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| Messages et articles de kilbith
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| Totalement d'accord avec toi sur la 1ère phrase, Guiom.
Mais pas seulement : puisqu'il s'agit de faire le maximum de pognon, c'est aussi jouer efficacement sur les instincts primitifs. Stiegler (un philosophe) dit que l'homme est une espèce très visuelle et fondamentalement attirée par deux choses : le cul et la violence.
Ensuite, il est évident que pour moi un tel degré de réalisme graphique et audio puisse, dangereusement et de façon insidieuse dans les couches inconscientes du cerveau humain, se confondre avec des semblants de comportements dans la réalité.
C'est aussi un moyen d'inhiber certaines fonctions plus nobles du cerveau humain, telle que la créativité, l'empathie... et occasionner de la distraction addictive chronophage, stressante, néfaste. Et donc, au final, de couper les gens de la vraie citoyenneté, ses conditions, ses objectifs. Et voilà, des millions d'années d'évolution pour en arriver là, c'est pas faire honneur à ce que nous sommes vraiment.
Jusqu'au jour où ils ne seront plus quoi inventer et là peut-être qu'on se dira que le meilleur jeu de tous les temps, le plus beau, le plus voluptueux, c'est celui de la vie
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| J'ai du mal à croire ce Monsieur sur plusieurs points. Autant je suis tout à fait apte à croire, par des preuves appuyées :
- la présence de vaisseaux extraterrestres (parfois immenses) se déplaçant dans notre galaxie, près de la Terre, ainsi que l'existence de constructions extraterrestres sur la Lune et Mars ;
- qu'ils ont interagi avec les humains dans le passé de façon beaucoup plus "consistante" ;
- qu'ils nous observent et communiquent avec nous par petites touches à l'heure actuelle, et pas en hauts lieux ;
- les multi-dimensions (on commence à comprendre la nature des trous noirs) ;
- que les E.T. sont des humanoïdes qui nous ressemblent (+ ou -) et peuvent se confondre parmi nous.
Mais autant j'ai beaucoup de mal avec la soi-disante coopération extraterrestres / gouvernement US, et la divulgation programmée de la "Vérité".
Je veux dire : si ces civilisations ont atteint un tel point de technologie, d'intelligence, ça serai logiquement très lié à un certain degré de moralité. Étant donné l'immaturité globale d'Homo Sapiens (que les ET en ont bien conscience j'en suis sûr), particulièrement dans le groupe sus-mentionné, je doute que les ET acceptent de donner leur aide pour des actes potentiellement belliqueux. Les ummites (s'ils sont de véritables ET), par exemple, n'ont jamais accepté de nous fournir la moindre avancée technologique, pour la même raison et selon un cadre moral universel (UAA) très strict.
L'avance de "100 ans" sur la science actuelle me laisse aussi sceptique. Objectivement, comment peut-on décréter une avance de 100 ans ?
Que les USA soient autant avancés dans la technologie (maîtrise de vaisseaux ET, bombes anti-matière, etc.) me laisse très septique, pour plusieurs indices lues et recoupées depuis quelques années. Empire du mensonge et de la propagande.
Ensuite, il dit à la fin qu'il a remonté le temps (une phrase tordue dans le genre) et avait Jésus pour meilleur ami... Bon, probablement du vrai mais aussi du sensationnalisme à prendre avec beaucoup de pincettes, comme S. Greer d'ailleurs.
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| Épuisement des ressources naturelles, surpopulation, désertification, désastres écologiques et économiques, systèmes politiques à bout de souffle, appauvrissement des classes moyennes et populaires... L'accumulation des crises annonce-t-elle, comme l'affirme l'essayiste et écrivain canadien Ronald Wright, auteur du best-seller "Brève histoire du progrès", l'anéantissement de notre civilisation ? Est-il urgent de renoncer, comme il le préconise, à "l'illusion du progrès" qui s'est imposée à toutes les sociétés depuis les débuts de la révolution industrielle, avec ses espoirs de croissance et d'avancées technologiques illimitées ?
Tel est le fil conducteur de cette conversation avec de grands esprits de notre temps, illustrée par des images tournées sur plusieurs continents (Canada, États-Unis, Brésil, Moyen-Orient, Chine). Comme Ronald Wright, la primatologue Jane Goodall, l'écrivaine Margaret Atwood, le généticien David Suzuki, et bien d'autres chercheurs, penseurs et militants, dont quelques "repentis" du système financier, estiment que la course au profit et la loi du court terme, en détruisant l'environnement et les liens sociaux, conduisent l'humanité à sa perte. Leurs propos, aussi limpides que convaincants, replacent notre crise écologique et économique dans le temps long de l'évolution humaine. Les questions du progrès, de la dette, du partage des richesses et de l'épuisement des ressources sont ainsi radicalement mises en perspective.
--> seulement pour quelques jours sur Arte, profitez-en : http://videos.arte.tv/fr/videos/survivre_au_progres-6703188.html
(c'est "Sylvain approved" en plus !)
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| Pas vexé du tout, j'apprécie le débat tant qu'il est utile... Par contre tu comprends très mal mes mots, car tu restes accroché à une vision romantique, même si j'ai grandement apprécié ton 1er post.
Je vais tenter d'expliquer plus simplement : on ne peux pas enfermer Homo Sapiens dans des définitions abstraites restrictives sur qu'il doit être ou pas. Car justement, d'un point de vue scientifique, je le répète encore une fois : nous sommes l'espèce avec les plus grandes différences inter-individuelles qui soit. C'est à dire : tant au niveau culturel mais surtout avec la plus grande variabilité de facultés intellectuelles (quantitatives et/ou qualitatives), et donc avec toutes les cognitions différentes qui en découlent, et les actes en définitive...
Ce qui explique aussi beaucoup d'incompréhensions entre les humains, et fort heureusement un tri naturel plus aisé quant à la faculté de certains (minoritaires oserai-je dire...) à s'adapter à un dogme (la décroissance en système décentralisé, pour être précis) plus en rapport avec l'état de la planète et de la société.
Pas de haine, juste de la science
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| Exactement Sylvain, on se croirait au Moyen-Age. Avec un public largement acquis d'avance, of course.
C'est facile de stigmatiser et de pointer du doigt, et de chercher un bouc émissaire qui va porter le chapeau pour tout ce qui nous tombe dessus... Sauf que les vrais hommes se sortent les doigts du cul et construisent des choses, pendant que les autres sont occupés à pleurnicher que c'est la faute aux [insérer ici une ou des catégorie(s) sociale(s) bouc émissaire].
Les juifs, les journalistes, les franc-maçons, les ceci, les cela... Au lieu de stigmatiser une "race" (whatever that is) on stigmatise une politique, un pouvoir, un complot, etc. On cherche la tête, et pour le coup ça rameute très facilement. On cherche un endroit où frapper pour que tout se règle d'un seul coup.
La vérité c'est que le système est bien plus complexe que ça. Et que pour le réparer, il va falloir arrêter de rejeter la faute exclusivement sur les autres, et commencer à bosser sur soi-même, déjà. Vraiment. Utilement. Intelligemment.
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| Je rejoins parfaitement xo sur les trois bonhommes en question.
De même, pour les avoir écouter quelques heures, leur discours sont souvent très réducteurs (sauf peut-être Soral), violents (surtout Soral), binaires. Ils ne font qu'accuser facilement à outrance ce qu'ils sont eux-mêmes : des personnes qui font preuves d'incohérence et divisent sans s'en rendre compte. Choqué par autant d'intolérance envers TOUS les juifs, israéliens, franc-maçons, journalistes... Ça sent la haine aveugle maladive et contagieuse.
Bref, il me semble qu'ils ne méritent pas que je m'étende longuement dessus, de surcroît xo a très bien esquissé les cas... J'incite tous les jeunes (dont toi, Ching) à ne pas tomber dans ce prêt-à-penser pseudo-rebelle, populiste, bas de gamme.
Plutôt actuellement Paul Ariès, Etienne Chouard, Bernard Stiegler, Hervé Kempf, Pierre Rabhi, Serge Latouche, Claude Bourguignon, Olivier Delamarche, etc. C'est déjà BEAUCOUP mieux
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