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| Messages et articles de Valérie
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| Et si pour compléter ce tableau infiniment fractal, nous plongions maintenant dans l'Univers Musical ?...
| "Le compositeur Charles Dodge, directeur du Center for Computer Music du Brooklyn College, associe les fractales à une auto-similarité fondamentale qui a toujours existé dans la musique classique. « La prise de conscience de l'auto-similarité abonde dans des études sur la structure musicale », dit Dodge.
Non seulement les compositeurs contemporains ont pu observer les similitudes entre géométrie fractale et structure esthétique traditionnelle de leur art, mais certains ont employé la technologie actuelle des fractales dans quelques-unes de leurs compositions.
Prix Pulitzer, le compositeur Charles Wuorinen déclara avoir été inspiré en 1977 par la lecture du livre de Mandelbrot sur la géométrie fractale. |
Fasciné par l'idée du « comportement des parties de la nature » que l'ouvrage véhiculait, il écrivit plusieurs oeuvres en utilisant les algorithmes fractals. L'une d'elles, intitulée Bambula Squared, fut composée pour bande magnétique quadriphonique et orchestre et fut jouée par le New York Philarmonic en 1984. Selon Wuorinen, ces pièces musicales furent créées grâce à la découverte du « bon » algorithme, itéré par la suite comme une fractale aléatoire. Le bon algorithme est celui qui crée des nuances en équilibrant la stochasticité et les caractéristiques auto-similaires.
L'oeuvre qui en découle force celui qui l'écoute à interagir constamment avec la musique en la reconnaissant comme une nuée de sons de toute évidence ordonnés et similaires les uns par rapport aux autres mais aussi constamment inattendus et différents. Cette perception de l'attendu inattendu est une facette essentielle de l'expression créative. Elle renouvelle sans cesse la tension entre ordre et chaos. C'est ce que Paz appela « vision vertigineuse et transversale qui révèle l'univers non pas comme une succession... mais comme un ensemble de mondes en rotation." (Source)
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| Bouddha
«Ne croyez pas les individus, fiez-vous aux enseignements ; ne croyez pas les mots, fiez-vous au sens ultime, ne croyez pas l'intellect, fiez-vous à la Sagesse.»
«Une conscience troublée par les désirs ne peut se libérer ; et une sagesse troublée par l'ignorance ne peut se développer.»
«Rester en colère, c'est comme saisir un charbon ardent avec l'intention de le jeter sur quelqu'un ; c'est vous qui vous brûlez.»
«Entre le ciel et la terre, il n’y a qu’une demeure temporaire.»
«De même qu’un singe qui prend ses ébats dans la forêt saisit une branche puis l’abandonne aussitôt pour se raccrocher à une autre, ainsi, ce que vous nommez pensée, connaissance, se forme et se dissout sans cesse.»
«Avec nos pensées, nous créons le monde.»
«Le temps est un grand maître, le malheur, c'est qu'il tue ses élèves.»
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| A vrai dire moi non plus... "R.C. Christian" n'est qu'un pseudo, et n'importe qui peut se cacher derrière...
En tout cas, ces pierres sont un peu trop auréolées de "mystères"...
Car en effet qui a écrit ce message ? Et surtout à qui s'adresse-t-il ?
Comment les "destinataires" vont mettre en œuvre ce plan ?
Qu'est-ce que c'est cette histoire de "Time Capsule" ?!
Pourquoi mettre l'édifice en relation avec la lune, le soleil, et l'étoile polaire ?
Surtout quand les 10 commandements préconisent : "Dirigez la passion - la foi - la tradition - et toutes choses avec un tempérament raisonnable" -- Ce qui sous entend -> confronter la raison aux mythes et religions (on est pas loin du projet blue beam)
Y'a ces fameux sponsors aussi : "A small group of american searching the Age of Reason"
Certaines analyses y voient une relation avec le traité de Thomas Paine "The Age of Reason"
Citation: | Le Siècle de la raison (The Age of Reason) est un traité déiste écrit par Thomas Paine, radical anglais et révolutionnaire américain du XVIIIe siècle, dans lequel il critique la religion institutionnalisée et conteste l'inerrance de la Bible. Publié en trois parties, en 1794, 1795 et 1807, il jouit d'un grand succès en Amérique, où il provoque un réveil déiste de courte durée. La publique britannique, pourtant, craignant un radicalisme politique augmenté à la suite de la Révolution française, le reçoit avec plus d'hostilité.
Le Siècle de la raison présente des arguments déistes usuels; par exemple, il souligne la corruption de l'Église chrétienne et critique ses efforts d'acquérir le pouvoir politique. Paine défend la raison au lieu de la révélation, ce qui le mène à rejeter les miracles et voir la Bible comme une œuvre de littérature ordinaire plutôt que comme un texte divinement inspiré. Pourtant, Le Siècle de la raison n'est pas athée : il promeut la religion naturelle et argumente en faveur d'un Dieu créateur.
La plupart des arguments de Paine étaient longtemps disponibles à l'élite instruite, mais en les présentant dans un style engageant et irrévérencieux, il rend le déisme attrayant et accessible à un grand public. Le livre est aussi bon marché, ce qui le met dans la portée d'un grand nombre d'acheteurs.
Craignant la propagation de ce qu'ils voient comme des idées potentiellement révolutionnaires, le gouvernement britannique poursuit les imprimeurs et les libraires qui essayent de le publier et distribuer. Le Siècle de la raison n'aboutit qu'à une montée brève de la pensée déiste en Amérique. Pourtant, les idées de Paine inspirent et guident beaucoup de libre penseurs britanniques du XIXe siècle et son style rhétorique dure même jusqu'au XXIe siècle, dans les travaux des auteurs modernes comme Christopher Hitchens et Michael Moore.
(Source Wiki) |
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| Deux civilisations, deux destins : l'Île de Pâques et Tikopia.
L'île de Pâques
Lorsque les premiers colons polynésiens découvrirent l'île de Pâques aux environ de l'An 900, ses 180 kms2 étaient couverts d'une forêt subtropicale diversifiée. Sa population augmenta progressivement pour atteindre, selon certains historiens, près de 20 000 personnes.
En conséquence, la forêt fut progressivement coupée, à la fois pour dégager des terres cultivables et pour récolter du bois. Celui-ci servait à cuire les aliments, à incinérer les morts, à fabriquer des pirogues, et surtout les rails pour traîner les 857 statuts (les Moai) depuis la carrière où elles furent fabriquées jusqu'à leurs lieux d'érection. Un trajet qui pouvait mesurer 14 kms! Les statues représentaient les ancêtres des familles dominantes et servaient à asseoir leur autorité politique et religieuse.
En 1400, le déboisement aurait été à peu près complet. Il fallut alors remplacer les pirogues par des radeaux sommaires qui ne permettaient plus de s'éloigner des côtes : les gros poissons comme les thons, ainsi que les marsouins et les phoques disparurent de l'alimentation, qui s'appauvrit considérablement. La plupart des espèces d'oiseaux nichant sur l'île furent détruites par la pression de chasse (ainsi que par les rats importés par les Polynésiens), tandis que les sols des pentes s'érodèrent.
En 1722, lorsque Pâques fut découverte par les Européens, les statues gisaient dans la poussière et l'île portait 1000 à 2000 habitants, décrits comme "petits, maigres, effarouchés et misérables".
Tikopia
L'île de Tikopia, perdue dans le Pacifique, abrite depuis trois mille ans une population de 1200 habitants sur une surface de... 5km2. Comment ses habitants ont-ils réussi à préserver ses ressources? Sans doute par une conscience aiguë des limites de l'île. D'où la mise en place d'une vraie politique de régulation des naissances, passant par le mariage tardif, l'utilisation de plantes contraceptives, abortives, voire par l'infanticide. La surpêche fut évitée en limitant la consommation de poissons. Des porcs furent introduits dans l'île vers 1200, puis jugés trop coûteux en ressources, volontairement éradiqués.
Par ailleurs, la forêt de Tikopia est constituée presque exclusivement d'arbres productifs sélectionnés ou favorisés par la population. Enfin, les écarts sociaux sont très réduits, les chefs coutumiers n'étant pas héréditaires et partageant pour l'essentiel le sort commun. (Source : Science et vie, hors série N°243 de juin 2008)
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