Messages et articles de Calamity
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22.01.2019 - 00h22   
Le prix de la démocratie

Bonsoir,


20.01.2019 - 14h05   

Sylvain a écrit:

N'exclure personne ça s'applique uniquement aux personnes qui viennent pour échanger et dialoguer, et sans agresser les autres. Cela ne s'appliquent pas à ceux que le site n'interesse qu'en tant que canal de propagande et qui sont donc uniquement en mode émission et pas du tout en mode réception.

Ces gens là il faut les dégager sinon ils pourrissent le site et font fuir les autres.


D'accord je pensais que tu avais une autre ligne, mais du coup il y a déjà eu des gens exclus? Je n'étais pas au courant, pour ma part j'avais plutôt en tête des incidents avec des gens qui sont toujours plus ou moins là.


Sylvain a écrit:
Par ailleurs je suis pour appliquer aux gens leurs propres principes. Donc agir en démocrate avec les démocrates, et en fasciste avec les fascistes.


La vache c'est dur! C'est faire un peu l'impasse sur le caractère labile de l'adhésion à une idée, parfois on change...

Après je n'avais pas du tout la volonté de rouvrir ce sujet, je voulais simplement partager avec vous quelque chose qui m'a fait évoluer

19.01.2019 - 12h30   

Sylvain a écrit:


Ce n'est pas dérangeant qu'une personne ait tel ou tel penchant politique, ce qui est dérangeant ce sont les gens qui viennent uniquement pour faire de la propagande, inspirés par leurs gourous. Avec ces personnes, c'est impossible de discuter, et leur éventuelle évolution est également impossible puisqu'elles sont exclusivement en mode émission et pas du tout en mode réception.


Mon propos ne se réduisait pas à la politique, Mélenchon était un exemple, concernant les opinions au sens large, j'ai pour ma part croisé assez peu de gens incapable de revenir sur une opinion, le fait est que cela se fait rarement à chaud, la plupart des gens s'accorde le temps de la réflexion. Sinon cela s'appelle du fanatisme, on ne croise pas des fanatiques tout les jours. Justement la pensée bayésienne invite à raisonner en niveau de preuve, la personne avec laquelle tu débat peut ne pas être convaincu par tes arguments son adhésion à la théorie donné pouvant être supérieur à la tienne il peut néanmoins passer de totalement convaincu, à convaincu, sans que cela soit visible dans son discours.
Pour soi-même accorder une possibilité même infime qu'une opinion à laquelle je n'adhère pas soit possible, permet de rester à l'écoute des arguments, sinon mes opinions relève du dogme et non de de la connaissance.

Concernant le village si tu estime qu'il y a des personnes qui viennent dans une logique prosélyte avec qui il est impossible de discuter et que cela est dérangeant, n'y a-t-il pas paradoxe avec une volonté de n'exclure personne?

17.01.2019 - 00h19   
La pensée bayésienne

source: skeptikon.fr




17.01.2019 - 00h15   
Comment utiliser un modèle bayésien (pour les nuls)

source: perso.ens-lyon.fr

Dans le billet précédent, j'ai présenté le théorème de Bayes à travers l'exemple d'un modèle (très très simple) portant sur le comportement des ours. Ce modèle mettait en relation deux variables C et G où

C est la variable indicatrice de l'évènement "L'ours est en colère" (C=o ou C=n)
G est la variable indicatrice de l'événement "L'ours grogne" (G=o ou G=n).

Il est possible d'utiliser un modèle bayésien (même un modèle aussi simple que celui-ci) de différentes manières, en fonction de la question que l'on se pose, mais aussi en fonction des données dont on dispose. Je vous présente ci-après quelques cas "bien tranchés"...
Premier cas: on ne dispose de données ni pour C, ni pour G

Imaginons que l'on ait un modèle théorique de comportement pour des variables qu'on n'a pas observées. Il est tout de même possible de "tirer" quelque chose du modèle... Dans le billet précédent par exemple, on partait de

l'a priori quant à la distribution de C (Pr(C))
l'a priori quant à la table de probabilité conditionnelle de G sachant C (Pr(G/C))

et on parvenait à en tirer des conclusions sur la manière dont il fallait interpréter un grognement d'ours ("Si un ours grogne, alors il y a 82% de chances qu'il soit en colère".)

Evidemment, dans ce cas de figure, le résultat ne vaut pas tripette si on n'est pas en mesure de défendre les a priori qui sous-tendent le modèle... En l'occurence, mes connaissances en éthologie ursine sont limitées donc mes a priori et (par conséquent) cette conclusion, ne valent pas tripette -sauf d'un point de vue pédagogique, bien sûr-.

On dit de ce genre de construction de modèle qu'elle se base sur une connaissance d'expert.
Deuxième cas: on dispose de données pour G, mais pas pour C

Imaginons maintenant que l'on dispose d'observations pour G mais que l'on est incapables de mesurer directement C (car on ne sait pas lire dans les pensées de l'ours pour déterminer s'il est en colère ou non). C est alors une variable latente.

Dans ce cas on va partir de

l'a priori quant à la distribution de C: Pr(C)
l'a priori quant à la distribution de G sachant C: Pr(G/ C)
les observations de G: Pr(G)

et on va en tirer une meilleure connaissance de C (Pr(C/ G))
Troisième cas: on dispose de données pour C, mais pas pour G

Ce cas n'est pas très vraisemblable pour mon exemple ursin car il sous-entend que nous disposerions d'une machine à lire les pensées des ours MAIS que nous serions incapables d'entendre leurs grognements... Menfin bon. Bref.

Supposons donc qu'on soit en mesure d'observer C mais pas G. On va alors pouvoir utiliser le modèle pour prédire la variable G (l'"output" du modèle) en fonction de C.

On part donc de:

les observations de C: Pr(C)
l'a priori quant à la distribution de G sachant C: Pr(G/ C)

et on en déduit la distribution de G.
Quatrième cas

Dans ce dernier cas, on dispose de données d'observation à la fois pour C et pour G.

On va pouvoir alors utiliser ces données pour ajuster le modèle c'est à dire qu'on part de:

la structure du modèle (ici, simplement le fait que G dépende de C)
les observations de C
les observations de G

et on en tire des renseignements quant à

la distribution de C: Pr(C)
la distribution de G sachant C: Pr(G/ C)

Voyez plutôt: si on part d'un petit jeu de données comme celui-ci:

data=data.frame(C=c("o","o","o","n","n","n","o","n","n","n","o","o","n","n","n"),
G=c("o","o","n","o","n","n","o","n","o","n","n","o","n","o","n"))

et que l'on définit la structure du modèle:

require(bnlearn)
model=model2network("[C][G|C]")

on peut alors ajuster le modèle aux données et en tirer une estimation des probabilités de C et de G sachant C:

fitted=bn.fit(model,data, method="mle")
print(fitted$C)

##
## Parameters of node C (multinomial distribution)
##
## Conditional probability table:
## n o
## 0.6 0.4

print(fitted$G)

##
## Parameters of node G (multinomial distribution)
##
## Conditional probability table:
##
## C
## G n o
## n 0.6666667 0.3333333
## o 0.3333333 0.6666667

Le fait d'ajuster le modèle aux observations montre qu'un ours a Pr(C=o)= 40% de chances d'être en colère, et qu'un ours en colère grogne dans Pr(G=o/ C=o)= 67% des cas, tandis qu'un ours qui n'est pas en colère grogne dans pr(C=o/ C=n) 33% des cas.
Autres cas

En pratique, il est possible (voire fréquent) d'utiliser un mélange des approches évoquées ci-dessus.

Par exemple, on peut avoir un jeu de données rassemblant des observations de C et G et les utiliser pour ajuster un modèle (comme ci-dessus, dans le quatrième cas évoqué), puis utiliser ce modèle pour prédire la variable C en fonction d'observations de G (comme dans le deuxième cas évoqué).

Sans rentrer trop dans les détails, je montre comment faire cela ci-dessous. Pour utiliser un modèle pour faire une prédiction, nous avons besoin d'utiliser un nouveau package, le package gRain. On convertit notre modèle "fitted" issu du package bnlearn en un modèle utilisable par gRain.

require(gRain)
grain.fitted=as.grain(fitted)

Puis on applique la fonction predict de ce package gRain à un nouveau jeu de données pour lequel on a seulement deux observations (G=o, et G=n) mais pas de donnée renseignant C.

On prédit la valeur de C en fonction des observations G et des paramètres du modèle ajusté:

predicted=predict(grain.fitted,
newdata=data.frame(C=c(NA,NA),
G=c("o","n")),
response="C",
predictors="G",
type="distribution")
print(predicted$pred$C)

## n o
## [1,] 0.4285714 0.5714286
## [2,] 0.7500000 0.2500000

D'après le modèle, donc, la probabilité que l'ours soit en colère dans le premier cas (où il a grogné) est de 57% tandis que les chances qu'il soit en colère dans le deuxième cas (où il n'a pas grogné) sont de 25%.

17.01.2019 - 00h14   
La loi de Bayes

source: perso.ens-lyon.fr

Je site ici purement et simplement un article paru

Comprendre le théorème pour comprendre les modèles bayésiens

Les modèles bayésiens viennent de faire une entrée subite et fracassante dans ma vie. Cela peut sembler étonnant car cela fait maintenant quelques années que le paradigme bayésien connaît un grand succès chez (notamment) les écologues, peut-être du fait des problèmes qu'ils connaissent avec les modèles inférentiels plus classiques (problèmes liés aux données manquantes ou trop peu nombreuses, aux distributions non gaussiennes, aux difficultés d'ajustement des modèles, à l'importance des erreurs, etc.).

Avec ce billet sur le théorème de Bayes, je souhaite entamer une série de billets relatifs aux modèles bayésiens. J'aimerais notamment expliquer leur principe, montrer leurs avantages et inconvénients, et montrer (aussi succintement que possible) comment les construire, les ajuster, et les interpréter sous R.

Pour commencer, je vais me concentrer sur ce qui définit les modèles bayésiens, à savoir (comme leur nom l'indique), leur utilisation des probabilités et notamment du théorème de Bayes...
Le théorème de Bayes, en équation

Le théorème de Bayes est le suivant:

Pr(A|B)=Pr(B|A)Pr(A)Pr(B|A)Pr(A)+Pr(B|A¯)Pr(A¯)

Il exprime la probabilité de "A sachant B" en fonction des probabilités de "B sachant A" et de la probabilité de A.

Il dérive de cette définition des probas conditionnelles:

Pr(A?B)=Pr(A|B)Pr(B)=Pr(B|A)Pr(A)

Un exemple concret d'application du théorème

Imaginons un cas concret d'utilisation de ce théorème. Mettons, par exemple, que l'on essaie de comprendre le comportement des ours à travers le modèle suivant, où C
est la variable indicatrice de l'évènement "L'ours est en colère" (C=o ou C=n) et G est la variable indicatrice de l'événement "L'ours grogne" (G=o ou G=n

).

Supposons que l'on connaît la relation qui lie C à G -i.e. la table des probabilités conditionnelles qui donne Pr(G|C)

-. Par exemple
Pr(G|C)
C=o
C=n
G=o
0.90 0.25
G=n
0.10 0.75

On peut lire cette table de la manière suivante:

la probabilité que l'ours grogne sachant qu'il est en colère est de 90%.
la probabilité que l'ours grogne sachant qu'il n'est pas en colère est de 25%. Ainsi, il arrive que les ours grognent même s'ils ne sont pas en colère.

Comment, dans ces conditions où les ours grognent à qui mieux mieux, interpréter leurs grognements?

Mettons que l'on suppose a priori que l'ours a une chance sur trois d'être en colère: -i.e. on a l'a priori suivant sur Pr(C)

-:

Pr(C=o)=0.33

Pr(C=n)=0.67

Imaginons que nous observions l'ours une fois, et qu'il grogne.

Alors le théorème de Bayes va nous permettre de déterminer quelles sont les probabilités que l'ours soit en colère (ou non) sachant qu'il a grogné.

En effet:

Pr(C=o|G=o)=Pr(G=o|C=o)Pr(C=o)Pr(G=o|C=o)Pr(C=o)+Pr(G=o|C=n)Pr(C=n)

Pr(C=o|G=o)=0.9?0.330.9?0.33+0.25?0.67

Pr(C=o|G=o)=0.64

donc, l'ours ayant grogné, on estime la probabilité qu'il ait été en colère à 64%.
Premier aperçu du paradigme bayésien

Quelques remarques, maintenant, quant aux principes qui sous-tendent l'utilisation du théorème de Bayes...

Remarquez d'abord comme le résultat (probabiliste) du modèle permet de retranscrire efficacement les incertitudes. En effet, on ne conclut pas de ce modèle "l'ours a grogné donc il devait être en colère" mais "l'ours a grogné donc la probabilité qu'il ait été en colère est de 64%". L'incertitude est ici intégrée (plutôt qu'associée, comme dans la statistique inférentielle plus classique) au résultat.

Ainsi, en prenant en compte notre observation de G nous sommes passé d'une probabilité a priori Pr(C=o)=
33% à la probabilité a posteriori Pr(C=o|G=o)=

64%. Ainsi, le modèle nous a permis d'affiner notre connaissance de la distribution de C. On pensait a priori que l'ours n'était pas si colérique que ça, mais notre observation de son grognement nous pousse à revoir un peu notre jugement...

Si l'on était partis d'un a priori différent (par exemple Pr(C=o)=
90%), la distribution a posteriori aurait été différente (ici Pr(C=o|G=o)= 99%). L'a priori a donc un effet non négligeable sur la distribution a posteriori et il convient de le définir avec soin. En pratique, néanmoins, on utilise souvent les modèles bayésiens en se basant sur de nombreuses observations (et non une seule comme nous l'avons fait plus haut)... Or plus les observations sont nombreuses, moins l'effet de l'a priori de départ se ressent sur la distribution a posteriori.

16.01.2019 - 16h56   

Au sujet du débat de 4h d'hier je suis en train faire une sorte de résumé des thématiques abordés, j'ai eu l'idée après 40 min de visionnage donc le début sera un peu light, ça permettra peut être de prendre des idées ou au moins d'avoir un aperçu des demandes, Je le transmet dès que j'ai terminé peut-être ce soir ou demain.


16.01.2019 - 16h49   

kaliyuga a écrit:
« Nous avons retenu quatre grands thèmes qui couvrent beaucoup des grands enjeux de la Nation : la fiscalité et les dépenses publiques, l'organisation de l'État et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté. »

En effet, qui couvrent même tous les grands enjeux de la Nation.


Il manque quand même l'alimentation et l'agriculture selon moi, c'est vraiment transversale en plus, si on prend vraiment la mesure de l'impact catastrophique de notre alimentation sur l'environnement et sur nous même. Le chantier est vaste mais aurait un impact sur tout les aspects de la vie, même l'habitat et l'organisation du territoire serait bousculé.

Si vous avez envie de mener une réflexion dans l'atelier sur ce sujet là faite le savoir, je serais ravie de participer.

kaliyuga a écrit:
« La société que nous voulons est une société dans laquelle pour réussir on ne devrait pas avoir besoin de relations ou de fortune. »

Tout est dit.



C'est clair les inégalités sociales ne seront jamais résorber par l'impot, la vrai inégalité elle se situe dans le capital, c'est donc du capital qu'il faut se soucier pas de l'impôt, c'est de répartition des richesses (pourquoi pas des salaires en pourcentage?) qu'il faut parler, pas de redistribution, c'est de l'accaparement des ressources, d'héritage qu'il faut parler.


kaliyuga a écrit:
« Et peut-être découvrirons-nous que nous pouvons tomber d'accord, majoritairement, au-delà de nos préférences, plus souvent qu'on ne le croit .»

Peut être pas.


HAHA! Vu le fossé, c'est bien une preuve de complète déconnexion ça!


kaliyuga a écrit:
« Faut-il renforcer la décentralisation et donner plus de pouvoir de décision et d'action au plus près des citoyens ? »

Oui


C'est clair que des mega structures comme la France ou l'Europe ne peuvent que mener à la déshumanisation, personne ne peut prétendre appréhender des systèmes aussi complexe. Les seules questions qui regroupe les intérêts de tout les citoyens d'un pays ce sont les relations étrangères et l'armée, le reste chaque territoire peut s'en occuper,


kaliyuga a écrit:
« Comment voudriez-vous que l'État soit organisé et comment peut-il améliorer son action ? »
« Faut-il revoir le fonctionnement de l'administration et comment ? »

Commencer par là




kaliyuga a écrit:
« Comment finance-t-on la transition écologique : par l'impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ? »

- Sur le site impôts-gouvernement.org, site officiel du ministère des finances :
« L'année 2013 place l'évasion fiscale au devant de la scène : les dirigeants, français et britanniques notamment, semblent de plus en plus s'agacer des pertes fiscales engendrées par les montages financiers des ténors des nouvelles technologies. L'Irlande, siège européen des affaires internationales d'Apple et de Google, pour ne citer qu'eux, est donc la cible des principales critiques en la matière. C'est pourquoi elle se penche sur une potentielle réforme fiscale afin d'atténuer les rancoeurs de ses voisins européens mais aussi américains. En effet, l'Irlande accueillerait une part non négligeable des bénéfices réalisés en France, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, leur faisant perdre des millions, voire milliards, de recettes fiscales, qui représentent au final qu'une goutte d'eau face aux bénéfices. En 2014, on estime à 2 000 milliards de dollars les fonds mis à l'abri dans les paradis fiscaux. »

« Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ? »

Déjà appliquer et respecter les lois en vigueurs.



Leur enfumage sur la transition ça me fait gerber, mais c'est clair qu'avec l'évasion fiscale, ça ferait un bon pécule pour démarrer !
Le report du cout des soins, et des assainissements des zone pollués par les entreprises pollueuse ça les ferait réfléchir, certaine activités deviendrait purement et simplement non rentable puisque c'est la seule chose que certains comprennent!

Après la question écologique n'est envisageable que dans une réflexion et une refonte totale de nos modes de vies.


kaliyuga a écrit:
« Faut-il reconnaître le vote blanc ? Faut-il rendre le vote obligatoire ? »

Indispensable.

Le vote obligatoire, pas sans la reconnaissance du vote blanc, et l'annulation de l(élection en cas de majorité de vote blanc.

En tout cas merci pour ce petit exercice, c'est assez intéressant même si l'écueil de la man?uvre est qu'il y a tellement de sujet abordé qu'il est impossible de développer vraiment l'un d'entre eux sous peine d'être complètement inaudible. Je pense que c'est un des but recherché par le gouvernement avec ce grand débat.

On peut si vous le souhaitez créer des ateliers sur chacun des grands thèmes pour y réfléchir plus en avant?


16.01.2019 - 15h27   

Zelda a écrit:
kaliyuga a écrit:

Quels hommes ou femmes politiques, intellectuel(les) ou puissants proposent une nouvelle organisation des hommes entre eux ? Peut on penser que tout va bien, que ce système est fiable, viable et vivable ?



Je pense qu'ils prennent les décisions dictées par les lobbys qui tirent les ficelles, donc aucune autre organisation est à attendre de ce coté là"


Entièrement d'accord sur ce point là, nos dirigeant n'ont de toute évidence pas les préoccupations qui sont les nôtres, et structurellement l'organisation de nos sociétés ne peut mener que la où nous en sommes


Zelda a écrit:
La décroissance est bien sur l'arrêt de la production consommation telle pratiquée par le système en place"


En effet c'est ce qu'est la décroissance. Je ne suis pas en opposition avec ce concept, je pense simplement qu'il manque d'ambition et d'attrait, et qu'un changement basé sur une négation ne permet pas une refonte en profondeur, je joue peut être sur les mots, excuse moi si je n'ai pas été clair.


kaliyuga a écrit:


Comment trouver un dénominateur commun à ce mouvement dans le traitement d'internet et des médias ? C'est compliqué et hyper filtré. Comment proposer une alternative puissante ? Ou trouver des espaces de solutions ? Avec qui ?

Zelda a écrit:
Je pense que les solutions ne sont pas sur internet mais dans le quotidien, des gens se regroupent dèjà en assoss, coopérative etc..."




Je ne sais pas si c'est ce que tu voulais dire Kaliyuga, mais oui c'est difficile de trouver dans le réel des gens qui ont des préoccupations comme celle que nous abordons ici...

Zelda a écrit:
Une chose que j'ai apprise de la permaculture c'est que la nature est prévisible, un ensemble de conditions données aboutira au résultat attendu.

Un ensemble de conditions données, mais c'est un peu l'inconnu justement coté conditions climatiques et ce que ça nous réserve !"


C'est sure nous nageons en plein suspense, je faisais simplement un parallèle entre la nature humaine et la nature, nous ne savons pas ce que nous réserve le climat (encore que nous avons quelque piste) pour l'homme c'est autre chose.

Zelda a écrit:
Si l'Homme est nature alors il lui faudra 100 ans. 100 ans de patience pour toute les Cassandre.

Je ne pense pas qu'il reste encore 100 ans à l'humanité pour réagir, je crois qu'une prise de conscience est en route, mais ça ne va pas suffire à changer assez vite, n'oublions pas que les gens dans la rue voudraient eux aussi pouvoir consommer normalement, pas forcement changer cette société de consommation."


Entièrement d'accord, merci d'avoir clarifié tout ça.

C'est clair que le mouvement des gilets jaunes est symptomatique de cet écart entre la prise de conscience individuelle et la réaction collective.


15.01.2019 - 17h51   

Salut à tous!!!

Sylvain a écrit:

Manque d'ouverture...? A quels moments et sur quels sujets ?

Et y a-t-il plus d'ouverture entre les gens sur Facebook par exemple?


Zkalpalito a écrit:
"il y a je pense parmi les causes qui ont mené le village à l'état de fantôme une forme de manque d'ouverture"

Ça me semble plutôt être le contraire. Quand on s'ouvre trop on finit par débattre avec des gens qui aiment passer leur temps à faire de la provocation.

Quant à Facebook, les gens n'y débattent pas, mais cherchent à humilier, voire à détruire ceux qui ne pensent pas comme eux. Les réseaux sociaux mainstream sont trop claniques.


kaliyuga a écrit:
ce qui n'a pas été résolu hier ne va pas se régler tout seul aujourd'hui. rien d'exhaustif.


Je ne suis pas tellement étonnée de vous voir tiquer la dessus, "le manque d'ouverture", en réalité j'ai eu beaucoup de mal à formuler ma pensée. Pour essayer de développer et de répondre à ta question Sylvain, je pense qu'à certain moment nous avons fait preuve d'une forme de dogmatisme, en rejetant parfois avec véhémence, des idées différentes des nôtres, (un exemple serait le cas Mélenchon, mais il y en a d'autre je ne cherche bien évidemment à incriminer personne et je m'adresse également cette critique)

Cette hypothèse nait en réalité d'une réflexion plus général sur le débat d'idée, et j'ai eu la chance récemment de tomber sur un concept qui m'a vraiment fait évoluer dans ma façon de percevoir le débat et le point de vue des autres, il s'agit de la pensée bayésienne. (Je vous mettrai un petit lien vers un contenu d'introduction) Cette méthodologie pas toujours instinctive, invite mettre les théorie en compétition et à raisonner en terme de niveau de preuve. Bien évidement toutes les idées ne se valent pas mais admettre qu'il y a une infime possibilité pour qu'une hypothèse apriori complètement débile soit vrai invite à écouter plus sereinement le point de vue des autres, et à mieux accepter que ses propres convictions ne convainc pas forcément les autres, en fonction du niveau de preuve que eux accorde à cette théorie. (Je vais essayer de développer tout ça dans un sujet à part c'est vraiment vaste comme sujet) Pour faire court ça permet de plus facilement penser contre soi même, et il y avait ici des objecteurs de conscience prompt à nous faire penser contre nous même qui aurait pu nous permettre d'étayer nos convictions ou de les modifier, qui ont pour certains fui devant le tranché de certain point de vue.

Pour répondre à ta deuxième question Sylvain, loin de moi l'idée de comparer le village à fb, désolé si j'ai donné l'impression que c'était le cas, le simple fait que je fréquente l'un et pas l'autre, donne un aperçu de mon avis sur le sujet, néanmoins je ne pense pas que TOUT les gens sur fb manque d'ouverture, je pense que le problème de fb est structurelle, la plateforme n'est pas pensé pour permettre le débat d'idée, elle est conçu comme un outil de sponsoring des individus et des intérêts, m'est d'avis que c'est une base de données de "couverture", comme celle des bouquins, il y a surement de bon bouquin mais comme on n'accède qu'à la première page, c'est inutile, ajouter à ça l'algorithme qui vous garde captif et filtre tout ce qui pourrait être en opposition avec vos convictions, l'objectif purement mercantile de la plateforme et la touche de big brother teinté de voyeurisme, et vous avez le cocktail parfait pour en ce qui me concerne créer un total désintérêt voir de l'aversion.
A l'inverse prendre 1 heure (ou deux) pour partager ici des commentaires de 5000 signes, même si ce n'est qu'avec quelques personnes me fait un bien, vous pouvez pas savoir.

Tout cela m'amène à une pensée en passant sur les gilets jaunes et se choix qui parait relativement unanime de se revendiquer apolitique et d'accepter tout le monde y compris les fascistes, il y a là dedans une force sur le long terme - dans cette foule certaines convictions basé sur de vague monologue zemourien voleront en éclat ou simplement l'adhésion porté à ces théories baissera - qui peut tout à fait se révéler une faiblesse à court terme, phagocyté par la manif pour tous, ou discrédité par l'assimilation on verra peut-être aussi le FN percer plus encore aux européennes. Le mouvement est en ce se sens un fascinant laboratoire.


Concernant la provocation l'humiliation la malveillance je suis entièrement d'accord avec toi Zkapalito, c'est un fléau sur fb, qui commençait à se répandre ici, je ne pense pas en revanche que l'ouverture en soit la cause, il me semble d'ailleurs que tu souhaite davantage parler de l'ouverture du village plutôt que de l'ouverture d'esprit peut être que je me trompe. Sur ce sujet j'en étais arrivé au postulat que dans l'impuissance d'influencer ses comportements, la meilleure solution était de ne pas me laisser contaminer et de les ignorer, en général il s'épuise dans le pire des cas il m'indiffère.

Et je me rend compte que j'ai oublié mes bonnes habitudes et que je me suis bien bien éloigné du sujet initiale désolé pour cette aparté je reprends les bonnes habitudes dès le prochains post promis!

Au plaisir de vous lire!

14.01.2019 - 17h10   

kaliyuga a écrit:

Quels hommes ou femmes politiques, intellectuel(les) ou puissants proposent une nouvelle organisation des hommes entre eux ? Peut on penser que tout va bien, que ce système est fiable, viable et vivable ?




A cela j'ajouterais un système macroscopique doté des qualités que tu mentionne est-il seulement envisageable?

kaliyuga a écrit:
Comment peut-on dire aujourd'hui que la croissance est la solution dans un environnement surexploité ?



Si tu entends la croissance comme Macron l'entend je suis d'accord. Mais mon point de vue sur la question de la croissance n'est plus aussi tranché qu'il y a quelques temps, et je me suis beaucoup détachée des idées de décroissance. Une manière d'étayer mon point de vue serait de questionner "Qu'est-ce qui croit? Qu'est ce qui devrait croitre? Les inégalités? Le PIB? La connaissance? L'entraide?

Sous cette angle apparaît l'écueil de cette dichotomie.
La décroissance ne se définit qu'en réactance de l'ancien monde, elle ne permet ni le deuil, ni un réel changement de paradigme.

Qu'est ce qui devrait croitre? Ouvre à mon sens des pistes de réflexion, amène des solutions, pourquoi pas de l'enthousiasme.


kaliyuga a écrit:
Oui l'humanité est menacée à très court terme ! Alors quoi ? C'est fini ! C'est la guerre civile, le feu partout ! L'armée...L'extinction de masse ? Non! Non! Non! Je refuse cette idée qui serait la limite de ma non violence. Mise à part un bug nucléaire, la terre survivra à nos "caprices" avec ou sans nous, là est l'espérance.

Comment trouver un dénominateur commun à ce mouvement dans le traitement d'internet et des médias ? C'est compliqué et hyper filtré. Comment proposer une alternative puissante ? Ou trouver des espaces de solutions ? Avec qui ?

Tout est politique, c'est le sens même de l'organisation des gens entre eux.

Ici un trou de souris, un grain de sable au fond qui pourrait enrayer la machine.



Oui l'humanité est menacé, une menace inimaginable, impalpable. Comme un enfant qui prend conscience de sa propre impermanence, nous appréhendons celle de notre espèce. Concevoir cette abîme en tant qu'individu est un processus lent et coûteux. Pour qu'une idée s'immisce jusqu'a devenir concrête à l'échelle de l'humanité, il faut compter au moins 100 ans. Si nous prenons comme point de départ le rapport Meadows, il faudrait compter jusqu'en 2070 pour que le cheminement aboutisse...

Une chose que j'ai apprise de la permaculture c'est que la nature est prévisible, un ensemble de conditions données aboutira au résultat attendu.
Si l'Homme est nature alors il lui faudra 100 ans. 100 ans de patience pour toute les Cassandre.

L'espoir est mince, et des nuits d'insomnie à sonder la plage n'ont pas permis de mettre à jour le fameux grain de sable, une chose est sure ce n'est pas le travail d'un seul homme, et malgré toute la bienveillance et la curiosité que j'ai à l'égard des Gilets Jaunes, il me semble que la France est un système bien trop grand, trop lent, trop pataud, pour dénicher le fameux grain de sable.

14.01.2019 - 15h58   

kaliyuga a écrit:
Il y a peut être quelque chose à faire, reprenons l'idée d'assemblée en tenant compte des erreurs du passé. Rappelez vous, le lab, les ateliers, marquer le territoire, la nouvelle démocratie, le village...



Salut à tous!

Quel bonheur de voir un peu d'agitation ici!
C'est fou comme cela manque

Merci Kaliyuga pour cette effervescence inattendue!

Si je te suis bien tu souhaiterais "recruter" sur les réseau sociaux pour redynamiser le village c'est ça?

Pour ma part je suis plutôt enthousiaste, mais je ne fréquente pas les réseaux ce sera donc sans moi.

M'est seulement d'avis que le risque avec ce genre de man?uvre à l'heure où le village est si désertique c'est que l'essence qui en a fait ce qu'il est se dissipe dans un flow de post prêt à penser fb et je ne suis pas sûre que cela soit souhaitable.

D'un autre côté il y a je pense parmi les causes qui ont mené le village à l'état de fantôme une forme de manque d'ouverture qui s'était installé et qui a rendu le dialogue vraiment difficile voir impossible menant là ou nous en sommes, à chacun de tirer les réflexions et ajustement qu'il souhaite...


10.12.2018 - 15h59   

Salut à tous!

Le bruit court que Macron va ce soir dissoudre l'assemblé nationale et augmenter le SMIC de 20%

Halalalaa Schneiderman t'as toujours le mot pour faire rire!
Bon je dois avouer que jusqu'à la ligne sur l'augmentation du SMIC j'étais prête à acheter, nos désirs nous mène parfois à une crédulité sans borne!

https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/en-avant-premiere-lallocution-demmanuel-macron

Une source anonyme a fait parvenir dans la nuit ce projet de discours à ASI, en le présentant comme l'allocution que doit prononcer ce soir Emmanuel Macron. Ce document capital me semble devoir être rendu public.

"Françaises, Français, mes chers compatriotes,"

"Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, le gouvernement et moi-même avons toujours été en retard dans les réponses que nous y avons apporté. Derrière de bonnes paroles de compréhension et des mea culpa vides, nous avons d'abord parié sur son pourrissement, n'y voyant qu'un agglomérat d'illettrés, de Gaulois réfractaires, et de gens qui ne sont rien. Jour après jour, nous avons scruté les sondages. En vain. Nous avons ensuite supprimé les hausses de taxes sur l'essence, mais dans une telle confusion que tout le bénéfice politique de ce recul a été annihilé. Samedi dernier encore, nous avons cru qu'une répression de masse pourrait intimider la colère populaire. Nous nous sommes encore lourdement trompés."

"Tout atermoiement, ce soir, ne pourrait être perçu que comme une entourloupe. Je pense par exemple à tous les projets de "grand débat", "d'états généraux", de "Grenelle de la fiscalité", que ne cessent de proposer les cerveaux fertiles qui m'entourent, et qui occupent les bavards des chaines de télé. Vous n'y verriez qu'un moyen de gagner du temps, et vous auriez raison."

"Vous attendez de moi un geste politique clair, le voici. Conscient que ni la majorité, ni le gouvernement, ni a fortiori moi-même ne bénéficions plus de l'autorité suffisante pour poursuivre les réformes nécessaires à notre pays, je prends une décision"" simple, lisible, capitale, et qui ne coûte rien, ou pas grand chose : je dissous aujourd'hui"" l'Assemblée Nationale. "

"J'invite les gilets jaunes, comme tous les mouvements politiques traditionnels, à revivifier notre démocratie, en présentant des candidats, dans chaque circonscription. Pour les y aider, l""es candidats investis par ce mouvement, à condition qu'il ne s'en présente qu'un seul par circonscription, bénéficieront d'une avance conséquente sur les dépenses de campagne. En cas de non obtention du seuil de suffrages nécessaires, cette avance ne sera pas remboursable. C'est un bien minime investissement dans la création d'une démocratie nouvelle."

"C'est à cette Assemblée nouvellement élue, et au gouvernement qu'elle soutiendra, qu'il appartiendra, dès leur entrée en fonction, de prendre les mesures propres à concilier urgence sociale et urgence climatique. ""Si l'Assemblée Nationale nouvellement élue décide de proposer des réformes institutionnelles, comme l'instauration de la proportionnelle, le référendum d'initiative citoyenne, ou même de se proclamer Constituante, je m'engage non seulement à ne pas y faire obstacle, mais à l'appuyer de toutes mes forces. Je serai fier de rester dans l'Histoire comme le président qui aura permis cette révolution légale et pacifique."

"Dans l'immédiat, le gouvernement expédiera les affaires courantes, à l'exception d'une seule mesure : une réévaluation du SMIC de 20%, au 1er janvier."

"J'ai bien conscience des innombrables difficultés qui ne manqueront pas de surgir tout au long de ce processus. J'ai notamment conscience que ma confortable majorité LREM sera balayée. C'est un bien mince inconvénient. Et il n'y a pas d'autre voie."

"Marseillaise. Zoom arrière sur l'Elysée."

Je dois avouer ma surprise : ces accents sont à la hauteur de la circonstance. On y reconnait le panache, la franchise et la lucidité dont était crédité notre jeune président avant son élection. Pour être honnête, si j'avais dû écrire sa périlleuse allocution de ce soir, je ne l'aurais pas écrite autrement. Mais cette ferme résolution résistera-t-elle à une longue journée ? Réponse à 20 Heures.

22.08.2017 - 09h40   



Je poste cette vidéo ici mais il est question de nombreux sujets qui ne sont pas tous liés aux lanceurs d'alertes.

Il s'agit d'une ITW de Juan Branco avocat de wikileaks et doctorant et chercheur en droit international, il a également été candidat aux législative de la France insoumise (nul n'est parfait (bon j'essaye de dédramatiser hein n'y voyez pas une opinion)) et il a travaillé pendant 1 an en tant que collaborateur auprès du ministre au quai d'orsay chargé des droits de l'homme et de la justice international en 2012 (début de la crise syrienne)

Je l'ai trouvé très intéressante notamment il aborde la déconnexion des hommes d'état enarque des réalités de la vie de ceux sur qui s'exerce le pouvoir (pour reprendre une expression d'Onfray lorsqu'il définit le peuple.)

Une partie est assez bien analysé quand il aborde la politique en France pour faire court son idée est que dans un pays où l'Etat à recours à une politique autoritaire (cf gouvernement par ordonnance et état d'urgence re cf. Macron) avec une opposition étatique d'une faiblesse rarement égaler (cf. la FI) quand je dis faiblesse c'est au sens que avec quelques sièges au parlement la contestation a très peu de voie de recours "classique".
La contestation s'oriente vers la dissidence et les manifestations qui deviennent alors les seules manières de se faire entendre. A cela il ajoute que ces mouvements cherche à être récupéré par le mouvement anarchiste ou autonomiste porté par le comité invisible, Julien Coupat etc, dans sa partie théorique et dans sa partie activiste les ZAD, etc. La méthode consiste en une stratégie de tension /contre tension permettant de désactiver le pouvoir l'état en cherchant à provoquer une faute (Rémi Fraisse). Cette manoeuvre ayant pour finalité la déstructuration de l'état.

Bon du coup je vais pas ouvrir une parenthèse sur l'anarchisme je vais me contenter de balancer une vidéo dans un sujet créé à la va-vite que je vais essayer d'étoffer dans la semaine.

Je dois vous avouer que j'ai un tropisme pour les idées de Proudhon, idéologiquement je pense que l'anarchisme c'est ce vers quoi la société doit tendre. Cependant sur la question de la stratégie de tension contre tension ou de propagande par le fait... Il y a trois choses, la violence peut importe la finalité reste toujours la violence. Admettons que d'un point de vue rationnel toute les grandes avancés sociales aient été obtenues par ce moyen. Peut on pour autant imaginer un seul instant que cette méthode puisse à terme porter au plus grand nombre les idées de l'autonomie sans instiller la violence dans nos rapports individuels dérèglementés?


Je profite de cet article pour vous (re-)présenter Thinkerview qui est une chaine YT où des invités (Elise Lucet, Natacha Polony, Pierre Conesa, David Koubbi...) sont interviewé. Le mérite de cette chaine c'est que les invités peuvent développer leurs idées pendant plusieurs minutes, les questions posées ne sont pas donné à l'avance et vous pouvez même lors des live participé au débat en posant vos questions. D'ailleurs quand un invité est prévu même si ce n'est pas un live vous pouvez poser vos questions en mp sur leur page fb.
Les différentes interview sont de qualité assez inégales, je vous conseille d'en regarder plusieurs avant de vous faire votre avis!

Bonne journée!






21.08.2017 - 00h24   



La 6ème république comment se truc qui n'est peut être qu'une manoeuvre politique peut se transformer en révolution à l'image de 1848.

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