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29.02.2024 - 13h20   

Jil, quel plaisir de te retrouver.
J'allais justement faire un appel disparition te concernant... (ou sont les émoticones???)

Le cours des choses étant en spirale, nous revenons a la même place mais a un niveau supérieur.
Nous avons tous certainement beaucoup évolué, hâte de vous lire.
A bientôt les amis.


 
29.02.2024 - 10h19   

Merci Sylvain...
J'ai une pt'ite idée pour la création d'un Village... Je testerai dans les prochains jours

Je souhaitais te solliciter pour une autre fonctionnalité

Nous nous sommes retrouvé via les Spaces Twitter et j'ai pu, comme toi probablement, mesuré l'intérêt de pouvoir échanger en live de façon communautaire

Nous avions à l'époque de la création du Village, discuté de l'absence d'une interface de discussions spontanées... le Chat sur le forum originel fut tellement fructueux et source de joie et bonne humeur (le plus souvent)

Serait-il possible d'envisager à nouveau un tel projet ?

Sous réserve de mes incompétences informatiques, j'ai cru comprendre que Jitsi pouvait être intégré à un site web... Cela pourrait-il être une solution ?

Pour finir, si cela était techniquement possible, il va s'en dire que je serais ok pour m'inscrire dans une formule d'abonnement afin de couvrir les éventuels coûts affairant

Au plaisir d'en discuter avec toi et vous



 
29.02.2024 - 09h56   

Amicales salutations à vous

Quelle joie de vous retrouver au Village et d'imaginer les perspectives des beaux échanges à venir...

Je vous écris de mon logis flottant et cela fait quelques temps, grâce à Sylvain que j'ai croisé avec Valérie sur twitter, que je comptais renouer avec l'esprit de cet endroit si singulier ... Voilà qui est fait

Les périodes de latence au cours des cycles de vie sont naturels et je ne doute pas que s'initie une nouvelle séquence de croissance renouvelée pour le meilleur

Quoiqu'il en soit, J'espère que vous allez tous bien et, par avance et avec plaisir, je vous dis à bientôt


 
28.02.2024 - 22h14   

Je peux accéder aux autres villages mais par le profil des abonnés...


 
28.02.2024 - 21h17   

Salut Sylvain.
La rubrique "Villages" dans le menu de l'icone n'est pas active.
Pas possible pour moi d'aller visiter les autres villages.
Bien a toi.


 
28.02.2024 - 05h41   
Villages multiples

L'idée de ce village était dès le départ qu'il puisse y en avoir plusieurs, avec chacun son admin et ses éventuels co-admins, une communauté de communautés donc. Tout avait été prévu pour ça dans le code, mais jamais testé faute de projets d'autres villages.

C'est désormais chose faite, une nouvelle icone à droite dans le menu donne accès aux autres villages, avec une option pour en créer un nouveau.

2 autres villages existent déjà, d'autres suivront peut-être


 
27.02.2024 - 20h33   

Zelda a écrit:
Coucou les anciens
Je passe de temps en temps par ici et sympa de voir que vous étiez là aussi
J'ai laché la vie de bateau il y a peu, pour prendre plaisir à gratter la terre si généreuse .
Je suis toujours de l'autre coté du monde ou j'ai trouvé mon paradis.
Même le délire covid nous a moins affecté
Je n'oublie pas que c'est sur ce forum et le site Syti que j'ai commencé à gouter à la pilule rouge.
Nous vivons une époque intense, charnière...
Je souhaite , maintenant que des yeux s'ouvrent, que nous focalisions sur le monde utopique que l'on voudrait vraiment pour le faire exister, d'abord en pensée puis IRL, in real life.
Je dis ça mais je ne peux m'empécher d'aller sur X tous les jours !


Coucou Zelda, très content de te lire.

Haaa la Terre... C'est cosmique.
C'est l'infini sous les pieds. Divin.

Je te rejoins sur l'utopie.
Sa définition exacte est société future idéale. Donc réalisable et non, sans espoir, comme on le comprend souvent.
Depuis cette drôle de période, je pense que la cage est ouverte et que beaucoup de conspi a l'ancienne comme ici ont eu tout le temps d'anticiper.
Donc c'est maintenant que nous reprenons les commandes de nos vies.
Nous avons tous un talent a partager.


 
27.02.2024 - 19h58   

xo a écrit:
Salut à tous les deux ! Synchronicité apparemment car je me connecte rarement ici.

J'espère que vous allez bien.

Aux nouvelles me concernant, j'ai un petit garçon de 3 mois désormais, donc peu de temps pour faire grand chose... Enfin garçon, je dis ça mais s'il souhaite changer de sexe à 8 ans et prendre des hormones pour devenir une fille c'est possible aussi. (Spoiler : Je déconne).

Sinon je viens de perdre mon père, d'un cancer très bizarre déclenché après sa 2ème dose de vaccin covid. J'ai eu beau le prévenir, la propagande était trop forte.

Quand à moi je suis indépendant depuis le début d'année. Le fait que je ne me soit pas fait vacciner et que j'ai fais de la résistance en tant que salarié m'a fait me rendre compte qu'en temps qu'indépendant, il y avait sans doute moyen de résister d'avantage à ce genre d'injonction mafieuses.

Voilà pour les news. Sinon oui la dégradation se poursuit. Je doute que le sursaut soit rapide et je pense que nous allons entrer (et nous le sommes déjà) dans une période sombre qui risque de durer avant une renaissance future.

En ce qui me concerne j'habite en Aveyron désormais, si vous passez dans le coin n'hésitez pas.

A bientôt


A près la Planète XO, la Galaxie...
Prends soin de ton fils, il n'y a que ça qui compte.


 
24.02.2024 - 16h10   
Bernard Werber: un homme de renaissances - par l'intermédiaire de Henry Oudin


source: buddhistnews.net

Entretien avec un écrivain qui partage, au cours de ses romans et de sa vie, la grande aventure de la conscience humaine.
Pourquoi le bouddhisme vous a-t-il fait appel ?

J'ai commencé avec le yoga. Quand j'avais treize ans, j'ai rencontré un garçon dans un camp d'été qui m'a présenté au raja yoga et m'a appris à tout faire consciemment, à respirer, à fixer mon regard, à réaliser que j'avais un cœur battant. J'ai trouvé ça extraordinaire, alors j'ai essayé de chercher d'autres endroits où je pouvais faire des pratiques similaires. Je n'en ai pas pu trouver. Alors j'ai commencé à regarder tout ce qui pourrait se rapprocher de cet enseignement, du zen, de la méditation, etc. Dans cette vaste exploration, j'ai découvert « The Third Eye » de Lobsang Rampa. Donc, à partir de là et du bouddhisme tibétain, je me suis intéressé au bouddhisme en tant que tel.
Comment le bouddhisme vous aide-t-il à vivre ?

Le bouddhisme m'a appris à accepter le monde tel qu'il est et à vivre dans le moment présent. Lorsque nous vivons dans le moment présent, nous en venons à être clairement conscients de ce que nous faisons. Un autre aspect m'apporte aussi beaucoup, lâcher prise. Tout ce qui ne va pas vient de moi-même, je suis seul responsable de ce qui m'arrive, la seule personne sur qui j'ai une marge d'action est moi-même, donc je ne veux pas qu'elle ne le soit à personne. Cela me donne la volonté de me perfectionner, d'être plus conscient. Je sais que la plus grande partie de ma douleur vient quand je m'accroche à quelque chose, à une croyance. Il suffit de remettre en question, par exemple, une croyance pour laisser la vie être comme une rivière qui coule. Tout passe, rien n'est fixé. Je n'ai donc pas besoin d'essayer de bloquer les choses en voulant qu'elles soient différentes de ce qu'elles sont. Quand nous réalisons que la vie passe à travers nous, nous sommes dans une forme d'acceptation, et non de tension ou de fatalisme. Le fatalisme se dit : « Quelque chose de mal, c'est affreux, mais je grince les dents ». Acceptation : « Quelque chose de mauvais arrive, cela contribue à mon développement. »
Alors que le bouddhisme encourage à vivre pleinement dans le présent, penser à des vies passées et futures jette un autre éclairage sur votre présent ?

Oui, beaucoup. Mon dernier livre, la boîte de Pandore, parle de vies passées. Je pratique moi-même une hypnose régressante : fermer les yeux, puis ouvrir les portes des vies passées et leur rendre visite. Je fais en sorte que les autres le fassent s'ils me le demandent. Je ne peux pas garantir que c'est vrai, mais il y a une histoire, et elle est remplie de détails. Au cours de l'une des vies récentes que j'ai explorées en hypnose régressive, je me suis retrouvé en Amérique latine avant l'arrivée des conquistadors dans un petit village de quatre cents personnes. J'ai été formé par un maître dans l'herboristerie, guérissant les gens avec des potions et des herbes. Il y avait toute une spiritualité autour de l'énergie des arbres. Mon maître m'avait dit qu'avant de mourir, je devais trouver un disciple pour que l'enseignement ne soit pas perdu. Mais je n'en ai pas trouvé. Je n'ai donc pas terminé ma mission. J'ai appris que je n'étais pas capable de me transmettre. J'ai donc eu un sentiment de frustration et je pense que je l'ai encore. C'est pourquoi j'écris des livres. Tout ce que j'apprends, je dois me propager. Je crois en la réincarnation, parce qu'elle ouvre une perspective. Grâce à la réincarnation, chaque vie est un épisode d'un feuilleton à suivre.
À votre avis, comment le bouddhisme pourrait-il être une philosophie pragmatique pour notre temps ?

Je ne prétends pas au bouddhisme, mais à la vie. Il y a un message de paix, de vie, d'harmonie, de respect de la nature, de conscience que je perçois dans cette tradition qui m'intéresse. Le bouddhisme n'est pas la solution, c'est l'une des façons d'aller vers la lumière. En effet, de toutes les philosophies, c'est celle dans laquelle il y a le plus de gens qui sont non violents et en harmonie avec la nature.

« Dans l'une de mes vies récentes, je me suis retrouvée en Amérique latine avant l'arrivée des conquistadors. J'ai été formé par un maître dans l'herboristerie, guérissant les gens avec des potions et des herbes. »

Le bouddhisme me semble être un outil qui doit être modernisé. Il serait donc nécessaire de penser différemment à cette philosophie ancienne. Je pense que notre temps a absolument besoin de spiritualité. La spiritualité devrait échapper à la volonté de l'ego des êtres humains. Je crois que nous avons besoin d'une spiritualité qui nous apprend à révéler notre vraie nature. Le bouddhisme est la spiritualité qui semble aller le plus dans cette direction.
Qu'est-ce que la spiritualité, la religion ou la philosophie qui vous ressemble le plus ?

Il y a un endroit, un endroit où je me sens bien : c'est une philosophie qui me semble idéale, l'école pythagoricienne. Pythagore qui a inventé le mot "philosophie", le mot "mathématiques", l'échelle de la musique et de l'héliocentrisme. Tout cela cinq cents ans av. J.-C. Il a créé des écoles dans lesquelles il acceptait les étrangers, les femmes et les esclaves. C'était un esprit ouvert et moderne, qui comprenait tout dans tous les domaines de la science et de la spiritualité. Il était également végétarien, musicien et sportif. L'école Pythagore me semble un très bon compromis entre les philosophies orientales et occidentales. Socrates et Platon étaient des élèves de Pythagore. Il en est donc la source.
Qu'est-ce que vous cherchez en fin de compte ?

Mon but est de diffuser la lumière, mais aussi de remettre la lumière là où il y a de l'ombre. Les forces obscures peuvent être diverses : le matérialisme, le fanatisme, le terrorisme, la violence, le machisme... et tous ceux qui se tendent, qui croient qu'ils ont raison et pensent qu'ils peuvent imposer leur point de vue par la violence. Aller vers la lumière, c'est se tourner vers une énergie de la vie, qui doit être nourrie. Nous ne devons pas, pour notre confort humain, détruire les forêts et les océans. J'essaie de développer tout cela à travers mes romans pour que les gens en prennent conscience. Nous sommes traversés par une énergie de vie et reliés à tous les autres. Il y a une sève de lumière qui traverse nous tous. Je suis convaincu qu'il y a une énergie invisible de la vie, qu'il faut en prendre conscience, pour la maintenir et la diffuser.
Quelles sont vos pratiques ?

Quand je me réveille, j'écris mes rêves. Puis je fais des mouvements « débriophiles ». Parfois, je fais des salutations au soleil. Étendre, s'étendre, réaliser que j'ai un corps et que j'ai la chance d'en avoir un. Je suis aussi de plus en plus végétarien, parce que manger un animal qui souffre est insupportable pour moi. Je fais aussi de la méditation guidée avec la méthode de Christophe André, trois minutes. Je le pratique en faisant le lotus complet. C'est la chose qui n'est que légèrement "yogi" que je sais faire.

«Je suis convaincu que notre esprit est comme un conducteur qui conduit une voiture et qu'après sa mort, le conducteur change de véhicule. »

Je suis heureux d'être en vie, d'être un écrivain, d'être dans ce monde, cette vie. Je ne suis pas optimiste, je fais attention à ce qui se passe autour de moi, à quel point j'ai de la chance d'être dans ce monde, et à ce qui ne va pas. Je pense que ce qui ne va pas mal aller de mal en pis. Peut-être est-il nécessaire d'aller jusqu'à la fin des erreurs pour commencer à comprendre? Néanmoins, j'espère que les générations futures seront éduquées dans le respect de la nature, de la vie et d'autres.
Qu'est-ce qui vit pour vous : une illusion comme certains bouddhistes pensent ou une grande opportunité d'évoluer et d'apprendre ?

Pourquoi vivons-nous ? Pour faire l'expérience de la matière. Vivre dans la matière est une expérience des cinq sens. La survie de notre pensée ne peut avoir lieu que dans la matière. Dans mon livre From beyond, j'écris : « Vous devez prendre soin de votre corps pour que votre esprit y reste ». Je suis convaincu que notre esprit est comme un conducteur qui conduit une voiture et après sa mort, le conducteur change de véhicule. À mon avis, on peut expérimenter le mysticisme tout en étant dans le monde. L'expérience de la question est également l'expérience de la collectivité.
Quel est le message principal de votre dernier roman ?

Connais-tu vraiment l'un l'autre ? Si vous voulez vraiment vous connaître vous-même, peut-être pourriez-vous vous demander si vous aviez des vies passées. Et comment expliquent-ils que vous êtes vous maintenant ? Pour moi, il est évident qu'il y a quelque chose avant qui explique pourquoi nous sommes comme ça maintenant. Ce livre cherche à montrer que chaque individu fait partie de l'humanité, mais toute l'humanité tâtonne la meilleure formule. Nous sommes à la croisée des chemins où des choix sont faits pour la survie de la planète et peut-être même la colonisation d'une autre planète.
Du livre au livre, nous suivons votre quête personnelle. As-tu trouvé les réponses que tu cherchais ?

Dans chaque livre, j'apprends quelque chose. Et, en même temps, je cherche à le partager avec mes lecteurs. C'est mon évolution de l'âme que nous voyons à travers mes livres. Par exemple, grâce à mon dernier livre, la boîte de Pandora, j'ai appris à pratiquer encore plus l'hypnose régressive. Chaque livre me permet de mieux utiliser les intuitions que j'avais auparavant. J'essaie de m'assurer que mes œuvres ne laissent pas les lecteurs intacts: ce ne sont pas de simples divertissements, mais une expérience qui doit changer le lecteur. Au-delà, l'un des points saillants est : "Je ne parle pas de convaincre des gens qui ne sont pas d'accord avec moi, mais pour ceux qui sont déjà d'accord avec moi afin qu'ils sachent qu'ils ne sont pas seuls". Il y avait l'aventure de la vie, puis l'aventure de l'intelligence, maintenant il y a l'aventure de la conscience. Je suis sur cette voie. Je ne sais pas où cela finira. Seules les quelques secondes avant la mort me diront si j'ai pris la bonne direction, au cœur de cette aventure de la conscience.

Cette volonté de promouvoir plus de sensibilisation est également le souhait de bouddhist News. Que peuvent apporter les médias comme le nôtre au grand public?

Le message du Bouddha, articulé autour de ces trois concepts - être dans le moment, pour accepter le monde et lâcher prise - est si difficile à intégrer que plus on le dira et de transmis, plus il sera intéressant.





 
23.02.2024 - 00h01   
Le Kybalion


source: lesentiergeobio.com

Le Kybalion se base sur la philosophie d'Hermès Trismégiste, ce personnage mythique qui était le petit fils d'Hermes, le dieu du savoir et de la connaissance cachée, appelé Thoth par les Egyptiens.

On lui attribue le Corpus Hermeticum, composé de 42 livres dont 36 contiendraient l'ensemble de la philosophie égyptienne et 6 concerneraient la médecine.

Publié en 1908 en anglais par 3 mystérieux auteurs,"Trois initiés", le Kybalion expose les les "7 principes hermétiques" de ces enseignements.



« Les principes de la vérité sont au nombre de 7 ; celui qui les connaît et qui les comprend possède la clef magique qui ouvrira toutes les Portes du Temple avant même de les toucher.


1. Principe de mentalisme

« Le Tout est Esprit ; l'Univers est Mental »
« S'il est vrai que Tout est dans LE TOUT, il est également vrai que LE TOUT est dans Tout. »

Si l'univers est mental, la pensée est donc créatrice, nous pouvons tous créer.

L'Esprit est inconnaissable et indéfinissable, universel, infini, vivant.
Le monde est une création mentale du Tout.
L'univers existe dans l'Esprit du Tout, nous vivons dans cet Esprit.
Ce principe explique la nature de l'énergie, du pouvoir et de la matière et pourquoi et comment ils sont subordonnés à la maîtrise de l'esprit.


2. Principe de correspondance

« Ce qui est en Haut est comme ce qui est en Bas ; ce qui est en Bas est comme ce qui est en Haut »

Il y a toujours un lien entre le macrocosme et le microcosme, tout est lié comme une gigantesque toile d'araignée. Ce principe nous permet de voir plus loin, d'expliquer certains secrets de la nature (ou de correspondances en magie!). Mais également montre qu'il y a des ressemblances entre l'intérieur et l'extérieur, par exemple notre environnement peut être un miroir de nous-même.

« Il n'existe pas de système isolé; chaque particule de l'univers est en liaison instantanée avec toutes les autres particules. Tout le système, même si ses particules sont séparées par d'énormes distances, fonctionne comme un système unifié.

Il y a toujours un rapport constant entre les lois et les phénomènes des divers plans de l'être et de la vie.
Ce principe se manifeste et s'applique partout dans l'univers, sur les divers plans de l'univers matériel, mental et spirituel ; c'est une Loi Universelle.
Ce principe permet à l'homme de déduire intelligemment l'inconnu, du connu.


3. Principe de vibrations

« Rien ne repose ; tout remue ; tout vibre »
« Tout est en mouvement »

Tout dans l'univers est énergie (sous forme de matière ou de fréquences, c'est ce que dit la physique quantique) et tout évolue. Puisque tout vibre, et avec d'autres lois nous comprenons que tout s'influence et que tout est de même nature. Et comme rien ne se repose, il est possible de changer de vibration.

Les différences existants entre les diverses manifestations de la Matière, de l'Énergie, de l'Âme et même de l' Esprit sont la conséquence d'une proportion inégale de la vibration.
Depuis le Tout qui est l'Esprit pur, jusqu'aux formes les plus grossières de la matière, tout vibre.

La vibration de l'esprit est tellement intense et si infiniment rapide qu'elle est pratiquement en repos, de même qu'une roue qui tourne avec une grande rapidité paraît arrêtée.

Les formes grossières de la matière dont les vibrations sont si lentes paraissent ne pas exister.
L'hermétiste serait capable de contrôler ses propres vibrations mentales, celles des autres, et les phénomènes de la nature grâce à la compréhension de ce principe et à des formules appropriées.


4. Principe de polarité

« Tout est Double ; toute chose possède des pôles ; tout a deux extrêmes ; semblable et dissemblable ont la même signification ; les pôles opposés ont une nature identique mais des degrés différents ; les extrêmes se touchent ; toutes les vérités ne sont que des demi-vérités; tous les paradoxes peuvent être conciliés. »

« La thèse et l'antithèse ont une nature identique, mais des degrés différents »
« Les contraires sont semblables et ne diffèrent que par leur degré »
« Les pôles opposés peuvent se concilier »
« Tout est et n'est pas, en même temps »
« Toute vérité est à moitié fausse »
« Il y a deux faces à chaque chose »

Dans toute chose, il y a 2 pôles, 2 aspects opposés, les contraires sont en réalité les 2 extrêmes du même objet.
Le chaud et le froid, la lumière et l'obscurité, bien qu'opposés sont en réalité une seule et même chose ; ils se distinguent simplement par une différence de degré.
La haine et l'amour sont des degrés différents d'un sentiment unique. On peut observer la transition rapide qui peut nous faire passer de l'amour à la haine.
Le bien et le mal ne sont que des pôles différents d'une même chose.
L'hermétiste connaîtrait l'art de transformer le mal en bien, par l'application du Principe de polarité.
« L'Art de Polarisation » devient une phase de l'Alchimie Mentale.


5. Principe de rythme

« Tout s'écoule, au dedans et au dehors ; toute chose a sa durée ; tout évolue puis dégénère ; le balancement du pendule se manifeste dans tout ; la mesure de son oscillation à droite est semblable à la mesure de son oscillation à gauche ; le rythme est constant. »

Dans toute chose il existe un mouvement mesuré d'allée et venue, un flux et un reflux, un balancement d'avant en arrière, un mouvement pareil à celui d'un pendule, comme une marée montante et descendante.
Une action et une réaction, un progrès et un recul, un maximum et un minimum.
Cette loi se manifeste dans la création et la destruction des mondes, dans le progrès et la décadence des nations, et dans l'état mental de l'homme.
Les hermétistes en utilisant des méthodes et des formules appropriés, annihileraient en eux-même ses effets. Ils appliqueraient la loi mentale de la neutralisation. Ils ne peuvent annuler le principe ni arrêter son cours mais ils auraient appris à éviter ses effets sur eux-même à un certain degrés qui dépend de leur degré de maîtrise.
Ils auraient appris à utiliser ce principe au lieu d'être utilisé par lui.
Un hermétiste se polarise lui-même au point où il veut rester, puis il neutralise le balancement rythmique du pendule qui tendrait à le transporter vers l'autre pôle. Tous ceux qui ont atteint une maîtrise personnelle agissent ainsi plus ou moins inconsciemment. L'hermétiste le fait consciemment par l'usage de sa volonté, ce qui lui permet d'atteindre un degré d'équilibre et de fermeté mentale presque incroyable de la part des masses qui sont tirées en avant et en arrière comme un pendule.


6. Principe de cause et d'effet

« Toute Cause a son Effet ; tout Effet a sa Cause ; tout arrive conformément à la Loi ; la Chance n'est qu'un nom donné à la Loi méconnue ; il y a de nombreux plans de causalité, mais rien n'échappe à la Loi
« Jamais rien n'arrive fortuitement »

Le hasard n'existe pas.
Puisqu'il y a des plans différents de cause et d'effet et que le plan supérieur dominerait toujours le plan inférieur, rien ne pourrait échapper entièrement à la loi.
Les hermétistes connaîtraient jusqu'à un certain point, l'art et les méthodes pour s'élever au-dessus du plan ordinaire de la cause et de l'effet. En s'élevant mentalement à un plan supérieur ils deviendraient la cause au lieu d'être l'effet. Pour cela ils domineraient leurs sentiments, leurs caractères, leurs qualités et leurs pouvoirs aussi bien que ceux qui les environnent.
Les foules se laissent docilement amener, elles obéissent à tout ce qui les entoure, aux volontés et aux désirs de ceux qui sont plus puissants qu'elle, à l'hérédité, à la suggestion et à toutes les autres causes extérieures qui les dirigent comme de simples pions sur l'échiquier de la vie. Les hermétistes joueraient le jeu de la vie au lieu d'être dirigés par la volonté des autres et par les influences extérieures. Ils se serviraient du principe au lieu d'être ses outils. Ils obéiraient à la causalité du plan supérieur tout en régnant sur leur propre plan.


7. Principe de genre

« Il y a un genre en toutes choses ; tout a ses Principes Masculin et Féminin ; le Genre se manifeste sur tous les plans. »

Sur le plan supérieur il prend des formes plus élevées mais il est toujours le même. Aucune création physique, mentale et spirituelle n'est possible sans lui.
Le principe du genre agit toujours pour créer et pour régénérer.
Toute chose, tout individu, contiendrait les 2 éléments masculin et féminin ou le grand principe lui-même. Tout élément masculin aurait son élément féminin. Tout principe féminin contientrait le principe masculin.
Ce principe permettrait de comprendre la philosophie de la création et de la régénération mentale et spirituelle. Il renfermerait la solution d'un grand nombre de mystère de la vie.




D'après le Kybalion,
« Tout est Esprit »
« Ce qui est en Haut est comme ce qui est en Bas ; ce qui est en Bas est comme ce qui est en Haut »
« Tout est en mouvement »
« Tout est Double »
« Les pôles opposés ont une nature identique mais des degrés différents »
« Tout est et n'est pas, en même temps »
« Toute vérité est à moitié fausse »
« Tout s'écoule, au dedans et au dehors »
« Tout évolue puis dégénère »
« Toute Cause a son Effet ; tout Effet a sa Cause »
« Jamais rien n'arrive fortuitement »
« Tout a ses Principes Masculin et Féminin »
« le Genre se manifeste sur tous les plans »


 
18.02.2024 - 16h11   
L'ARBRE DES POSSIBLES | BERNARD WERBER (2ème partie)

source: youtube.com

Pour ceux qui veulent pas, je vous demande juste de ne pas déranger ceux qui le font. Première chose que je vais vous demander, vous allez voir, c'est pas grand chose, ça va consister à décroiser les jambes. Pour l'instant, tout va bien. La deuxième chose, on va vivre un peu dans le présent, vous allez prendre conscience de... est-ce que vous avez des choses qui vous sert, genre des ceintures ou des chaussures qui grattent ou des trucs comme ça.

Je vous demande de prendre conscience de ça, parce que des fois, il y a un truc qui vous fait mal, et puis on est comme ça à regarder toute la conférence, on n'est pas concentrés, d'ailleurs, je vais vous donner un petit conseil, c'est enlevez vos chaussures, je le fais. Il y a un truc qui est très agréable, c'est mettre ses pieds en contact avec l'herbe, et ici, l'herbe est particulièrement moelleuse. Ça fait partie de la vision du futur. Reconnectez-vous à votre planète, ça vous fera du bien. Je sais, ça prend du temps d'enlever les chaussures, il y en a qui ont des lassées compliquées, il y en a qui sont venus. Donc, l'idéal, pour bien voir le futur, il faut faire ça, c'est que vous vous tenez bien. Alors, je vais vous expliquer comment on fait pour se tenir bien. Je me laisse expliquer à moi-même aussi. Ça, c'est pas bien. Ça, c'est mieux. Je vous explique pourquoi. Quand vous tenez droit, par contre, il faut un peu de confort quand même, donc vous pouvez vous avacher un peu.

Mais quand vous ne tenez pas avec les vertées pincées, ça libère l'ensemble du système. D'accord ? Bon, au moins, vous allez vivre un truc. Donc, plus rien qui sert, vous êtes bien. Ok, je rappelle ceux qui veulent pas faire l'expérience, qui n'ont pas des climato-sceptiques, mais des rêvos-sceptiques. Je leur propose de ne rien faire, juste de ne pas déranger les autres. Alors, j'ai le faire avec vous d'ailleurs. Donc, on va fermer les yeux.

Un, deux, un, trois. Maintenant, on va aller vite, on va perdre de temps. On va imaginer, vous allez imaginer que vous décollez et que vous arrivez sur une île. Cette île, c'est votre île. Et sur cette île, se trouve une maison qui est votre maison. Vous allez découvrir cette maison.

Peut-être un jardin, une piscine. Vous allez la regarder, parce que peut-être que vous ne l'aviez jamais vu, vous saviez pas que vous aviez une maison sur une île. C'est votre chez vous, c'est là où vit votre inconscient. Et je vous donne la clé, vous allez ouvrir la porte, vous rentrez, vous voyez le salon. Faites le salon exactement comme vous le voulez, c'est la maison de vos rêves aussi. Et vous allez tout organiser bien dans le salon. Je suis à la moquette, à tapisserie, des tableaux, une cheminée, une télé. Décoré très, très vite comme ça. Faites le salon idéal, des bêtises vitraies, des plantes.

Ce que vous aimez, la couleur que vous aimez. Après, vous allez prendre un petit escalier qui monte, et qui va amener à votre chambre. Je vous donne une deuxième clé, cette clé, vous ouvre la porte de la chambre, vous rentrez, et vous voyez un bureau, un lit, un fauteuil.

Et le bureau et le fauteuil donnent sur la fenêtre, qui elle-même donne sur la mer. Vous asseyez sur le fauteuil, vous ouvrez le tiroir de gauche, vous trouvez dedans une sorte de grand livre que vous mettez devant vous, et vous allez ouvrir ce grand livre, et vous allez voir qu'il n'y a que des pages blanches. Regardez bien ce livre. Maintenant, vous allez laisser venir sur la page de droite une phrase que vous avez besoin d'entendre aujourd'hui. Donc cette phrase apparaît sur la page de droite, et vous la lisez dans votre tête. Ensuite, vous prenez une plume qui est dans le tiroir, et vous inscrivez votre réponse à cette phrase sur la page de gauche. Je vous laisse prendre le temps de faire apparaître le message sur la page de droite et la réponse sur la page de gauche. Maintenant, vous refermez le livre, vous le rangez dans le tiroir à gauche, et vous allez ouvrir le tiroir de droite, et là, vous trouvez un coffre fort, un petit coffret. Je donne le troisième clic, et à l'intérieur se trouve votre symbole personnel.

Il est lumineux, il est dans un écrin de velours rouge, où vous l'attrapez, où vous le prenez, où vous sentez qu'il aime l'énergie, et vous enfoncez ce symbole personnel dans votre poitre aé, et vous sentez qu'il vous nettoie, et vous éclaire à l'intérieur, puis vous le ressortez, et vous sentez des effets bénéfiques de votre symbole dans votre corps, et vous le *z dans le coffre fort, vous fermez le coffre fort, vous fermez, et vous fermez le tiroir. Maintenant, vous quittez la chambre, vous levez du fauteuil, vous quittez la chambre, vous fermez la porte à clés, vous descendez l'escalier, et on va aller dans le salon, et dans le salon, il y a un écran de télévision. Et sur cet écran de télévision, face à cet écran de télévision, il y a une télécommande, vous allez prendre la télécommande, et vous allez l'allumer, et vous installez dans un fauteuil. Et ce que vous allez voir apparaître sur cet écran de télévision, ce sont les actualités qui vont se produire dans 20 ans. Vous voyez les actualités de 20 ans. Laissez le film des actualités de 20 ans se dérouler, et essayez de bien mémoriser tout ce que vous voyez.

Il y a peut-être du sport, il y a peut-être de la météo, il y a peut-être de la diplomatie, il y a peut-être un président, il y a peut-être des événements naturels. Essayez juste de bien mémoriser tout ce que vous voyez comme si vous appiez sur les différents événements. Peut-être les jeux olympiques, peut-être un record, un drame, une bonne nouvelle.

Regardez bien les actualités de 20 ans. Et rappelez-vous, après la séance, il faudra que vous vous rappelez que vous puissiez le raconter. Maintenant, reprenez la télécommande, vous étignez la télévision, vous avez encore ces images du futur dans 20 ans, vous quittez le salon, vous reprenez la porte, vous fermez la porte, vous êtes dans votre île, face à votre maison, vous avez en mémoire 3 choses. Ce qu'il y avait écrit sur le livre, la phrase, avec sa réponse, que vous avez écrite, le symbole, et vous avez une vision, qui a eu de ce qu'on pique, de ce futur dans 20 ans, que vous venez de voir et qui est issu de votre inconscient ou d'une connexion, je ne sais quoi. Maintenant, regardez une dernière fois votre maison, vous envolez, et vous vous préparez à revenir ici, à Jacques Sio, mais on va le faire très progressivement, vous ouvrirez les yeux que quand je dirais 0. Alors, 19.8, vous vous préparez à arriver ici, 7.6 .5, vous commencez à bouger les orteils, les mains, vous savez que vous allez bientôt revenir ici et vous réveiller, 4.3 .2, vous savez qu'à 0, vous ouvrirez les yeux et vous rappellerez de tout ce qui s'est passé, 1 et 0, on ouvrait les yeux.

Voilà. Alors qui sait qu'il y a vu une phrase sur sa page de droite et qui est prête à en parler ? C'est juste pour vous montrer le système.

Vous ne serez pas ridicule, vous voulez ? En plus, donnez un micro. C'est juste pour vous montrer le pouvoir à la suggestion et qu'on n'a pas besoin de spécialistes. Déjà, on a des intuitions fortes, oui.

Donc le livre sortait du tiroir de gauche, mais sur la page de droite, il y avait écrit le crayon et dans le tiroir de droite. D'accord, et vous aviez une réponse ? Oui. Un dessin sur la page de gauche. Ok, et votre symbole ? Vous l'avez pas vu ?

Si, si. C'était quoi ? Il faudrait que je vous le dessine, je ne pourrai pas le décrire. Bon, c'est un peu compliqué. Est-ce que quelqu'un d'autre veut nous raconter ce qu'il a vu sur la page de droite et après sur les actualités en France ? Oui ? Madame.

Attendez, attendez, attendez. Vous en donnez le micro. Encore une phrase et après après on passera aux actualités. Non, j'ai ri parce que je pensais à la phrase de Bart Simpson. Vous savez le petit personnage de la dessin animée ?

C'est No Future Men. Et vous avez répondu quoi ? Je suis ici et maintenant. D'accord, votre symbole ? Je pense qu'il y a un poisson de Jade. D'accord, et est-ce que vous vous rappelez des actualités ?

Pardon. Est-ce que vous avez vu des actualités ? Dans le salon. Bon, ça c'est un peu nouveau. Est-ce que quelqu'un veut me parler des actualités ?

Est-ce que quelqu'un a vu les actualités ? Oui ? Oui.

Allez-y, attendez. Alors, moi j'ai vu une manifestation avec des jeunes qui avaient des masques. Des masques à oxygène. Des masques à oxygène, oui. Et la première communauté autosuffisante ou verte, avec des grandes maisons un peu à la grecque. Vous pouvez filmer aussi ce que dit madame, parce que c'est plus intéressant que ce que je dis. Non, non, c'est que moi.

Et aussi, les autorités qui avaient été obligées de récupérer le plastique des océans plastiques, parce qu'ils avaient rien d'autre. Ah ben merci. Et vous avez vu les phrases ? Oui, j'ai vu les écorchers gagneront. D'accord, et votre réponse ? J'ai répondu, ils ont déjà gagné. Et ça veut dire quoi, les écorchers ? Je sais pas, c'est une phrase d'une chanson, et voilà, c'est venu comme ça.

Les écorchers, les gens, je sais pas, les victimes, je sais pas. Est-ce que quelqu'un d'autre veut raconter ce qu'il a vu dans cette petite séance de rêve éveillée ? Oui, il y a quelqu'un qui lève.

Donc, donc moi, la phrase que j'ai vue sur ce livre, ça a été l'avenir d'engage que ceux qui y croient. Très bien, et la réponse ? J'y crois. Votre symbole ? Un drapeau du Brésil et de la France. Vous aimez le football peut-être, non ?

Non, non, nationalité. D'accord. Et les actualités ?

La commémoration des 10 ans de la chute de la dictature en Corée du Nord. Ça, c'est génial. Il serait temps, moi j'ai vu la Corée du Nord, je veux dire qu'il serait temps que ça s'arrête. C'est quand même... Votre qu'il faut optimiste. C'est pire que... Vous savez, les méchants dans les James Bond. Ok, donc, il y a un dernier témoignage ?

Oui, monsieur. Vous vous décrivez un peu par rapport au futur et par rapport au rêve éveillé. Sur l'actualité ? On va commencer par la phrase. Je vais bien. Et la réponse ? Ouais. Et votre symbole ? Un dragon louvé dont les ailes forment une flamme.

Très bien. Et maintenant, les actualités ? En gros, c'était beaucoup de chaos et d'horreur. Et je voyais aux actualités qu'en fait, ma fille apportait de l'espoir à l'humanité. Et faisais quoi ? L'écrivain. En tant qu'écrivaine ? Ouais.

Très bien. Encore d'autres témoignages ou... Ouais. Oui, oui. J'arrive pas à bien vous voir, c'est pour ça, excusez-moi. Oui. Mais heureusement, le Cyril arrive à bien vous repérer. C'est bon ? Ouais, c'est bon.

Zigo. Alors, dans le livre, j'ai vu une phrase, tout ira bien. Je réponds, on fera tout pour.

Et ensuite, mon symbole, c'est un petit œuf avec un triangle dedans. Ouais. Et bon, je sais pas. Et les actualités, alors, là, c'est super.

J'ai vu une interview de plantes. Donc voilà, je sais pas sa force de vous le dire. Enfin, le réel se relâche et il y a une ouverture. Bon, je crois que je vais... On va s'arrêter là. Comme ça, ça va vous laisser sur le meilleur impression qu'il possible. C'est-à-dire votre propre vécu, votre propre vision du futur. Mais ce que je voulais vous montrer, c'est que, en fait, le futur, c'est vous.

Et que tout ce qui pourra arriver de bien dans ce monde, c'est, faut pas le confier à des spécialistes ou des gouvernements, n'attendez rien des politiciens, n'attendez rien des scientifiques, n'attendez rien de qui que ce soit d'autre. Prenez votre destin en main et puis bâtissez votre futur. Et commencez déjà par l'imaginer.

Une fois que vous l'aurez imaginé, il pourra se produire. Voilà, merci. Il a fait Jean-Noël. Oui, je l'ai fait. T'as vu quoi ? Sur la page de droite ? Oui.

Nous, témons, papa, c'était mes enfants. Sur la page de gauche, j'ai veillé sur vous. Le symbole, une clé de sol. Les actualités, hélas, beaucoup de chaos, des manifestations, des choses pas très jolies, pas belles.

De la violence, hélas. En tout cas, c'est un marché. T'as mis en place l'outil.

Tu fais marcher le télescope, le télescope avoir loin l'horizon. Oui, et puis c'est une expérience, je pense, que chacun d'entre vous, en tout cas, pourra dire, voilà, aujourd'hui, 20 juillet 2013, j'étais au Lazare avec, face à Bernard Werber, je me suis prêté à une expérience proposée par Bernard Werber. Et ça, certainement, vous ne l'oublirez pas. Et c'est ce qui est intéressant, c'est qu'on n'oublie pas ce que l'on peut éprouver soi-même. Ne pas se laisser déborder par ce que vous disent les autres. C'est un petit peu le message de Bernard. Ne pas se laisser envahir et, pour en certains cas, polluer par ce que vous pouvez entendre, par ce flow ininterrompu de nouvelles qui viennent comme ça, et en rafale, sans vous donner le temps de pouvoir prendre le recul nécessaire en tant qu'un individu, pour vous dire où est ma place, où je suis, est-ce que je compte vraiment.

Et je pense que c'est le sens de l'expérience de Bernard. C'est juste de vous rappeler que vous êtes des individus qui gardaient les commandes en quelque sorte. Les commandes de votre individu, c'est vous-même.

C'est ça, ben, là ? Oui, se déconditionner et enlever la couche de peur qui fait qu'on se sent incapable de faire des choses. En fait, on est tous capables de faire n'importe quoi. C'est juste qu'on ne s'autorise pas, parce que les autres nous ont dit qu'on ne va pas y arriver.

Mais dès le moment où on s'autorise, on s'aperçoit que c'est beaucoup plus facile. Il y a cette phrase que j'aime bien, c'est qu'ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. Ça se résume pratiquement la manière dont on doit aborder tout. Ok, c'est impossible, mais je vais le faire quand même. Mais moi, j'ai avoué quand j'ai proposé à autant de gens de faire ça, je me suis dit, « Oula, ça n'a pas fonctionné, mais je le fais quand même, et puis on va voir. J'étais très agréablement surpris, je vais vous dire pour une chose, par le silence. C'est-à-dire obtenir une sorte de silence, d'écoute collective comme ça, c'est très impressionnant pour celui qui la reçoit. Je bingis de vous. Et en même temps, je suis conscient qu'il y a tout le monde n'en a pas profité, il y a des gens qui sont juste dit, bon, pas moi, il ne se passe rien et tout. Mais ils ont commencé à se dire, je peux me connecter à quelque chose en moi qui ne vient de nulle part, qui n'est pas de l'apuble, qui n'est pas un politicien, qui n'est pas un spécialiste, qui n'est pas un chercheur, et cette chose en moi m'apporte des infos.

Et c'est ça la démarche. Il y a quelque chose en nous, un géomunique riquette, un ange gardien, un extraterrestre, un inconscient, un dieu, un peu plus... Il y a un truc en nous qui nous donne des infos et qui a des réponses. Et ce truc en nous, c'est très intéressant de s'y brancher, sans demander la vie à sa femme, ses enfants, ses parents, tout seul, j'ai des réponses, à des questions. Elles ne sont peut-être pas bonnes, mais j'ai des réponses.

Oui. Il reste en médecine, je fais juste une parenthèse, en médecine, lorsque on se trouve face à une personne qui est l'asporée d'avoir une maladie d'Alzheimer, il y a un moyen assez simple de supposer qu'il est en train de débuter une démence ou un troupe cognitif qui risque d'être de sa vraie réelle dans les mois ou années à venir. C'est quand on lui pose une question, une question toute personnelle, immédiatement, il se tourne vers le conjoint pour demander l'aide de manière que le conjoint lui souffle la réponse en quelque sorte.

Donc ne pas savoir répondre soi-même, ne pas être en mesure de pouvoir dire voilà ce que je pense, voilà ce que je crois, voilà ce en quoi je crois, voilà ce dont je me souviens, cette déposition de soi à ce moment-là, dans le cas d'une consultation, signe déjà une déficience cognitive, signe déjà une altération de l'individu. Donc là pour ce soir, pour l'expérience, ça a été fait que vous n'avez tous aucune difficulté cognitive et j'en suis ravi. Il y a d'ailleurs une insulte que je trouve très intéressante qui est imbécile, qui signifie marcher sans béquille, qui signifie bien l'idée, c'est-à-dire qu'on n'a pas besoin de se faire aider des autres, on arrive à marcher tout seul. C'est devenu une insulte parce que l'idée, on dit de l'imbécile, c'est celui qui, parce qu'il ne marche pas avec une béquille, va se casser la gueule. Mais la position intéressante, c'est de marcher sans béquille, sans se faire aider des autres, sans se faire aider des experts, sans se faire aider de ses parents, de son conjoint pour prendre des décisions. En tout cas je pense que vous aurez tous apprécié la grande gentillesse et la grande simplicité de Bernard Werber.

Donc en tant que hauteur, lorsque on cite Bernard Werber, ah oui, il est fourmis, oui bien évidemment, c'est une phrase qui revient sans arrêt. Mais je pense que c'était une expérience très très intéressante et inédite de pouvoir se retrouver à ses côtés, de pouvoir échanger avec lui. Là on va essayer de poursuivre quelques minutes encore cet échange.

S'il y a des personnes qui souhaitent interpeller Bernard Werber, c'est maintenant qu'il faut le faire, profitez-en. En fait j'avais deux questions, la première c'était la troisième humanité, la suite en fait. Est-ce que vous commencez à l'écrire ou parce que j'essayais de faire des recherches ? Alors la suite en fait a déjà été écrite, moi j'ai déjà remis à mon éditeur, ça sortira le 1er octobre et il va y avoir un troisième manuscrit que je suis en train de terminer.

La troisième humanité j'essaie d'en sortir en tous les premiers octobre. Et la deuxième question c'était lesquelles de vos vies intérieures en fait ? Une au moins, si vous pouvez... Laquelle de mes vies intérieures ? Laquelle de mes vies intérieures qui quoi ?

C'est quoi votre question exactement ? Non pas une qui vient comme ça à l'esprit en fait, celle qui vous a semblé le plus utile pour votre conscience personnelle. Ça va être pire pour tous les autres. Ok, tant pis, pour ceux qui restent. Elle m'a raconté un truc vachement marrant. C'était une vie de Samurai japonais et ce qu'elle me disait c'est que cette vie était très tranquille et très sympathique si c'est n'est qu'il y avait un problème, c'est qu'elle fonctionnait dans l'obéissance, je vais reculer pendant que je vous ai repéré, elle fonctionnait dans l'obéissance au Shogun et qu'en fait une vie quand on obéit à une autorité est une vie dans laquelle on ne prend aucune décision personnelle et donc c'est une vie dirigée... pour reprendre... C'est une vie dirigée simple et elle me disait c'est au moment où vous êtes mort quand vous avez fait l'analyse de le débriefing de votre vie que vous êtes dit, j'ai aucune décision, j'ai fait qu'obéir à quelqu'un et à partir de là, comment dire, je suis un peu rebelle à toute forme d'autorité c'est pour ça que je quand même racontais ça je me suis dit, tiens, ça me semble quelque chose qui serait possible voilà et c'était aussi amusant parce qu'à un moment je voulais... je suis nul en sport et je voulais faire un sport et je me suis inscrit dans un club de combats de cannes et la canne c'est un art martial français qui ressemble beaucoup au combat de sabre.

Je ne sais pas comment ça se fait, mais dès le moment où je suis rentré dans ce club, en fait, j'ai rapidement passé tous les grades, c'était à Toulouse, et je me suis retrouvé à faire la compétition à très haut niveau, alors que j'étais nulle nulle en sport. C'est comme si j'avais des gestes automatiques de combat, mais uniquement en cas. Je suis incapable de me battre normalement, par contre, dès qu'il y a un bâton ou un objet de type sabre, tout d'un coup, je me sens à l'aise. Et quand il m'a raconté ça, je me suis dit, tiens, ça pourrait expliquer ça.

Mais je vous dis que je suis pas dans la croyance, je suis juste... Non, j'écoute les histoires, et puis vu que la chance d'être romancé, des fois, je l'utilise pour faire mes nouvelles ou mes histoires. Donc, c'est une vie de samouraille. J'en ferai peut-être une histoire en jour. Merci. Autre question.

À droite. Vous parlez souvent de la poétition de l'individu par rapport dans son monde. Et j'aimerais vous poser la question. Quelle est la votre par rapport à votre lectorat à ceux qui vous écoutent ? Comment vous sentez-vous par rapport à eux ? Comment je me sens par rapport au lectorat ? C'est ça. Déjà, j'aime bien le rencontrer, c'est pour ça que je suis là.

Et je considère qu'un auteur n'a pas à être dans une tour d'ivoire déconnectée. Je considère aussi qu'on a des expériences à faire ensemble. Et... J'entretiens un site Facebook sur lequel certains d'entre vous ont peut-être été connectés. Et j'entretiens aussi le site L'arbre des Possible.

C'est juste pour garder le contact et avoir un feedback avec vous et puis savoir un peu qui vous êtes. Moi, même quand je fais une dédicace, je considère que c'est important de regarder les gens dans les yeux et de savoir qui sont ceux qui s'intéressent à votre travail. Bien sûr, mais dans vos écrits plutôt, par exemple. Quelle est l'influence des lecteurs sur ce que j'écris ? Oui, inversement. C'est à dire que comment... Oui, ça. Vous l'écris pour un public certain.

Et donc, en soi, quelle est votre but en tant qu'auteur, finalement ? Alors, quand j'écris, je me demande pas ce que vont empenser les lecteurs. J'écris le livre qui a envie d'émerger. C'est comme une entité animale vivante, autonome.

C'est de l'accouchement. J'aide une entité extérieure à sortir, qui c'est le livre, et une fois qu'il sera sorti, je considère qu'il appartient au lecteur, il m'appartient plus. Mais il n'y a pas d'influence des lecteurs dans mon écriture. Dans mon écriture, elle est limite, j'essaie de faire l'histoire la plus originale et la plus dynamique possible. Et... C'est le rapport qu'il y a entre le créateur et l'œuvre, n'est pas influencé par les spectateurs ou par les lecteurs. Je reste juste sur un rapport de... Au moment où je pond mon œuf, j'essaie de faire le plus bel œuf possible et un œuf en plus qui donne envie aux gens de venir le voir.

C'est tout. Une question ? Je voulais savoir, vous avez des millions de lecteurs, et je voulais savoir si, à l'école ou au collège, dans les rédactions que vous faisiez, est-ce que vous avez des bonnes notes ? Alors, je... C'est une bonne... La première rédaction que j'ai faite, qui a gardé ma mère, c'était une réaction d'une puce qui escaladait un être humain, qui s'appelait Souvenir d'une puce. Et le prof m'avait dit... Ce que vous faites, c'est pas spécialement bien, mais je commence toujours par le lire pour me détendre. C'est ce qui m'amuse le plus. Et j'ai pris ça pour un encouragement.

Il m'a pas mis une bonne note, mais il m'a dit, en fait, j'ai passé une super soirée à lire votre truc. Et juste après, Souvenir d'une puce, il a demandé à toute la classe d'imaginer comment il serait s'ils étaient des animaux. Et donc toute la classe a refait cet exercice, et j'étais très fier d'avoir inspiré ça. Et après, ça dépendait des profs. J'ai eu des profs qui adoraient ce que je faisais. En général, c'est les profs qui étaient pas formalistes et qui aimaient l'imagination. Et il y a des profs qui considéraient que j'étais quand même un peu trop original.

Je fume trop la moquette. Et donc, il y a des profs que j'aurais pilé. Je pense que dès le moment où on sort de l'ordinaire, on énerve certains et on fait plaisir à d'autres. Mais la position sympathique est de sortir de l'ordinaire. Il y a un professeur japonais qui dit le clou qui dépasse à tir le marteau. C'est typiquement japonais.

Mais en même temps, si on est tous au même niveau, si rien qui dépasse, on va se faire un peu chier. La plupart des gens qui ont fait des trucs intéressants sont les gens qui sont sortis de l'ordinaire et qui ont pris les risques. Donc, j'ai eu trois profs de français qui m'adoraient et qui m'ont dit vous, vous irez loin. Et ça suffit. Vous savez, par moment, un être humain vient vers vous et vous dit, je sens que vous allez aller loin dans l'écriture. Je dois avoir 11 ans. Un prof s'appelait Monsieur Gilles Labbert. Il m'a dit, je sens qu'un jour vous allez aller très loin dans l'écriture. Et ça a l'air de rien.

Mais des fois, on fait des trucs pour ne pas les décevoir. Je me rappel aussi, la troisième prof française s'appelait Pupco. Et il y avait une concurrence. Il y avait un autre qui était super bon, qui était meilleur que moi. Et c'était la course. On était tous les deux à essayer d'avoir, chaque fois, la meilleure note.

Mais à part ça, la plupart des professeurs ne comprenaient même pas l'intérêt de ce que je faisais. Bonsoir. Bonsoir. Je trouve très intéressant ce que nous avez dit sur là où vous fusiez vos thèmes que vous utilisez ensuite. Et je vous demandais, au point de vue de la forme, comment est-ce que vous travaillez sur vos livres ?

Je veux dire, est-ce que c'est de l'écriture qui vient comme ça et que vous ne corrigez pas ensuite, ou est-ce que, au contraire, vous pensez d'abord au style avant de... Surtout pas au style. Au moment où j'écris, je pense à faire un système qui aboutisse à des zones d'émotion et à une chute surprenante. Pour moi, tout roman se résume à une blague. Et la blague, c'est un élément, un deuxième élément et une chute qui fait exploser le système. Un... Un... un Pinellipse qui boucle... Non, non, non, non. Non, je n'ai trouvé le mot. Non, peut-être plus.

Le point de... C'est la montée dramatique. Climax. Voilà. Et le Climax. Donc, mon souci quand j'écris, c'est arriver à faire cette montée dramatique qui amène au Climax. À ce moment-là, j'écris à très grande vitesse, pratiquement au son, ces bourrées de feu d'orthographe.

Il n'y a aucun style. Mais, par contre, je peux faire 400 pages comme ça. Ces 400 pages achiées, mal écrits, avec juste des personnages posés, une dramaturgie qui monte vers un point, ce point... ce point de Climax qui est une sorte de montagne que va gravir mon histoire. Et une fois que j'ai atteint ce truc, et que je sais que le truc est bien élevé, là, je considère que le livre existe. Ça serait illisible pour quelqu'un qui tomberait là-dessus.

Mais moi, je sais que tout y est. À partir de ça, je vais faire deux mémoires, une autre histoire exactement en même esprit, qui va remonter à un Climax que j'espère encore plus haut. Et je vais le recommencer, ça a une vingtaine de fois, et vers la fin, enfin, je vais retravailler le texte. Sinon, par exemple, sur Troisième Humanité, je l'ai réécrit 20 fois sans me relire.

Et c'est les trois dernières versions où j'ai commencé à juste bricoler sur le final. Et réécrit 20 fois intégralement ? Intégralement, avec une autre intrigue, avec d'autres personnages, avec d'autres histoires d'amour, avec d'autres problèmes. Mais je me suis dit que ça pourrait intéresser quelqu'un un jour, une sorte d'archéologue de la littérature, de voir toutes les erreurs qui ont amené à la version finale. Mais même les fourmis, ça a été écrit plus de 100 fois. Et la version que j'ai amené à l'éditeur faisait 1500 pages. L'éditeur m'a dit, vous le ramenez à 350, parce que personne n'a la patience de lire 1500 pages. Troisième Humanité, en fait, c'est un gros livre de 1200 pages.

Et quand j'ai vu, je me suis dit, personne ne va arriver à le lire. Donc j'en ai fait deux volumes de 600. Et maintenant, j'ai rajouté un troisième, donc ça va faire une trilogie. Mais une fois que j'ai la blague, et le mécanisme de climat accès à la montée, et ça, ça peut se faire presque sur une page, je considère que j'ai tout. C'est-à-dire, j'ai l'idée, j'ai les personnages, et j'ai le mécanisme, et je sais où je veux aller. Après, ça ne va être que le développement, comment dire, c'est comme du concentré, et je vais rajouter de l'eau, j'ai un peu de la déco, j'ai des choses, mais il y a un de mes romans qui est vraiment typique là-dessus, c'est le papier en des étoiles. Le papier en des étoiles, j'avais la chute extraordinaire, et je me suis dit, bon sang, quand ils vont arriver là, ils vont tous sur le cul, et après, c'est comment amener les gens à ce point de climax, où ils vont être en train de se dire, attends, j'ai bien lu, et voilà. Et donc, ça existait sous une nouvelle de 10 pages, et après, je me suis dit, allez, je refais la même chose sur 200 pages, et ça a donné l'un de mes plus petits romans, qui est donc le papier en des étoiles, et qui en fait une arche de Noé, où l'humanité, considérant qu'ici, tout est foutu, crée un vaisseau spatial qui va l'écoloniser et notre planète. Et le papier en des étoiles, c'est vraiment l'un de mes romans. Alors là, justement, j'ai fait le moins de versions, parce que tout de suite, vu que j'avais le mécanisme, ça venait tout seul. Est-ce que vous avez déjà écrit des romans solitaires, c'est-à-dire pas inscrits dans une saga ? Ah oui, justement, le papier en des étoiles est typiquement un roman solitaire, et alors, ce qui est marrant, c'est que tout le monde m'a demandé de faire la suite, mais la suite est par définition, tel qu'il est posé, du fait de la chute, est impossible. Ou alors, enfin, j'ai mis un petit bout dans troisième humanité, dans lequel il y a le papier en des étoiles 2, qui est un vaisseau, qui s'inspire dans quelqu'un, qui s'inspire la lecture du livre. Mais si j'ai fait d'autres unitaires, les recueils de nouvelles, l'arbois des possibles, ou par addition mesure, c'est des unitaires.

Et non, le théâtre note, c'est vraiment ça, ça s'inscrit dans l'aintalogie. Voilà. Oui ?

Bonjour. Je me demandais pourquoi vous faisiez des tout petits chapitres numérotés, en plusieurs, enfin, c'est la technique, pourquoi vous avez choisi ça ? Pourquoi j'ai fait ça ?

Je dois vous dire que quand j'ai amené ça à mon éditeur, mon éditeur, il les a tous regroupés pour qu'ils fassent tous la même taille, et il m'a dit, attends, les chapitres font tous la même taille, qu'est-ce que c'est que ce truc ? Et je lui ai dit, mais tout simplement, c'est le cinéma. Au cinéma, si toutes les séquences faisaient la même taille, on s'ennuirait. Il y a des séquences rapides, et des séquences longues, ce qu'on appelle les plans séquences.

Et je me suis dit, puisque l'œil est habitué à voir une narration qui est une alternance de petit bout et de gros bout, pourquoi ne pas reproduire ça dans les romans ? Je ne suis pas le seul à pratiquer ça, mais au moment où je l'ai fait en 1991, en France, on n'était pas nombreux à faire ça. Et d'ailleurs, après qu'ils ont traduit le livre aux Etats-Unis, ils m'ont recalibré pour que tous les chapitres fassent la même taille.

Ils n'avaient pas compris ce système-là. Mais ça me semble plus moderne. Et la numérotation, c'est juste pour... C'est une manière de couper les chapitres, puis c'est une manière de sentir comment on progresse. C'est tout. Une question ? Oui, c'était pour savoir.

Vous, qu'est-ce que vous avez vu dans le livre du tiroir de gauche ? Le message, je n'ai pas pu le faire, j'étais vraiment à l'écoute du groupe pour sentir s'il n'y avait pas de problème. Au moment... Ce n'est pas mon métier, ce n'est pas mon job, mais en plus, il y avait très longtemps que je ne l'ai pas fait. Au moment où je le fais, j'essaie de vous sentir comme un chef d'orchestre sans peut-être les musiciens. Donc ce travail me prend toute mon énergie. Je ne peux pas faire l'expérience sur moi, mais j'aime bien comment je le fasse.

Je crois que le premier qui me l'a fait, c'était Alexandre Jodorowsky. Quand il me l'a fait, je me suis dit, mais attends, c'est vachement bien, on a cette possibilité, pourquoi on n'utilise pas ? Par contre, vous voyez bien, vu la réaction du monsieur, il y a des gens qui sont très hostiles à tout ce qui ressemble de propos d'une spiritualité. C'est pour ça que je me suis dit, il y a beaucoup de gens, ça ne peut pas marcher sur tout le monde, mais essayons quand même, parce qu'il a l'air d'y avoir une majorité, qui a l'air d'être à l'écoute. C'est le cas puisque vous êtes encore là. Mais c'est aussi la prise de risque. Dès le moment où on fait un truc qui sort de l'ordinaire, il peut y avoir une réaction hostile, et ça montre bien que si vous ne voulez pas avoir de problème, vous faites tout comme tout le monde, vous répétez tout comme les gens disent, vous faites toute manière acadamique, et là, voilà, le truc est tranquille. Dès le moment où vous bougez, vous énervez quelqu'un. Oui ?

M. Verder ? Tout de même. Il y a trois petites questions que j'aimerais vous poser. La première, c'est dans la trilogie des fourmis. Vous insérez régulièrement des passages de votre encyclopédie, du savoir relatif absolu. J'aimerais savoir, comment vous avez rassemblé toutes ces informations, parce qu'il y en a qui m'ont laissé complètement pantoie.

Ensuite, vous mettez comme auteur de cette encyclopédie dans les fourmis le personnage de Edmund Wells qui se trouvait, on a l'impression un peu celui qui a tout calculé, le personnage qui a toutes les réponses, le personnage qui a un peu le... Le sage. Le sage. J'aimerais savoir comment vous avez venu ce personnage. D'abord, le personnage. Je vais répondre parce que j'ai un début d'Alzheimer, donc j'ai peur de me rappeler, ça m'affole quand il y a plusieurs questions. Je vais commencer par Edmund Wells, c'est mon grand-père. Mon grand-père tenait des carnets dans lesquels il notait tout ce qu'il comprenait.

Je me suis dit que je vais prolonger ce système. À partir de l'âge de 13 ans, vu que j'avais l'hantice d'oublier, je me suis mis à faire des grands cahiers où je mettais des collages, et des choses qui me semblaient les plus inconnues. Il y avait des recettes de cuisine, il y avait des systèmes pour fabriquer des machins électroniques, il y avait aussi des compositions chimiques, tout ce que je voyais dans Sciences et Vigues, je voyais dans Paris-Mage, dans les journaux, plus ce qu'on me racontait de rigolos. Et je faisais des gros cahiers remplis de collages. Et après, dans les fourmis, je me suis dit que ça se peut, ça ne se peut que ça ne intéresse pas les gens, les histoires de fourmis.

Je me suis dit que je vais dynamiser ça avec mes petites histoires rigolotes surprenantes que j'avais mis dans l'encyclopédie. Voilà pour les deux questions. Et la troisième ?

Non, je n'ai une autre du coup. Les Lilis Puchien existent vraiment ? Alors, moi j'ai intervouvé une dame quand j'étais à la voie du Nord, qui faisait partie d'un cirque et qui se disait Lili Puchienne. Donc j'ai une photo avec cette dame, elle était, elle faisait cette taille là, à peu près, comme ça. Et elle avait une toute petite voix. Elle m'a dit, on est une trentaine dans le monde et on est issus d'une forêt de Roumanie. Je suis photographié, j'ai fait l'article, j'ai mis un terrore d'une Lilie Puchienne.

Après, la personne que j'ai eu en face, je l'ai vue de mes yeux vus, je l'ai touchée, on a parlé, elle avait très peur des chiens, ce qui allait expliquer qu'une fois, elle était en train de marcher, il y a un chien qui est arrivé, qui l'a soulevé. Pour nous, ça n'a l'air de rien parce qu'on est grands, mais pour un être humain, c'est faire tout d'un coup, chopper par un chien qui vous amène plus loin. Elle avait un garde du corps spécial antichien et elle s'était assise sur mon dictionnaire. Après, j'ai fait internet, Lilie Puchienne, il n'y a rien. Je me rappelle, elle s'appelait Mme Angéla. J'ai encore l'article, j'ai encore la photo.

Maintenant, il n'y a rien nulle part sur les Lilies Puchiens. C'est quelque chose que j'ai vu, mais sur lequel il n'y a pas d'autres informations, que je suis l'homme qui a vu l'ours. Vous aussi vous racontez cette histoire, vous avez entendu l'homme qui a vu l'ours. En tout cas, je ne doute pas que j'intervue cette personne. Elle m'a expliqué qu'elle était extrêmement raciste envers les nains, c'était assez surprenant.

Elle me disait, les nains, c'est une forme d'éformation génétique, alors que nous, on est tous harmonieux. Elle me disait, regardez les mains des nains, elles ne sont pas proportionnées, alors que nos mains sont proportionnées. Elle m'a raconté qu'elle était à son troisième mariage, qu'elle avait une maison, dans laquelle il y avait une zone sur la côte d'Azur, une zone pour elle, pour accueillir les autres Lilies Puchiens, et une zone pour les grands. Elle était très énervée contre son garde du corps, qui n'était jamais au bon endroit au bon moment. C'est en 1983. Je réponds, oui, je l'ai vu de mes yeux. Je viens d'outer, parce que c'est vrai que c'est pas... C'est-à-dire que quand vous avez vu une expérience, qu'elle n'est pas sur Internet, vous dites, est-ce que j'ai vraiment vécu ce truc ? Je réponds, oui, j'ai vécu ce truc, j'ai intervoué une Lilie Puchienne, qui était dans un cirque, qui passait à Cambrai.

Comment ? Vous avez encore... Non, parce que là, il y avait des images. Là, il y a des photos. Il y avait des photos. Non, non, c'est du vécu. Mais par moments, vous savez, le réel est surprenant.

Moi, j'utilise l'imaginaire pour écrire mes livres, mais par moments, le réel est surprenant. Cette Lilie Puchienne était vraiment surprenante. Oui ? Une petite dernière. Moi, je suis un peu amateur d'énigmes, et dans le jour des fourmis, vous mettez quelques énigmes qui sont de celles qui m'en le plus plu, donc celles avec... Enfin, du coup, il n'y a peut-être pas grand monde qui les connaît, celles avec les allumettes, et celles avec la pyramide de nombre. Est-ce que... Oui ? Est-ce qu'elles sont de vous ?

Non, non, non. Ce que j'aime bien, j'ai mis ces énigmes présents simple, c'est que quand vous lisez un livre, vous demandez naturellement qui est l'assassin ou ce qu'ils vont s'aimer au final. Donc, il y a un mécanisme automatique de travail, de projection. Mais là, j'avais envie de proposer un système quasi scientifique qui fasse que vous sachiez est-ce que vous arrivez à voir le truc ou pas.

Et donc, ce qui m'amusait, c'est de me dire il y a ceux qui vont y arriver, ceux qui ne vont pas y arriver, ceux qui vont y arriver, ils vont se dire, oui, il a posé son énigme, mais moi, j'ai trouvé la solution. Donc, c'était une manière de créer une interactivité encore avec l'électeur, et de créer une gratification pour ceux qui vont vraiment se creuser la tête pour trouver l'énigme. Bernard Verbain, optimiste, pessimiste, curieux, toujours restant curieux pour l'avenir ou... Curieux pour l'avenir, oui. Avec une tendance optimiste. Ah non, moi je suis pessimiste sur le court terme, optimiste sur le long terme. C'est-à-dire pessimiste sur le court terme, je considère que dès qu'il y a une connerie à faire, elle sera faite. Que ça soit gaz de schiste, le nucléaire, tout le... On va le faire. On va le faire parce que de toute façon, il n'y a pas une réelle volonté de l'empêcher. Et deuxièmement, je crois qu'on fonctionne comme une espèce adolescente.

C'est comme ces jeunes qui, avec leur moto, montent à 200 km dans les virages, à son casque, pour voir ce que ça fait, avec le risque de se prendre un platane. Et je crois que notre humanité fonctionne comme ça. Elle est en une phase adolescente.

Etant une phase adolescente, elle a besoin de s'en prendre plein la gueule pour comprendre ce qu'il faut pas faire. Et nous saisons que nous sommes en train de vivre une accélération de l'histoire, une accélération d'une ombre d'êtres humains, et une accélération de toutes les formes de conflit. Ce qu'on parlait la dernière fois sur l'affaire de... les Man Brothers, c'est une forme d'accélération dans un virage qui nous a amené dans un platane. C'est-à-dire l'affaire des subprimes, tout ça.

Ça montre... Ah ouais, on veut aller dans le capitalisme, on veut regarder, on accélère dans le capitalisme. Pouf, on se prend ce platane. En affaire de la Deja Vu M. mondiale, on veut accélérer dans le tout militaire, regarder ce que ça donne. Chaque fois, on expérimente, comme une entité globale vivante, des chocs qui nous permettent de comprendre le bon chemin. Donc c'est pour ça que je dis les chocs, on va s'en prendre plein la gueule, mais au final, normalement, nos descendants devraient tirer partie de ces erreurs pour comprendre le bon chemin.

Ça prendra du temps. Je crois que notre génération, on va avoir beaucoup de problèmes et que la sortie du printemps, comme l'évoquait Isabelle, c'est pas pour notre génération. Nous avons encore la mentalité dominante, dominée, l'exploiteur exploité.

On a encore le système scolaire avec un professeur, quelqu'un qui a l'autorité, qui nous dit ce qui est bien, ce qui est mal, avec... Ferme ta gueule, les faits comme font les autres, et vote et obéit. On va presque les jus de bouquin qui arrivent maintenant. Les quoi ? Les jus de bouquin. Ah oui, les jus de bouquin qui arrivent. Oui, non, il y a... Mcdonald qui finance certains programmes d'enseignement aux États-Unis, d'autres. Oui, c'est vrai.

Non mais, je sais pas si vous vous rappelez, dans la Bible, je trouve que c'est un super bouquin. Il y a un truc, je vous conseille de lire, de science-fiction d'ailleurs, il y a des miracles, etc. Il y a une idée, c'est la sortie d'Égypte.

Dieu dit, tous ceux qui étaient en Égypte n'iront pas en Israël, parce qu'ils ont encore la mentalité d'esclaves. Et ce ne sera que leurs enfants qui pourront profiter de l'arrivée en terre promise. Je crois un peu à ça, c'est-à-dire que nous avons été abîmés par une éducation, des peurs, un formatage de l'esprit, des tas de systèmes qui visaient à, soit disant, nous rassurer, mais qui en fait nous bloquaient, et que nous n'avons pas la capacité de créer vraiment librement et de profiter de ce libre arbitre qu'on évoquait tout à l'heure.

Donc notre génération doit juste préparer l'arrivée d'une génération plus libre, une génération qui soit libérée de l'esclavage et du conditionnement, mais pour l'instant nous, on n'est pas dans ce cas. Je ne sais pas du tout où on en est, au niveau de l'heure, parce que j'ai perdu mon portable quelque part. Bon, on va faire une dernière question. Je voulais savoir si vous êtes déjà arrivés d'avoir une idée de vouloir donc l'exploiter, l'écrire et de vous dire mais est-ce que scientifiquement, c'est viable ? Est-ce que je ne vais pas être bloqué parce que la science me dit ça, ça marchera comme ça, et moi dans ma tête, eh bien en fait, ça va coincez parce que je ne pourrais pas l'expliquer scientifiquement. Alors, j'étais gentil scientifique, donc j'ai plein d'amis scientifiques que je consulte pour mes romans, mais celui auquel je pense le plus dans lequel j'ai été obligé de me poser cette question, est-ce que scientifiquement, ça tient le coup ? C'est précisément le papier en des étoiles, parce qu'il utilise une forme de propulsion qui n'est pas encore développée, qui est la propulsion photonique, à savoir c'est des voiles en Kevlar, éman immense, qui utilisent les rayons des étoiles pour avancer.

On sait faire ces choses-là, c'est des voiles liées, c'est des vaisseaux spatiaux qui n'utilisent pas la combustion, mais qui utilisent la lumière comme moyen de se déplacer. Je veux savoir, dans Star Wars, oui. Dans Star Wars, il n'y a pas un vaisseau comme le mien, il fait 32 km de longue, contient 54 000 personnes, et les voiles font la taille de l'Australie.

Donc je ne pense pas que ça existe dans Star Wars. Il était un peu plus petit, effectivement. Mais cette technique existe, vous savez, c'est inspiré de ce qu'on appelle les photomètres de crook. Vous savez, j'avais jamais vu dans les magasins de lunettes, il y a des fois des trucs qui tournent, il y a un loisange blanc, un loisange noir, et quand vous mettez la lumière, ça tourne, quand vous arrêtez de mettre la lumière, ça s'arrête. Vous voyez un peu de quoi il s'agit ? Pour ceux qui voient, c'est une ampoule, ça s'appelle photomètre de crook.

Donc cette forme de propulsion, un avantage, c'est qu'on n'a plus de problème de réserve de carburant, qui serait le problème number one d'une fusée lancée au-delà du système solaire, et ça permet de résoudre, pour le cas du papier en des étoiles, une sortie du système solaire pour atteindre un autre système solaire. Alors sur ce roman, j'ai consulté énormément d'ingénieurs, j'ai consulté des spécialistes, des voiliers, des gens, pas à Claudie Aignuré, parce qu'à l'époque je ne la connaissais pas, mais sinon je voulais vraiment faire une sorte d'arche de Noé qui soit fabriquable, pour que quelqu'un puisse un jour dire, attendez, je vais faire exactement comme dans le bouquin de Werber, et puis ça va pouvoir donner quelque chose. Un peu comme probablement Jules Verne, quand il a fait le note illus, il s'est dit, je ne sais pas si vous avez lu 20 minutes sous les mères, mais c'est rempli de détails techniques, avec des moteurs électriques, il explique la puissance en wad du moteur électrique et tout. Donc il y a une idée qui est pour que ce soit magique, il faut que ce soit crédible, et je crois que tous les lecteurs, même ceux qui ne sont pas scientifiques, ils sentent quand ça tient le coup et quand ça tient pas le coup. Si c'est un pur délire dans lequel, en mevois, c'est un voilier qui utilise la lumière, comme les voiliers sur la mer et tout, je crois que normalement j'en ai dit un euro, je n'y crois pas, parce que la lumière, ça ne doit pas pousser beaucoup.

Mais quand vous dites que c'est une voile, enfin c'est vraiment très très fin, c'est très léger, et vous expliquez vraiment comment ça fonctionne, je pense qu'il y a une sorte de bon sens naturel, quelque chose en nous qui sait ce qui marche et ce qui ne marche pas. De même sur les fourmis, j'ai fait des études assez poussées pour sur l'engagement féromonal, le mode de communication des fourmis, sur l'ultime secret, j'ai fait des études, j'ai fait une documentation auprès de scientifiques qui m'ont signalé ce qui était possible, ce qui n'était pas possible par rapport à des innovations qui sont un peu poussées et peu connues. Même sur le père de nos pères, où il y avait une recherche sur pourquoi l'humanité est apparue sur Terre, il m'a fallu m'entourer de beaucoup de scientifiques.

Je crois que c'est la force de la science fiction américaine, c'est qu'eux, ils font une documentation assez serrée, d'ailleurs un type comme Asimov était un scientifique, Isaac Asimov et Frank Herbert aussi, Philippe Kadik était prof de philo, c'est-à-dire que ce sont des gens qui ne racontent pas juste ça comme ça en plein délire, c'est des gens qui s'appuient sur la science et ils savent que par chance, la science et le réel sont bourrés de choses extraordinaires. Il y a beaucoup de choses que j'ai mis dans les fourmis qui sont vraies, et les gens ont cru que c'était faux ou que c'était un pur délire, alors que les fourmis font vraiment des... Elles ont vraiment des géodacides formiques qu'elles utilisent pour la guerre, elles ont vraiment des tanks, c'est-à-dire des grosses fourmis qu'elles portent à bout de bras pour charger dans le tas, elles ont vraiment des agricultures, elles traîner pucerons, elles fabriquent des antibiotiques pour les champignons. Il y a réellement un monde extraordinaire, une civilisation, voilà. Ce que vous voyez dans les forêts, ce sont pour moi des intratérestres, c'est-à-dire une civilisation parallèle, auquel on a oublié de faire attention.

Mais la vraie science est ma première nourriture et j'essaie d'être tout le temps le plus juste possible. Merci. Merci, Bernard Bercy. Portait chinois très rapide, une seule question si vous deviez être un animal, donc lequel ? Dauphin, parce que les dauphins, ça m'a l'air bien s'amuser. En plus, c'est un rare animal qui arrive à rire, j'ai l'impression qu'il rit. Je trouve qu'un animal qui rit pas, c'est peut-être un grand privilège de l'être humain, c'est la capacité tout d'un coup de relâcher la pression et de se marrer. Si on est juste un animal en train d'attendre la bouffe et de dormir et de se reproduire, il manque un petit truc. Donc les humains c'est bien parce que ça c'est rire, et les dauphins ça me semble bien aussi parce que ça a l'air de s'amuser. Merci, merci à vous. Applaudissements


 
18.02.2024 - 16h09   
L'ARBRE DES POSSIBLES | BERNARD WERBER (1 ère partie)

source: youtube.com

Du droit à la criminologie en passant par le journalisme, cet auteur n'a pas fini de nous surprendre. Écrivain de science-fiction connu pour sa trilogie des fourmis et ses nombreux ouvrages à succès, faisant se rencontrer mythologie, spiritualité, philosophie, science-fiction, biologie et futurologie.

Cette éveilleur de conscience transforme en suspense les questions les plus importantes posées à la condition humaine. Mesdames et messieurs, nous avons le plaisir d'accueillir ce soir M. Bernard Werber. Bonsoir Bernard, le siège du milieu. Et pour m'accompagner, Isabelle, mon épouse. Ce soir c'est notre dernière soirée, dernière conférence. Demain c'est à notre futur, il n'y aura plus de conférence. On a un grand raconteur d'histoire ce soir. Juste avant, je voudrais vous raconter une toute petite pour vous dire comment l'année dernière pour ceux qui étaient là pour les déchiffreurs, souvenez-vous il y avait pour la dernière soirée aussi une pièce de théâtre qui parlait aussi du futur de Marie-Odile Manchicourt avec Philippe Naud qui était le mime.

A la suite de ça, certains des jeunes gens sont montés sur scène pour imaginer aussi le futur pour dire ce qu'ils ont pensé eux entre 15 et 25 ans à peu près, ce qu'ils pouvaient penser du futur. Parmi eux, il y en a un qui a beaucoup parlé de Bernard Werber, ce qui prouve que dans le passé, il était déjà là, ici finalement avec nous. Et ce soir il est là. Donc c'est Gabriel qui nous avait longuement parlé de Bernard Werber et il se trouve que dans l'hiver, j'ai entendu l'émission sur France Inter, le grand entretien avec François Manel, avec monsieur Werber de nouveau. Donc c'est un continuum et donc ce soir, Bernard est là, comme quoi, j'ai bien écouté, il tient ta conférence, tout était déjà là et il est déjà là. Et ce n'est pas son sosie, je peux vous l'assurer. Bernard, 1991, les fourmis, 2013, la troisième humanité, entre les deux 18, 18, pétromans, des bandes dessinées, des films, des CD, où trouvez-vous le temps de faire tout ça et l'inspiration de faire tout ça. Ça, ce sera la première question.

La seconde question, y a-t-il un continuum entre les fourmis, premier ouvrage et aujourd'hui la troisième humanité qui vient de paraître en octobre dernier ? Pourquoi deux questions ? Il faut faire que je mémorise les deux. Donc, où trouver le temps ? Moi, je suis un super vénard, je vis du métier qui me plaît le plus et pour moi, écrire est un plaisir, seul sur une île déserte, sans éditeur, sans lecteur, je continuerai d'écrire. C'est ma fonction sur Terre. Je n'ai pas découvert, j'ai toujours écrit. Mais quand on fait ce qu'on aime, on a toujours du temps, c'est...

Le terme, c'est naturel. Après, la jonction, je crois que j'ai surtout eu de la chance parce que j'ai trouvé un éditeur et j'ai trouvé un public. Et sans l'éditeur et le public, en tout cas, je n'aurais pas les moyens de poursuivre ça parce que je suis pas sur une île déserte où je travaillerai sur la survie. Là, dans ce monde-ci, j'ai trouvé une place qui est la place de compteur. Et au-delà de la place de compteur, je me semble qu'il y a une réflexion sur comprendre le monde en lequel je suis et essayer de trouver des perspectives en comprenant le passé et en regardant le futur. Maintenant, sur les fourmis, en effet, au début, j'ai fait les fourmis parce que ça me semblait un domaine inconnu. C'est-à-dire, je me suis dit qu'il y a quelque chose qui est à côté de nous, qui nous donne une leçon et on ne le regarde pas parce que c'est petit.

Et ça, c'est juste que j'étais enfant, donc je suis resté des heures et des heures observé les fourmis et je sentais qu'il y a quelque chose à piéger et c'est pas juste comment les tuer ni comment les détruire, c'est quelque chose à piiger sur nous. Et les fourmis, ça parlait en fait des humains, mais quand le livre est sorti, je crois que la plupart des gens ont cru que c'était juste de la vulgarisation sur la biologie et donc j'ai écrit la suite pour expliquer que ça parlait des humains et depuis, je n'arrête pas d'expliquer que c'est juste une perspective, comme tout à l'heure tu le signales, sur une espèce qui a 120 millions d'années alors que nous n'avons que 2 millions. Donc nous sommes une espèce extrêmement jeune et les fourmis sont une espèce extrêmement ancienne et c'est une espèce qui a une particularité, c'est que non seulement elle a survécu, mais elle s'est adaptée à tous les milieux et elle a résolu pratiquement tous les problèmes, savoir agriculture, vie sociale, guerre, territoire, écologie. Donc il me semble intéressant juste de redonner une perspective, nous sommes une espèce parmi des millions, nous sommes une espèce qui a l'impression qu'on est les rois, qu'on est les chefs, qu'on décide de tout, que nous comprenons tout, nous sommes juste les derniers petits élèves. Par rapport à la planète, nous sommes les derniers locataires, les derniers parasites et nous sommes aussi une espèce en pleine évolution.

Alors j'ai commencé à raconter ça dans la trilogie des fourmis, j'ai continué à la troisième humanité, et ce que je dis c'est maintenant nous allons peut-être faire des choix qui vont nous amener au même résultat que les fourmis, à savoir peut-être plus de sociabilité, plus une réduction de taille et une féminisation qui sont les trois caractéristiques de la société fourmi. Donc le futur m'est apparu comme à chercher dans le passé le plus profond. Il y a 120 millions d'années, une espèce a commencé à nous montrer comment nous risquons de devenir non pas dans 5, non pas dans 10, non pas dans 10 000, non pas dans 1 million d'années, peut-être dans 100 millions d'années. Et cette perspective, cette horizon très lointain offre tout d'un coup nous recitue différemment dans le monde.

On n'est plus dans le gaz de schiste, on n'est plus dans tous ces problèmes qui ont été évoqués, on est dans autre chose, c'est qui sommes nous en tant qu'espèces, qu'est-ce qu'on fout là, comment survivre, comment nous adapter, comment nous remettre en question et aussi comment notre génération, qui arrive à un point charnier génial, va pouvoir orienter le troupeau dans une direction qui va l'amener vers des jours meilleurs. Vous dites qu'on a de la chance de se trouver dans cette situation actuelle, puisque là maintenant on va devoir faire quelque chose absolument... On va devoir faire des choix, choisir c'est renoncer. Donc ça veut dire qu'il va y avoir forcément des problèmes du fait de ces choix. Mais si on se trompe de choix, on fout en l'air le futur de nos enfants.

Donc ça se peut que ce soit des choix douloureux, ça se peut que ce soit des choix illogiques au premier abord, mais plus on regardera loin, plus on regardera que ce sera l'humanité dans 1000 ans, plus on aura de force dans ces choix. Ce qui me semble le drame, c'est qu'on a une vue, quand on parle du futur, pour nous c'est 5 ans. C'est en fait, c'est un quinquennat, c'est le temps de réélection d'un autre président.

Mais c'est rien du tout. Et d'ailleurs le problème des présidents, c'est souvent qu'ils ont une vue, un projet pour 5 ans. Mais dans 5 ans, que sera le monde ? Moi j'aime bien l'idée qu'on les indien d'Amérique, quand ils faisaient les pauvres, qu'ils se réunissaient, ils demandaient à ce qu'il y ait quelqu'un qui représente les générations futures. C'est-à-dire qu'il y a un type qui parle pour les générations futures.

Il faudrait qu'on ait ça à l'ONU, c'est-à-dire un bonhomme qui dise attendez. Gaste de schiste, par exemple, puisque ça a été on a beaucoup parlé. Ok, ça peut-être résoudre nos problèmes de pétrole maintenant, mais j'ai l'impression que ça va quand même un tout petit peu infecter le nappe créatique pour les 500, première chansannée, les mille prochaines années.

Le pétrole pareil. Donc, un représentant des générations futures, ça me semble ça une modernité à proposer. Et c'est qu'une idée, c'est pas compliqué à faire, c'est juste un bonhomme qui remet tout le temps en perspective nos actes.

Et forcément un bonhomme ? Ou une bonne femme ? Je crois que le futur sera féminin, ça, il n'y a aucun problème. Moi, il y a quelque chose qui m'inquiète un peu. J'ai pas tout lu, moi, de Bernard Werber, mais j'ai au moins lu une phrase sur la quatrième de couverture d'une BD, celle-là. La venir sera féminin, bon, jusque là, tout va bien. Mais j'ai lu, les hommes ne seront plus qu'une légende. Ah, franchement, ça manque. Parce que, si les féminins sont masculins, parce qu'ils ont la harmonie ou l'équilibre. On les aime bien quand même. Parce que pour la neigdote, j'ai découvert une espèce qui ressemble à ces petits lésarps, vous savez qu'on voit dans les maisons, là, Géco, voilà, merci.

C'est Géco. Et cette espèce, en Nouvelle-Zélande, à une histoire qui me semble extraordinaire, qui montre que la nature a beaucoup plus d'imagination que nous, c'est que, lorsque les mâles sont inspirés dans les typhons et tombent sur des îles désertes, les mâles restent là, ils tournent sur l'île déserte et ils crèvent. Mais si c'est une femelle et qu'elle tombe sur l'île déserte, elle tourne sur l'île déserte et, au bout d'un moment, elle se met à pondre des femelles alors qu'il n'y a pas de mal. C'est-à-dire que la nature autorise les femelles à la parténogénèse, c'est-à-dire, lorsqu'il n'y a pas de choix, ce choix extraordinaire qui est un monde uniquement féminin est un choix possible pour l'évolution d'une espèce. Ce qui est extraordinaire, c'est que, non seulement ces femelles se mettent à pondre d'autres les armes, si les armes ne sont pas des clones d'elles-mêmes, si les armes sont différentes d'elles-mêmes, et il y a un phénomène qui s'appelle la meilleuse, c'est-à-dire un brassage génétique, qui fait que si on revient dans l'île quelques dizaines d'années plus tard, on va trouver plein de les arts féminins capables de se reproduire tout seul sans présence masculine et étant tous différents. Donc ça veut dire que la solution féminine est la solution d'adaptation au monde difficile.

Et il y a un autre cas que j'ai... Alors depuis que j'avais raconté cette histoire, tout le monde nous raconte des histoires d'adaptation au monde féminin, et notamment il y a, je crois que c'est un requin qui était d'un aquarium à Dubaille, d'un grand hôtel, et ce requin était là depuis très longtemps, c'était un requin femelle et tout d'un coup, il s'est mis à sortir un petit requin. Donc cette possibilité de la reproduction uniquement féminine est une possibilité envisageable. Maintenant je comprends que les hommes fassent partie de folklore actuelle, et je suis d'accord étant au moi-même que c'est plutôt sympa qu'il y ait un système bipolaire.

Mais je dis que dans un futur lointain, il peut y avoir un choix féminin qui soit un choix efficace et peut-être que s'il y a une certaine crispation sur la cause féminine actuellement, c'est parce que certains hommes sentent qu'il y a une tendance à la féminisation. C'est peut-être eux aussi qui ont rendu le monde difficile. Qui ont rendu le monde difficile.

Les hommes. Peut-être un peu plus quand même. Notre histoire est assez restante, pour l'instant c'est vrai qu'on a surtout testé les valeurs masculines. Donc moi je trouve que ça serait intéressant de tester les valeurs féminines, aller jusqu'au même niveau d'erreurs, et puis une fois qu'on sera bien trompés nos erreurs féminines, on fera un choix d'une nouvelle répartition. Mais c'est vrai que le monde tel qu'elle n'a pas été imprégné suffisamment, en mon avis, des valeurs féminines, et que je crois qu'il y a un plus d'évolution de l'espèce. Et bon au hasard si j'ai choisi les fourmis, c'est une espèce qui a choisi à donc la féminisation. Chez les fourmis on peut dire qu'il y a 5% de mal, et dès qu'ils font l'amour ils meurent. Donc ils ne vivent pas, c'est un choix.

C'est un enjeu. Et le reste c'est des asexués, qu'il y a un autre choix, que pour l'instant elle n'a pas été proposée, et des femelles, ce qu'on appelle les... Vous savez quand il y a les vols, tout d'un coup, on voit plein de ces insectes qui ont l'air un tout petit peu flaglalats, c'est des femelles qui sont faits en semencer, qui vont créer de nouvelles cités, et c'est ces femelles qui sont porteuses de toute la vie et de toute une culture. Je vous le disais, hauteur à succès, les fourmis, puis ensuite avec le deuxième volet des fourmis, cette fois ça décolle, ça devient très vite un succès quasi mondial, vous vous retrouvez à être traduit en près d'une trentaine de langues. J'ai vu également que vous avez un lectorat asiatique tout à fait fan de la Corée, les Russes. Parce qu'ils sont tournés vers le futur. Il y a un réel problème en France, c'est qu'on vit encore avec le culte d'une agloire passée, de Versailles, de nos grands inventeurs du passé, de nos grands trucs de lumière, et en Asie, eux leur ont fait un succès, passé il est nul. C'est-à-dire sur la Corée du Sud notamment j'ai vu ça c'est-à-dire c'était des dictatures, des invasions, des persécutions avec les japonais, avec les chinois, des guerres avec les russes, ils sont un passé merdique. Et un passé merdique il se dise, ce qui nous intéresse c'est le futur on ne veut plus entendre parler du passé.

Et quand je suis arrivé avec mes bouquins là-bas ils s'en ont dit ouais un type qui nous parle de ce qu'on va voir devant. Et donc du coup il y a un réel enthousiasme. Et je crois que si l'enthousiasme était plus fort même en Corée qu'en France c'est parce qu'ils se sont dit nous cherchons des solutions pour éclairer devant et on n'a rien à foutre ce qui s'est passé. Et est-ce qu'ils sont sensibles à cette symbolique qui était dans les fourmis à savoir donc que le peuple des fourmis est un peuple souterrain comme les donc l'inconscient, notre inconscient et cette symbolique dans le dernier ouvrage paru la troisième humanité qui cette fois-ci donne la parole à la terre comme si la terre était un être vivant avec son coeur chaud etc.

Et ces petits hommes à la surface qui la gratouillent. Est-ce qu'ils entrevoient toute cette symbolique où ils ne s'arrêtent juste à l'effet science-fiction, exaltant, excitant, science-fiction ? Alors ce qui revient souvent comme question quand je fais confiance en Corée c'est comment être plus créatif et plus imaginatif parce qu'ils ont un système scolaire qui les cadre et qui leur impose une énorme rigueur qui leur met une énorme pression. Et ça c'est la première question c'est donc comment être créatif. Et après la deuxième qui arrive c'est croyez-vous que ce que vous faites vous tout seul nous pourrions nous le faire collectivement. En fait ils cherchent à reproduire des systèmes de création collective ce qu'on n'a pas en France.

C'est vraiment j'ai à dire c'est l'esprit fourmis et c'est pas du tout l'esprit occidental. Ils considèrent que nous en Occident on est faibles parce qu'on a des génie mais quand ils meurent le système s'effondre. Eux ils veulent remplacer un génie par un groupe collégial qui a compris une culture et un mécanisme de fabrication soit industrielle soit artistique et ce groupe va survivre à tous ces composants. C'est pour ça que par exemple vous voyez au Japon les mangas. Les mangas c'est une manière de faire le bandessiné et les créateurs des mangas peuvent disparaitre ils sont automatiquement remplacés par des gens qui font la même chose. Donc quand ils me posaient question comment je crée en fait ils voudraient me remplacer par des créatifs coréens qui puissent faire la même chose que moi. Mais il faut faire des clones de Bernard Vermer.

Je sais pas mais en tout cas il y a une tournure d'esprit collective que nous n'avons pas et qui me semble assez intéressante c'est à dire qu'ils sont capables de se sacrifier pour le groupe qui est une notion qui est un peu plus complexe pour nous mais ça fait partie de leur tradition et tradition même sur toute l'Asie. Est-ce que vous croyez en la réincarnation Bernard Vermer ? Ça fait plusieurs vies que j'y crois plus.

J'aime bien la réincarnation. Vous avez fait des expériences d'hypnotes ? Oui mais moi je fais toutes les expériences possibles.

Je crois que en tant qu'être humain on n'a pas besoin d'avoir des diplômes pour faire des expériences. Je me suis dit que je vais vous écouter. C'est comme un enfant en lequel on raconte une histoire. Bon, personne ne raconte mes vies précédentes. Je trouve ça vachement intéressant.

Je réponds. Il n'y a qu'un problème c'est que la priori 99% de la population était des paysans qui poussaient la charrue et qui crevaient à 40 ans. Donc ce que je me racontais ça a l'air un peu plus rock'n'roll que ce trajet là.

Elle me dit que c'était une femme qui était médium. Sur 110 vies vous avez eu 100 inintéressantes et 10 intéressantes. Je vous racontais les 10 intéressantes.

Mais les 100 vivaient en effet un boulot nul à faire une vie nul. Trois gosses vous crevez et puis suivant. C'est comme ça que les humains. J'ai éclaté de rire quand même à l'issage d'écouter. Moi je suis un raconteur d'histoire. Je m'en raconte des histoires. Raccontez-moi mes vies précédentes et on verra bien ce qui se passe. Ce qui m'a amusé c'est que ce qu'elle a raconté a expliqué certaines de mes comportements. Et là je me suis dit bon, vrai ou pas vrai, j'ai quand même un truc à tirer de ce stade.

Vous avez pris des notes comme les rêves que vous faites et vous prenez des notes le matin venu. Alors voilà ma créativité c'est simple. Je prends tout. Tout ce qui vient j'ai discuté avec les gens.

Durant le cycle des conférences j'ai pris plein de notes et ça m'a donné plein d'idées. En fait pour avoir la création il suffit juste de se nourrir du monde qui nous entoure. Si les gens n'ont pas de création c'est parce que souvent ils sélectionnent toujours les mêmes choses donc revenant aux mêmes endroits ils ont les mêmes idées. J'avais lu une étude faite par un yogi indien qui disait 90% des gens pensent tous les jours la même chose et 90% de ses pensées sont négatives. Voilà moi qui me donne à réfléchir. Donc déjà j'ai envie que tous les jours j'ai d'autres pensées et deux j'ai envie qu'elles soient positives. Donc je me nourris de tout. A cet instant c'est moi qui parle pourtant je me nourris du regard des gens, de vos questions et je me pose plein de questions pour savoir ce que je vais dire. Donc je le cerveau qui fonctionne, je suis active donc je suis bien.

Et vous avez eu envie également de savoir ce que les autres portaient en eux, portaient dans leur tête. Vous avez donc ouvert ce blog. Jean-Muel tu me fous en l'air tout mon plan, c'est pas grave, c'est l'adaptation. C'est à dire que j'avais dit bon je vous parlais de ça et ça et ça mais non mais c'est parfait. C'est juste une introduction, c'est pour te rappeler ton plan. Oui j'ai créé un CX, ça s'appelle Arvodé possible parce que je me suis dit moi je m'amuse. En même temps c'est le titre de cette intervention. Voilà moi je m'amuse à penser le futur et je crois que c'est une activité qui rend joyeux et je me suis dit tiens proposons aux gens de faire ça. En général qu'on propose de faire ça à l'école il y a une note qui arrive dessus. Là sur mon site Arvodé possible c'est simple on reçoit des propositions de futur, on les lié c'est celle qui sont originales qui sont publiées donc on a 2 millions de visiteurs, on a 8000 scénarios et on a dû en reçoire 80 000 et on a publié 8000. 8000 scénarios de futur ça permet déjà d'avoir une vision de ce que pensent les gens et je trouvais cet outil intéressant mais le drame ça serait de se résigner en se disant le système fonctionne et je ne peux pas agir dessus. J'ai fait un lien avec la physique quantique.

Il y a trois manières d'aborder le monde. Un c'est dire tout ce qui se passe je ne suis pas responsable c'est Dieu c'est vachement confortable comme ça des gens qui meurent, tout ce qui arrive c'est Dieu c'est la première proposition que nous a proposé de nos sociétés. La deuxième c'est l'économie tout ce qui se passe j'y suis pour rien c'est le marché c'est les grands c'est la word compagnie qui sont au dessus de moi et moi je suis mis le système et maintenant il y a la troisième position qui me semble la plus intéressante qui j'ai appelé l'effet papillon qui a pour particularité de nous responsabiliser. L'effet papillon ça dit quoi ça dit vous pouvez agir sur le futur.

Un petit battement d'elle donc l'effet papillon c'est un petit battement d'elle qui a lieu dans les tropiques va créer un typhon à Cuba ça veut dire très peu de choses peuvent en se répercutant avoir énormément d'effets et c'est ce que c'est pour ça que j'ai créé l'arme des possibles c'est pour vous dire vous croyez que vous détrompez vous si vous mettez sur le site un futur que ce futur est lu par quelqu'un et ce quelqu'un se dit tiens je vais fabriquer ce futur peut-être que vous allez créer une innovation complète la problématique la seule problématique c'est l'imagination mais je trouve très intéressant cette position de l'effet papillon parce qu'elle nous responsabilise et moi j'adore cette idée si je comment dire quoi que je fasse je change le monde même même en parlant là je suis en train de changer le monde ça fait du bien d'entendre ça non non je trouve ça mais il y a dès le moment où on a pris conscience qu'on était responsable et qu'on pouvait changer le monde il y a une autre notion qui est intéressante à apprendre c'est ça se peut que je me trompe et que j'entraîne des catastrophes qui est la chose qui nous empêche de changer le monde et moi je trouve ça vaut le coup de l'accepter c'est à dire ça se peut que je fasse une connerie qui entraîne des catastrophes mais c'est pas grave au moins c'est mon choix le pire c'est ceux qui se disent je laisse le monde au spécialiste je laisse le monde aux autres je laisse le monde à ces experts qui se sont succédés ici parce qu'ils ont l'air de tout comprendre et moi je suis un crétin je comprends rien de toute façon je peux rien agir plus de toute façon dans mon bout de bout de boulot je peux rien faire donc ce côté résignation me semble le c'est ce qui permet aux dictatures d'arriver c'est le moment où vous dites ils savent ils vont faire leurs choix c'est tous des cons c'est des pourris ils se contredisent et là du coup on se met hors du jeu non il faut rentrer dans le jeu et dire ok c'est quoi le jeu le jeu c'est construire le futur et faire quelque chose de mieux pour les enfants mais moi je propose ça à ce moment là le système vous dit bon va te faire foutre ton idée elle est nulle ah bon elle est nulle j'en ai une autre idée à vous proposer voilà ça s'est malère l'attitude d'une personne moderne impliqué dans son époque avec la prise de risque de se tromper avec la prise de risque de faire les choses mal le pire c'est ne rien faire en tout cas ce sera certainement pas le cas du public de l'asare qui lui n'a pas l'intention de se laisser déposséder parce que c'est un public réactif et s'il est là ça n'est la preuve en tout cas on va vous laisser donc aborder cette cette belle chose mais peut-être que isabelle a une toute dernière question à poser à bernard non je trouvais que c'était un peu la rehabilitation de l'utopie finalement c'est une heure c'est quand même quelque chose on entend du dire tout à l'heure maintenant ils n'ont plus la parole les autres non plus la parole c'est fini on est tranquille maintenant c'est à dire un autre lieu et j'aime beaucoup la définition enfin la définition une phrase de renéchar sur l'utopie qui dit les plus belles récoltes sont semées dans des sols qui n'existent pas elles ignorent la gratitude et doivent tout au printemps et je trouve que c'est une des plus belles définitions de l'utopie et donc moi ce que j'ai envie d'entendre maintenant c'est finalement les sols qui n'existent pas mais c'est à nous de les faire exister et le printemps qu'elle va être notre printemps finalement pour le futur qui va venir bon vous voyez foutu en l'air tout mon plan ce qui montre qu'il faut jamais faire de plan ça va être la début du fait d'abord je voudrais compléter quelque chose et tienne disait que c'était dur de passer en avant dernier donc passer en dernier c'est pire parce que tous les autres ont déjà tout dit je dirais qu'on prête qu'on applaudisse Jean Noël qui a permis cette chose là Jean Noël et Isabelle tout à l'heure j'ai dit qu'en France en France on vit beaucoup sur notre passé donc quand il y a des initiatives pour parler du futur et proposer aux gens de réfléchir sur le futur ça m'a été soutenu et je crois que vous le soutenez en venant et je vous remercie aussi d'être là aussi nombreux alors le la première chose que je voulais faire dans les règles d'une bonne conférence il a commencé par une petite anecdote donc je commence par une petite anecdote je voulais commencer par une petite blague j'en ai cherché il n'a pas sur le futur ou alors ce n'en pas bonne donc j'ai commencé par une petite anecdote et cette petite anecdote c'est en fait une discussion que j'avais avec un ami biologiste qui me disait qu'il venait de mettre au point une technique pour cryogéniser l'homme je pense que vous savez où elle disait n'a été cryogénisé ou moins était malade on l'a mis donc cryogénisé ça veut dire on le gèle et on va le réveiller plus tard parce qu'on pense que les techniques de médecine auront progressé que même s'il avait l'air pratiquement crevé là on va arriver à le sauver plus tard et lui donc cet ami m'a expliqué que la cryogénisation classique ne marchait pas mais qu'il avait découvert une nouvelle technique de cryogénisation inspirée d'une petite bestieuse que s'appelle tardigrade qu'il y a un animal qui s'est resté immobile et sans respirer pendant genre 300 ans 400 ans puis qui se réveille qui est en pleine forme donc ça existe dans la nature il existe des moments de blocage et de relâchement et il me dit voilà a priori je pense d'ici une dizaine d'années arriver à mettre au point une technique qui permettra à des gens d'être dans un sarcophage on va dire conservé et qu'on réveillera 200 ans plus tard et il m'expliquer par exemple actuellement on sait pas guérir le cancer mais dans 200 ans c'est sûr on sera parce qu'on connaît les progrès de la médecine et au moment il m'a dit ça je lui dis écoute je suis pas sûr que ce soit une bonne chose parce que je pense si quelqu'un se réveille dans 200 ans il risque de pas être bien accueilli et pourquoi risque de pas être bien accueilli parce que j'ai peur que dans 200 ans on considère que notre génération on a foutu en l'air un peu la planète quoi c'est à dire on a pris tout le pétrole il y a plus pour longtemps on a pris l'eau douce on a pris l'air et puis ça se peut qu'on laisse un truc pour dans 200 ans qui soit pas aussi rigolo ça m'a donné une idée et j'ai écrit une petite nouvelle et la nouvelle c'était une jeune fille qui meurt maintenant parce qu'elle est une fin qui est mis en créogénisation maintenant et qui se réveille 200 ans en disant chouette homme du futur voici l'homme du passé et là à ce moment là elle arrive directement elle arrêtée elle arrive directement tribunale et là on fait le procès à travers elle de toute notre génération et elle doit se légitimer tout ce qui s'est passé actuellement ça c'est une manière de se reposéctionner dans le temps différemment qui est très intéressant ça s'appelle flash forward c'est à dire on se pose devant pour regarder ce qui va se passer et on comprend les enjeux et moi je crois que en écrivant cette scène ce que je me suis dit c'est en fait il faudrait éviter ce procès et pour éviter ce procès il faudrait maintenant utiliser ce que je disais tout à l'heure un représentant des générations passées qui parlent et défendent des générations passées et je pense à un deuxième élément une deuxième un deuxième personnage qui devrait exister aussi à l'ONU c'est représentant de la planète parce que la planète pour l'instant on considère juste que c'est un caillou une sphère dure et immobile mais en fait à mon avis il y a c'est pas mon avis c'est c'est une intuition très forte, c'est iède, ça tourne, ça bouge, à l'intérieur il y a un cœur chaud, ça m'étonnerait que ça ne soit pas vivant. Alors maintenant, est-ce que ça a une conscience ? Je pense que c'est une conscience qui est assez qu'on n'a pas trouvé les moyens de communiquer. Et ça m'a l'air plus intéressant de communiquer avec notre planète, que communiquer avec des extraterrestres, qu'ici le faux sont peut-être des crétins, mais ça c'est une autre histoire. Alors que la planète, elle a déjà montré qu'elle était géniale, puisqu'elle a donné la vie, elle a donné l'intelligence, et surtout elle a fait un choix, que je trouve très étonnant, c'est la biodiversité. Pourquoi elle aurait pas créé un poisson, un végétal, un mammifère, un arbre, puis basta ? Pourquoi elle a fait un tel foisonnement système ?

Et j'ai l'impression que la nature, ce qu'elle fait, c'est qu'elle fait des expériences. Un truc ne marche pas, au lieu de l'effacer, elle procède par addition. Et si bien qu'au bout de... Tout à l'heure on parlait de 4,4 milliards, moi je connaissais 4,7, j'allais dire 4,7 milliards d'années, on est le résultat de ce foisonnement. Vous savez, il y avait plusieurs espèces humaines. Il y en a qui ont disparu.

On connaît le néandertal, je pourrais aussi vous parler de l'homme de Florin VI, c'est-à-dire c'est un petit homme qui vivait en Indonésie, qui a disparu parce qu'on pense probablement qu'il y a eu un volcan qui a pété. Mais nous sommes les survivants, nous sommes les gagnants d'une course, et dans cette course il y a eu plein de perdants, et la nature, si elle nous a fait gagner, je pense qu'elle a un projet pour nous. Et c'est ça qui nous a emballé l'intéressant, c'est de se demander non pas comment nous allons évoluer, mais comment la planète va évoluer, telle manière qu'elle arrivera à nous contacter pour créer cette communication. Donc ça c'est le thème de Troisième Humanité. Mais dans Troisième Humanité, j'ai aussi développé une idée qui est, dans le futur, on va arriver à devenir plus connecté à nous-mêmes. Pour l'instant, les trois lois d'évolution de l'humanité, c'est l'homme de viande plus en plus grand, pour nos anciens, c'est que les bébés sont mieux nourris et prennent du lait.

Deuxièmement, l'homme devient plus masculin, là c'est plus culturel, c'est parce que l'un des la Chine font des écographies, l'un de la Chine est une partie de l'Afrique, puis ils font des écographies qui voient que c'est une fille, ils avortent. Ça agit suffisamment sur la planète pour qu'on bascule vers la masculinisation. Et donc, plus grand, plus masculin et plus égoïste.

Pourquoi ? Parce qu'on est en face de crise, et en face de crise, on se dit d'abord je sauve ma peau et ma famille, et puis les autres, ils ont qu'à crever. Ce qui est un réflexe naturel de période de crise. Et dans Troisième Humanité, ce que je voulais dire, c'est que moi je vois un autre futur, et cet autre futur, c'est on va aller vers plus de féminisation, plus de rapetissement et une solidarité. Pourquoi ?

Parce que, précisément, comme je disais tout à l'heure, c'est le choix qu'on fait les fourmis, et ça m'a l'air aussi le choix d'espèces qu'on ne pourra pas éviter. Je ne sais pas si vous le savez, le sperme contient, le sperme avec les gamètes féminines, et plus solide que le sperme avec les gamètes masculines. Et là, on voit une rarefaction de ce sperme, une fragilisation. Donc naturellement, s'il n'y avait pas cette histoire d'écographie d'avortement, naturellement, on devrait aller vers une féminisation de l'espèce. Mais cette féminisation est bloquée par des phénomènes culturels. Donc, Troisième Humanité raconte une évolution de notre espèce pour aller vers la féminité, pour aller vers une taille plus basse. Alors pour aller vers une taille plus basse, c'est dû à une autre observation, c'est que chaque fois qu'il y a des problèmes, les espèces rapetissent.

Par exemple, actuellement, on s'aperçoit que l'eau des océans, devenant plus acide, la plupart des poissons et des espèces, réduisent de taille. Il y a même une adaptation, à un moment, on pensait qu'il y avait une adaptation des poissons pour passer entre les mailles défilées, à quel point la vie n'arrête pas de bouger, n'arrête pas de s'adapter. Et enfin, plus solidaire, parce qu'il me semble qu'au final, qu'on le veuille ou pas, on ne pourra pas toujours faire les choses que pour soi, pour sa pomme. Il y a un moment, notre intérêt personnel consiste à être bien avec les autres et à faire que les autres soient en état non agressif et en phase avec nous. Donc moi je vis cette utopie, je sais pas où est Isabelle, mais je crois réellement qu'il y aura un moment où nous pourrons tous vivre, connectés et concernés par les problèmes des autres et pas juste dans ce petit chapel et là on met un mur et puis si vous ne faites chier, on tire à partir du mur. Ça ne peut pas être tenable sur une longue période.

Par contre, on ne peut pas non plus avoir et là je crois que je contredis aussi d'autres conférenciers, je ne crois pas qu'on puisse avoir une croissance démographique exponentielle. Donc ce que j'espère de tous mes vœux, c'est une humanité apaisée, une humanité connectée, une humanité responsable, mais une humanité aussi autolimitée, parce que toutes les espèces animales s'autolimitent. Il n'y a que l'homme, parce que j'ai dit, nous avons eu des problèmes d'un mortalité infantile, on a pris des habitudes culturelles et traditionnelles dans certains pays de faire beaucoup d'enfants et du coup on se retrouve avec une humanité qu'on n'est pas sûr de pouvoir nourrir, en tout cas on n'est pas sûr de pouvoir offrir à 10 milliards d'êtres humains, à une voiture, une télé, un réfrigérateur et tout le confort à l'américaine et dans ce cas on risque d'avoir des problèmes. Alors, je vais essayer de me rappeler de mon plan, je disais tout à l'heure que j'imaginais cette jeune fille projetée dans le futur qui faisait un procès et arrive une question, c'est somme nous condamner à reproduire sans cesse les mêmes erreurs et comment faire pour sortir du cycle d'erreurs ? Si on regarde l'histoire, il y a des cycles qui se reproduisent et c'est comme si une génération avait oublié les conneries qui avaient fait la précédente, par exemple ceux qui ont fait la déjaume guerre mondiale avaient peut-être oublié ce que faisaient ceux qui ont fait la première, qui même avait oublié il y avait 1870, c'est encore avant, il y avait, c'est comme si chaque année c'est le temps de l'oubli, ça recommence. Donc peut-on sortir de ce cycle de malheur et aussi, l'autre idée c'est peut-on créer des systèmes où l'individu puisse s'exprimer librement.

Tout le monde parle de liberté, de démocratie, en fait je suis pas sûr que tout le monde veuille la liberté à démocratie parce que liberté à démocratie ça veut dire vous devenez responsable et vous devenez responsable ça veut dire que si ça merde on peut vous faire des reproches. Alors je vais vous donner je vais vous raconter une petite anecdote j'ai raconté deux avec les animaux parce qu'à les animaux on comprend mieux je trouve les comportements humains la première c'est celle des champonsés ceux qui l'ont déjà vu dans mes livres vous bouchez les oreilles pour les autres je vous la raconte en direct donc c'est une expérience qui a été faite aux Etats-Unis pour comprendre les comportements de groupe chez les champonsés et on utilise une échelle donc c'est une grande cage il y a une échelle sur le haut d'échelle et posé une banane donc on met dedans six champonsés le premier champonet monte sur l'échelle pour prendre la banane et à ce moment là alors qu'il arrive en haut il y a un gédofroid qui lui arrive et il fait tomber de l'échelle le deuxième champonet fait pareil il se fait lui aussi dégommer par le gédofroid le troisième pareil, le quatrième pareil, le cinquième pareil, le sixième pareil donc les cinq champonsés sont là en train de regarder la banane et ils se disent bon on peut pas y aller il y a un problème avec cet offroid à ce moment là on prend un champonet mouillé on le sort et on fait rentrer par la porte un champonet sec le champonet sec voit l'échelle il voit la banane il fonce vers l'échelle et à ce moment là les mouillés veulent lui éviter l'expérience du gédofroid et il le bloque et le sec ne comprend pas pourquoi on le bloque donc il finit par se battre et finalement les cinq champonsés je l'ai passé l'avion rempli de champonsés et finalement les cinq champonsés vont se retrouver à casser la gueule à celui qui était sec et celui qui était sec il ne sait pas vu qu'il a pas fait l'expérience du gédofroid il ne sait pas pourquoi on lui a cassé la gueule tout ce qu'il sait c'est je suis arrivé je voulais la banane on me laisse pas prendre la banane à ce moment là on enlève un autre un autre champonet mouillé et on le remplace par un autre champonet sec l'autre arrive pareil il voit l'échelle il voit la banane et à ce moment là tous les champonsés qui sont là les cinq arrivent et l'empêche d'avancer si ce n'est que le sec lui il sait pas pourquoi on l'empêche mais il fait comme les autres voilà donc on a un deuxième champonet sec qui s'est fait péter la gueule et qui sait pas pourquoi mais ce qu'il sait c'est qu'il peut pas atteindre la banane on fait pareil qu'un troisième avec un quatrième avec un cinquième et au final on a cinq champonsés sec qui se sont tous fait casser la gueule en arrivant et qui ne savent pas pourquoi qui ne regarde pas la banane mais ce qu'ils font c'est qu'ils sont devant la porte et ils attendent qu'on mette un nouveau champonet pour lui péter la gueule c'est ça la force des traditions je voulais vous la raconter parce que ça m'a rappelé quand je travaillais enveloppse c'était ça c'est à dire que au bout de le moment ça n'avait plus beaucoup de travail mais ce qu'on savait c'est que s'il arrive un nouveau on lui pète la gueule peut-être que vous l'avez vécu dans vos propres entreprises et pourquoi ce schéma a été posé pour l'esprit des champonsés plus largement pour les hommes inidés on sait pas mais en tout cas il y a un système qui est un système qui s'appelle la tradition qui empêche de voir les bananes sur les échelles parce qu'évidemment pour que le casque soit complet si un des singes sec allait sur l'échelle il ne se prendrait évidemment pas de gédot et il pourrait manger la banane ce qui veut dire aussi dans je vois une autre allégorie dans cette histoire c'est qu'on a oublié la motivation de base je pense que surtout dans les grandes entreprises les gens qui rentrent la première chose qu'on leur demande c'est faites comme les autres et après on leur dit attendez c'est vrai l'entreprise a produit telle chose oui c'est vrai bon ça peut être une passion moi je me rappelle quand j'étais au nouvel observateur je suis rentré j'étais passionné de journalisme vers la fin j'étais juste en train comme tous les autres de me dire bon alors c'est qui qui fait les nouveaux complots et c'est qui qui va être viré moi je ne m'appelais même plus quoi je faisais ce métier et donc j'ai fui en allant tout le temps sur le terrain et en faire du reportage mais c'était une forme de fuite parce que je savais qu'au sein de l'entreprise il n'y avait aucun épanouissement possible il y avait juste des gestions pour savoir qui fait les complots alors quand j'étais au nouvel observateur justement j'ai fait un reportage extraordinaire qui est le deuxième qui pourra nous expliquer enfin qui à mon avis explique nos comportements et notre part d'animalité que nous devons surmonter et ce deuxième ce deuxième reportage c'est un ami qui s'appelle Didier de Sors qui est à l'institut du comportement animal de Nancy et il a fait un truc extraordinaire il a voulu étudier comment les rats nagent sous l'eau pour essayer de comprendre comment dans les aigus ils arrivent à remonter dans les aviés donc ça ne ferait rien à voir donc il avait mis au point un système dans une cage il mettait si ras et il y avait un tunnel qu'il allait saut après il fallait nager sous l'eau et il y avait un distributeur de croquettes donc il met si ras dans la cage le bassin, distributeur de croquettes qu'est ce qui se passe ? un premier ras va sous l'eau, il nage il prend la croquette dans la bouche le système fait qu'il ne peut pas remonter donc il ne peut pas reprendre de l'air donc il nage sous l'eau en apnée et au moment où il arrive à l'entrée, il y a un autre rat qui lui enfonce la gueule jusqu'à ce qu'il lâche la croquette on va dire à ce moment-là, Didier il a appelé celui qui lui enfonce la gueule le pas le dominant l'exploiteur celui qui est allé chercher la croquette et qui n'a pas mangé l'exploité et il s'aperçoit donc ça se reproduit deux fois, donc il y a deux exploiteurs deux exploités après il y en a un qui voit le système il va sous l'eau, il va chercher la croquette et au moment où les autres l'attendent pour lui faire lâcher la croquette et lui appliquer il passe en force et il arrive à manger la croquette qui est allée chercher donc celui-là il l'appelle l'autonom et le dernier n'arrive pas à nager sous l'eau parce qu'il est à pétoch deux, il n'arrive pas à gérer le truc et ce qui fait c'est qu'il mange les miettes que laissent les autres et il arrive à se nourrir et celui-là il l'appelle le souffre d'ouleur donc deux exploiteurs deux exploités, un autonome un souffre d'ouleur et ce qui se passe c'est que quand les exploiteurs voient le souffre d'ouleur ils lui donnent un coup, mais tous les autres quand ils voient le souffre d'ouleur ils lui donnent un coup et les exploiteurs, temps en temps, donnent une petite baffe aux exploités pour leur rappeler que c'est des exploités et qu'il faudrait pas qu'il vienne se prendre pour des autonomes vous suivez jusque-là c'est bon ça vous rappelle aussi des souvenirs mais là où ça devient étrange et passionnant c'est qu'il a pris tous les exploiteurs et les a mis dans une cage il a pris plusieurs cages il a pris les deux exploiteurs de chaque cage il a fait une cage de 6 avec que des exploiteurs ils se sont battus toute la nuit et le lendemain il y avait deux exploiteurs, deux exploités, un souffre d'ouleur un autonome il a pris pareil tous les exploités ils se sont battus toute la nuit le lendemain il y avait pareil avec les autonomes et pareil avec les souffres d'ouleurs et là il me dit, bon ça a l'air lié à l'espèce rat quand il y en a 6, il y a deux exploiteurs deux exploités, un souffre d'ouleur, un autonome ça m'a donné vachement à réfléchir parce que je me suis dit, dans tous les débats qu'on avait vu avant il y avait les méchants riches qui étaient pas gentils du tout et les pauvres exploités qui s'en prenaient plein la gueule mais si on réunissait tous les exploités dans un coin et qu'on leur disait, bon bah maintenant on vous donne les mêmes outils est-ce que vous croyez vraiment que tous les exploités vont se dire attendez les gars, entre exploités maintenant on va pas tomber dans le même panneau qu'on fait les exploiteurs on va être tous hyper sympa entre nous je crois pas et si je regarde les révolutions, que ce soit communiste en Russie, en Chine ou en Cuba ça a juste changé le nom des exploiteurs ils ont mis un autre costume et puis ils ont changé le drapeau mais au final il y a toujours des exploiteurs qui ont été exploités et souffrent de douleurs et Didier de sort a poussé un peu plus loin l'expérience il a mis une cage avec 200 bras et il m'a dit toute la nuit et la nuit, ça a fait du bruit là-dedans. Et le lendemain, il y avait des super exploiteurs qui s'entonnaient même pas la peine de terroriser en dessous. C'est-à-dire qu'ils déléguaient la terreur à des barons en dessous, qui eux-mêmes faisaient faire le travail par des comptes en dessous, qui faisaient faire ça par des chevaliers en dessous, qui eux-mêmes retransmettaient à une catégorie d'exploiteurs en chef, d'exploiter en chef, puis des sous-exploités, puis des sous-sous-exploités.

C'est-à-dire qu'ils avaient complexifié les couches, parce qu'ils étaient nombreux, mais là où ça devenait encore plus surprenant, c'est que le seul fait d'augmenter le nombre de rats dans la cage avait entraîné qu'il y avait trois rats crucifiés. C'est-à-dire qu'ils avaient accroché dans le grillage et ils avaient entièrement levé la peau. Comme si le fait d'augmenter le nombre de personnes augmente non seulement les niveaux d'hierarchie, mais augmente le niveau d'atrocité sur les derniers. C'est pour ça que moi, la surpopulation, ça me plaît pas. Je la sens pas bienvenue.

Je crois qu'un système harmonieux dans lequel tout être humain qui naît à droit à être nourri, aimé et éduqué, c'est plus sympa qu'un système où il y a plein d'enfants qui sont laissés à eux-mêmes et puis on dit ils vont se démerder. Mais ça doit être, c'est pas politiquement correct de dire ça, mais je crois que chez les animaux en tout cas ça marche comme ça, quand il y en a peu, ils sont bien éduqués, ils sont maîtris, ils sont nourris et ils ne savent pas, oui, c'est quand il y a beaucoup de monde dans un endroit étroit et qui a passé de matière première, on finit par se foutre sur la gueule. Donc, les chimpanzees, les rats, et je me suis dit, quel exemple animal peut-on trouver qui ne tombe pas dans ce panneau-là et en effet c'est les fourmis. Alors chez les fourmis, c'est un système que j'ai définirais par République des Bonnes Idées. La République des Bonnes Idées, c'est tout l'ensemble des individus sont permanents en train de chercher une manière de faire que la communauté fonctionne mieux. Au moment où ils font ça, ils s'en foutent de leur gueule, c'est pour ça que s'ils en chopaient une, en fait la fourmière s'en fout et elle-même, si vous l'écraser, elle ne s'est dit pas « Aucel horreur, voilà mon destin qui s'arrête aujourd'hui et que aucel horreur, je me mets dans pleine gueule, c'est ainsi comme ça que je termine ». Non, elles sont dans, je m'en fous de crever, de façon où la collectivité fonctionne. Et cette réalisation dans le groupe me semble une évolution et en tout cas c'est un système qui est victorieux puisqu'il s'est adapté à tous les milieux. Alors il y a trois jours, j'ai découvert un truc extraordinaire, c'est ce qu'on appelle la fourmi d'argent.

C'est le seul animal qui arrive à survivre dans le Sahara, des températures pratiquement proches de l'eau qui bout. Et leur technique est assez, d'abord l'espèce elle-même a muté pour devenir extraordinaire, qui s'appelle « fourmi d'argent », c'est que toute la carapace est argentée comme du miroir pour refléter le soleil. Comment une espèce a pu s'adapter à ce point ? Ensuite, elles ont des pattes très hautes et avec ces pattes très hautes, elles font un système d'accélération qui est supérieur à celui du Gepard, en fait c'est la forme de vie en rapport taille, vitesse, qui va le plus vite. Je crois que ça correspondrait à du 150-200 kmh quand elles font, pour pas se brûler les pattes sur le sol bouillant.

Et quand vraiment elles n'arrivent pas à se nourrir, à trouver la nourriture, il y en a une qui va aller chercher la nourriture mais vu qu'elle se brûle les pattes, elle va transmettre ça à une autre, qui va elle-même transmettre ça à une autre, et elles vont tout mourir mais pour transmettre la nourriture à la fourmi d'argent. Et cette espèce vit dans un milieu où je vous dis le sol est pratiquement bouillant et c'est la seule espèce. Donc ça veut dire que la collectivité, ça permet de résoudre des problèmes à priori insolubles. Je ne sais pas quels vont être les problèmes, quels vont être confrontés nos petits enfants, mais c'est sûr qu'avec un système d'entraide, on y arrivera mieux que si c'est chacun qui essaie de marcher sur le sol bouillant et qui n'y arrive pas et qui crève. Ça c'est pour rappeler qu'au début, nos ancêtres vivaient dans la peur du futur. Alors j'ai situé quand même le commencement du futur, la plupart des animaux vivent dans le présent, c'est-à-dire qu'ils voient la nourriture, ils mangent, ils ne se disent pas, demain c'est à ce que je crève, ils ne se disent même pas qu'est-ce qui va m'arriver le mois prochain ou l'année prochaine.

Ils vivent dans... Il y a quelque chose, je le manche, il y a une femelle, je fais l'amour, il y a un territoire, je l'occupe, on me fout dehors, je m'en vais, il y a un prédateur, je m'en vais. C'est comme ça que je vis la plupart des animaux. Quand c'est que l'homme a commencé à prendre conscience du futur, à mon avis, c'est une discussion que j'avais eue avec un ami qui étudiait la préhistoire, il me disait c'est au moment où on a commencé l'agriculture. Pourquoi l'agriculture ? Parce que tout d'un coup on s'est aperçu que quand on met une graine, il se passe quelque chose dans le futur qui va être vachement bénéfique pour nous. Et cette chose-là, ça devient une projection permanente du futur.

De la graine, est né les calendriers, est né l'observation de la nature, est né la compréhension de l'écoulement du temps qui joue en faveur de l'homme. Tout d'un coup, l'homme, non seulement ne fait plus que subir les hasards de la rencontre avec des fovres ou avec, je sais pas, une météorite ou n'importe quoi, tout d'un coup il est dans le futur je le domine puisque je peux dire que l'année prochaine il va y avoir une récolte et grâce à cette récolte je vais pouvoir nourrir des enfants et donc il peut enfin se projeter dans le futur. Mais le fait de se projeter dans le futur entraîne un problème, c'est que tout d'un coup l'homme, s'il regarde dans le futur, il voit sa propre mort.

Pourquoi l'animal est décontracté ? Parce que lui, non seulement est évident le présent, mais en plus, il s'en fout de sa mort puisque pour lui c'est quelque chose qui va arriver sur lequel il ne peut pas agir. Mais si jamais vous voyez que la graine va donner un arbre, qui va donner un fruit, mais que l'arbre va mourir, le fruit va tomber, ou le temps va avoir un effet mortel sur la vie, vous dites mais ça va avoir un effet mortel sur moi. Et dès le moment où l'homme a vu dans le futur sa mort, il a commencé à paniquer, d'où cette image, je ne rappelle plus quelle est la suivante, donc pour l'instant on va laisser ça. Et dès le moment où il a commencé à paniquer sur sa mort, il a apparu un autre truc qui s'appelle la religion, c'est-à-dire qu'il y a un type qui a dit, ah bon, tu as peur de la mort, j'ai t'expliqué, la mort c'est un passage, et après il y a autre chose. Et cette idée a dû venir tout simplement de l'observation de la nature, puisqu'on a vu qu'au moment où l'arbre meurt, il perd toutes ses feuilles, et toutes ses fruits, et toutes les touches qu'il porte, et puis il passe l'hiver, et les fruits apparaissent, les feuilles apparaissent, le printemps rapporte la vie, et donc de l'observation de la nature est venu l'idée que notre mort était peut-être une transition, et ça c'est les religions qui ont commencé tout d'un coup à nous apaiser sur le futur. En même temps que la religion, ça c'est le temple de Delph, qui est une sorte d'organisation industrielle de la gestion du futur, il faut voir que le temple de Delph c'était encore mieux que lourde, il y avait une énorme industrie de la prévision du futur, c'est-à-dire que sur toute la route, il y avait des gens qui faisaient des augures en regardant les tripes, des poulets, tout ce que vous voulez, interprétant les rêves, ça c'était les trucs pas chers, et au fur et à mesure qu'on avait des moyens, on avait accès à la pitié, et la pitié qui venait en mangeant, elle, en marchant, c'était une femme qui poussait l'écrit, et il y avait d'autres types à côté qui interprétaient ses cris, et c'est comme ça que notamment Alexandre Legrand, il y a prédit qu'il allait être le plus grand roi et le plus grand conquérant de l'Antiquité. Donc il faut voir une chose, c'est que ça, ça a l'air de la superstition, la religion ça a l'air inutile, mais les peuples qui avaient la religion et les peuples qui avaient la superstition, ils étaient avantagés sur ceux qui étaient juste dans la logique scientifique ou dans l'observation, parce qu'ils se disaient qu'il y a quelque chose de plus fort que nous qui est avec nous et qui fait qu'on va gagner et qu'on va l'éniquer ceux d'en face. Et ça, ça a suffi à une époque à changer énormément le cours de l'histoire, d'où le succès de ces mécanismes-là.

Donc le Temple de Delph, c'est très joli si vous voulez aller voir, je crois qu'il y avait quelqu'un qui me disait qu'il avait vu ça avec cet X. L'image suivante, alors ça, on va approcher de mon sujet, ça c'est le passé du futur, c'est l'iphone de l'époque, le futur n'est plus ce qu'il était, mais le futur c'est une image d'ordre de 1900. C'est-à-dire qu'en 1900, ils avaient prévu qu'en l'an 2000, on aurait ça. Mais voilà comment ils le visualisaient. Comme vous voyez, une antenne sur le chapeau, il faut dire qu'à l'époque tout le monde portait le chapeau, maintenant il n'y a plus plus de chapeau, et un petit sac à dos et on parle dedans.

Première vision du futur de 1900. Tu peux en mettre une autre ? Ça c'est que c'est l'école. Je vous explique le principe, vous mettez les livres dans le hacho à la droite, il faut qu'il y ait un élève assez servile qui tourne la manivelle, et il y a du jus de livres qui rentrent directement dans les cerveaux grâce au petit casque. Et il se décrit en l'an 2000, on n'en est pas loin, si ce n'est qu'il n'y a plus de livres. Et puis que les élèves ne se tiennent pas comme ça. Images suivantes. Alors ça c'est le futur aussi, quelqu'un de velette, c'est-à-dire on prend tous notre petit avion pour aller faire nos courses, et on en envie un petit casard, hop, on plane vers le service du snack et on se nourrit. Il y en a encore une autre ?

Non ? Voilà, alors ça c'est encore des visions du futur du passé, tout ce qui peut être inventé a été inventé, et cette phrase est due à Charles H. Duell, directeur du bureau des brevets des États-Unis 1899. Il faut dire qu'à chaque époque on est très content de nous et on se dit qu'il peut rien avoir de mieux devant. Ce monsieur en tout cas a eu l'assurance de prononcer la phrase qu'il fallait prononcer.

Suivante. Qui donc vantant de parler les acteurs ? Donc cette phrase est due à monsieur Warner, qui pensait que le cinéma muet était forcément l'avenir du cinéma, 1927. La télévision est une technologie sans avenir, lit de forest, inventeur du tube cathodique. En plus c'est le mec qui invente le système qui considère que ça n'a pas d'avenir. Vous allez voir il y en a d'autres après. Suivant.

Thomas Watson, PDG d'IBM 1943. Les ordinateurs c'est tout au plus un marché mondial pour cinq ordinateurs. Bientôt tout le courrier de New York à l'Australie sera envoyé par des missiles guidés.

Artur Summerfield, directeur de la Poste US 1959. On s'approche de notre époque et vous voyez il y a des grandes idées qui malheureusement n'ont pas été suivies. Il y en a encore, non il n'y en a plus. Donc ce qui m'intéressait là-dedans c'est qu'il y a quand même des gens qui en 1900 se sont autorisés à penser le futur. Et ça m'a donné envie de me dire qu'est-ce comment fabriquer un outil pour penser scientifiquement le futur.

Alors l'une des premières idées, en voix Cyril, ça a été un article que j'ai écrit sur le jeu d'échec. Le titre exactement c'est comment battre son Mac, c'est pas moi qui trouve le titre, c'est une honte ce titre. Mais là c'est bien, on le voit. Et tu peux avancer encore ? Donc j'étais en festival de Cannes des Jeux et tout d'un coup venait d'apparaître les premiers systèmes de jeux d'échec informatique.

Maintenant c'est banal, vous avez sur votre iPhone, mais à l'époque c'était assez spectaculaire. Et il y a eu ce match entre Boris Kasparov et Di Blue et c'était vraiment le moment où on allait savoir est-ce qu'un robot, une machine, un programme pouvait être meilleur qu'un humain. Alors il faut savoir qu'un humain, quand il joue aux échecs, il prévoit six coups.

Vas-y, avance, voilà. Et six coups, je vais vous expliquer ce que c'est. Si j'avance ce pion, un coup, l'autre va avancer ce pion, deux coups. Donc moi je vais faire ça, je sortir mon cheval, et lui il va sortir son fou, quatre coups.

Et à ce moment-là, peut-être je pourrais dégager ma tour, et lui à ce moment-là, normalement il me va me bloquer avec son pion. Ça c'est six coups. Comme vous voyez, le nombre de combinaisons sur six coups est énorme. Et ça veut dire déjà qu'il y a un travail cérébral assez important. Mais comment fonctionne l'être humain, il ne va pas explorer toutes les possibilités de six coups devant, il va l'explorer que les plus probables et que celles qui sont intuitivement les meilleurs. Comment fonctionne l'ordinateur ?

Vas-y. L'ordinateur fonctionne avec une profondeur de 15 coups. Enfin à l'époque où il y avait cette rencontre entre Kasparov et Diblou, maintenant ça doit être encore beaucoup plus fort.

15 coups c'est-à-dire qu'il prévoit, si il fait ça, je fais ça, il va faire ça, et j'ai déjà fait ça. Et ça, ça s'appelle un scénario. Et ce scénario il lui met une note. Quel intérêt pour moi de faire cet enchaînement. Mais l'ordinateur, lui, des scénarios sur 15 coups, il va en produire 400, 500.

Et sur les 500 ils ont toute une note, et il va prendre celui qui a la meilleure note. Et c'est comme ça que réfléchit un ordinateur. Et je me suis dit, mais c'est comme ça qu'on pourrait faire de l'aide à la décision pour nos politiciens, pour tout. C'est-à-dire un système qui prévoit les réactions de chaque action, et qui donne une probabilité de réussite ou pas. Après on fait ce qu'on veut. À partir de là j'ai fait une nouvelle où j'ai inventé une machine qui s'appelle l'arbre des possibles, qui est juste une application du jeu d'ordinateur à la vie civile.

C'est-à-dire une sorte d'explorateur de toutes les potentialités et de tous les futurs possibles. Et je me suis dit, juste décrivons cette machine, peut-être qu'un jour quelqu'un aura envie de le faire. Puis personne n'a eu envie de le faire. Alors j'ai créé un autre truc, suivant, voilà, j'ai fait un site.

on va pas utiliser l'ordinateur, je n'ai pas fait l'intelligence artificielle, en fait on utilisait l'intelligence collective de ceux qui ont envie. Et j'ai écrit un si, il s'appelle larvodépossibles.com et sur larvodépossibles.com en fait ce que je dis c'est vous êtes capable de voir le futur, c'est juste que vous n'y êtes jamais autorisé ou vous avez peur d'être ridicule, ou en fait vous en foutez, je sais pas, mais enfin j'ai envie de dire, réfléchissons ensemble sur le futur au lieu de laisser ça aux mains des experts qui souvent ne sont experts en rien, enfin ils sont juste suffisamment experts pour impressionner les autres experts, donc c'est un système en boucle. Moi je suis pour la démocratisation de la futurologie et en tout cas pour la démocratisation des horizons futurs et plus il y aura de gens qui se mettront à imaginer le futur et surtout des futures originaux, plus on aura de chance d'en trouver des sympas. Donc comme je vous disais, il y a à peu près 60% d'optimistes et 40% de pessimistes, 8 millions de spectateurs, 81 000 scénarios reçus et 8 000 publiés, en fait c'est Silicon Timsite qui est mon webmaster qui fait ce travail. Moi j'ai planté la graine, lui c'est le jardinier, il entretient l'arbre et surtout il a l'impression de lire tous les scénarios, j'ai pas que ça va foutre, et c'est regroupé par thème. Alors on peut rentrer dans les thèmes, on va dire, plongeon, plongeon dans l'arbre du futur, c'est quoi ça ? Bon, c'est illisible. Vas-y, zoome encore.

Ouais, un quart des futurs ingratis, vas-y encore. Voilà, découvertes scientifiques, avancées technologiques, mouvements culturels et philosophiques, mutations économiques et politiques, évolutions géopolitiques et démographiques, événements écolons, exogènes. Evénements exogènes, c'est les astéroïdes, c'est les extraterrestres, je sais pas, le soleil qui explose, enfin toutes ces choses-là.

Allons-y, donc par exemple, le système fonctionne avec des branches et c'est regroupé par enchaînement, c'est pas juste les futurs posés comme ça en vrac, ils s'organisent des uns avec les autres, ils se répondent des uns avec les autres, c'est-à-dire que les gens qui viennent sur l'arbre, c'est possible, s'ils voient une idée, ils peuvent, vas-y, lance, je crois que c'est ça, voilà, à partir d'une idée, ils peuvent se répondre les uns avec les autres, par exemple là, c'est l'exploration spatiale et si les voyages interplanétaires à la vitesse de la lumière devenaient possibles, alors s'entraîneraient, contamination biologique d'autres planètes, voyages spatiaux en hibernation, et là ils metient 2001, si il les passe, et tout ça, c'est des gens qui se sont parlé, qui ont regardé chacun le futur proposé, qui ont interagé, vas-y Cyril, fait péter les futurs, le futur de la société, il y a de belles images, comme vous ennuyez aussi, suivant. Et si à nouveau, mai 68, mondial avait lieu, on y est déjà, donc je veux vous lire ce qu'a écrit la personne, parce que la rigidité, les conservatismes étouffent le rêve de liberté, lorsque les gouvernants se coupent des gouvernés, le blocage à société augmente, la probabilité d'un mouvement social de grande ampleur, une mondialisation citoyenne est en train de naître en réponse à la mondialisation marchande, sur la base de revendications anniversaires, la sauvegarde de la planète et le respect de l'homme. Donc c'est un effet un peu utopiste, c'est un peu sympa, mais ça le mérite d'avoir été écrit, et puis il se répond entre eux, et qu'est-ce qu'il a écrit, et si on décidait de placer l'intérêt de l'être humain et de l'ensemble du vivant, avant l'intérêt économique, vous devez le lire mieux que moi, parce que moi je suis en peu près, mais en fait, ce que je voulais dire, vous voyez rien ? Vous voyez ici, en mai 68, avait lieu ? Bon, vous pouvez vous approcher.

Non mais, l'idée c'est que c'est un lieu de, en fait, un peu de sort de wikipayter à la perspective, vous avez des idées, vous voulez le poser, et puis voilà. Vas-y, ici on a historié le crime contre la planète, bon ben, on y était tout à l'heure, et si on supprimait l'argent, je crois que c'est en train de se faire, il y a des nouvelles monnaies qui apparaissent, on les met dessus, et puis voilà, ça existe. Et si le troc remplace l'argent, et si le troc ne change rien au problème, c'est une réponse. Et après il y a quoi ? Bon, c'est la dernière ? Bon, ben, 2 millions de visiteurs, c'est encore un chiffre, un chiffre, 60 000 scénarios reçus, bon, on a 80 000 maintenant, et 8 000 c'est en republié, par contre on a toujours 8 000. Reviens en arri... Ah oui, bon, on peut laisser en fond, ça occupe.

Ce que j'allais vous dire, donc moi ce que je propose, c'est une sorte de démocratisation de la futurologie, mais ce que j'avais envie de faire, c'est de faire une expérience avec vous, je sais pas si on a le temps, j'ai un flash dans la gueule donc je vois pas bien les responsables. On a le temps ? Bon, d'abord, est-ce que vous en avez envie ?

Qui sait qu'il n'y a pas envie ? Alors, ce que j'ai envie de faire, c'est de vous proposer en direct, pendant, je sais pas quel chose qui a correspond à 2 ou 3 minutes, donc c'est rapide, une sorte de petit rêve éveillé dans lequel vous allez entrevoir chacun un futur, après ceux qui voudront en parler, en parleront, les autres qui veulent pas en parler, ils en parleront pas, mais en tout cas, qu'on essaie de voir si c'est possible, j'ai jamais fait un, ça se peut que ça se plante, ça fait partie des risques, je vous ai dit, dès le moment où on fait des choses en point de risques, alors on va procéder d'une certaine manière. P


 
18.02.2024 - 16h06   
"Le Sixieme Sommeil" de Bernard Werber

source: youtube.com

Le peuple sennoï a été découvert par la Clinton-Stewart en 1936

et c'est Kristen Stewart qui est un ethnologue américain qui est le premier à en avoir parlé et à leur faire découvert le monde occidental donc c'est une tribule qui vit en basant toute sa culture sur les rêves et le sommeil donc ils dorment beaucoup ils rêvent beaucoup ils parlent énormément de leur rêve et leurs rapports sociaux sont définis par la qualité de leur rêve et les thèmes de leur rêve par exemple si un homme rêve, il fait l'amour avec une femme il doit la remercier au rêveille si jamais cette femme est mariée il doit aussi remercier le mari qui aurait été cocu dans le rêve et de même qu'un enfant est considéré comme adulte dès le moment où il aurait été capable de vaincre un félin devant ses rêves toute la vie est organisée sur le rêve et c'est une société qui est extrêmement saine dans lequel il n'y a pas de fou et dans lequel il n'y a pas de suicide donc c'est pour ça que Kristen Stewart disait que c'est peut-être l'observation de sennoï qui peut nous montrer comment grâce à la maîtrise des rêves on peut arriver à avoir de société meilleure.

Est-ce que tu as personnellement rencontré sennoï ? J'ai rencontré des sennoï mais c'était pas le même sennoï que Kristen Stewart. À la mesure où c'était des sennoï qui participaient à des circuits touristiques

donc ils étaient en train de jouer leur rôle de sennoï quand on voit beaucoup dans beaucoup de pays proches des gens on voyait des circuits touristiques s'organiser pour rencontrer des pop de la forêt et ces pop de la forêt sont comme des fonctionnaires de gardiens d'une certaine culture ancienne mais ils ont perdu leur tradition. C'est un des drames actuel c'est que beaucoup de peuples oublient leur tradition parce qu'il n'y a plus transmission orale et je crois que c'est le cas des sennoï. Les sennoï qui sont là actuellement ne racontent plus toutes les merveilles qu'ils ont raconté à Kristen Stewart en 1936.

Le roman il se base sur la formation scientifique réelle pour tout ce qui concerne les différentes phases de sommeil parce que je l'oppose comme question c'est comment tu opères le bassement vers la fantaisie.

Mon travail est un travail de fiction qui dit travail de fiction ça veut dire que je m'autorise unilatéralement et les lecteurs m'autorisent s'ils achètent le livre à faire des enfants adultérins à la réalité. La réalité voire on la trouve dans les essais scientifiques mais elle est souvent non une si vous lisez des livres sur le sommeil ou sur les rêves c'est souvent très technique ces livres écrits par des médecins ou pas des spécialistes en neurophysiologie et c'est des livres qui vont surtout toucher un public averti parce qu'il y a un vocabulaire qui est un vocabulaire très technique. Avant j'étais journaliste scientifique ce qui était mon travail consiste à faire de la vulgarisation scientifique c'est à dire faire comprendre des choses un peu complexes un peu techniques au grand public.

Mon travail de décrire un romancier s'installe dans la même perspective c'est à dire qu'un objectif n'est pas d'être exact ou d'utiliser les termes précis techniques mais plutôt de faire comprendre au grand public et une fois que j'ai fait comprendre au grand public ces notions qui sont un peu complexes malgré tout comment fonctionne le sommeil, comment fonctionne le rêve, pourquoi certains en disant sommeil, pourquoi certains en pensant somme d'ambul. Une fois que j'ai transmis ça essayer d'imaginer comment toute cette science pourrait évoluer. C'est un grand avantage de la place d'autodéficient c'est qu'il n'est pas obligé de dire le réel, il n'est pas obligé de parler que de la science connue il peut imaginer partir la science connue une prolongation, une perspective et je crois que c'est une fonction qui est aussi indispensable parce qu'elle peut même servir les scientifiques. Les scientifiques sont au taux limités par la peur du ridicule, la peur de passer pour des charlatans, la peur de passer pour des urlubère lus et donc du coup même si ils ont une impuissance et une bonne idée ils ne seront pas l'exprimer de peur d'être jugés par leur père.

Le seul objectif de le roman est d'abord de transmettre des informations et puis de faire rêver et puis d'imaginer des sorties dont on peut nourrir le travail des scientifiques comme scientifiques nourrissent notre travail. Je pense que que j'ai écrite comme par exemple le cinéma ou le niro-ramique, un cinéma où on capte les petits contacts et les crics du cerveau pour les transformer un signaux qui même transforme l'image, ça peut paraître délirant de nos jours, mais je pense que d'ici 50 ans, ça fera partie des domaines dans lesquels il y aura des réels recherches, c'est-à-dire qu'on essaiera réellement de projeter sur un écran les images des rêves. Et à ce moment-là, on aura le cinéma le moins cher qui existe puisque on aura tous les acteurs, tous les effets spéciaux qu'on souhaite, en direct, sans faire sans une préparation.

Et concernant les rêves lucides et la possibilité de voyager dans le monde des rêves, croyez-tu personnellement que c'est possible, envisageable que c'est quelque chose d'écouté qui existe ?

Alors à propos du rêve lucide, j'allais dire que ça a l'air un peu délirante, ça peut paraître un peu surprenant de contrôler son rêve. Je rappelle la règle lucide, c'est quand vous prenez conscience à la terre de votre rêve, vous êtes en train de rêver, et que vous décidez de contrôler votre rêve, en général, la première expérience du rêve lucide consiste précisément à rêver qu'on s'envole.

Et ça peut paraître un peu délirant, et pour l'instant, on n'a que le témoignage des gens qui disent avoir pratiqué ça. Je ne peux pas y avoir de vérificateur, de compteur Gégère qui vérifie quand c'est le rêve lucide. Mais ce que je peux dire, c'est que ça fait plus de 27 ans que j'ai écrit l'article sur le rêve lucide quand j'étais sur les scientifiques et sur les sénoïs, et depuis j'ai fait, ou il me semble très fortement avoir fait, 5 rêves lucides. 5 rêves lucides, ça veut dire que je ne fais pas qu'en parler de manière théorique, je l'ai expérimenté, ou en tout cas, j'ai eu l'impression d'expérimenter, et j'explique dans le 6ème sommet, comment les lecteurs peuvent eux aussi inventer une petite discipline qui aide à pratiquer le rêve lucide.

Ça me paraît une évidence que ça existe parce que j'ai expérimenté à nombre de autres écoles, je pense que tout aussi.

Mais c'est vrai qu'il y aura toujours un petit doute, est-ce qu'on croit qu'on va faire un rêve lucide ou est-ce qu'on fait vraiment un rêve lucide ? Mais ce doute fait partie de l'intérêt du romancier. C'est-à-dire que le roman peut parler d'un sujet qui est juste un ressenti sans avoir la vérification scientifique.

Avec le personnage principal Jacques qui parle de la science double de l'utule. Est-ce que ça,

c'est intéressant parce que ça prend finalement une côté scientifique possible parce qu'on est dans la décorporation, il n'y a plus le côté scientifique. Décorporation, c'est pas que vous avez encore de la science, disons que j'ai essayé d'utiliser un deuxième semet des tables de notions qui actuellement sont en train de se recouper comme la physique quantique, comme l'existence d'une nouvelle dimension que nous n'avons pas encore perçu. Je crois que tout n'est pas physique.

Par exemple, si vous prenez la bande magnétique sur laquelle il y a inscrit la chanson « Wish were here » du Pink Floyd, vous pouvez la couper en petits morceaux, analyser tous les morceaux de ferrite qui sont collés à cette bande magnétique, vous n'arriveriez jamais à trouver pourquoi il y a le morceau dessus. Pour ce qui est de la physique, c'est pareil. Vous pouvez prendre un être humain et couper en petits morceaux, mais on ne prendrait pas ça pensé. Pour un oiseau, vous pouvez le couper en petits morceaux, mais on ne prendrait pas pour les chantes comme ça.

Donc, où se trouve le chant, où se trouve le morceau « Wish were here » ou se trouve ma pensée, ça se trouve dans d'autres endroits. Cet autre endroit, pour l'instant, on n'a pas réussi à le situer. L'un des grands mystères, c'est en tout cas où se trouve notre esprit. Alors, on a acquis l'idée que notre esprit se trouvait coincé dans notre cerveau. Donc, un peu comme l'ordinateur, ça c'est le disque dur. Et il y aurait tous les programmes à l'intérieur du disque dur. Mais maintenant, les ordinateurs fonctionnent avec des systèmes de cloud. C'est-à-dire qu'il y a un nuage dans lequel vous pouvez envoyer vos fichiers tous les soirs.

Donc, par exemple, le manuscrit, mon prochain livre, il n'est pas dans mon ordinateur. Il est dans le cloud. Parce que tous les soirs, j'en vois ça. Et le cloud, je ne sais pas où c'est. Il fait un nuage dans lequel se retrouvent plein de fichiers de tas de gens. Et dans ces fichiers de tas de gens, en fait, il y a une sorte de communauté d'esprit.

Et j'ai utilisé cette image, une image informatique, du nuage d'information. Je me suis dit peut-être qu'après tout, je ne sais pas. le système pour l'esprit est similaire, nous avons un peu d'esprit là-dedans, mais il y a aussi un peu d'esprit ailleurs.

Et alors, je vais vous parler de l'expérience que j'ai découverte depuis peu de temps. Il s'appelle le verre planaire, c'est un verre dont il y a le cerveau, c'est un verre qui a un cerveau, des yeux, et un mois les pinières. Et si on met ce verre au milieu de nourriture et d'endroit où il y a la lumière, il déteste la lumière, il va vivre un moment là-dedans, et si on nous coupe le tête, la tête va repousser. Et la nouvelle tête, avec ce nouvel tête, lorsqu'on place ce verre au milieu de l'endroit où il vivait avec la nourriture et les endroits où il avait des punitions, il va se rappeler où se trouve la nourriture et où se trouvent les punitions. Donc, ça pose une question terrible, qui est où est l'esprit du verre et comment se fait-il quand on lui a coupé la tête, et qu'elle a repoussé, l'esprit est revenu. Le système actuel de physique avec le cerveau, matière, dans lequel il y a l'esprit, n'est pas actuellement satisfaisant. Alors, dans la sommeil, j'ai imaginé qu'il y avait un autre niveau dans lequel on échappe au lois de la physique, donc de l'espace-temps, donc dans lequel le passé, le présent, le futur, ne sont plus séparés, puisqu'on échappe après à cette lois de base d'infini physique Newtonielle, et un individu pourrait se retrouver en même temps avec son moins du passé et son moins du futur et recréer un dialogue entre les deux. Donc, il pourrait demander des conseils à l'homme qui est notre venir, comme il pourrait donner des conseils à l'homme ou à l'enfant qui l'a été.

Et c'est cette idée qui me semble une idée piquantétiquement très intéressante, parce que c'est la réconciliation avec soi-même et c'est la réconciliation avec son passé et son futur qui m'a servi de base au sommeil. Alors, je ne sais pas si les lecteurs déront toutes ces dimensions, ces dimensions de physique antique, ces dimensions de psychanalyse, ces dimensions de recherche autour d'autres cultures étrangères. Mais bon, je profite de cet intervaux pour signaler qu'il y a, évidemment, après Lecture du livre, la possibilité d'aller chercher des informations ailleurs pour compléter ce travail. Et c'est juste un questionnement sur la question de la vie, les limites de notre esprit, où se trouve notre esprit et comment on signe le soigner par angin.

Ça m'a amené à l'idée de l'idéosphère que tu évoques déjà dans plusieurs cas. Et là, tu fais la *ion d'ailleurs entre l'idéosphère et l'informatique, qui serait une extension de notre mémoire dans les connaissances.

C'est pour cela que je signale ça, parce que pour les gens, il y a un moment où on considère tout ce qui n'est pas matérial et physique, c'est de l'ordre de la magie.

Et je veux dire, c'est autant de l'ordre de la magie que l'informatique, avec les disques durs et le cloud, ni plus ni moins. Où se trouve la musique, où se trouve la photo, où se trouve les fichiers, ce sont des 0 et des 1 qui forment des tas, qui forment quelque chose de immatériel, mais qui pourtant est perceptible si on a le bon métier.

J'ai senti cette relation assez médipienne, en ce Jacques et sa mère dans l'histoire, avec cette proximité très forte et je me suis demandé si ta maman est encore en vie et si elle vit des rouments.

Alors, ma maman est encore en vie. Elle commence à dire que les rouments ne mènent pas jusqu'au bout, mais elle me dit que elle est pleine de bonnes volontés. Alors, il faut se la voir que la plupart des écrivains ne sont pas lus par leur famille, à quelques expressions prêts. Pour des raisons très complexes que je peux tout de suite énumérer, à savoir, en général, la famille considérant qu'elle connaît la personne se dit je voudrais pas être obligé de réviser ma vision de la personne du fait d'acteur de livre, donc souvent, la compagne, les enfants et les parents ne lisent pas les livres de l'écrivain et ça fait partie du jeu et je accède.

D'accord, et du coup, sa maman a une question suivante qui est, est-ce que derrière cette relation en société de personnage, il y a un peu une critique de la relation fusionnelle qui peut existir entre le parent et le enfant ?

Alors, il n'y a pas une critique. Quand je construis un personnage, je suis obligé de lui mettre un background, un rapport émotionnel avec quelqu'un donc c'est pas avec le père, c'est avec la mère, si c'est pas avec les enfants, ça peut être avec le frère ou avec la sœur mais la famille est la première source émotionnelle de relations des individus donc c'est évident que c'est quelque chose de faux et surtout la relation à la mère vu que c'est le premier contact, la première nourriture, la première odeur, le rapport à la mère est extrêmement faux maintenant l'une des choses qui m'a inspiré ce personnage, c'est une histoire, une petite anecdote que j'ai raconté nulle part que je le raconte en exclu, je me promis avec ma maman à Canne des plages et tout y'en coup, alors que j'attendais par le bras comme ça, elle tombe, poum, elle est partelle à bouge plus et il faudrait imaginer, je savais pas, c'était un jatoir cinq ans, j'étais vraiment très petit et il faut imaginer un enfant qui se retrouve avec sa mère et vient de tomber dans la rue alors que les gens marchent autour en juillet août, en pleine période de vacances, en maillot de bain, avec les tombes et tout et là je m'arrête, que la mère bouge plus, elle est partelle et les gens ne ragesent pas, c'est-à-dire il y a qu'en taux, je pense qu'elle est iconique, elle est tombée et je cours chercher ma soeur et je fais, maman est mort, maman est mort et ma soeur fait que tu racontes que Betty, elle fait, mais viens, je te referai maman est mort et donc je vais chercher ma soeur qui est sur la plage, je la ramène et là, à l'endroit où il y avait ma mère, rien ne peut pas y aller et on cherche, on cherche partout, ma mère, je te l'ai rendie, elle était partelle, elle est tombée là

et on cherche et puis finalement, on la trouve dans un restaurant qui était à côté et dans ce restaurant à côté, en fait, elle avait une installation et les gens avaient

continué à dangerez, en pensant qu'elle était apocaly et quelqu'un avait l'idée de soutenir une installation et il l'avait amené à l'ombre et là il lui avait mis, je me rappelle, un verre sur le front il y avait une bulle qui était sortie et elle avait repris le spray je fais beaucoup de la bulle, je ne vais pas expliquer ça physiquement et il l'avait mis, il l'avait hydraté et tout donc c'est une installation, elle était tombée, j'en ai resté trop tant cela mais en tout cas, moi j'avais vécu le choc émotionnel de maman est mort et c'est aussi personne ne veut me croire donc c'était deux moments où tout d'un coup, mon système émotionnel avait connu un grand choc alors on utilise nous écrivains, on utilise ses souvenirs, ses chocs émotionnels pour trouver la matière pour le mieux

j'ai aussi retrouvé des aspects de l'intrigue qui m'ont fait penser à des aspects de l'intrigue d'éthanatomote parce que c'est, on va pouvoir voir un continent inexploré parce que au lieu d'être à mort, c'est le sommeil, qui est une petite mort sur mon serpent

d'ailleurs des scientifiques qui mangent des expériences de crête sur les animaux, puis sur les humains qui sont admirés puis rejetés du camp public et du coup, là je me propose la question un petit peu hors sujet mais en tout cas, c'était cette éflombe, est-ce qu'il y a des liens avec des expériences réelles ou des personnes que tu connais ou que tu auras connues dans ta vie sur tout ça ? Sur les expériences, sur les animaux telles que ont été faites dans les laboratoires à l'époque où j'avais fait le reportage sur les rêves en effet, j'avais découvert qu'il y a des laboratoires qui travaillent sur les chats et notamment sur le rêve des chats et j'avais intervoué des scientifiques qui avaient travaillé là-dessus maintenant, sur la comparaison avec l'éthanatomote évidemment, il y a un lien avec l'éthanatomote qui est l'exploration dans un nouveau niveau de conscience mais dans l'éthanatomote, c'est un voyage à l'essin une fois qu'on meurt, après il y a au riz, on ne peut plus témoigner alors que le sommeil nous permet de tous les jours d'expérimenter la lettre tour nous y allons et nous ramenerons un peu de souvenirs, nous ramenerons rien dans tout cas nous sommes toujours l'expérience du sommeil il faut voir que dans l'homologie grecque par exemple Thanatos et le frère Diplos, donc le sommeil et le frère de la mort et qu'on retrouve ça partout cette notion d'expérience de notre monde hors de la conscience est forcément commune, l'expérience commune entre le sommeil et la mort

quand Jacques et son double du futur se retrouvent ensemble dans le cerveau et qu'ils doivent faire face à leur inconscient commun on découvre un inconscient qui est... qui est egoïste, jaloux et corchévif, qui a beaucoup de souffrance en lui.

Et c'est là où on est vraiment sur quelque chose de très psychanalytique effectivement dans ce moment, je trouve, qui est assez extraordinaire, qui nous amène justement à... Enfin, j'ai l'impression que ce que tu proposes au lecteur d'une certaine manière, à travers l'ensemble du roman, c'est de sortir de la culture de la souffrance, et même au-delà de ça, d'une forme de culture du masochisme. Est-ce que tu pourrais nous définir l'inconscient ? Comment tu définirais-toi l'inconscient ? En tout cas, tel qu'il est présenté dans le sixième sonnerie.

Alors pour le sixième sonnerie, j'ai inventé un inconscient qui est en soi un territoire intérieur, d'une manière que la atmosphère, donc l'entraînement se retrouve tous les règles, qui est un nuage à l'extérieur de la planète, dans lequel tous les règles se retrouvent. L'inconscient, c'est le truc qui est au fond de notre esprit. L'entend, j'ai pensé à l'inconscient, c'était la partie la plus stage d'entre nous, c'est-à-dire qu'il y a quelque chose au fond de nous qui sait, et le conscient essaye de se connecter à l'inconscient pour avoir accès à ses infos. Non, dans le sixième sonnerie, j'ai imaginé que cet inconscient lui-même est féible, parce qu'il est tellement profond qu'en fait, il fonctionne à l'émotionnel.

Il fonctionne avec la peur, il fonctionne avec l'envie de vengeance, avec la jalousie, et que cet inconscient n'est pas exemple de défaut. Voilà, c'est ça que je voulais dire. Mais personnellement, au moment où j'ai écrit, je me suis dit, c'est pour le moment, vous montrez qu'on croit que l'inconscient est parfait et qu'il n'est pas parfait, mais il y a des moments où je me dis que l'entraînement est consens, qu'il est le seul que je connais bien, il est beaucoup plus fort que moi, puisque c'est lui qui crée les bouquins, et dans ce cas, je dirais qu'il a du môtre, puisqu'il lui-même m'a fait écrire que l'était faible. Donc ça commence à être une mise en abîme complexe, mais c'est ça qui m'a misé. C'est mon inconscient qui m'a fait écrire, un conscient à tes faibles.

Oui, justement, alors c'est cette histoire. Est-ce que tu peux nous parler un peu d'un des messages qui semblerait être lié au masochisme ?

Ah, ça c'est pas le masochisme. Il y a chez l'homme, à mon avis, une certaine aptitude au bonheur, qui vient de se compliquer la vie plutôt que ça à simplifier. Voilà, c'est pas du masochisme, c'est la peur malchérée. Je me suis retrouvé à un débat avec un grand philosophe qui m'expliquait que ça ne savait rien de faire quoi que ce soit, qu'on allait tous mourir. Il expliquait dans le débat, il y avait une foule face à nous, et je lui dis peut-être qu'on va tous mourir, mais pour l'instant on est vivant. Donc non seulement on est vivant, mais en plus on a la possibilité d'agir. Il y a un mécanisme chez l'être humain qui, plus je constate, en disputant avec les autres en regardant les actualités, qui est la meilleure manière d'apprendre et la souffrance. Pourquoi ? Parce que quand on se fait pincer le doigt, on mémorise, on se tient à mettre le doigt dans la portière de la voiture, c'est la chose à ne pas faire.

Et tant qu'on est dans la théorie, comme on dit, mettez pas votre doigt dans la porte de la voiture, on se dit, ouais, c'est l'autre qui le dit, mais j'ai pas eu à obéir, puis pour qu'il se pense, il y a ce principe d'apprendre par la douleur quelque chose d'ancien et en même temps quelque chose de très efficace. Tu as fait une bêtise, tu tiens plein claque. C'est comme ça qu'on a été éduqués, c'est comme ça que certains éduquent encore leurs enfants. Maintenant, est-ce qu'il n'y a pas une manière, et c'est ce que je propose dans le plus grand milieu, d'apprendre sans la douleur, sans la commission ?

Moi, je voudrais juste revenir en dire

que, depuis la nuit des temps, il y a des fortes probabilités qu'on apprend par le plaisir et par le bonheur. C'est-à-dire qu'une mère qui prend son enfant dans ses bras et qui va être tendre avec lui, c'est aussi un apprentissage qui nous marque. En théorie, oui, mais si on regarde l'histoire telle qu'elle est enseignée dans les écoles, c'est les guerres, les massacres, les épidémies, la partie, et à ce moment-là tout allait bien dans le Royaume, elle n'est pas vraiment évoquée, l'histoire, c'est-à-dire la vision globale générique de l'histoire de France, mais l'histoire du monde, n'est qu'une suite de douleurs et de massacres. Donc ça veut dire qu'on considère que l'histoire, à pour fonction, de nous remettre en phase avec toutes les douleurs de nos ancêtres pour les intégrer. On ne vous met pas en phase avec les plaisants.

de tous en cette. Nous n'odifions pas à cette époque, il y avait des grands châteaux dans quel tout le monde s'amusait et faisait la fête. Mais il y avait probablement des grands châteaux dans lequel tout le monde faisait la fête, mais on considère que ça ne présente aucun intérêt. Alors qu'ils rentraient dans un château et tu auras tout le monde, ça on considère que ça avait beaucoup d'intérêt.

Et c'est là où on peut peut-être remettre en question les méthologies des historiens qui justement basent tout leur fonctionnement là-dessus. Alors, c'est une réflexion sur le journal des bonnes nouvelles.

C'est-à-dire que en journalisme, j'ai fait un échole journalisme, on nous a appris, le journal des bonnes nouvelles ne nous intéresse personne. Donc les souvenirs des bons moments sont des souvenirs qui en fait intéressent moins que les traumatismes d'enfance. Chez le psychanalyste, on ne va pas pour dire, vous savez, à mon anniversaire, il y aurait quand j'avais 12 ans, et puis en même temps, on a fait la fête, on a mangé des bons gâteaux. On y va plutôt pour dire qu'il y a telle personne qui m'a agressé et j'ai pleuré toute la soirée. Donc nous fonctionnons déjà naturellement nous-mêmes en tant que des discours, on ne peut pas les tenir responsables dans le mode de la douleur où nous apprends, et le plaisir est effémé.

Et ce qui est paradoxal, je trouve, c'est que ce que tu proposes précisément dans ton roman, et si on s'intéressait au plaisir, au bonheur, et à faire de l'inconscience en allié plutôt que son ennemi.

Oui, c'est des voix de recherche. Moi-même, j'ai d'utidique. Je suis à la recherche d'un état de libération, du poids de toute cette culture que j'ai reçue, qui était une culture et que je reçois. Il suffit de que j'allume les actualités, c'est quand même de la douleur qu'on reçoit. Pourquoi les gens ne veulent les actualités ? Mais les actualités, on va vous annoncer que le monde, c'est cool, que vous allez probablement vous faire agresser en s'entendant la rue, et que pour nos enfants, ils vont avoir une planète dans laquelle il y aura plutôt l'air respirable. C'est ça qu'on répète tous les soirs aux actualités.

Bon, une fois qu'on a vu ça, qu'il reste à faire, c'est soit on se drogue, soit on boise, soit on se puceve, mais en tout cas, il n'y a pas d'empoagement à... Eh les gars, c'est en spérité tous ensemble pour un long temps, un moment, donc il y a encore plus de plaisir et de pôde. Donc pourquoi les gens regardent la télé, pourquoi ils en couragent ça ?

Ça vient aussi, la faute n'est pas seulement aux chaînes, les chaînes proposent ce que les gens consomment. Et pourquoi les gens vont voir des films d'or ? Pourquoi les gens vont voir des films ou on torture d'approche à ?

Et où il y a des scènes de violences ? Pourquoi lire ces livres gores dans laquelle il y a une surenchère de boucherés ? Et si on regarde, c'est le meilleur ventre. Il y a tout le temps un livre vraiment d'accumulation d'atrocité qui tient le haut du pavé. Pourquoi les gens achètent ça ? Pourquoi ils ont autant de ça ?

Donc ça veut dire que la douleur a fait partie d'une sorte de nécessité de création culturelle. Et moi ce que je pense en livre, c'est qu'on se libère de ça. J'espère que les générations suivantes trouveront une méthode non violente, non douloureuse pour évoluer. Mais quand on regarde l'histoire, tous les grands progrès, toutes les se sont faits avec ce qu'on appelle des révolutions. Révolution c'est en tout le peuple qui va tuer les dirigeants d'une époque. Ça se passe jamais de manière très tranquille. Les guerres, c'est les guerres qui ont fait évoluer les technologies.

C'est encore un paradoxe pour moi que tu exprimes ici parce que là c'est une réflexion qui est basée sur tout ce qui a été le passé de l'être humain, de l'humanité, alors que dans ton roman tu proposes de se baser sur le futur quelque part dans le sens que finalement le personnage principal demande conseil à son double des futures qui sait lui comment ça se fait.

Parce que le passé me semble une impasse, c'est le cas de dire, je me dis il nous reste le présent, donc apprécier le présent

et il nous reste chercher des voies sorties vers la lumière dans le futur. Donc ne pas croire tout ce qu'annoncent les actualités qui est toutes les voies du futur sans sombre et se dire ok il n'y a peut-être beaucoup de sens, il y a forcément une voie qui mène vers la lumière. En tout cas je crois que des moments où il y a des acteurs qui me suivent, c'est qu'ils partagent cette idée, il doit y avoir même des voies vers la lumière. On mange tous les jours.

on a une expérience de vie qui est bien supérieure à celle de nos parents et de nos grands-parents. En France. Donc en France, peut-être, si c'est un progrès, en France, ici et maintenant, mais ici et maintenant en France. Oui, oui. Cinquième puissance mondiale, basée sur les 180 ans.

Alors on va dire déjà, si on prend l'exemple de la France, pour une personne qui vit, par exemple, comme nous, à Paris, maintenant, il y a une expérience de vie avant qui était de 70 ans et qui est passée maintenant à 80 ans. Ça c'est un point déjà positif. Malgré tout ce qu'on nous amène aux actualités, des chances de se faire agresser violemment dans la rue, dans sa vie, sont réduites. Donc la redistribution des richesses, par contre, elle se fait lentement que les progrès. Mais les progrès existent réellement et nous en bénéficient réellement. Donc il ne faut pas être ingrat avec le travail de nos ancêtres.

Par contre, il faut se dire, vu qu'il y a des gens en passé qui ont permis d'avoir un monde meilleur, c'est à nous maintenant de préparer le monde meilleur pour nos enfants, en train de tout faire pour qu'ils aient un monde meilleur plus tard.

Je vais revenir sur le sixième surveil parce que là on est sur la société, tout ça, ce qui est super intéressant aussi. Une petite question anecdotique, d'ailleurs, qui concerne peut-être l'ensemble de ton œuvre, qui est comment choisis-tu les noms de tes personnages qui sont issus du réel ? Je prends l'exemple de Helen Po et de Frankie Charas pour le sixième sommeil.

Parce que certains de mes personnages sont aussi absents mais qui existent réellement. Tout simplement parce qu'au moment où je les écris, je me dis qu'il y a une fois une tête, donc je reprends mes amis et je dis « tiens, on peut savoir faire plaisir dans le bouquin ». Et après, je leur demande si je vous laisse votre vrai nom, direct dans le bouquin. Et puis ils disent « non, je ne le mets pas ». Et ils disent « oui, je laisse ». Donc c'est le cas pour Helen Po et Frankie Charas, qui ont un effet édict réellement. Mais qui ne sont pas exactement comme les personnages que j'ai mis dans le roman. Il y a aussi Cécile Coulomb qui est une grande écrivaine que je fais une petite apparition.

Il n'y a pas de métier, la personnalité qui est besoin dans le roman.

Je crois que Helen Po est le lieutenant de police ou colonel de police, alors que dans la réalité, elle étudie justement les hypnoses et les rêves. Donc ça c'est intéressant. Ah oui, quand même je me lance un peu les cartes.

Réflétions sur ton idée de l'inconscient, qui est vraiment intéressant parce que pendant tout le temps où tu parlais de l'inconscient et tous les termes que tu pouvais emplodier par rapport à ça, je me disais que si on remplace ce terme de « inconscient par le mot « Dieu », ça fonctionne à merveille. Dans l'idée que Dieu est insaisissable, que Dieu est un grand mystère, un défuntisable...

Si le Dieu est à l'extérieur, le consent est à l'intérieur.

Tout à fait. C'est ce qui est très

déterminant, c'est-à-dire que les gens n'ont pas compris qu'ils avaient en eux une...

Une petite partie de Dieu. Ouais. Enfin une partie d'une entité qui sait beaucoup de choses. Et du coup par rapport à ça, par exemple, j'ai souvent parlé avec des personnes qui sont croyantes, qui parlent de Dieu, etc.

Et certains ont dit qu'il est normal d'entretenir une relation conflictuelle avec Dieu jusqu'à l'âge de 40 ans à peu près. On va dire. Et si on remplace pareil les paroles d'inconscient, ça fonctionne.

C'est vrai que Dieu est paternel, tels que tu le décris. C'est-à-dire qu'en en revient un type, l'enfant voit un type beaucoup plus grand, qu'il donne de la nourriture et qu'il donne des coups. Après, une fois qu'il a du, il doit y avoir quelqu'un de corps plus grand qui me donne de la nourriture et qui me donne des coups. Donc c'est une vision en fait limitée. C'est pour ça que je crois qu'il faudra inventer une autre notion de Dieu. Oui.

Le mot de Dieu ancien, sans très réputé. Oui. Quand je parle de Dieu, moi, c'est pas du tout la conception du barbu dans le ciel. C'est vraiment la conception plutôt animiste du tout.

C'est-à-dire que tout fait partie de tout et que du coup chaque petit part, ça le vit, le monde en fait partie. Est-ce que tu peux nous parler en quelques instants d'expérience de rêve que toi tu aurais faite, et les rêves que tu préfères faire ?

En général, le premier geste que je me lève le matin, c'est de débrancher le système d'analyse de mon sommeil, donc l'hypnographe. Ensuite, deuxième, c'est de noter rêve. Les rêves, c'est ainsi, je rêve beaucoup des scènes durement sur lesquels je travaille actuellement. Parce que d'abord, c'est une période fétale du rendement. C'est-à-dire qu'il y a encore tout maléable, on peut faire beaucoup de choses. Donc, c'est là où c'est vraiment intéressant.

donc je me raconte en dormant tout le roman pour le rêver et le revoir l'endroit. Sinon, en général, je mélange des scènes qui me sont enlevées dans la journée avec la série sur plus de 1 heure, dans une heure et une série, avec des bouts de série que j'ai regardé et des rencontres que j'ai faites dans la journée. Et c'est ce mix qui fait quelque chose, une sorte d'affilée fantastique, très codé, dans lequel je ne comprends pas les codés, je ne comprends pas mes propres rêves.

En dehors des rêves, où il y a des scènes de mes romans qui apparaissent, je ne comprends pas la plupart de mes rêves.

Mais souvent, ça résout un problème profond que je ne voudrais même pas me poser. Est-ce que je ne me trompe pas de me dire que je vais programmer pour rêver d'une scène du roman et ce qui va m'arriver en rêve, c'est, laisse tomber ce roman, ça peut arriver. Actuellement, c'est ce qui m'arrive.

Pour toi, le système sommeil, si tu as quelque chose à en dire, à en exprimer, maintenant qu'il est fait, à l'intérieur de toi.

Il veut sortir en octobre. En octobre, au novembre, au décembre, 3 mois sont passés. Donc avec 3 mois, j'ai un feedback du livre et ce feedback est une connexion taintenote. C'est-à-dire que j'ai retrouvé le public taintenote.

Et la deuxième, c'est un truc beaucoup plus intéressant, c'est qu'après avoir lu le livre, la plupart des gens ont voulu utiliser le demande des hypnogrammes, c'est-à-dire les petites applications d'hypnogrammes, et ils veulent commencer à noter leurs rêves et ils veulent commencer à travailler dessus. C'est-à-dire, l'état taintenote ne permettait pas de faire, mais vous avez lu le roman, un test de la mort. Par contre, le 6e sommeil autorise cette chose extraordinaire.

Vous avez lu le roman, ça vous intéresse. Vous pouvez le poser un petit carnet sur votre table de cheveuil et tester déjà la notation des rêves, qui est le premier stade. Vous pouvez aussi essayer de faire des rêves-lucines en regardant vos mains et en fermant les yeux, en regardant le focus, dans le livre.

Vous pouvez utiliser toutes les techniques de rêve-lucines qui sont proposées dans le livre. Vous pouvez commencer à réfléchir aussi sur le fait de votre compagne, votre compagne, de son embolisme. D'ailleurs, il y a plein de choses pratiques. Je ne m'attendais pas à ce que ça marche à ce point. Maintenant, je crois que vous voyez que c'est un nouveau, il va falloir un temps pour que les gens intéressent à ça.

Chacun va prendre un truc qui l'intéresse, à ce que c'est le rêve, à ce que c'est la psychanalyse, à ce que c'est le rapport atmosphère. Il me semble que ça a changé de doucement, mais comme ça change de doucement, on dort mon livre, c'est pas moi qui crée ça. C'est-à-dire qu'il y a un besoin de reconnection à soi-même, chez tous les êtres humains.

Il y a un besoin de comprendre au-delà des technologies ce qui est la nature de la pensée et la nature du monde. Maintenant, c'est qu'on fait un livre, c'est comment faire un enfant ? Dès qu'on l'a fait, on peut lui donner un petit coup de main dans des interviews, en tant qu'enfants des conférences pour qu'il existe, mais à un moment où il nous échappe. Et non seulement qu'il nous échappe, mais il a parti en lecteur, c'est à l'électeur le vivre et le ressente d'une manière qui l'aura unique, et peut-être qu'il vive des choses qui ne sont pas en livre, et peut-être qu'il comprenne des choses au-delà de livres, ou qu'il trouve des prolongations auxquelles je ne sais pas le penser.

C'est aussi toute la merveille de ce métier, c'est qu'on peut faire quelque chose qui nous dépasse, on peut faire des enfants qui sont plus intelligents que nous, on peut faire des enfants qui nous apportent des choses. Je crois que les livres sont faits pour permettre au lecteur de se retrouver eux-mêmes. C'est-à-dire un bon livre, c'est un endroit en lisant l'aventure de Jacqueline, un lecteur des filles en sommeil, vont comprendre leur propre rapport à leur unconscious, leur propre rapport aux sommeils, et comment ils peuvent eux-mêmes évoluer, parce que ça sert à ça, les livres évoluer et apprendre, ça ne cesse pas juste qu'on raconte une histoire, et puis on se demande ce qui va arriver après, et puis à la fin, un héros meurt ou une heureuse, c'est un endroit où on va être changé. Je crois que mon livre est un livre qui change l'électeur, en faisant moi les livres qui m'ont donné envie d'écrire, et qui m'ont plu, sont les livres qui m'ont changé, et il faut se laisser influencer par un livre qu'il nous offre de belles fois.

J'espère que celui-là vous verra beaucoup de voix qui est un électeur ...


 
18.02.2024 - 16h02   
L'écritothérapie | Bernard Werber | TEDxMarseille

source: youtube.com

C'est-à-dire que ça arrive à un moment un peu particulier, parce qu'il arrive au moment, où ça fait à peu près une semaine, que j'ai perdu mon père. Je vous montrerai déjà son visage.

Mon père est en mort, je me suis posé la question, qu'est-ce qu'il m'a transmis ? Il y a deux idées qui me sont arrivées à l'esprit. La première, ce qu'il m'a transmis, le goût des histoires, parce qu'il m'a raconté beaucoup d'histoires.

La deuxième, ce qu'il m'a transmis, une maladie génétique, héréditaire, qui m'a causé beaucoup de soucis et qui m'a obligé à m'adapter. Au moment où j'ai commencé à avoir les premiers symptômes, je me levais le matin et je n'arrivais pas à me tenir debout. Je me mettais à ramper et je n'arrivais pas à me redresser. Personne ne comprenait ce qui se passait. On allait voir les médecins et nous disaient, c'est psychologique juste qu'ils ne veulent pas aller à l'école. Il a fallu attendre que ce monsieur, ce qui s'appelle Jean Dossé, qui est tout l'ousin aussi, découvre ma maladie, et qu'il ait le prix Nobel pour ses découvertes, pour qu'on comprenne ce que j'avais. En fait, le nom de ma maladie, c'est SPA. Ça ne veut pas dire Société Protectrice des animaux. Ça veut dire Spondylartythianchilosante. C'est une maladie qui progressivement soudent toutes les articulations et entraînent une sorte de transformation en statut. Au stade final, de ce que m'avaient dit les médecins, il ne me sera posé qu'une question, assis ou couchée.

Coucher, ça veut dire que je vais pouvoir bien dormir et assis, ça veut dire que je vais pouvoir travailler. Mais cette question, elle était terrible, parce qu'elle signifie qu'à un moment, je vais entièrement me rigidifier et qu'on ne peut rien faire contre ça. Etréblatrice d'un premier élément, c'est que pour lutter contre cette maladie, j'ai commencé à développer l'imaginaire. Après que mon père m'ait raconté des histoires, je me suis mis en lire.

Jules Verne, Edgar Poe, les grands récits aussi comme Salambo de Flaubert, tout ce que je cherchais, c'est l'évasion. Sortir de mon monde normal pour arriver à créer des mondes imaginaires. Et après avoir lu des histoires, j'ai eu envie d'en fabriquer et la première que j'ai fabriquée était liée à ce petit insecte, une puce, j'avais 8 ans et j'ai raconté l'histoire d'une... non, j'avais 9 ans, ça ne change pas grand chose. Et j'ai raconté l'histoire d'une petite puce qui escaladait un être humain qui découvrait qu'on découvre une autre planète. Elle commençait par les pierres entrées sous le pantalon, elle se perdait en le nombril, elle escaladait peu à peu tout le corps humain et finalement elle a terrissé dans les cheveux. Le prof m'a mis une bonne note et il m'a dit, j'ai jamais autant rigolé qu'avec votre copie, faites nous en d'autres comme ça.

Et c'est cet encouragement d'un professeur à une époque de ma vie qui a suffi peut-être à me donner l'envie de continuer d'écrire. Mais il m'a quand même précisé une phrase, il m'a dit, tout fonction de votre nouvelle sauf la première phrase. Et cette première phrase c'était, je suis une puce, je suis né d'un père puceau et d'une mère pucelle. J'ai compris plus tard de quoi il s'agissait. Ça c'est une photo de moi petit, j'avais pas encore mes lunettes. Et ça c'est l'autre bestiol qui m'a beaucoup aidé et c'est les fourmis. Après avoir terminé mes études notamment de droit, j'ai voulu continuer à raconter des histoires, je ne savais pas que le métier d'écrivain permettait de vivre.

Donc je voulais être juste journaliste et je suis entré à une école de journalisme. Il y avait un concours de la meilleure idée de reportage et j'avais proposé de faire les fourmis maniant d'Afrique, qui sont des fourmis que je savais qui arrivent en colonne entière et qui détruisent tout sur leur passage, qui détruisent les villages, qui font peur aux hommes. Ça me semblait une expression de la nature, c'est comme si l'homme avait encore un prédateur, l'homme avait encore peur des animaux et j'avais envie de parler de ça. J'avais proposé ça comme sujet et évidemment ils m'ont dit, oui vas-y on va voir si tu es capable d'y aller. Et j'y suis allé. et j'avais 21 ans. Et là, c'est la photo que j'ai faite avec le professeur Le Roux, qui est le spécialiste des maniants, en code d'ivoire.

C'est au centre de l'AMTO, qui est spécialisé dans l'étude des insectes. Et là, ça devait être dans les premiers jours, car il y a un petit détail qui ne trompe pas. Je ne sais pas s'il voyait la différence entre le professeur Le Roux et moi. C'est que lui, il est couvert, et moi, je ne suis pas couvert parce que je n'avais pas compris ce qui se passait, notamment je n'avais pas compris que c'est goûrer de petits insectes parasites, autre que les fourmis. Les fourmis ont un céclair. Vous savez, on n'aime pas les moustiques, mais les moustiques, finalement, quand on est en Afrique, on comprend que c'est formidable. Les moustiques des avantages, c'est que ça fait bzzi, donc on l'entend. Et quand ça vous pique, ça vous fait une petite démangaison. À l'endroit où on était, il n'y avait pas de moustiques, il y avait un truc qu'on appelait les stimuli.

Et les stimuli, ça ne fait pas bzzi, ça ne fait rien. Ça arrive, ça vous pique, et ça vous met plein de petits verts, ça repart, et ça ne met pas le petit produit qui vous démange, qui est en fait un anticoagulant. Donc le soir, quand j'ai commencé comme ça, je voyais plein de petits points rouges, et c'était toutes ces petites bestioles qui m'ont piqué. Et là, je peux vous dire que rapidement, je me suis mis à avoir et le pantalon, et en fait, à me promener, pratiquement, en un oracle pour se protéger de ça.

Ce que j'ai dans les mains, c'est une mangouste, qui s'appelait Tarzan, et il y a plein d'animaux qui sont censés protéger des autres animaux, ça protège des serpents. C'est autre chose. Et l'autre chose à avoir sur cette photo, c'est que je n'ai pas de bottes. En fait, tous les gens qui travaillaient sur les fourmis avaient des bottes qui sont avec un répulsif, qui permet d'éviter de se faire bouffer par les fourmis qu'on se met à patoger dans cette rivière.

Or, moi, je chaussais déjà du 43, et il n'y avait des bottes qu'en 1941, ou dans des tailles qui ne convenaient pas. Et donc, j'y suis allé en patogasse, et c'était une grande erreur. Là, vous voyez, c'est la fois où on est allé chercher la fourmillaire, donc je commence à me couvrir un peu pour éviter les simulis et là on avait creusé, c'est à dire que quand arrive midi, la colonne de fourmis finit par faire un petit sieste pour pouvoir digérer ce qu'ils ont bouffé et ils se mettent à creuser une sorte de nuit temporaire et à ce moment là nous on est arrivés, on a creusé autour d'une nuit temporaire et moi ce que je voulais c'était avoir la photo de la reine parce qu'il y a cinquante millions d'individus dans une colonne de fourmis maniens mais il n'y a qu'une seule reine qui n'arrête pas de pondre et cet individu est gros comme ça et je voulais avoir sa photo. Seulement au fur et à mesure qu'on avance à en creusant, évidemment les petites maniens étaient dans le god save the queen, souvent la reine donc on toutes sautait dessus, c'était moi qui était en avant poste et en plus j'avais pas les fameuses bottes avec répulsif ce qui était une grande erreur. Alors monsieur le roue m'avait transmis un conseil, il m'avait dit il fait juste attention qu'elle n'arrive pas à rentrer dans toi et pour ça protège tes orifices.

Protéger ses orifices ça consiste à faire gaffe qu'elle n'entend pas dans les tempents, qu'elle n'entend pas dans les trous de nez, qu'elle n'entend pas dans la bouche et serrer les fesses car c'est des animaux qui veulent creuser à l'intérieur pour pouvoir surprendre l'adversaire. J'étais entièrement recouvert de fourmis mais ces deux garçons vous voyez qui nous servaient à creuser m'ont dégagé à temps et après j'ai raclé tout ça avec une machette et j'ai obtenu la photo de la reine. A partir de là avec cette documentation j'ai refait la première version que j'avais fait de ce roman les fourmis. Il faut préciser que j'avais commencé à écrire les fourmis bien avant à 16 ans et j'avais choisi ce thème des fourmis pour une autre raison c'est que je me disais quel est le sujet le plus inintéressant qui fera que personne n'aurait envie de lire le bouquin et je m'étais dit les fourmis. Du coup ça devient un vrai challenge si j'arrive à intéresser les gens avec un quelque chose d'aussi inintéressant que les fourmis à forcierie ça veut dire que j'ai compris comment raconter une histoire donc j'avais fait une première version que j'ai amélioré avec mon expérience africaine et avec cette rencontre avec cette reine fabuleuse que vous voyez là.

Seulement au fur et à mesure que mon roman grandissait je m'apercevais quand j'essayais de le faire lire que personne n'arrivait à le terminer les gens sont nuillés les histoires de fourmis au moment ne fonctionnait pas et je ne comprenais pas ce qui allait pas dans le roman. Il a fallu une autre expérience, un peu extraordinaire, un autre événement pour que je finisse par comprendre. Cet autre événement, c'est une promenade que j'ai faite avec un groupe d'amis dans les Pyrenees. Alors au début, ça a démarré gentiment. On était 17, on est parti à 15 heures et on était censé arriver au refuge à 17 heures. On est arrivé à 17 heures, mais là, dans le refuge, on était 17 et il n'y avait de la place que pour 10. Donc les 7 suivants, on a décidé de continuer.

Moi, vu que j'étais secouriste, je devais partir avec ce groupe-là. Et là, il devait y avoir en théorie 2 heures de marche, donc on était censé arriver à 19 heures. Et vers 23 heures, on y était encore et il y avait de l'orage.

Il s'est mis à pleuvoir et en fait, on était perdu et il faisait nuit. Et là, il commençait à y avoir une session dans le groupe. Il y avait une partie groupe qui voulait revenir, une partie qui voulait continuer.

Et on ne savait pas où continuer, on savait juste qu'on n'avait pas togé dans une rivière qui pleuvait. On était tous morts de froid et de fatigue. Et on n'arrivait pas à comprendre comment on pouvait se tirer de cette situation aussi bête. En plein juin, sous l'orage, en pleine montagne, on était complètement démoralisé. Finalement, on arrive à trouver vers 1 heure du matin le 2ème refuge.

Et moi, on arrive, on est épuisé, on sait pour soi qu'il n'y a pas de nourriture, qu'il n'y a pas de chauffage. On trempe tous de froid, il pleut dehors et une des filles de notre groupe se met à avoir une crise d'asme car elle ne supporte pas l'altitude. Elle commence à être par terre, à agoniser et tout se tourne vers moi en tant que sous-grouress. Il dit, Bernard fait quelque chose. Son compagnon nous dit, on n'avait pas averti mais en fait, elle fait des crises quand elle touche une certaine altitude. Et là, on a dû dépasser sa altitude. Je fais bon, mais la solution consiste à ressortir et la redescendre en bas.

On commence à apprendre puis elle me fait un petit signe et en fait, je signe, c'était ses médicaments et elle a pris un médicament, tout de suite elle s'est mis à aller mieux. Mais le groupe était complètement démoralisé. Et à ce moment-là, il y a une personne dans le groupe qui a dit, si on faisait un concours de blagues, donc on n'avait pas mangé, on avait froid, on avait eu peur de voir descendre, il faisait de nuit. Et on dit, des blagues, c'est peut-être pas le moment, mais c'est si, si, on n'a qu'à faire un concours de blagues. Et il nous raconte une blague.

Et cette blague, je vais vous la raconter, telle qui m'a raconté, c'est... C'est un jeune homme qui passe son BPC, son père lui dit, « Écoute, vu que tu as réussi ton BPC, je vais te faire un cadeau, j'ai envie de t'offrir un vélo ». Et le fils dit, « Écoute papa, j'adorerais avoir un vélo, mais si tu veux vraiment me faire plaisir, plutôt qu'un vélo, ce que je préférerais avoir, c'est une balle de tennis noir. » Le père dit, « Mais tu joues pas au tennis ? » Fait « Non, mais tu veux pas une boîte avec plusieurs balles ? » Fait « Non papa, écoute, il y a une raison très précise qui fait que j'ai envie d'une balle de tennis noir. Ne me pose pas encore la question, mais tu vas voir, c'est la chose qui me fait vraiment plaisir ». Le fils grandit, puis là il a son bac, le père pour le bac lui propose de lui acheter une moto. Il dit, « Papa, c'est vrai, une moto pour les jeunes, ça nous fait tous rêver, mais si tu veux vraiment me faire plaisir, plutôt qu'une moto, ce que je préférerais avoir, c'est une balle de tennis noir ».

Encore ? « Bah, écoute papa, il y a une raison précise, c'est un peu compliqué, je peux pas te l'expliquer maintenant, mais je te le dirai un jour, tu comprendras, et tu vas voir, c'est assez surprenant, mais pour moi, c'est vraiment important, plutôt qu'une moto, je préfère une balle de tennis noir ». Le père offre la balle de tennis noir, il grandit, puis il passe son BEPC, il arrive, il passe son examen en faculté de droit, il est le premier de sa promotion, le père lui dit, « Bon, ben, maintenant, je vais t'acheter une voiture ». Et le fils dit, « Ecoute papa, plutôt qu'une voiture, ce que je préférerais, c'est... » Je vous le donne en mille. Ça, je vois qu'il y en a qui suivent. Et là-dessus, il se marie, et alors qu'il se marie, le père lui dit, « Ecoute, Ponton Maria, j'aimerais bientôt offrir un truc vraiment extraordinaire, un appartement ».

Et le fils dit, « Plutôt qu'un appartement, si tu veux vraiment me faire plaisir, je préférerais avoir une balle de tennis noir ». Là-dessus, le père offre encore une baltainiste noire et le fils, alors qu'il part un vacance, qui roule sur la corniche pas loin de Marseille, mais il n'a pas vu un virage, il rate le virage, il tombe, il est complètement abîmé par l'accident et il arrive à l'hôpital. L'hôpital, on est signal qu'il n'a pas pour longtemps à vivre. Son père arrive, on lui dit, « écoute, votre fils, il ne va pas tenir longtemps. » Il ne sait pas ce qu'il t'est arrivé et le fils dit « écoute, je sais pourquoi tu es là papa, c'est parce que t'as envie de savoir pourquoi je t'ai toujours demandé une baltainiste noire. Il fait « non, mais non, c'est pas pour ça, si papa tu as le droit, en fait il y a une raison vraiment très précise et tu vas comprendre que c'est important, c'était vraiment important pour moi. En fait, si je voulais tout le temps une baltainiste noire, approche-toi papa, je vais te le dire, je vais te le révéler. Si il fait tout le temps une baltainiste noire, c'est parce que, ah, et il meurt. Alors, on était en montagne, on avait froid, il y a une partie du groupe qui s'est acharnée sur ce garçon, l'humour c'est subjectif, je vous ai fait la version courte, lui le faisait année par année. Et je me suis dit « bon sang, on avait froid, on a froid les pains de catastrophe et le mec avec sa blague, il est arrivé à créer autre chose, une forme de diversion qui a fait que tout d'un coup on est joyeux, on est bien et en plus on a complètement oublié tous les problèmes qu'il y a autour. Et à partir de là, je me suis dit « c'est ça qui manque à mon manuscrit des fourmis, un truc qui fasse avancer les gens et qui les frustre. En fait j'ai découvert deux choses dans cette blague, un à la frustration et deux le foutage de gueule, qui sont les deux principes du bon roman. À partir de là, j'ai fabriqué ce que j'appellerais une locomotive, c'est-à-dire une histoire avec une cave, une cave mystérieuse dans laquelle il y avait un trésor caché.

Et cette histoire avec la cave, je l'ai griffé en une histoire de fourmis, j'ai mélangé un peu de cave, un peu de fourmis, un peu de cave, un peu de fourmis et là tout le monde lisait. J'avais enfin découvert le principe, la frustration, le principe de l'avancer si ce n'est que moi, j'ai pas fait le foutage de gueule, à la fin il y a une vraie découverte. Et mon manuscrit fonctionnait enfin.

A partir de là, plus je me suis mis à écrire, plus mes cris se sont espacés, mes cris de Sponliartric, et j'ai trouvé un éditeur. Et quand le livre est sorti, c'est comme si ce qui devait être fait devait être fait. Au lieu d'avoir un sentiment de joie, j'ai un sentiment de maintenant il faut disparaître.

J'avais pondu mon œuf, j'avais mis 12 ans à écrire ce roman, pendant 12 ans je l'ai porté, enfin il sortait. Et quand j'ai eu l'objet dans les mains, j'ai eu un énorme sentiment de vide. Vu que j'avais fait des études de criminologie, j'ai commencé à m'enseigner comment m'éliminer moi-même. Et là je me suis aperçu que c'est un peu compliqué. J'ai passé la première nuit et le lendemain quand j'ai eu les premiers feedbacks sur le livre, je me suis aperçu que personne n'avait rien compris au livre.

Il faudrait que je parlais de fourmis alors qu'en fait je parlais de notre place, c'est-à-dire de ce que pourrait voir des humains, des fourmis. Je me suis fixé à partir de là une règle, donc d'abord j'ai fait la suite, le jour des fourmis, je me suis fixé une règle, tous les ans je vais faire un nouvel exemple, un nouveau roman. Et dans ce roman je vais chaque fois essayer d'aller plus loin dans la découverte de ce qu'est l'homme, l'expérience de la conscience, et d'aller plus loin aussi dans la manière de tenir les gens pour qu'ils aient envie de tourner les pages. Voilà, maintenant j'ai 56 ans, j'ai écrit 23 romans et je n'ai plus du tout de crise de Spondylartrite en kilosante, c'est comme si le fait d'écrire des livres, le fait d'avoir trouvé mon mode d'expression, le fait d'avoir permis à mon exprès de sortir pour pouvoir créer une zone de jeu externe avec entièrement soignée. Alors c'est un peu le message que j'ai envie de transmettre, on a tous une possibilité de se soigner le corps en se débrouillant pour trouver son mode d'expression dans le sens de faire sortir la pression à l'extérieur et quand ce mode d'expression peut faire en plus du bien aux autres, c'est-à-dire que ça peut réveiller le mode d'expression chez les autres, c'est encore mieux. Voilà, maintenant je ne me pose plus la question à si au coucher, je me tiens debout devant vous, et je voulais te dire merci à papa parce qu'il m'a donné le goût des histoires et en même temps, il m'a permis de lutter contre ma maladie. Merci à vous.


 
18.02.2024 - 16h00   
L'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu en live, Paris, 12 septembre 2018 (2 ème partie)

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nisme vivant dès le moment cet organisme on part du principe c'est un organisme vivant après c'est comment on communique comment on dit comment on l'abîme comment on la sauve mais ça devient un partenaire de vie mais là au moment où moi je vous parle je me perçois comme un truc qui est posé sur une sorte de géant qui est sphérique mais qui n'a pas de vieux qui n'a pas de bouche qui ressemble pas à un humain mais qui est vivant dès le moment où c'est vivant il faut regarder l'interaction des deux c'est ce que j'ai essayé de faire passer comme concept dans troisième humanité ce qui est un concept aussi qui se rapproche à l'idée d'humilité nous avons notre espèce tellement réussi que nous avons la sensation que nous sommes tout puissants nous sommes des dieux et la nature n'est là que pour nous obéir et où nous fournir des objets et maintenant il ya un cap et c'est tout le sens de mon travail qui est l'aventure de la conscience qui à un moment c'est pas proposé à la télé ça ne permet pas d'acheter un produit ça n'a pas lié à rien tout de coup on se dit on est qu'une petite entité sur un système beaucoup plus grand beaucoup plus ancien qui s'appelle Gaia et dans ce qui m'amuse entre une manité c'est qu'elle raconte sa vie et donc je vais aller voir la vie de la terre parce que c'est vrai que tout le monde on s'intéresse à la vie de l'humanité mais on s'intéresse pas à la vie de la terre et c'est pas nous mais qui est la lune la lune en fait c'est terrible ce qui s'est passé je le raconte vite fait on me raconté extrêmement en cyclopédie même s'il est pas en cyclopédie c'est qu'en gros il a un énorme rocher qui un jour a débarqué sur la terre telle qualité à l'époque et l'a tellement balafré que ça arrachait des morceaux de magma c'est vraiment comme une flèche qui aurait arraché tout le visage de la planète et ça fait plein de mélanges de cailloux qui sont un mélange de la terre plus de ce rocher et longtemps la terre s'est arrivée à peu près donc la terre à 4,5 milliards d'années je crois que ça arrivait à 4 milliards d'années quoi c'est ancien ancien vous n'étiez pas pour la plupart d'entre vous. Et ça a créé une collerette un peu comme sa turne, c'est-à-dire que longtemps la terre était entourée des grumeaux qui sortent de sa blessure et ces petits morceaux de rocher ont fini par s'agglomérer et ça a donné la lune. C'est exactement pareil que pour prendre l'image, vous avez une blessure, il se crée les morceaux de la blessure forme une cicatrice extérieure, cette cicatrice extérieure finit par s'agglomérer et devenir sphérique. Et donc pour la terre, je me disais, si la terre a une conscience, il y a le souvenir de cette blessure, la peur qu'il y a une autre astéroïde qui lui fasse le même coup, plus l'agacement de voir cette entité tout le temps autour d'elle, sachant que la lune ne tourne pas, donc n'est pas une planète, c'est un satellite, mais c'est en gros le souvenir d'une blessure très très ancienne.

Et donc à partir de là, j'avais cette idée que Gaïa avait envie de se protéger d'un prochain astéroïde et qu'elle avait poussé toutes les espèces vivantes à faire l'être humain pour que nous fassions précisément une fusée, un jour qui permette d'intercepter un autre rocher qui arriverait et je vous signale que c'est actuellement au programme, je sais pas si vous suivez, il y a un programme de la NASA pour essayer d'intercepter les astéroïdes et donc c'est peut-être l'aboutissement de tout ce qu'a voulu notre planète, c'est la création et la vie et tout et si elle nous a rendu intelligent et conscient, c'est que pour ça pour que cet incident ne se reproduise plus. Alors je vois qu'il est en même temps moins dix donc il y avait une question, c'est une très bonne question et je vous remercie de l'avoir posé, une intervention. Maintenant on va faire rapidement le petit concours pour gagner ce truc là.

Donc je vous rappelle rapidement, c'est une histoire qui parle d'hypnozide régression dans les vies intérieures et comme dans tous mes bouquins, le suspense va en augmentant jusqu'à un point où on s'en a un peu plu et on tourne les pages de plus en plus vite. Et ça sort le 26 septembre. Ma première question, c'est le plus rapide et celui qui est dans les 7 zones là, c'est à dire que je verrai pas bien cela mais je sais que c'est quand même essayé. Non, c'est ce que je vois tout le monde. Ma première question est juste vous levez la main pour dire si vous le savez, vous dites pas le nom.

Quel est le nom et le prénom de la médium qui enquête dans mon livre précédent depuis l'autre là avec mon héros ? Ah bah voilà, deux, parfait. Il n'y a vraiment pas eu de succes bouquins. Alors maintenant parmi vous deux, attendez déjà, bon alors allez-y, est-ce que c'était ça qu'on pensait ? Bon, c'était donc vrai. La prochaine question, je commence par lui. Plus compliqué, dans les fourmis, la fourmi héroïne a un nom à six chiffres.

Six chiffres. Voilà, c'est good. Je l'offrais après parce que là on est au niveau des secondes, par contre vous me l'a rappelé. Alors, il reste un peu. C'est quoi la contrainte de temps ? C'est dû à quoi ? Il faut ranger les affaires, c'est ça ? On peut dépasser un peu, encore un peu. Alors si, je vais raconter un deuxième élément.

Alors lui, c'est sourcé, moi c'est moins sourcé. Je vais raconter un autre élément, c'est que j'ai fait ici même, bon, vous le savez peut-être, ici c'est en fait une école d'hypnotiseur et il y a l'un des élèves de cette école d'hypnotiseur qui s'appelle David Picard qui m'a fait récemment une régression. Vous le connaissez ? Qu'est-ce que c'est que vous n'avez David Picard ? Tout le monde le connaît.

Alors pour 183 et 183, il n'y a personne et pour David Picard, il y a tout le monde. Il m'a fait une régression parce que j'adore en fait revenir à mes vies antérieures. En fait, moi quand je l'ai fait tout seul, j'isolise en couloir, vous le verrez dans le livre, il y a des portes, elles seront numérotées et je dis qu'elle vit, j'ai envie d'aller voir et puis il y a une lumière qui s'allume et ça s'ouvre. Donc là, je suis allé voir une de mes vies antérieures. Je vous le dis parce que c'est comme un petit film, je vous ai raconté les samourailles, mais j'ai raconté ma vie d'archer anglais. Je vais le faire très très vite.

Un, j'ai dû faire une bataille qui s'appelle, je ne connais pas le nom, mais deux types à un cours. D'ailleurs, j'arrive le matin avec mon arc et j'étais côté anglais, désolé. On arrive et on arrive le matin en Poirotte. Jamais personne ne sera à quel point un soldat doit attendre avant que ça démarre l'action. Ce n'est pas comme dans les films ou directement. Et de verre, dans l'après-midi.

Je précise aussi qu'au maillonnage, on n'a pas de montre, donc on ne sait pas du tout l'heure. On nous dit tout d'un coup lancer des flèches et je lance les flèches, c'est des longs bows, c'est des arcs à longs portées et en face, on sait que c'est des chevaliers français qui font ça avec des chevaux et que nous on a intérêt à faire une sorte de haie de flèches pour que après, nos propres chevaliers puissent agir mieux. Dans les éléments que je savais, c'est aussi qu'il n'avait plus la veille que ces boueux donc ça allait les ralentir, ces informations qui peuvent être utiles qu'on ait chevaliers archés au 13e siècle.

Je lance mes flèches une fois, deux fois, trois fois, j'ai un stock de flèches en fait. Et je ne vois strictement rien de la bataille. Chaque fois que vous regardez un film, vous voyez tous les éléments et tout, je ne connais même pas le nom des deux rois qui sont là. En fait, le métier d'archer, c'est un métier d'intermittent du spectacle.

Categorie figurant. Vous êtes là, vous venez, vous êtes inscrits, vous attendez, vous balancez les flèches, après vous espérez que votre camp gagne. Vous êtes des milliers et que votre camp gagne et au final, tout d'un coup, on entend des trompettes et tout et puis on nous annonce, alors on a gagné, on n'a pas gagné. C'est pas qu'on les matchs de foot, on ne peut pas suivre vraiment qui mène, qui fait des actions, on ne voit que dalle, du bruit au fond de la poussière et en le signal, on a gagné. Des moments où on a gagné, mon souci, c'est d'aller dans une queue spéciale où on fait la queue pour toucher notre bourse. Et là, on fait la bourse et la journée est finie. C'est à dire quand on vous dit une armée, vous savez, on voit tout le temps l'armée Napoléonienne, le machin, les romains, qu'est-ce qu'ils font une fois que la bataille est terminée, eh ben on rentre chez nous, quoi.

Comme les figurants, c'est vraiment le boulot intermittent du spectacle. J'avais pas de famille, j'avais pas de maison, j'avais de village en village et quand j'ai eu un village, j'avais la taverne et je demandais, vous savez, vous savez qu'il y a du boulot. Je précise que l'arrentisse pour un soldat, c'est la paix. Quand il y a la paix, pas de boulot. C'est exactement comme si pour une équipe de cinéma, il y a plus de films qui sont tournés. Donc du coup, boulot figurant, il n'y a que dalle.

Donc j'arrivais heureusement à la période, entre les français et les anglais, ça n'arrêtait pas, donc c'était chouette. On trouvait du boulot, mais par contre, il fallait aussi se renseigner où c'est qu'il y avait les guerres. Parce que les gens n'y pensent pas, quand j'avais les films, j'avais jamais pensé avant de vivre.

Quand vous apprenez qu'il y a une guerre à un endroit, il faut y aller. Moi, je n'avais pas de cheval, j'avais juste ma petite épée et mon arc. Ça veut dire que j'y vais en courant. Mais des fois, t'arrives en courant et c'est déjà fini.

Qui osera parler de la solitude du soldat qui arrive trop tard sur la bataille ? Mais c'est logique, tout le monde n'est pas les chevaliers. On voit, de nos jours, on se dit, on prend la bagnole, on y va, même pour un intermite en du spectacle. Donc là, t'arrives et après qu'il y a un peu pour toucher ta bourse, t'es niqué, t'as que dalle, trop tard, c'est trop tard. T'as pas de participe à la partie. Et l'autre élément, c'est que je vous rappelle que j'allais dans les tavernes. Alors d'abord, les trucs sympas, il n'y avait aucune animat... Dans la vie au Moyen Âge, c'est nul.

Je ne vous nia les pas. Le seul truc sympa, c'est les marchés. En général, devant la place devant l'église, même dans les petits villages, dans les marchés, il y avait des trucs rigolos comme des spectacles de marionnettes ou avec des personnages ou des gens qui faisaient des trucs. Et il y avait autre chose, les opérations chirurgicales. Donc les opérations chirurgicales, à l'époque, étaient faits par le menusier. Pourquoi le menusier, qui sait qu'il y a une petite idée ? Il y avait les bonnes scies. Et en général, quand il y avait un petit problème, les gratinures étaient trop larges, on coupe.

L'amputation était la base de la médecine de l'époque. Je l'ai découverte pour le rapporter en direct. La dentisterie se fait à la pince. Vous avez mal au dent, on les arrache. D'ailleurs, il y a un élément dans les éléments rigolos.

Le plaisir de l'archer anglais au 13e siècle, je sais que vous allez me poser la question. Quand c'est qu'on s'amuse là-dedans, c'était joué au dé. Je jouais énormément au dé, mais il fallait jouer une partie de son fric, mais il fallait en garder pour pouvoir payer quand on va dans l'état-vaine parce qu'il faut dormir. Et je me gaffais d'un truc qu'il faut surtout pas boire.

Tous les autres soldats se buvaient énormément. C'est en plus comparé à ce qu'on a à voir. Vous doutez bien, la bière n'était pas fraîche. C'était une servoise dégueulasse avec des morceaux d'herbe à l'intérieur.

C'était amère, c'est dégueulasse, mais vu qu'on n'avait rien d'autre. Le malheur, c'est la comparaison. Si vous ne pouvez pas comparer, vous contentez de ce que vous avez. Tout ce qu'on avait, la bouffe était dégueulasse, la bière était dégueulasse, la ville était une saleté pas possible, tous les gens puaient y remax. Personnellement, je ne me lave pas parce que j'avais qu'une seule tenue. Je me lave quand j'arrivais dans une rivière, c'était une fois par noix. Donc l'enfant m'était un peu ardos. Je savais une chose, il ne fallait pas boire parce qu'une fois, j'étais tombé et on avait piqué ma bourse.

Quand on pique la bourse, c'est fini. Si vous ne trouvez pas de guerre, vous ne courrez pas assez vite. Et puis, mon grand plaisir, c'était de dormir dans la forêt et de me reconnecter à la nature. De ce monde humain, j'avais l'impression que tout était crasseux et ça allait à hostile. Par contre, je sais que tout était propre, tout était bien.

Une fois, j'étais attaqué par des collègues au chômage parce que quand vous ne travaillez pas, et que vous n'avez pas de boulot et que vous voulez vous nourrir, vous attaquez les voyageurs qui peuvent être d'autres soldats. Ils s'en foutent. Tout ce qu'ils veulent, c'est aller vite, avoir du fric rapidement. Donc, je me suis fait tuer par des collègues et là, juste avant de mourir, je me suis dit, il y a quand même un truc qui manque dans cette vie.

Est-ce que vous voyez quoi ? L'amour. Qui sait qui a dit l'amour ? Mais non, à cette époque, l'amour est une notion qui n'existait. C'était que dans les cons de fait, les gens se mariaient pour les échanges de patrimoine, pas par amour.

Mais il y avait une forme de sexualité qui était associée à cette idée et il y avait dans les poésies des évocations de ce concept. Mais pour le bas-peuple, c'était rarement évoqué. Et non, ce qui me manquait, c'est d'apprendre à lire et à écrire.

Et du coup, j'ai des souvenirs très précis. Chaque fois que j'arrivais dans un village, je demandais à quelqu'un qui sait lire, de lire sur la carte pour me dire qu'il y a été le nom du village. Je pouvais dire, c'est très très chiant de ne pas savoir lire et écrire.

Mais je pense que tout ce qui est là, vous savez lire et vous avez pu m'en venir. Et profiter de ça, il y a assez de tas de choses qui nous semblent évidentes et qui en fait ne le sont pas. On a beaucoup de chance d'avoir une époque où on ne se fait pas amputer.

Chaque fois qu'on a une opération. la préhistoire par exemple. Alors c'est l'un des thèmes évoqués dans le livre. Je remonte pour le livre, ma vie que j'ai visité réellement, qui a 12000 ans avant Jésus-Christ.

Ce qui veut dire quand même, les Sumères c'est 3500, l'Empire égyptien c'est 2500, donc c'est avant Sumère. Oui on remonte dans ces vies de, enfin dans ces vies d'hommes préhistoriques, mais alors là c'est encore pire que le Moyen-Âge, parce que la peur des bêtes sauvages, j'ai entrevue certaines de mes vies préhistoriques, c'est nul. Au point de vue confort, au point de vue tout, au moins, à tout à l'heure vous avez fait l'expérience, à la police de conscience de l'instant présent, mais apprécier cette chose, déjà en France, actuellement on n'est pas en guerre, ça a peut-être ce qu'on plie qu'il y a un jour qui vienne, mais pour l'instant on n'y est pas. On mange tout les jours, on est plutôt propres, enfin tous les gens qui sont là sont très très propres.

On a la possibilité de nous cultiver, on a la possibilité de savoir ce qui se passe sur toute la planète, on a la possibilité de communiquer sur des distances extraordinaires, on a la possibilité de vivre 80 ans. A l'époque du Moyen-Âge, je ne savais même pas qu'à Je suis mort, je pense c'est autour de 27 ans, mais parce que je n'y avais pas d'état civil, je ne connaissais pas mon âge, et vous n'imaginez pas la chance qu'on a d'avoir une réunion comme ça, de pouvoir évoquer des trucs comme ça. Je peux vous dire que l'homme préhistorique, on avait un peu, rien à foutre de l'hypnose régressif, mais même l'homme du Moyen-Âge, il n'y avait rien à foutre d'hypnose régressif, et je vais vous dire, je crois même qu'actuellement, les gens ne voient pas tellement l'intérêt d'organiser un sévi antérieur, c'est aussi pour ça que j'appelle la boîte de Pandore, parce qu'une fois que vous l'ouvrez, vous ne savez pas ce que vous allez trouver, et que l'une des raisons pour lesquelles on se rappelle, selon moi, pas de sévi antérieur, c'est qu'il y a quelques-unes qui sont traumatisantes. Donc si c'est pour se rappeler de quelqu'un qui vous a fait du mal, que vous ne connaissez même pas et que vous ayez envie de vous venger, ça complécrait encore plus la vie. Donc c'est peut-être pour ça que quand on est bébé, on reboute, on oublie sa vie antérieure, et on redémarre à zéro, comme si c'était la première.

Voilà. Mais dans le livre, j'explique comment faire l'expérience de la vie antérieure, et dans les dernières pages, il y a trop quatre pages pour noter vos vies antérieures avec l'époque probable et le lieu. Ce qui est difficile à repérer, c'est le lieu. C'est-à-dire souvent, par exemple, quand j'étais femme de harem, je vois le harem, je vois les femmes, mais alors quel pays et tout, après je déduis par rapport aux objets, j'enquête, et j'essaye de retrouver à quelle époque, donc j'étais femme en poitre-soin, venger du cul en Égypte. Pour ceux qui s'intéressent, c'est mon époque de femme. Oui ?

Par exemple, quand vous étiez samouraille, ou archanglais, vous aviez conscience que vous parliez une langue étrangère ou pas ? C'est mon esprit. Oui, oui. Mais de toute façon, mon archer anglais, il parlait un truc, j'entendais le son, mais c'était même pas de l'anglais. Le samouraille, ça, je n'ai rien compris.

Donc, quand il parlait, ou quand d'autres gens lui parlaient, c'est l'esprit et l'esprit. C'est-à-dire, quand je suis dans lui, je pense comme lui, donc, ici, il pense en anglais, et je comprends l'anglais. Oui ? Qu'est-ce qui vous a poussé à connaître vos vies intérieures ?

La curiosité. Et puis, en tant qu'encommencié, je crois que c'est mon devoir d'aller explorer les zones de pensée et conscience où les gens ne vont peut-être pas aller vite. C'est pour ça que j'ai fait l'hypno, c'est pour ça que j'ai fait des retours dans les vies antérieures, c'est pour ça que j'essaie de faire toutes les expériences possibles de penser, pour aller voir si ça fonctionne, si ça ne fonctionne pas, le révolutionne, par exemple, dans la 6e sommeil. Vous savez, juste tout seul, chez soi, assis, sur une chaise, ou couché dans un lit, on peut faire plein, plein d'expériences fabuleuses que vous trouverez dans le livre. Alors, vu qu'il n'y a pas beaucoup de temps, je vais vous dire tout à l'heure, Patrick, vous parlez de son livre qui vient de sortir. Il y a 2 livres, d'ailleurs, à lui qui vient de sortir, il y en a avec vous quelqu'un, il y a un livre sur les nanofictions que j'ai préfacées, parce qu'on est vraiment très très potes.

Les nanofictions, c'est qu'il a inventé un concept d'écrire une histoire en combien de caractères ? 280. Voilà. En fait, comme un tweet.

Voilà. Et donc, en 280, il faut faire un début, un milieu, une fin, surprenante, un suspense, des personnages, une histoire d'amour, la peur, la terreur, 280 caractères, ça veut dire qu'il faut être, il faut que chaque virgule ait du sens. Donc, sinon, moi, il y a ce truc qui va sortir, tu peux mieux d'elle le tenir, c'était plus pas trique, ce qui va sortir en novembre, pour l'instant, c'est celui-là qui est le truc, si vous m'intéressez à mes conneries, c'est ça. Et en fait, le dernier élément, c'est le grand... Merci. Le dernier élément, c'est que, vu que j'ai imaginé que ça allait être sympa aujourd'hui, je me suis dit, bon, on va le refaire dans 15 jours. Donc, on le refait ici, dans 15 jours, le 27... 27 septembre. Et... Bon.

Ben, venez nombreux. On aura amélioré la formule, parce que, vous savez, c'est un peu comme l'artillerie, on regarde où ça tombe, et puis on s'approche de la cible. Donc, il y aura probablement un écran avec des images, de la musique, une science d'hypnose, puis ça terminera un moment où tous nus, nous ferons une grande fête. Non, là, je suis peut-être allé trop loin.

Ça, c'est au numéro 3. On va y aller progressivement, en tout cas, je vous remercie beaucoup, beaucoup d'être venus. En fait, je voudrais vous appolisser vous-même. Applaudissez-vous. Après, vous voulez m'applaudir, moi, applaudir Patrick. On fait l'enchaînement.

Non. Je vous laisse tuer pourquoi. Parce que, vous ne saviez pas du tout ce qui allait se passer aujourd'hui. Et j'espère... J'espère que ça vous a amusé, quand même.

Vous êtes en diassa. Ça ne vioie pas trop, hein. Ça ne vioie pas. Mais vous avez l'esprit Ezra, alors. Parce que l'Ezra, c'est on, c'est pas, on va se renseigner.

Du coup, on aura l'expérience, et on saura comment ça fonctionne. Bon, en tout cas, à partir de cette formule, j'aimerais bien... On voulait dire avec les biens qui m'ont sur le grand Facebook, tu sais. Ah ouais. Ah oui, mais en plus, tu voudrais faire un groupe Facebook de la communauté. Bon, allez, viens.

Viens, viens, viens. Bon, en fait, je dois vous envoyer une chose. Il n'y a que trop quatre respectateurs. Tous les gens ici sont mes copains. Ils font semblant. Ils font semblant qu'ils ne me connaissent pas. Lui, c'est mon frère.

Viens, viens, viens. Viens raconter, prends le micro. Donc, ce sont deux élèves des masterclass qui gèrent une communauté. Allez-y. Vous êtes pas timide. Je adore ça.

Hélo, dis. C'est toi qui a créé ce groupe sur Facebook. Comment ça s'appelle-t-il ? Il s'appelle que vous ?

Il y a un groupe sur Facebook qui s'appelle tout simplement Masterclass de Bernard Verbert. Et en fait, c'est tous les anciens participants depuis un an et demi, maintenant, qui s'ajoutent dessus s'ils le veulent. Et on échange des résumés de ce qu'on a vu dans les masterclass. Si on partage aussi nos expériences par rapport à nos écritures personnelles, si on veut se donner des conseils, s'il y a des concours d'écriture. Et je crois qu'il y en a certains d'ailleurs qui ont réussi à se faire publier. Donc voilà, c'est une petite communauté où on s'entraîne, on donne des bons conseils.

Tout le monde est le bienvenue, bien sûr. On essaye, et on essaye, on en est à la quatrième édition qui s'appelle le Rendez-vous des fourmis qui est un truc très sympathique à Paris. Où on se retrouve, alors on essaye de caler ça avec un rendez-vous ici pour se voir avant ou après.

Pour les gens qui viennent de Provinces, parce que ce sont un petit peu plus simples aussi. Et de se retrouver dans un café pour discuter des livres, de nos écritures et de plein de choses. Alors là que tu m'en parles, je me dis, il y aurait peut-être une manière de fédérer les groupes. C'est-à-dire qu'on pourrait créer un groupe où ceux qui ont envie de rester connectés et tout, puissent se retrouver en plus de ceux des masterclass. Donc on pourrait créer un seul groupe. C'est-à-dire, ça, ça se réalisera. On va pas rajouter un truc en plus. Le groupe existe déjà. Ça s'appelle les fourmis. Non, le Bernard Verber masterclass.

Oui mais là c'est pas les masterclass, c'est les râles. En fait, un deuxième groupe qui se connecte. Moi on a dit qu'on se referme. Alors le 1, il s'appellerait comment? On peut le changer.

On change le nom. Vous n'avez qu'à l'appeler la fourmillière et puis comme ça on met toutes les conneries dessus. Alors il s'appellera la fourmillière. Donc moi je ferai un lien chez moi pour qu'on puisse le retrouver.

Il faut voir si le nom est libre. On fait la fourmillière et puis comme ça on crée une communauté de petites fourmilles qui font bouger le monde. Donc ça serait à part en camp? Comment les gens qui sont là pour se connecter dessus? En fait il suffira juste de chercher le nom. Je sais pas si vous maîtrisiez tout ce Facebook. Mais il suffira juste de chercher le nom du groupe. Vous vous demandez à rejoindre et Corinne Nouman vous accepte et... Il y a des mêmes fourmis sur passion.

Il faut qu'ils disent qu'ils étaient là la première historique dans lequel on essuie les plates. Il y a un mot de passe à donner que tu vas de l'autre. Le mot de passe. Il faudrait un mot de passe par session. Non, le mot de passe c'est art. Le mot de passe ce sera Ezra. Tout simplement.

Comme ça vous mettez Ezra et puis... Il faut qu'elle se recrute. Il sera en place des dons. On les applaudit. Applaudissements Je profite que c'est la première et que je sais pas ce qui pourra arriver dans le futur. Le 27 est la prochaine.

D'accord? Et après on va essayer tout les 15 jours. Je dois quand même vous préciser. La finalité de tout ce que je fais c'est quand même comme dans le papillon des étoiles de créer une communauté qui va coloniser notre planète. Donc déjà préparer vos valises.

Ce ne soit pas faux au dernier moment comme souvent à les voyages. Si vous devez partir pour un voyage qui va durer 1200 ans et dans lequel vous avez participé qu'au décollage, vous n'avez pas participé à l'accalissage, la plus proche planète est un 4 année lumière. Ce qui correspond à ces 1200 ans. Vous considérez la technologie. C'est qui le papillon des étoiles? Tout se reste.

Vous pouvez expliquer à ceux qui n'ont pas lu. Le concept, je le fais rapidement c'est un vaisseau spatial de 154 000 personnes dans lequel on a recréé une gravité et on a recréé une communauté sympa. On est tous potes et on refait le monde.

Mais surtout on prépare la nouvelle génération qui va atterrir sur la planète et recréer l'humanité. D'accord? Parce que ici, comme évoqué Monsieur Alviqueia, ça se peut que, vous avez vu, Hulot qui était le gouvernement, ça sent le sapin. Sur un début, ça peut se compliquer.

Voilà. Je ne sais pas quelle heure il est mais on va dire que c'est fini. Merci beaucoup. Alors maintenant, on va tous aller manger ensemble. il faudrait trouver... ça, c'est dans la version 4. Je vais essayer de trouver une formule pour trouver une petite expérience du statif. C'est à dire que tout simplement, c'est tous les gens qui arrivent.

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