Messages et articles de jeanclerget
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04.11.2012 - 16h31   

kilbith a écrit:
Réflexions passionnantes, xo

Eh oui... ce qu'il faut bien comprendre, c'est que nous sommes initialement programmés pour fonctionner comme dans un organisme, comme si l'individu était une cellule. Et cet amas coopératif de cellules donnerait un système organique efficace et évolutif. Si les cellules fonctionneraient en isolation "que pour leur propre gueule" et coupés de l'ensemble, le système organique ne fonctionnerait pas ou peu.

Mais si tu greffe un morceau de ton estomac sur ton cerveau ou un morceau de ton cœur pour réparer un poumon, cela ne fonctionne plus, parce que la fonction et le rôle de chaque cellule n’est pas respectée, même si elle appartient au même organisme, au même tout !

L’ensemble est cohérent quand chaque partie le composant est à sa place et que son rôle ou sa fonction est respectée en tant qu’organe à part entière.
Si tu mélange de force les organes les uns aux autres, c’est la mort.

kilbith a écrit:
Concrètement, donc, on a beaucoup plus à y gagner à tendre la main, pleine ou pas, qu'à pointer un calibre à la moindre approche

C’est vrai, mais tant que tous les individus ne le savent pas… on peut rester sur le mode défense tout en acceptant de partager.

04.11.2012 - 16h17   

xo a écrit:
Enfin, lors des chutes d'empires, il y a eu beaucoup de petites sociétés autonomes qui ont survécu, mais pas très longtemps, a cause des personnes "individualistes, survivalistes et barbares" qui au final ne pense qu'a une chose, leur propre survie même dans un monde à la con.


Tu oublies la France, ensemble de petits villages tous constitués de villageois capable d’entraide mais aussi d’individualisme, puisque chaque famille de paysans était assez chauvine pour donner la priorité aux membres de la famille, puis aux villageois, puis aux villages voisins par le commerce.

L’ensemble était la France et était par le maintient de ce modèle la plus vieille nation du monde.
Les mondialistes essaient régulièrement de nous faire croire le contraire pour leurs propres intérêts.
Les guerres mondiales ont d’ailleurs grandement profité aux cousins des classes dirigeantes de l’Europe.
La mort du petit paysan autonome sert toujours la cause des industriels et des mondialistes qui poussent sur le fumier de l’indépendance.

Être indépendant et autonome apporte la paix, arrête de croire le discours de ceux qui nous dirigent.

Tu ne peux être généreux avec l’étranger que lorsque tu as suffisamment de réserves pour les tiens.
Si tu donnes aux autres en desservant les tiens, ce n’est pas de la générosité mais du suicide.
Pour partager, il faut d’abord posséder.
Partager quand on ne possède rien est utopiste et faux cul.

xo a écrit:
Quand tu as faim et que tu as une arme, tu butte et tu mange.
Quand tu as faim et que tu n'as pas d'armes, tu utiliser l'entraide et la solidarité, en devenant acteur et en participant ensemble pour rebondir.

Je n'ai pas envie de céder non plus à la facilité, et à favoriser un monde à la Mad Max. Ça ne m’intéresse pas, je préfère mourir assassiné en essayant de faire le bien, plutôt que de survivre en comptant les cadavres que je laisse sur mon chemin.

Mais plus j'y pense, plus je me dit qu'il va y avoir un monde à la Mad Max pour ceux qui le souhaite, et d'autres mondes alternatifs qui eux auront de l'avenir.


Tu oublies deux options :
1- Quand tu as une arme, tu produis la nourriture pour ta famille et tu protèges le tout, en décidant qui mangera le surplus, sans qu’il soit nécessaire de flinguer les demandeurs respectueux.
2- Quand tu n’a pas d’arme, tu te fais flinguer par ceux qui en ont une.
Une arme n’est pas mauvaise en soit, ce n’est pas elle qu’il faut craindre, mais celui qui la tient selon ce qu’il souhaite en faire.
Comme un couteau peut servir à couper du pain ou à ôter une vie, l’arme peut servir soit à tuer pour voler, soit à protéger sa vie.

xo a écrit:
Toutes les grandes civilisations ont fini par décliner et faire la place aux barbares. Aujourd'hui nous avons internet, nous sommes informés, nous communiquons, nous pouvons nous inspirer et toutes les solutions existent. Même si il est clair qu'une grande majorité de gens sont lobotomisés, je pense que les gens n'irons pas naturellement vers des solutions de survies (sauf peut être en ville), mais plus vers un esprit d'entraide et de collaboration (dans les campagnes notamment ou les relations humaines sont plus indispensables)... Et même si notre civilisation Occidentale s'effondre, il y aura d'autres sociétés qui fonctionnerons à l'avenir, je pense à la Chine, ou l'Inde, et pourquoi pas l'Afrique, ou la Russie...


Au fait, je vis à la campagne !
Mais je ne suis pas prêt à me laisser mourir en me rassurant du fait que l’humanité continuera son chemin du côté de la Chine, parce que mes ancêtres ne m’ont pas laissé mon héritage pour cela.
Ma culture est d’ailleurs bien plus celle de mes enfants que la mienne, et que les chinois pensent la même chose est un bien !
Les gens lobotomisés sont justement ceux qu’il faut craindre, car ils le sont par les maîtres qui ne veulent pas notre bien mais le leur.
Si leur bien consiste à nous éliminer parce que le chinois est plus docile au travail ou que l’africain est un bon esclave plus courageux, ils n’hésiteront pas. De plus ils utiliseront le mode autodestruction de nos civilisations sans se salir les mains.
C’est la raison pour laquelle je crains le pire.
Si l’homme n’est pas mauvais en soi, il est malheureusement soumis et très influençable. Ce que le maître ordonnera, il le fera sans réfléchir.
C’est contre cela qu’il faudra se défendre.
xo a écrit:
Enfin, je ne prend pas du tout ces pays en modèle, ce que je veux dire, c'est que je ne pense pas que le déclin que nous allons vivre ressemblera au déclin de l'empire d’Égypte, ou de Rome, a l'époque, il n'avaient pas le recul que l'ont a aujourd'hui.

On en revient à l’ensemble d’individualité que l’on appelait « village » ou « famille ». Ni l’Egypte ni Rome n’ont survécu parce que le collectivisme avait tué l’individualisme.
xo a écrit:
Ceux qui agissent comme des barbares retournerons à la barbarie et disparaitrons, ceux qui veulent vivre et créer le changement réussirons à le faire. Ceux qui resterons dans ce système finirons (et le sont déjà) esclaves de sa chute. C'est pourquoi il faut prendre ce qu'il y a à prendre et harmoniser les technologies et les avancées indispensables pour bâtir un monde plus solidaire, humain, et proche de la nature.


Cela n’est pas du tout incompatible avec l’individualisme, respectueux d’autrui et de chaque individu.
Je respecte mon voisin quand j’accepte ce qu’il est. Quand je commence à vouloir lui ressembler ou faire en sorte qu’il me ressemble, quand j’ordonne ou organise de mélanger les genres en essayant de tuer chaque entité pour en créer une sans racine, alors la civilisation commence à s’éteindre.

Pour respecter les autres, il faut commencer par se respecter soi même.












04.11.2012 - 15h41   

kilbith a écrit:
Mouais... beaucoup d'accusations personnelles simplistes, jean. En outre, tirer des généralités fatalistes sur des ressentis, c'est jamais très bon.
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Je ne tire pas des généralités fatalistes sur des ressentis, je tire des conclusions sur une expérience forcément personnelle.

kilbith a écrit:
Ce que tu accuses chez les autres, tu le retrouves en toi-même. Si ce monde est ce qu'il est, c'est parce que tu y participes de la même manière, quelque part. Quand toi tu vois l'égoïsme chez l'autre, pour te conforter de faire pareil, c'est bien là la cause de cet état généralisé qui est simplement une addition virale de comportements. "Une majorité fait ainsi alors je n'ai aucune raison d'espérer ni de faire mieux", c'est ainsi ce que vous vous complaisez à vous dire, à vivre perpétuellement dans la crainte et la méfiance, et que le système capitaliste se maintient, sclérosé dans ses maux et sa finalité.

Mais, historiquement, il n'en pas été toujours ainsi. Loin de là.



Je ne fais que constater objectivement.
Si tu doutes, c’est simple : Abandonne tous tes biens (même provisoirement, ce qui sera plus simple psychologiquement), part dés ce soir à la rue et fais toi ta propre expérience.
Tu reviendras dans 1 mois nous parler de la bonté des gens et si tu compte sur tes amis prolonge l’expérience car il est simple de camper chez des amis quand ils connaissent par avance ta date de départ pour retourner à ton domicile.

Pour le moment, jusqu’à preuve du contraire, tu t’appuis sur une théorie, moi sur une expérience vécue.
La vie n’étant pas toujours idéale, je comprends ton rejet de la réalité.

kilbith a écrit:

Si chacun commence à croire à des valeurs humanistes, comme l'évolution sociale n'a cessé d'y tendre, le monde commence à changer. Il suffit juste d'y croire, agir et en faire l'exemple - ce n'est pas difficile, c'est même notre nature ! La propagation s'effectuera d'une façon ou d'une autre, car cette expérience là vaut vraiment le coup de la vivre, plus que le matérialisme et le plaisir individuel. Et tant pis si on vous refuse 100 mains tendus, il y en aura toujours quelque part ailleurs à prendre.



C’est la raison pour laquelle on ne parviendra à rien en apportant le fruit de notre travail individuel à celui qui ne travail pas. Mathématiquement, on retombe dans l’esclavage, l’esclave étant celui qui travail, le maître celui qui reçoit.
La générosité consiste à apprendre à travailler, la connerie à travailler pour les autres, parce que les maîtres du monde ont directement intérêt à cultiver chez nous cette culpabilité ridicule.
Ce n’est jamais celui qui travail qui est égoïste.

kilbith a écrit:
L'important, c'est d'avoir sa conscience pour soi. Moi je ne veux pas d'un monde à la Mad Max, plutôt crever de suite, et je suis loin d'être le seul à penser la même chose.



Moi non plus je ne veux pas d’un monde à la Mad Max, mais je ne crois pas non plus au monde de Blanche Neige et les sept nains.
J’espère ne pas être le seul à en être conscient.
Quand à crever tout de suite, voila un comportement égoïste. Ce qui est difficile et désagréable immédiatement peut être le chemin nécessaire vers un monde meilleur pour nos enfants.

kilbith a écrit:
Gandhi disait : « Il faut être le changement que l'on veut voir dans ce monde ». Cette phrase est à méditer longuement. Elle est bourrée de bon sens, nul besoin de 1000 mots pour l'expliquer comme je le fait là.



Gandhi était avant tout un politique qui conseillait aux autres d’avoir une vie simple, quand lui fait des études d’avocat à l’étranger et voyage dans le monde…
N’est-ce pas la base d’une imposture ?
Il me rappelle les sergents d’infanterie qui nous expliquaient que le « froid est un état d’esprit » quand ils sortaient de la douche chaude alors que nous nous contentions de l’eau du Rhin en décembre pour notre toilette…

kilbith a écrit:

Quant à dire qu'il faut être un bobo pour être un bisounours généreux... Personnellement, j'ai pleins de cas en tête pour te prouver le contraire, dont le mien - pauvre au service des pauvres. Bref, totalement faux.



Comment leur rends-tu service aux pauvres, « plus pauvres que le pauvre que tu es » ?
Les aides-tu au jour le jour ? Les aides-tu à toujours être plus dépendants de ton aide ? Les aides-tu à s’en sortir sans toi ?
Quand tu parles de pauvreté, parles-tu d’argent, de sagesse, de savoir, de connaissance ?
De quelle pauvreté souffres-tu le plus et quelles richesses apportes-tu aux plus démunis ?
Que t’apportent les pauvres que tu aides en retour ?

kilbith a écrit:
Pour ce qui s'est passé en Bosnie, c'est culturellement un cas à part du notre, suivant son époque et son histoire. On ne peut pas envisager la même chose suivant les régions du monde et leurs contextes.

Cette région montagneuse et compartimentée, au croisement des Empires (à l'époque des faits), a eu la même histoire que l’Afghanistan : massacres, déroutes, reprises de possession, re-massacre, re-déroute. L'organisation de base est féodale/clanique. Chaque village est une entité. On peut former des alliances de circonstances. Les armes, la poésie épique sont partie intégrante de la culture. La défense est essentiellement territoriale.

Bref : ce qui s'est passé est largement circonstanciel. Donc pas généralisable partout et en tout temps.


C’est une façon simple et vieille comme le monde de se rassurer : cela n’arrive qu’aux autres !
Une sorte de ligne Maginot infranchissable nous protège de toute agression extérieure, c’est bien connu !
Du même raisonnement, nos banques et nos économies sont très solides, je ne sais donc même pas pourquoi on discute…

04.11.2012 - 13h12   

Yab léo,
Mon post commence comme il finit : de manière franche et directe, sans doute pour faire « front » au tien qui est son contraire.

Comme tu es un habitué de ce forum, j’ose en déduire que tu es un lecteur de Syti.net, ce qui est un signe d’une certaine lumière en toi.
Je pense donc, toujours en théorie, que tu es capable de comprendre et de discuter de vrais sujets sans toujours les rapporter à la politique, puisque force est de constater que la politique ne rapporte rien en notre faveur, jamais...

Je t’invite donc à te recadrer sur le sujet lui-même et à essayer de comprendre et analyser le témoignage auquel je fais référence au lieu de perdre ton temps sur l’origine du blog sur lequel il est écrit, le pédigrée des rédacteurs dudit blog, ou le niveau intellectuel de Pierrot San Giorgio, qui est immigré en suisse mais n’aime pas les immigrés…
Je ne connais d’ailleurs pas ce blog, j’avais le texte, j’ai cherché un lien vers un endroit ou il serait hébergé grace à google et j’ai remonté les sources, citation après citation. Comme le blog que j’ai trouvé ne cite pas ses sources, j’ai arrêté là.
Si tu veux faire plus politiquement acceptable, je te laisse le soin : https://www.google.fr/search?hl=fr&q=Je%20suis%20de%20Bosnie%2C%20et%20comme%20vous%20le%20savez%2C%20c%27%C3%A9tait%20l%27enfer%20la%20bas%20de%201992%20a%201995.%20Pendant%201%20an%2C%20j%27ai%20v%C3%A9cu%20et%20surv%C3%A9cu%20dans%20une%20ville%20de%2060%20000%20habitants%20sans%20%C3%A9lectricit%C3%A9%2C%20sans%20p%C3%A9trole%2C%20sans%20eau%20courante%2C%20sans%20services%20traditionnels%20de%20distribution%20de%20nourriture%20et%20de%20consommables%2C%20et%20sans%20aucune%20organisation%20gouvernement

Si tu veux parler politique pour évoluer un peu et t’apercevoir à terme qu’aucun parti n’apportera la solution à notre problème, je te laisse ouvrir un sujet dédié bien qu’il en existe déjà un il me semble.
Si je te demande de définir « extrême droite », l’intérêt n’est ni un copié-collé de la définition wikipédia, ni un renvoi à ma culture générale mais ta propre réflexion, pour peu que tu es la tienne à ce sujet. Tu as certainement entendu parler du détournement de certains mots, comme « démocratie ». A ton avis, en France, sommes-nous en démocratie ?
Voilà pourquoi « extrême droite » n’aura pas la même signification universelle entre le téléspectateur moyen de TF1 et l’homme éclairé en politique.

Si je comprends tes positions bien que tu sembles vouloir les cacher, tu crois encore en la politique puisque celle que tu décris ressemble étrangement à l’idéal communiste. Je déduis cette appartenance aussi grâce à ta foi en la bonté naturelle de l’homme et du vivant.
Sache que si je n’ai pas de problème particulier avec ton voisin Mouloud, je n’aurais plus confiance en personne lorsque la faim sera là.
La confiance en son prochain est un luxe qui peut tuer celui qui n’en avait pas les moyens quand il a cru l’inverse.
Puisque tu sais qu’il existe des « gros cons armés et prêts à tirer sur tout ce qui bouge », tu devrais vite prendre conscience qu’il y a des cons partout, apprends plutôt à ne pas faire confiance.
Si tu penses reconnaitre les cons à leurs couleurs ou à leur origine, tu te trompe aussi.
Le con n’a pas de couleur, d’odeur, de niveau social ou d’origine, il est partout, comme les gens bien et de confiance d’ailleurs.

Je n’ai pas connu la guerre civile comme le témoignage du bosniaque, mais j’ai connu la rue, même pas la véritable faim puisqu’il parait qu’elle n’existe pas avant plusieurs semaines… Disons que j’ai eu mal au ventre, il qu’il a fallut me démerder pour manger et dormir.
Les lois et les règles de bienséance, l’amour de l’humanité, l’hospitalité française ou arabe… Tout cela n’est qu’un concept bien loin quand tu es à la rue et que tu n’as plus rien.
Les gens prêts à te servir un repas existent si tu es prêt à tendre la main et à supporter les leçons de morales de ceux qui ont tout hérité de papa-maman, mais ceux prêt à t’aider vraiment n’existent pas, ou bien sont trop rares.
Tu ne peux compter que sur toi-même, voila la réalité et c’est d’ailleurs la meilleur façon d’avancer et de s’en sortir.
Mon parcours fait qu’à ce jour, je ne donne d’ailleurs jamais de pièces aux mendiants, mais suis toujours prêt à leur expliquer s’ils me font la remarque que je suis égoïste, d’où je viens et que si je refuse de donner un poisson pour qu’ils mangent, je peux leur apprendre à pêcher s’ils le souhaitent.

Pour en revenir au survivalisme, tu trouveras des cons et des gens bien, donc de bons conseils et de mauvais. C’est à toi seul de faire ton tri.
Si tu veux être certain de ne pas te tromper, le seul qui veut vraiment ton bien c’est toi-même. Cela n’empêche pas d’avoir un réseau de gens de confiance, en commençant par sa famille.
Mais que ton voisin s’appelle Mouloud, François ou même Pierrot, si un jour il doit faire un choix pour aider, entre toi le gentil voisin et sa famille ou lui-même, il choisira les siens, à moins que ce soit un abruti de première, mais dans ce cas, s’il est un danger pour la survie de ses enfants, il est aussi un danger pour toi...

Cette prudence est d’ailleurs valable autant pour le voisin que pour le banquier : Ne jamais faire confiance aux gens pleins de bonnes intentions apparentes.
Mais les gens qui ne croient pas en l’utilité vitale de cette prudence, me traiteront naturellement de paranoïaque pour se rassurer, et comme les gens confiants sont plus nombreux que les parano, alors les banquiers et les voisins qui en profitent n’ont pas trop de soucis à se faire pour leur avenir.

03.11.2012 - 19h12   

Pour le moment, ta remarque n'est pas plus intéressante que celle que l'on entend sortir de la bouche des piliers de bar...
Aucun sens et sans rapport si tu n'approfondis pas !

Peux-tu définir ce qu'est l'extrême droite, et développer ta réflexion ?

01.11.2012 - 17h44   

Il est difficile de ne pas déraper du sujet de la protection économique à celui du survivalisme...

Puisque tu évoques les plus modestes économies ne justifiant pas la sécurisation par la conversion des euros en or, alors il est utile de penser à d'autres acquisitions pouvant se révéler très utiles voir vitales pour survivre à un effondrement total du système financier tel que nous le connaissons.

Des denrées non périssables, des outils... le choix est vaste, mais le plus important est de dépenser les euros "en trop" (ou non indispensables) en achetant des choses ayant une vraie valeur, pendant que l'euro est encore accepté. Un excès de prudence et de paranoïa ne conduira pas à une dépense inutile de toutes les façons !
C'est évidement très individualiste comme comportement, mais il suffit de cibler les bons vendeurs : éviter d'acheter les outils de jardin à la petite vieille du quartier, mais plutôt aux supermarchés...

Des matériels de base coutant peu en ce moment pourront s'échanger quand il sera trop tard, contre beaucoup de nourriture ou de médicaments, tels que des briquets jetables (j'ai une adresse internet à 10€ les 50 briquets si ça intéresse quelqu'un), des blocs de savons de Marseille, des bougies, du fioul, du gaz...
Toutes ces choses peuvent être achetées en quantité plus ou moins conséquentes, en fonction du budget de chacun.

Je fonde cette réflexion sur ma propre analyse et sur le précieux témoignage d'un survivant de la guerre de Bosnie :

http://lesurvivaliste.blogspot.fr/2012/03/bienvenue-en-enfer.html#comment-for

A lire absolument.

30.10.2012 - 18h38   

Si une taxe est incluse dans le prix d'achat, alors il faut la considérer comme une bien modeste perte comparativement à ce que nous réserve nos monnaies de singe...

En achetant sur les marchés parallèles, on gagne le fait de ne pas être enregistré comme détenteur d'or pour l'état.
Échapper aux listes est une priorité car il ne fait aucun doute que l'or des français sera réquisitionné lorsque l'euro aura disparu.

Les plus malins lors des dernières réquisition d'or ont enterré ce qu'ils possédaient, avec le risque de mourir avec son secret de l'emplacement, d'où quelques "découvertes" d'ancien trésors cachés plus ou moins modestes.
Les plus soumis ont rapporté leur or à la banque et ont tout perdu !

30.10.2012 - 16h40   

Même si les banques alternatives sont "moins pire" ou "éthiquement acceptables", elles restent des banques.

Passer son compte courant chez elles peut être une bonne claque aux associations de malfaiteurs telles que Crédit Agricole ou Société Générale, mais pour ce qui est de placer ses économies, c'est une autre histoire.

Comme pour un gamin qui regarderait trop la TV au détriment de sortir faire du sport en plein air, on ne réglera pas son problème en lui sélectionnant uniquement des programmes pour enfants... Je m'explique :

Le problème majeur de notre économie est de ne plus reposer sur de vraies valeurs.
Les euros ou les dollars ont le même défaut consistant à être aussi doux et résistant que du "papier cul" et les banques alternatives ne régleront pas ce problème là tant qu'elles placeront de la fausse monnaie appartenant à des capitalistes sincères chez des emprunteurs honnêtes, parce que cela reste de la fausse monnaie.
Le jour où les banques mafieuses fermeront leurs guichets au public, comme l'a fait l'Argentine en 2000, les petites banques éthiques ne tiendront pas une minute de plus, parce que la fausse monnaie qu'elles manipulent sera autant morte que celle des réseaux mafioso-bancaire.

La solution que j'ai adopté est de ne laisser que le fond de roulement nécéssaire à ma survie économique à la banque (Banque Populaire).
J'encaisse et paye ce qui ne peut pas l'être par d'autres moyens et je retire le reste en payant en espèces toutes les autres dépenses.
Mes économies ont été placées dans des valeurs qui ne bougent pas depuis au moins 2000 ans, c'est à dire de l'or.

De l'or physique sous forme de pièces, que je détiens physiquement et bien planqué. Le fait d'acheter de l'or papier ou de l'or physique pour le déposer à la banque ne sert à rien. La banque ne doit même pas savoir que vous détenez de l'or, ou vous pouvez être certain que la prochaine réquisition d'état consistera à vous écrire personnellement pour que vous rendiez votre or détenu illégalement sous menace de perquisition, amende, enfermement, saisie hypothécaire ou mobilière...

Certain diront prudemment qu'il est dangereux et risqué de détenir de l'or (vol, pillage, incendie, perte, exil...).
Je leur réponds que le risque est moindre si je le compare au fait de faire confiance en une banque.
Parlez-en aux argentins...

Une autre preuve s'il en faut, de l’intelligence et de la prudence de ce placement est qu'il est l'inverse de ce qu'organise l'état français depuis quelques année par des campagnes nationales "vendez votre vieil or", "transformez votre or en argent"... en payant au maximum la moitié de sa valeurs aux incultes qui mordent à l’hameçon.


N'achetez pas de lingots, c'est trop risqué parce que la contrefaçon est rentable contrairement aux pièces de moins de 10 grammes. Certains lingots bien authentifiés et scellés par les banques américaines étaient "fourrés au tungstène"...
Achetez de l'or chez votre joaillier, puis à des particuliers si vous êtes équipé et capable d'expertiser les pièces. Encore une fois, le risque de se faire escroqué est moindre que celui de posséder des euros.



29.10.2012 - 13h18   

Merci pour l'accueil Xo.

28.10.2012 - 19h38   

La seule grève efficace pour faire tomber le système sans tomber nous même, est celle de la consommation.

Ne plus travailler est une bonne idée si on parle du travail tel que nous le connaissons, c'est à dire un travail pour les autres avant d'être pour le travailleur lui même.
Le travail doit apporter à l'homme et à ses ascendants et descendants, sa nourriture, son gite et ses soins.

Qu'il y ait un échange entre les fruits de l'un contre ceux de l'autre, ne me choque pas, il s'agit des bienfaits de la collectivité.

Le seul malheur dans tout cela est le parasite qu'est l'oligarque ploutocratique.
Comme tout bon parasite qui se respecte, il ne produit rien mais bénéficie toujours de la meilleur part puisqu'il s'accorde la priorité du bénéfice.

Quand dans la nature, le parasite ne peut être détruit par traitement extérieur, il reste toujours la solution de cesser de nourrir le porteur.
Nous avons la chance de connaitre la nature du parasite et de savoir ce qui le nourrit : nos impôts et nos taxe sur tout.

Ne plus travailler pour le système, c'est à dire ne travailler que pour le stricte nécéssaire ou à profusion pour soi même, c'est à dire en éliminant tout intermédiaire étatique.
En un mot : ne plus consommer en alimentant le système qui a toujours plus d'énergie pour créer toujours plus de pseudo besoins à notre attention.

Observer ce qui se passe quand un syndicat de transporteur routier annonce simplement qu'il fera la grève : avant le premier jour de blocage, les stations service sont à sec de carburant !
La panique est plus destructrice que tout.

Dans un mouvement de grève de la consommation, si elle n'était suivie après annonce que par 10% de la population, les 90% feraient le plus gros travail pour rendre efficace le mouvement, par panique et par peur de manquer, par égoïsme.
Notez que la grève du travail fonctionne parfaitement à l'inverse : les grèves provoquent heures supplémentaires, délocalisation ou approvisionnements de fortune, mais jamais de vrais manques ou de vrais problèmes, sauf pour les grévistes qui perdent une partie de leur salaire...

La panique, l'égoïsme, la peur... Tout ce que le système utilise contre notre intérêt en nous l'enseignant de force et pour son plus grand bien, doit être utilisé contre le système puisque c'est la seule chose que maitrise le peuple dans son ensemble.
Les fourches des paysans qui servent à travailler pour servir le maître, peuvent aussi planter le maître...


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