Messages et articles de yab léo
 page 50/ 51  

28.04.2011 - 13h46   

...Hummm.

J'ai du mal a piger la différence entre message et article quand on veux taper un nouveau sujet.

J'ai l'impression d'être bête...mais bon...

28.04.2011 - 13h36   

...je te remercie.

Par contre pour la prévisualisation...si tu peux m'indiquer ou c'est.
J'ai beau chercher mais je ne vois pas.
Je précise que c'est pour voir avant d'envoyer.

28.04.2011 - 00h39   

Existe il la fonction "Tous les messages depuis votre dernière visite" ?

28.04.2011 - 00h19   

Pour comprendre tout cela, il faut connaitre un tout petit peu l'environnement et le contexte social des pays d'Afrique et autres contrées tropicales.

Ayant grandis a l'Ile de la Réunion, j'ai baigné dans une atmosphère très mystique car proche d'une nature vivante et dominante.
L'électricité, pendant longtemps, n'ayant pas pris le dessus d'une vie sociale dans les régions montagneuses et reculées, le rythme de la journée était dicté par le soleil.
L'information se faisait par le bouche a oreilles (déformation...transformation) et les croyances profondément encrées par une transposition nature-humain.

Cette histoire de polymorphe y est très populaire...comme chez les chamanes du monde entier.
Homme a tête de coq ou a pattes de félins...et autres mutations incongrues ont beaucoup alimenté les discussions et des fois la une des journaux.
Comptines pour enfants et chansons populaires construisent une imagination débridées.

La magie y est pris très au sérieux, crainte et souvent incomprise.
J'ai moi même vu et ressentie des choses qui m'ont marqué a jamais, comme ce gars du quartier ayant la réputation de "pratiquer", arriver dans le bar, commander une bière, la boire cul sec et croquer le goulot de la cannette a pleine dents, le tout avec grognement et regard très perturbant.
J'ai sus plus tard qu'il avait l'habitude de demander la force d'un animal dans ces rituels...

On croit ou on ne croit pas...Le tout est de comprendre que plus il y a de progrès technologique, moins la mystique (magie de la nature) est présente.

Un bien ou un mal?


27.04.2011 - 23h25   

Un grand merci a Sylvain pour ce travail magnifique...


27.04.2011 - 23h15   
Créations d'articles.

Re...

J'ai voulu rédiger un articles mais tout de suite confronté a quelques soucis...

Lors de la création d'un articles est il possible de prévisualiser ?

Pour l'hébergement des photos, faut il quitter le site ou il y a un accès ?

Peut on centrer textes et photos ?

Si j'ai mal vu, désolé d'avances.

27.04.2011 - 23h01   
Aides et Entraides pour le Village

Salut a tous.

Je prend enfin le temps de découvrir cet espace...que dis je, cet univers.
Mais étant très habitué au forum, j'ai du mal a trouver mes repères.

Je crée donc cette rubrique dédiés aux conseils en tous genres pour utiliser au mieux le village et améliorer sa construction.

01.01.2011 - 13h23   

source: rue89.com

Salut.

Lu ce matin une interview de Verges dans Rue 89 ou il explique la démarche de son voyage.
Le tout évidemment sur un ton typiquement avocat.
Il écarte d'emblée la question des collaborateurs douteux de Gbagbo avec la neutralité du a son métier qu'on lui connait bien pour se concentrer sur la question géopolitique...

Petit extrait:

"Le Conseil constitutionnel ivoirien est clairement favorable à Laurent Gbagbo depuis l'issue du scrutin…

Il existe des pièces, que je compte bien ramener en France, qui permettent de prouver que Laurent Gbagbo a remporté les élections.

Il s'agit d'un coup d'Etat électoral organisé par le représentant de la France et le représentant des Etats-Unis en Côte d'Ivoire, qui ont pris par la main le responsable de la Commission électorale indépendante (CEI) [qui donne Ouattara vainqueur depuis le 3 décembre, ndlr] et l'ont conduit tout droit à l'hôtel du Golf [le quartier général d'Alassane Ouattara].

Dans quel but, selon vous ?

Mais, bien sûr, en vue d'une agression qui se préparait de longue date.

Etes-vous en mesure d'étayer l'hypothèse d'une telle agression ?

Absolument. Une agression militaire est préparée par la France et les Etats-Unis afin de placer un gouvernement fantoche en Côte d'Ivoire comme dans tant d'autres pays où des gouvernements de tirailleurs servent les intérêts français et américains sans mot dire.

15 000 Français vivent en Côte d'Ivoire dans de bonnes conditions. Le gouvernement a donné l'eau à Bouygues, le pétrole à Total, le port à Bolloré, mais les représentants ivoiriens voudraient bien être traités d'égal à égal.

On dit qu'Obama et Sarkozy on téléphoné à tel ou tel… mais comment prendrait-on en France que le président du Nigéria appelle au sujet des Roms ? Tous les chefs d'Etat africains n'acceptent pas d'être traités au rang de domestiques.


31.12.2010 - 16h41   

...A lire en entier...et a digérer quand l'intellect n'est plus en action.
Ensuite le rejeter entierement car ce ne sont que des mots.

Je me permet de retirer une autre citation de cette interview:

"Carlos Suarès : Récapitulons. Tant qu'existe dans la conscience un conflit, quel qu'il soit, il n'y a pas mutation. Tant que domine sur nos pensées l'autorité de l'Église ou de l'État, il n'y a pas mutation. Tant que notre expérience personnelle s'érige en autorité intérieure, il n'y a pas mutation. Tant que l'éducation, le milieu social, la tradition, la culture, bref notre civilisation, avec tous ses rouages, nous conditionne, il n 'y a pas mutation. Tant qu'il y a adaptation, il n'y a pas mutation. Tant qu'il y a évasion, de quelque nature qu'elle soit, il n'y a pas mutation. Tant que je m'efforce vers une ascèse, tant que je crois à une révélation, tant que j'ai un idéal quel qu'il soit, il n'y a pas mutation. Tant que je cherche à me connaître en m'analysant psychologiquement, il n'y a pas mutation. Tant qu'il y a effort vers une mutation, il n'y a pas mutation. Tant qu'il y a image, symbole, ou des idées, ou même des mots, il n'y a pas mutation. En ai-je assez dit? Non pas. Car, parvenu à ce point, je ne peux qu'être amené à ajouter: tant qu'il y a pensée, il n'y a pas mutation.

Krishnamurti : C'est exact."

Pour Krishnamurti, la mutation c'est la liberté. La liberté c'est la profonde connaissance de soi et surtout de ses peurs. Ce connaitre c'est mourir et renaitre car la vie et la mort ne font qu'un.

Qui est a l'origine, l'oeuf ou la poule?


01.07.2010 - 23h00   

LES ROCHERS SCULPTÉS DE ROTHENEUF




L'Abbé Adolphe Fouré (1839-1910), ordonné prêtre à Rennes, subit a l'age de 55 ans, une attaque cérébrale qui le laisse sourd et muet...

Il décide de se retirer sur ces rochers, dominant la grève de la Haie en Rothéneuf pour y sculpter sans relache pendant 25 ans la légende-histoire de la famille de Rothéneuf.
Une famille de marins émérites, mais surtout de redoutables guerriers, corsaires et contrebandiers qui faisaient régner la terreur au milieu du 16eme siècle, a bord de vaisseaux très rapides, qu'ils construisaient eux mêmes.



Cinq gueules de pirates gardent l'entré de ce sanctuaire de plus de trois cents statues, réparties sur une falaise de 600 mètres.




Bêtes marines fabuleuses et Femmes aux charmes exquis, les figures sorties du burin de l'abbé Fouré forment un décor que la roche déchiquetée et les vagues batailleuses rendent encore plus impressionnant.







On a vraiment l'impression d'etre dans un livre pour enfants...ceux qui font apparaitre un décor dépliant quand on ouvre les pages.




D'origines peintes de couleurs vives...le temps, la météo et le tourisme ont beaucoup polis la roche de cette fresque catalogué "Art Brute".


HUMM...HUMM!








Mais des centaines de petites "ames" veillent sur la magie du lieu...


17.06.2010 - 01h16   


28.04.2010 - 00h01   

WHOOOOAAA...ca c'est du travail de ouf.

22.07.2009 - 23h56   

LES TRIBUS DE L'OMO.

La vallée du fleuve Omo s’écoule au sud de l’Éthiopie prés de la frontière
Soudanaise. Il se jette à la frontière du Kenya dans le lac Turkana.
La région, volcanique, fournit une immense palette de pigments, ocre
rouge, kaolin blanc, vert cuivré, jaune lumineux ou gris de cendres. Les
tribus de l’Omo y puisent leurs couleurs, utilisent leurs corps de deux
mètres de haut comme toiles. Ils dessinent mains ouvertes, du bout des
ongles, parfois avec un bout de bois, un roseau, une tige écrasée. Des
gestes vifs, rapides, spontanés, avec seulement le désir de se décorer,
de séduire, d’être beau. Un jeu et un plaisir permanent qui, en deux
minutes, font naître des toiles de maître.

































source: les TRIBUS DE L'OMO par HANS SYLVESTER-photographe.



10.07.2009 - 23h54   

merci...je suis touché...
Je ne m'attendais pas a de tels retours.

09.07.2009 - 01h21   
LES PEUPLES RACINES

"Je suis persuadé que notre propre avenir passe par la réintroduction, dans nos sociétés modernes, des principes de vie qui fondent les sociétés racines." ERIC JULIEN


LES KOGIS


La Sierra Nevada de Santa Marta est située au nord de la Colombie. C'est la plus haute montagne du monde en bordure de mer. Ce sont sans doute ses sommets enneigés, dépassant à l'horizon qui, en 1501, ont attiré le capitaine Don Rodriguo de Baptista vers ces rives du nouveau monde.

Une chance pour les conquistadores qui découvraient les richesses d'un nouveau territoire, le début du cauchemar pour les Tayronas, ancêtres des Kogis. Villes rasées, terres agricoles brûlées, prisonniers soumis au travail forcé, en moins de 75 ans et malgré une résistance acharnée, leur civilisation a été anéantie. Face aux arquebuses et à la convoitise, la lutte était inégale.

Repliés dans les hautes vallées de la Sierra, pendant plusieurs siècles les Kogis resteront coupés du monde. Il a fallu attendre les années 50 et les travaux de l'anthropologue colombien Gerardo Reichel-Dolmatoff, pour que l'on commence à entrevoir l'incroyable richesse d'une civilisation dont le niveau de développement peut être comparé aux civilisation Mayas, Incas ou Aztèques.



De la Sierra Nevada de Santa Marta, ceux qui l'ont connue disent qu'elle est étrange, mystérieuse, attachante. Sans doute est-elle un peu tout cela. Sa localisation à seulement 45 km de la mer, sa forme, une pyramide aux parois vertigineuses, la variété de ses climats, font de cette île montagneuse, cernée par la mer et les déserts, un monde à part . C'est là que vivent les Kogis, les Aruacos et les Arsarios, derniers héritiers de l'une des plus brillantes civilisations du continent sud-américain, les Tayronas

Des 500.000 habitants approximativement dénombrés au XVIème siècle, on ne compte plus aujourd'hui que 25.000 représentants. Plus qu'une simple montagne, la Sierra Nevada représente à leurs yeux, le centre du monde, la mère terre qui leur a transmis le code moral et spirituel qui régit leur civilisation. Peuple de sages et de philosophes, ils connaissent une vie spirituelle intense. Privilégiant les choses de l'esprit, très tôt, ils initient certains de leurs enfants aux mystères de leur religion, selon un rite et une éthique particulièrement rigoureuse.

L'acquisition de ce savoir n'a qu'un but, s'efforcer d'être en harmonie avec soi-même et avec le monde. Au centre de cet univers,les Mamus- prêtres et philosophes - règlent l'ordre social et spirituel de la communauté. Grands observateurs des phénomènes naturels, assurant les fonctions de juges et de médecins, ils veillent au bien-être de leur communauté et à l'équilibre de l'univers. Menant une existence secrète et isolée, les Indiens Kogis, derniers héritiers de l'une des plus brillantes civilisations du Continent sud-américain, les Tayronas, pratiquent une immuable transhumance entre leurs fermes et les villages où ils se retrouvent lors de cérémonies religieuses

Les Kogis construisent leurs maisons traditionnelles en bois. Elles sont rondes et sont recouvertes avec un toit de feuilles de palmes. Les Kogis ont chacun une petite maison isolée à l'écart du village, autour de laquelle ils cultivent les yuccas, les fèves, les pommes de terre, les fruits, etc..

Ils ne font pas de réserve de nourriture. Ils préfèrent échanger et "troquer" avec d'autres tribus: les Kogis en zone chaude échangent des fruits et des avocats avec ceux qui possèdent des légumes qui poussent dans les zones plus froides, c'est à dire plus haut en montagne. Ils se déplacent donc constamment et marchent beaucoup pour réaliser leurs échanges.
Pour eux marcher, c'est aussi penser... D'ailleurs, leur vie spirituelle est rythmée par de longues périodes de marche. Les femmes se déplacent en cousant des "mochhilas" (les sacs rayés qu'ils portent). Ils se réunissent également pour discuter et échanger dans leur "kankurua" (maison utilisée pour prendre des décisions collectives où les discussions peuvent durer des nuits entières).

Les kogis ont une connaissance approfondie des plantes médicinales, et c'est ainsi qu'ils se soignent. Ce sont les Mamus (considérés comme les autorités spirituelles , ils ont reçu un enseignement spécifique pendant dix huit ans) qui détiennent la faculté de pouvoir soigner de manière traditionnelle. Leur médecine est particulièrement préventive.

Les kogis vont à leur école traditionnelle qu'ils appellent "kankurua" dans laquelle le professeur est un mamu, c'est leur guide pour la tradition et tout ce qui concerne leur culture. La "kankurua" est une maison sacrée où se réunissent les Kogis pour parler de choses importantes. Chaque Mamu (qui se prononce "mamou") a une "kankurua" où il peut enseigner et parler avec les autres. Dans la vallée, il y a beaucoup de Mamus, certains connaissent plus de choses que d'autres. Parfois ils se réunissent dans des endroits très importants qui s'appellent les "lomas". Ils vont aussi à l'école Colombienne où ils apprennent l'espagnol et à cultiver..



Dans cette société pacifique, égalitaire et démocratique, on ne trouve pas de chef ou de hiérarchie et les décisions sont prises par la collectivité. La pauvreté et la violence n'ont pas leur place. Toute la société des Kogis est restée organisée autour de valeurs philosophiques et spirituelles intenses. Cette sagesse de l'esprit mise en avant leur permet de vivre en harmonie avec la nature, avec cette montagne qui est pour eux "le centre du monde" ou "la mère terre". Voilà ce qui anime les Kogis, le Yuluka, l'harmonie, la mise en accord des êtres et de leur environnement. Les Kogis tissent des liens entre les individus, ils associent les contraires, ils cherchent l'équilibre. Pour eux, il faut bien penser sa vie pour bien vivre.

Le problème majeur des Indiens en général, des Kogis en particulier, c'est la terre. Leur vision du monde ne leur permet pas de faire la distinction que nous faisons, nous occidentaux, entre, d'un côté, la terre, sa propriété, son usage, et l'homme, considéré comme ne faisant pas partie du monde naturel.

Pour les Kogis, la terre ne peut être réduite à un simple espace géophysique capable de supporter tous les outrages. Pour une raison simple, ils en font partie, ils en sont une composante aussi importante ou insignifiante qu'un arbre, une rivière, un animal ou une montagne.

C'est de cette terre qu'ils sont nés, c'est grâce à elle qu'ils vivent et c'est vers elle qu'ils retournent au moment de leur mort. La terre est pour eux, comme une mémoire qui garde inscrite en elle, leur histoire, l'histoire du monde et les clés de leur avenir. En préserver l'équilibre et l'harmonie est une question de survie. Or aujourd'hui, cet équilibre ils ne peuvent plus le maintenir.




Depuis le XVIe Siècle, les Kogis ont réussi à survivre aux Conquistadors, aux pilleurs de tombes, à la déforestation intensive, aux militaires et aux narcotrafiquants. Mais aujourd'hui, ils meurent en silence. Ce sont les victimes directes du conflit sanglant qui déchire la Colombie : assassinats, déplacements de familles, destruction de villages, vols de terres, menaces, enlèvements...

Depuis plusieurs mois, la société des Indiens Kogis est victime d'un génocide silencieux et implacable. Les paramilitaires et la guérilla s'affrontent sur le territoire même des Kogis : ces derniers ne peuvent donc plus circuler comme ils veulent. Ils se font accuser d'un côté ou de l'autre de collaborer avec l'un ou l'autre des acteurs de cette guerre sans merci. D'autre part, le plan d'éradication de la coca engendre des fumigations de pesticides intensives qui brûlent leurs terres, donc leur survie difficile puisqu'il n'y a pas de culture possible...

Indirectement ils sont aussi victimes indirectes d'une indifférence générale, d'une modernité conquérante qui ne laissent aucune place à "l'autre", à sa culture, à son regard sur le monde.




Ils nous appellent "les petits frères"... ils nous disent "vous détruisez notre mère la Terre"




http://www.tchendukua.com/
http://infoskogis.free.fr/histoire.htm
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/les-kogis-quand-un-peuple-se-meurt-19299
http://terresacree.org/kogi.htm#haut

Un livre essentiel a lire: LE CHEMIN DES NEUFS MONDES- Eric Julien

 page 50/ 51