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| Messages et articles de fabioule
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| ce glacier suisse est recouvert de bâches pour résister au réchauffement climati
source: maxisciences.com
L'info date un peu
Pour préserver le glacier du Rhône des effets dévastateurs du réchauffement climatique, les scientifiques suisses entreprennent tous les étés de... l'emballer dans des bâches isolantes.
Aux grands maux les grands remèdes. Depuis quelques années, les Suisses ont entrepris une opération plutôt audacieuse pour protéger leurs glaciers du réchauffement climatique. Tous les été, les plus vulnérables sont emballés dans des kilomètres de bâche isolante pour les mettre à l'abri des effets dévastateurs des rayons du soleil.
La mise en place du revêtement synthétique se fait à l'aide de mousquetons et nécessite près d'une centaine de professionnels qui s'attèlent à la tâche durant une semaine. ??Parmi les glaciers protégés par les chercheurs suisses, on trouve ainsi le glacier du Rhône. Également connu sous le nom de Rhonegletscher, celui-ci se situe au nord-est du canton du Valais. De récentes études indique qu'il s'agirait d'un des plus vieux glaciers du pays, formé il y a environ 11.500 ans.
Mais il est également l'un des plus sensibles au changement climatique et aurait reculé de façon spectaculaire au cours des 150 dernières années. A l'instar d'une glacière de pique-nique, la couverture thermique du glacier empêche donc la fonte de la couche de neige protectrice et permet ainsi au glacier du Rhône de se conserver. La bâche est laissée jusqu'à l'automne et fait l'objet d'une attention constante.
Une protection qui a un coût
Par ailleurs, pour satisfaire la curiosité des visiteurs, une galerie a été creusée dans la structure permettant un véritable voyage dans le temps dans les dédales de glaces âgés de milliers d'années. Cette stratégie pour le moins innovante, semble avoir fait ses preuves. Un petit bémol toutefois, elle ne peut être utilisée à l'échelle mondiale. La raison ? Son prix avant tout. Les coûts matériels et humains en font un dispositif particulièrement onéreux : près de 10 euros pour un mètre carré protégé. Oubliez donc toutes perspectives pour tenter de sauver l'Himalaya, cette stratégie n'est viable qu'à petite échelle...
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| Pink Lady, la pomme pourrie du libre-échange
source: daardaar.be
Je ne savais pas où mettre cet article. Cela parle de mondialisation, d'écologie, ...
Et aucune idée si on vend cette pomme en France mais en Belgique elle fait un tabac.
Qui n'a pas entendu parler de la Pink Lady ? Ces pommes plus brillantes qu'un smartphone, vantées par la grande majorité des supermarchés, sont un vrai délice. Si leur peau est sans tache, on ne peut pas en dire autant des structures nécessaires à leur acheminement vers nos contrées. En effet, avant d'atterrir dans vos estomacs, ce fruit sucré a dû parcourir des milliers de kilomètres à travers les océans. Pourtant, il n'y a pas moins exotique qu'une pomme. On en cultive ici aussi, chez nous, dans le Limbourg. En consommant des Pink Lady plutôt que des pommes locales, nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis.
Pour mûrir, la Pink Lady a besoin de beaucoup de soleil. On en cultive par exemple en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud ou au Chili. L'an dernier, la Belgique a importé 149 961 tonnes de pommes, pour une valeur proche des 125 millions d'euros. À la même période, nous avons exporté encore plus de pommes, 235 583 tonnes, pour une valeur de 124 millions d'euros. Faites le calcul : combien cela nous rapporterait-il de manger davantage nos propres pommes ?
C'est absurde d'un point de vue économique, mais il y a plus grave. Écologiquement, l'importation de fruits cause des dégâts considérables. Nous savons que les bateaux et les avions produisent 8 pour cent des émissions mondiales de CO2. En consommant nos propres pommes, nous réduisons les émissions de gaz carbonique, et il y a peu de raisons de ne pas le faire.
La principale raison qui nous pousse à importer des pommes est liée aux saisons. En Belgique, la récolte des pommes ne peut se faire que dans les derniers mois de l'année. Il est en effet difficile de trouver des pommes belges fraîches et juteuses au printemps et en été. Si nous importons des pommes de l'hémisphère sud surtout à cette période-là, c'est parce que les saisons y sont inversées par rapport à l'hémisphère nord. L'argument se tient, mais les alternatives sont nombreuses.
Les techniques modernes de conservation permettent de stocker facilement des pommes pendant plusieurs mois. Le processus est certes énergivore, mais il est moins polluant que le transport aérien ou maritime. Autre solution, plus drastique celle-là : ne pas manger de pommes hors saison, ou consommer uniquement celles qui se conservent mieux. Les pommes ne sont pas indispensables à notre régime alimentaire, et la demande crée l'offre. Par exemple, nous ne mangeons des mandarines qu'en hiver car il n'y en a pas le reste de l'année.
Les saisons ne sont du reste pas la seule raison du succès des Pink Lady. Il s'agit avant tout d'une entreprise en pleine croissance qui envahit petit à petit notre marché. L'an dernier, la Jonagold, une des pommes belges les plus connues, dominait encore le marché avec des parts de 43 pour cent. Ceci dit, elle perd du terrain chaque année, tandis que la Pink Lady a plus que doublé ses parts de marché depuis 2008 pour atteindre 21,3 pour cent en 2015. Si cette évolution persiste, les fruiticulteurs belges perdront leur leadership dans leur propre pays.
Nous y voyons un symptôme de la mondialisation galopante. On ne parle plus de valeurs, mais de profits. Manger des Pink Lady nuit à notre économie nationale, mais aussi à notre climat. Il est temps d'inverser la tendance. Nous avons besoin d'un gouvernement qui favorise un marché équitable et qui nous défend face aux gros pollueurs. Il faut changer les mentalités afin de ne plus dépendre entièrement des grosses entreprises, car il n'y a pas que la Pink Lady qui gagne du terrain. Le phénomène est le même dans tous types de marchés, qu'il s'agisse de fruits ou de sucre. Ce n'est pas qu'une question de choix des pommes que nous mangeons. La vraie question, c'est celle du choix du monde dans lequel nous voulons vivre et dans lequel nous voulons voir grandir nos enfants et petits-enfants.
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| Panoramique en très haute résolution
http://www.gigapan.com/
En page d'accueil, vous trouverez la ville de New-york. On met en pleine écran, on navigue de gauche à droite, on zoom.
En visitant le site, vous trouverez divers panoramiques dont certains peuvent aller jusqu'à plusieurs gigapixels.
http://360gigapixels.com/nyc-skyline-photo-panorama/
Toujours la ville de New-york, depuis un autre point de vue et cette fois à 20gigapixels, on peut voir net à plusieurs kilomètres, c'est tout simplement bluffant. Par contre, la navigation est moins facile que sur le site précédent, il faut être en plein écran pour pouvoir utiliser la molette de la souris.
Sur le site, il y a d'autres villes en 20gigapixels voir même Londres à 80gigapixels! http://360gigapixels.com/london-80-gigapixel/
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