désactivation" repose à trente mètres du sol sur le bâtiment ébranlé du réacteur numéro 4 de la centrale de Fukushima-Daiichi. Il n'est plus protégé ni par un toit solide ni par des murs, mais par une simple bâche de plastique blanche.
Les risques d'une telle situation sont incommensurables. Si, à la suite d'un typhon (dont la saison commence fin août) ou d'un nouveau tremblement de terre, la piscine venait à se vider ou à s'écrouler, la catastrophe qui en résulterait serait probablement sans précédent dans l'histoire de l'humanité. La mise à l'air libre de ces 264 tonnes de combustibles nucléaires pourrait dégager dans l'atmosphère dix fois plus de radioactivité que l'accident de Tchernobyl, si ce n'est davantage. Ce serait, disent certains, la fin du Japon moderne et, en tout cas, une calamité pour l'ensemble de l'hémisphère Nord qui deviendrait gravement et durablement contaminé.
Sensationnalisme? Délire catastrophiste de militants antinucléaires? Malheureusement, non. Ce scénario d'apocalypse obsède la plupart des chercheurs sérieux qui ont étudié le dossier. Jusqu'en septembre dernier, le professeur Koichi Kitazawa présidait la prestigieuse Agence japonaise pour les Sciences et la Technologie (JST), qui n'est pas, loin s'en faut, une antichambre de Greenpeace. Cette année, il a dirigé une grande commission d'enquête sur l'accident nucléaire de mars 2011. "Après avoir écouté des centaines de témoins, ma conviction est faite, raconte cet universitaire respecté. A la centrale de Fukushima, le pire est peut-être à venir. A cause de la piscine du réacteur 4, un nouvel accident peut se produire n'importe quand, qui menacerait la survie même de mon pays." Et le scientifique ajoute: "Je prie pour que, dans les semaines à venir, une violente tornade saisonnière ne s'abatte pas sur la centrale."
Haut responsable du département de l'Energie sous Bill Clinton, Robert Alvarez a été l'un des premiers à tirer la sonnette d'alarme. Il confirme: "Si un tremblement de terre ou tout autre événement venait à affecter cette piscine, il pourrait en résulter un incendie radiologique catastrophique, avec près de dix fois la quantité de césium 137 qui s'est propagée à la suite de l'accident de Tchernobyl." Notons que les explosions à la centrale de Fukushima n'ont libéré qu'un sixième de ce césium émis à Tchernobyl. Autrement dit, la chute de cette piscine, qui selon l'expression du physicien français Jean-Louis Basdevant, semble être maintenue en hauteur par les seules "forces de l'esprit", pourrait être soixante fois plus grave que la catastrophe de mars 2011. Cette dernière ayant provoqué l'évacuation permanente de 160 000 personnes dans un rayon de vingt kilomètres autour du site atomique, on peine à imaginer ce que "soixante fois plus grave" veut dire.
Un professeur à l'Institut de Recherche nucléaire universitaire de Kyoto, Hiraoki Koide, propose, lui, une comparaison plus effrayante encore, surtout pour les Japonais. "Si le bassin du réacteur numéro 4 devait s'effondrer, assure-t-il, les émissions de matière radioactive seraient énormes: une estimation prudente donne une radioactivité équivalente à 5 000 fois la bombe nucléaire de Hiroshima." A notre connaissance, personne ne l'a contredit.
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