Disparaître - Sous les radars des algorithmes
Comment protéger ses activités numériques de la surveillance et de la malveillance ? Un panorama didactique des solutions alternatives à la portée de tous.
source: yacy.net
Il est possible de créer son propre moteur de recherche, et de contourner Google et consort, pour devenir indépendant.
Une des solutions s'appelle YaCy, et fonctionne avec le peer to peer.
Le lien en source permet de l'installer sur les différents systèmes d'exploitations.
Une des solutions s'appelle YaCy, et fonctionne avec le peer to peer.
Le lien en source permet de l'installer sur les différents systèmes d'exploitations.
moteur de recherche
source: lebigdata.fr
Respectemesdatas.fr est une nouvelle plateforme géniale lancée par l'UFC-que-Choisir, permettant de consulter la liste des données que les GAFAM et autres géants du numérique détiennent à votre sujet. Un formulaire simplifié permet ensuite d'exiger leur suppression. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur cet outil, et comment l'utiliser !
Il y a quelques jours, un baromètre révélait que les Français ont baissé les armes face aux GAFAM. La plupart d'entre nous sont conscients de divulguer leurs données sur internet, mais s'y sont résignés face à l'absence de solutions.
Interrogés par TF1 dans le cadre d'un reportage, plusieurs internautes admettent avoir abandonné le combat : « On clique tous sur « tout accepter » en voyant très bien qu'il y a plein de petites choses que l'on ne regarde pas » reconnait l'un d'entre eux.
Une autre femme adopte le même ton fataliste : « Avec tout ce que l'on envoie, tout ce que l'on transmet, c'est sûr que c'est collecté ». Aux yeux de ces consommateurs, il est tout bonnement inutile de se débattre contre les tentacules des géants de la tech?
Une véritable mine d'or pour les GAFAM
De nombreux Français négligent la protection des données par insouciance. Dans leur esprit, la collecte de leurs informations demeure un point de détail sans conséquences dans le monde réel.
En réalité, l'impact potentiel est loin d'être anecdotique. Outre les risques de phishing par des cybercriminels, vos données personnelles peuvent faire augmenter le prix de vos achats en ligne.
Par exemple, un billet d'avion ou une course en taxi peuvent coûter plus cher selon la marque de téléphone utilisé pour passer commande. Il est clair que personne ne souhaite payer à prix fort, mais la majorité présume qu'il n'existe pas d'alternative.
Respectemesdatas : une plateforme lancée par l'UFC-que-Choisir
Pourtant, de nombreux outils existent pour naviguer sur le web de façon confidentielle. Le véritable problème est que ces protections sont méconnues, ou trop difficiles d'utilisation.
Afin de remédier à ce problème, l'UFC-que-Choisir vient de créer un nouvel outil accessible en ligne à l'adresse respectemesdatas.fr. En se rendant sur ce site web, chaque internaute peut « découvrir concrètement quelles sont les données personnelles collectées par les plateformes qu'il utilise, mais aussi et surtout, d'exercer ses droits de rectification, de suppression, et à l'oubli ».
Le président de l'association de consommateurs, Alain Bazot, explique que « les géants du web ont fait de nous des data, mais ça n'est pas une fatalité. Aujourd'hui, il est temps de renverser la tendance, de réagir en reprenant la main sur nos données personnelles. Nous avons des droits, exerçons-les ».
Comment supprimer vos données avec Respectemesdatas ?
Cette plateforme a pour avantage la simplicité d'utilisation. Il suffit de cliquer sur « Récupérer vos données », et sur le nom de l'entreprise de votre choix. Au total, 9 firmes sont passées au crible dont Google, Facebook, TikTok, Uber et Tinder.
Vous n'avez plus ensuite qu'à suivre les instructions. L'outil vous redirige d'abord vers le site de l'entreprise sélectionnée, pour y télécharger un fichier contenant toutes les données collectées à votre sujet depuis de nombreuses années.
Ce processus peut prendre quelques minutes, voire quelques jours selon l'organisme. Une analyse statistique est effectuée par la plateforme. Notons qu'aucune donnée n'est téléchargée sur les serveurs de l'UFC-que-Choisir : le traitement a lieu sur votre propre ordinateur.
Le site affichera ensuite plusieurs graphiques, permettant de visualiser facilement les données détenues par l'organisme choisi à votre sujet et la façon dont elles sont utilisées.
Ceci permet de savoir quel type d'informations est collecté et quelles activités sont pistées. Vous pourrez aussi découvrir quelles publicités ciblées vous sont présentées en fonction de vos données, ou encore vos centres d'intérêt identifiés par l'entreprise.
Pour exercer vos droits à la rectification et à l'oubli, il ne vous reste qu'à remplir un formulaire simplifié au maximum. Comme le conseille le directeur juridique de l'UFC-que-Choisir, Raphaël Bartlomé, « rappelez-vous que vous avez le droit de tout effacer. Ça ne va rien changer à vos habitudes, mais, au moins, ils n'auront pas toutes ces informations sur vous ».
#JeNeSuisPasUneData : une vaste campagne de sensibilisation
Afin d'accompagner le lancement de cet outil, l'UFC-que-Choisir lance aussi une campagne de sensibilisation « #JeNeSuisPasUneData ». L'objectif est « d'éveiller les consciences en révélant quels sites détiennent quelles informations et surtout mobiliser les internautes, en facilitant leur démarche pour exercer leurs droits ».
Aux yeux de l'association, « il est primordial que les consommateurs réalisent l'importance des données qu'ils laissent sur internet et les conséquences que cela peut impliquer sur leur vie ».
Alors que la CNIL vient également de lancer un service dédié à l'IA, il semble que la France ait finalement décidé de se dresser contre l'emprise des GAFAM. C'est une bonne nouvelle, car le numérique va continuer à transformer nos us et coutumes au fil des années à venir?
Outre ce nouvel outil, rappelons qu'il existe d'autres solutions accessibles pour limiter votre partage de données. Vous pouvez utiliser la navigation privée, refuser les cookies en arrivant sur un site web, masquer toutes vos informations sur les réseaux sociaux, mais aussi utiliser un VPN pour déguiser votre adresse IP et votre emplacement géographique !
Il y a quelques jours, un baromètre révélait que les Français ont baissé les armes face aux GAFAM. La plupart d'entre nous sont conscients de divulguer leurs données sur internet, mais s'y sont résignés face à l'absence de solutions.
Interrogés par TF1 dans le cadre d'un reportage, plusieurs internautes admettent avoir abandonné le combat : « On clique tous sur « tout accepter » en voyant très bien qu'il y a plein de petites choses que l'on ne regarde pas » reconnait l'un d'entre eux.
Une autre femme adopte le même ton fataliste : « Avec tout ce que l'on envoie, tout ce que l'on transmet, c'est sûr que c'est collecté ». Aux yeux de ces consommateurs, il est tout bonnement inutile de se débattre contre les tentacules des géants de la tech?
Une véritable mine d'or pour les GAFAM
De nombreux Français négligent la protection des données par insouciance. Dans leur esprit, la collecte de leurs informations demeure un point de détail sans conséquences dans le monde réel.
En réalité, l'impact potentiel est loin d'être anecdotique. Outre les risques de phishing par des cybercriminels, vos données personnelles peuvent faire augmenter le prix de vos achats en ligne.
Par exemple, un billet d'avion ou une course en taxi peuvent coûter plus cher selon la marque de téléphone utilisé pour passer commande. Il est clair que personne ne souhaite payer à prix fort, mais la majorité présume qu'il n'existe pas d'alternative.
Respectemesdatas : une plateforme lancée par l'UFC-que-Choisir
Pourtant, de nombreux outils existent pour naviguer sur le web de façon confidentielle. Le véritable problème est que ces protections sont méconnues, ou trop difficiles d'utilisation.
Afin de remédier à ce problème, l'UFC-que-Choisir vient de créer un nouvel outil accessible en ligne à l'adresse respectemesdatas.fr. En se rendant sur ce site web, chaque internaute peut « découvrir concrètement quelles sont les données personnelles collectées par les plateformes qu'il utilise, mais aussi et surtout, d'exercer ses droits de rectification, de suppression, et à l'oubli ».
Le président de l'association de consommateurs, Alain Bazot, explique que « les géants du web ont fait de nous des data, mais ça n'est pas une fatalité. Aujourd'hui, il est temps de renverser la tendance, de réagir en reprenant la main sur nos données personnelles. Nous avons des droits, exerçons-les ».
Comment supprimer vos données avec Respectemesdatas ?
Cette plateforme a pour avantage la simplicité d'utilisation. Il suffit de cliquer sur « Récupérer vos données », et sur le nom de l'entreprise de votre choix. Au total, 9 firmes sont passées au crible dont Google, Facebook, TikTok, Uber et Tinder.
Vous n'avez plus ensuite qu'à suivre les instructions. L'outil vous redirige d'abord vers le site de l'entreprise sélectionnée, pour y télécharger un fichier contenant toutes les données collectées à votre sujet depuis de nombreuses années.
Ce processus peut prendre quelques minutes, voire quelques jours selon l'organisme. Une analyse statistique est effectuée par la plateforme. Notons qu'aucune donnée n'est téléchargée sur les serveurs de l'UFC-que-Choisir : le traitement a lieu sur votre propre ordinateur.
Le site affichera ensuite plusieurs graphiques, permettant de visualiser facilement les données détenues par l'organisme choisi à votre sujet et la façon dont elles sont utilisées.
Ceci permet de savoir quel type d'informations est collecté et quelles activités sont pistées. Vous pourrez aussi découvrir quelles publicités ciblées vous sont présentées en fonction de vos données, ou encore vos centres d'intérêt identifiés par l'entreprise.
Pour exercer vos droits à la rectification et à l'oubli, il ne vous reste qu'à remplir un formulaire simplifié au maximum. Comme le conseille le directeur juridique de l'UFC-que-Choisir, Raphaël Bartlomé, « rappelez-vous que vous avez le droit de tout effacer. Ça ne va rien changer à vos habitudes, mais, au moins, ils n'auront pas toutes ces informations sur vous ».
#JeNeSuisPasUneData : une vaste campagne de sensibilisation
Afin d'accompagner le lancement de cet outil, l'UFC-que-Choisir lance aussi une campagne de sensibilisation « #JeNeSuisPasUneData ». L'objectif est « d'éveiller les consciences en révélant quels sites détiennent quelles informations et surtout mobiliser les internautes, en facilitant leur démarche pour exercer leurs droits ».
Aux yeux de l'association, « il est primordial que les consommateurs réalisent l'importance des données qu'ils laissent sur internet et les conséquences que cela peut impliquer sur leur vie ».
Alors que la CNIL vient également de lancer un service dédié à l'IA, il semble que la France ait finalement décidé de se dresser contre l'emprise des GAFAM. C'est une bonne nouvelle, car le numérique va continuer à transformer nos us et coutumes au fil des années à venir?
Outre ce nouvel outil, rappelons qu'il existe d'autres solutions accessibles pour limiter votre partage de données. Vous pouvez utiliser la navigation privée, refuser les cookies en arrivant sur un site web, masquer toutes vos informations sur les réseaux sociaux, mais aussi utiliser un VPN pour déguiser votre adresse IP et votre emplacement géographique !
Gafam, données personnelles, protection
source: sciencepost.fr
Voici une nouvelle façon d'appréhender le cycle de l'eau. Aux États-Unis, un analyste de données a élaboré une application de cartographie permettant de suivre une goutte d'eau sur des centaines, voire des milliers de kilomètres. Cette application permet ainsi de comprendre l'interconnexion entre les rivières et autres fleuves.
Suivre une goutte d'eau en caméra subjective
Sam Learner est un analyste de données à l'origine de l'application de cartographie River Runner. Celle-ci a été élaborée avec les données et l'aide de l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS). L'organisation Internet of Water (qui traite de nombreuses données en lien avec l'eau) a également participé au projet. Sur la carte, il suffit de cliquer afin d'obtenir une goutte de pluie qu'il devient possible de suivre en caméra subjective durant son long périple.
Le test que nous avons effectué met en scène une goutte d'eau au départ de Vaud (Suisse) empruntant un premier cours d'eau avant de passer par le lac Léman. Ensuite, notre goutte poursuit son chemin dans le Rhône avant d'arriver dans le golfe du Lion, en mer Méditerranée. Une petite erreur s'est toutefois glissée, puisque la Saône est également mentionnée dans le trajet.
Une application encore imparfaite
Malgré cette petite bévue, le principal est sauf, à savoir permettre à l'utilisateur de comprendre que les cours d'eau sont interconnectés entre eux, et avec les mers et océans. Et surtout, comme l'explique Sam Learner dans un article de Fast Company du 6 janvier 2022, l'application permet également de se rendre compte à quel point la pollution présente dans les eaux peut voyager.
Sam Learner a quant à lui multiplié les essais, en partant de Chengdu (Chine), Cochabamba (Bolivie) ou encore Custer dans le Dakota du Sud (États-Unis). Ainsi, il est possible de cliquer n'importe où sur le globe, même les contrées les plus reculées. Cette application est intéressante et plutôt ludique. Par ailleurs, celle-ci progressé puisqu'à ses débuts, les trajets n'étaient disponibles qu'aux États-Unis.
Enfin, l'erreur que nous avons rencontrée durant notre essai n'est peut-être pas le fruit du hasard. En effet, l'application River Runner est pour l'instant seulement proposée en version Bêta. Bien que très riche en données, la carte comporte ainsi quelques défauts. En effet, les noms de nombreux cours d'eau sont encore manquants. Toutefois, il est possible de contacter les développeurs afin de demander un ajout.
Suivre une goutte d'eau en caméra subjective
Sam Learner est un analyste de données à l'origine de l'application de cartographie River Runner. Celle-ci a été élaborée avec les données et l'aide de l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS). L'organisation Internet of Water (qui traite de nombreuses données en lien avec l'eau) a également participé au projet. Sur la carte, il suffit de cliquer afin d'obtenir une goutte de pluie qu'il devient possible de suivre en caméra subjective durant son long périple.
Le test que nous avons effectué met en scène une goutte d'eau au départ de Vaud (Suisse) empruntant un premier cours d'eau avant de passer par le lac Léman. Ensuite, notre goutte poursuit son chemin dans le Rhône avant d'arriver dans le golfe du Lion, en mer Méditerranée. Une petite erreur s'est toutefois glissée, puisque la Saône est également mentionnée dans le trajet.
Une application encore imparfaite
Malgré cette petite bévue, le principal est sauf, à savoir permettre à l'utilisateur de comprendre que les cours d'eau sont interconnectés entre eux, et avec les mers et océans. Et surtout, comme l'explique Sam Learner dans un article de Fast Company du 6 janvier 2022, l'application permet également de se rendre compte à quel point la pollution présente dans les eaux peut voyager.
Sam Learner a quant à lui multiplié les essais, en partant de Chengdu (Chine), Cochabamba (Bolivie) ou encore Custer dans le Dakota du Sud (États-Unis). Ainsi, il est possible de cliquer n'importe où sur le globe, même les contrées les plus reculées. Cette application est intéressante et plutôt ludique. Par ailleurs, celle-ci progressé puisqu'à ses débuts, les trajets n'étaient disponibles qu'aux États-Unis.
Enfin, l'erreur que nous avons rencontrée durant notre essai n'est peut-être pas le fruit du hasard. En effet, l'application River Runner est pour l'instant seulement proposée en version Bêta. Bien que très riche en données, la carte comporte ainsi quelques défauts. En effet, les noms de nombreux cours d'eau sont encore manquants. Toutefois, il est possible de contacter les développeurs afin de demander un ajout.
goutte d'eau, trajet
source: Twitter
Il suffit de lire le texte en photo. La plupart des informations, concernant la sécurité française, transite par les Etats-Unis, via leur serveur. Ce qui est une blague ^^ !
DGSI, Etats-Unis, renseignement
source: slate.fr
Le télescope spatial James-Webb (JWST) de la NASA aurait détecté des signes de vie sur une planète lointaine. La BBC relaie cette surprenante annonce.
Une molécule de sulfure de diméthyle (DMS) aurait ainsi été repérée sur une planète située à 120 années-lumière de la nôtre. Or, le DMS n'est produit que par les êtres vivants –sur Terre du moins. Les chercheurs auraient également observé des traces de méthane et de CO2 dans son atmosphère, ce qui les pousse à penser que la planète, nommée «K2-18b», posséderait un océan d'eau.
«Sous le choc»
Nikku Madhusudhan, professeur à l'Université de Cambridge et directeur de la recherche, déclare: «Avec mon équipe, nous étions sous le choc lorsque nous avons pris connaissance des résultats.» Il poursuit: «Sur Terre, le sulfure de diméthyle n'est généré que par les êtres vivants. La majeure partie présente dans l'atmosphère terrestre est émise par le phytoplancton des environnements marins.»
Cependant, des recherches approfondies sont nécessaires pour confirmer la découverte, dont les résultats sont attendus d'ici un an: «Si c'est vrai, ce serait une avancée majeure. C'est pourquoi j'ai envie de faire les choses correctement avant d'affirmer quelque chose d'aussi important.»
K2-18b remplit toutes les conditions pour abriter la vie
Cette prudence fait écho à des événements de 2020: des scientifiques avaient annoncé au grand public la présence d'une molécule de phosphine, apparemment produite par des organismes vivants dans les nuages de Vénus, avant de la contester un an plus tard.
La capacité d'une planète à abriter la vie dépend de sa température, de la présence de carbone et probablement d'eau liquide. Les observations du JWST semblent suggérer que K2-18b remplit toutes ces conditions. Mais ce n'est pas parce qu'une planète peut héberger des êtres vivants qu'elle le fait nécessairement.
Robert Massey, directeur adjoint de la Société royale d'astronomie de Londres, reste enthousiaste: «C'est une petite avancée, mais c'est un pas de plus vers le jour où nous serons en mesure de répondre à cette grande question: “Sommes-nous seuls dans l'univers ou non?”»
Une molécule de sulfure de diméthyle (DMS) aurait ainsi été repérée sur une planète située à 120 années-lumière de la nôtre. Or, le DMS n'est produit que par les êtres vivants –sur Terre du moins. Les chercheurs auraient également observé des traces de méthane et de CO2 dans son atmosphère, ce qui les pousse à penser que la planète, nommée «K2-18b», posséderait un océan d'eau.
«Sous le choc»
Nikku Madhusudhan, professeur à l'Université de Cambridge et directeur de la recherche, déclare: «Avec mon équipe, nous étions sous le choc lorsque nous avons pris connaissance des résultats.» Il poursuit: «Sur Terre, le sulfure de diméthyle n'est généré que par les êtres vivants. La majeure partie présente dans l'atmosphère terrestre est émise par le phytoplancton des environnements marins.»
Cependant, des recherches approfondies sont nécessaires pour confirmer la découverte, dont les résultats sont attendus d'ici un an: «Si c'est vrai, ce serait une avancée majeure. C'est pourquoi j'ai envie de faire les choses correctement avant d'affirmer quelque chose d'aussi important.»
K2-18b remplit toutes les conditions pour abriter la vie
Cette prudence fait écho à des événements de 2020: des scientifiques avaient annoncé au grand public la présence d'une molécule de phosphine, apparemment produite par des organismes vivants dans les nuages de Vénus, avant de la contester un an plus tard.
La capacité d'une planète à abriter la vie dépend de sa température, de la présence de carbone et probablement d'eau liquide. Les observations du JWST semblent suggérer que K2-18b remplit toutes ces conditions. Mais ce n'est pas parce qu'une planète peut héberger des êtres vivants qu'elle le fait nécessairement.
Robert Massey, directeur adjoint de la Société royale d'astronomie de Londres, reste enthousiaste: «C'est une petite avancée, mais c'est un pas de plus vers le jour où nous serons en mesure de répondre à cette grande question: “Sommes-nous seuls dans l'univers ou non?”»
vie, extraterrestre, exoplanète
source: droit.developpez.com
Des députés de la majorité proposent que toute création de nouveau compte sur un réseau social fasse l'objet d'une procédure de certification. En français facile, l'objectif est d'associer une carte d'identité à tout compte sur les réseaux sociaux en France dès le 1er janvier 2027. C'est là l'une des propositions du projet de loi SREN qui menace la liberté sur Internet en France. En effet, ce dernier contient des dispositions additionnelles dont l'une vise à transformer les navigateurs web en outils de censure gouvernementale. L'ensemble des mesures vise à empêcher les enfants d'accéder à du contenu pornographique.
Une très mauvaise idée pour les députés Eric Bothorel (Renaissance) et Philippe Latombe (Modem), spécialistes du numérique, qui appellent au rejet de cet amendement lors de son examen à l'Assembléee nationale
Eric Bothorel et Philippe Latombe sont d'avis que l'interdiction de l'anonymat en ligne est un mythe :
« Certains persistent dans leur désir de lutter contre l'anonymat afin de s'opposer au sentiment d'impunité. Ce but de guerre repose sur un mythe, pour trois raisons principales. Premièrement, en France, et uniquement en France, il semblerait que nous devrions exiger l'identification de quiconque souhaite s'inscrire sur un réseau social. Qu'en est-il des enregistrements effectués depuis des pays étrangers ? Et que dire de la possibilité pour toute personne malveillante de contourner cette règle spécifiquement française ?
Combattre tous les stratagèmes que les criminels mettront en œuvre est une vieille idée, bien antérieure à l'avènement de Meta ou du chiffrement. Cela soulève la question de l'application d'une telle mesure, localement, dans un monde où Internet est mondial, où les géants privés tels que les messageries et les réseaux sociaux sont internationaux. Le mythe consiste à prétendre qu'il est possible de résoudre 100% des crimes et délits. En suivant ce raisonnement, je crains fortement que demain nous ne soyons contraints de nous attaquer au chiffrement. Cela serait inacceptable.
certains persistent dans leur désir de lutter contre l'anonymat afin de s'opposer au sentiment d'impunité. Ce but de guerre repose sur un mythe, pour trois raisons principales. Premièrement, en France, et uniquement en France, il semblerait que nous devrions exiger l'identification de quiconque souhaite s'inscrire sur un réseau social. Qu'en est-il des enregistrements effectués depuis des pays étrangers ? Et que dire de la possibilité pour toute personne malveillante de contourner cette règle spécifiquement française ?
Combattre tous les stratagèmes que les criminels mettront en œuvre est une vieille idée, bien antérieure à l'avènement de Meta ou du chiffrement. Cela soulève la question de l'application d'une telle mesure, localement, dans un monde où Internet est mondial, où les géants privés tels que les messageries et les réseaux sociaux sont internationaux. Le mythe consiste à prétendre qu'il est possible de résoudre 100% des crimes et délits. En suivant ce raisonnement, je crains fortement que demain nous ne soyons contraints de nous attaquer au chiffrement. Cela serait inacceptable. »
Ils soutiennent en sus que l'anonymat ne compromet pas l'identification des malfaiteurs :
« Deuxièmement, l'anonymat serait un obstacle insurmontable pour les victimes et un défi complexe pour les enquêteurs dans la résolution des affaires, sans équivalent dans la vie réelle. Cette affirmation est erronée. Combien de cambriolages, par exemple, n'ont pas abouti à l'identification des auteurs ? Ils ne laissent que rarement leur pseudo ou leur plaque d'immatriculation après avoir vidé une maison. Il existe des "cold cases" de crimes ou de délits "dans la vraie vie" tout comme sur la toile.
Aucune statistique ne démontre à ce jour que l'utilisation d'un pseudonyme ou d'un VPN compromet les performances des forces de police ou de gendarmerie dans la résolution des affaires, au point que commettre des délits en ligne serait moins risqué pour les coupables que dans la vie réelle. Chaque jour, de retentissantes affaires nous rappellent que, dans le cadre juridique actuel, les criminels les plus redoutables, prenant de multiples précautions, finissent par être appréhendés par les autorités. Les condamnations liées au réseau Sky ECC en sont un exemple parmi d'autres.
Troisièmement, à un moment où la priorité devrait être la consolidation d'un cadre européen harmonieux, au bénéfice des utilisateurs et des développeurs de solutions souveraines, cette exception française créerait un appel d'air considérable vers les vastes territoires du Far West (ou d'ailleurs), moins réglementés, incitant à recourir à des outils alternatifs non contrôlés. Chassez les extrémistes de Twitter, ils se réfugieront sur Gab, sur VK, nous le savons.
Passons sur ce que cela impliquerait en termes de risques accrus pour les lanceurs d'alerte, les chercheurs en intelligence ouverte qui collectent quotidiennement des preuves numériques dans un territoire virtuel hostile. Cette question est moins technique qu'elle n'y paraît ; sommes-nous prêts à anéantir tout ce qui contribue à la confiance dans nos échanges virtuels, au prétexte fallacieux que les risques encourus en ligne par les criminels ne se matérialisent pas dans le monde réel ? »
Le projet de loi SREN est un recueil de dispositions qui menacent la liberté sur Internet en France
L'article 6 du projet de loi SREN, qui vise à lutter contre la fraude en ligne, prévoit d'imposer aux développeurs de navigateurs web de bloquer les sites web figurant sur une liste noire fournie par le gouvernement.
Le blocage des sites web par le navigateur est une mesure technique qui consiste à empêcher l'accès à certains contenus en fonction de leur adresse URL. Contrairement au filtrage par les fournisseurs d'accès à internet (FAI), qui peut être contourné par l'utilisation d'un VPN ou d'un proxy, le blocage par le navigateur rend impossible la consultation des sites web interdits, sauf à changer de navigateur ou à modifier son fichier hosts.
Cette mesure présente plusieurs risques pour l'internet ouvert mondial :
Elle remet en cause le principe de neutralité du net, qui garantit que tous les contenus sont traités de manière égale sur internet, sans discrimination ni interférence. En imposant aux navigateurs de bloquer certains sites web, le gouvernement français se donne le pouvoir de décider quels contenus sont légitimes ou non, sans passer par une autorité judiciaire indépendante ni respecter le droit à un recours effectif.
Elle porte atteinte à la liberté d'expression et au droit à l'information des utilisateurs, qui se voient privés de l'accès à des sources diverses et potentiellement critiques. Le blocage des sites web par le navigateur pourrait avoir un effet dissuasif sur les éditeurs de contenus, qui pourraient s'autocensurer par peur de figurer sur la liste noire du gouvernement. Il pourrait aussi entraîner des erreurs ou des abus, comme le blocage de sites web légitimes par erreur ou pour des raisons politiques.
Elle compromet la sécurité et la confidentialité des utilisateurs qui sont exposés à des risques accrus de piratage, de surveillance ou de censure. Le blocage des sites web par le navigateur implique que les navigateurs doivent communiquer avec le gouvernement pour recevoir la liste des sites web interdits, ce qui crée une faille potentielle dans la protection des données personnelles. Il implique aussi que les navigateurs doivent modifier leur fonctionnement normal, ce qui peut affecter leur performance, leur stabilité ou leur compatibilité avec les standards du web.
Mozilla s'oppose au projet de loi SREN
Mozilla estime que le projet de loi SREN, dans sa forme actuelle, porte atteinte à la liberté d'expression et au droit à l'information des internautes français. La fondation craint que le blocage des sites web au niveau du navigateur ne soit inefficace, disproportionné et dangereux pour la démocratie. Voici ses principaux arguments :
Le blocage des sites web au niveau du navigateur est inefficace, car il peut être facilement contourné par les utilisateurs qui peuvent changer de navigateur, utiliser un VPN ou un proxy, ou encore accéder aux contenus grâce à des applications mobiles ou des messageries instantanées.
Le blocage des sites web au niveau du navigateur est disproportionné, car il impose aux éditeurs de logiciels une responsabilité qui n'est pas la leur. En effet, les navigateurs web ne sont pas des hébergeurs ni des diffuseurs de contenus, mais des outils permettant aux utilisateurs d'accéder aux contenus qu'ils souhaitent. Les éditeurs de logiciels n'ont pas vocation à être des juges ni des censeurs du web.
Le blocage des sites web au niveau du navigateur est dangereux pour la démocratie, car il ouvre la voie à une surveillance généralisée et à une censure arbitraire du web. En effet, le projet de loi SREN ne prévoit pas de garanties suffisantes quant au respect du contradictoire, du droit au recours ou de la transparence dans la définition et l'application des critères d'illicéité des contenus. De plus, le projet de loi SREN pourrait servir de modèle à d'autres pays qui voudraient imposer leur vision du web aux utilisateurs français ou étrangers.
Mozilla invite d'ailleurs les internautes français à signer une pétition pour empêcher cette disposition du projet de loi d'être adoptée. Mozilla espère sensibiliser les parlementaires français et les citoyens européens à l'enjeu de la liberté sur Internet. La fondation invite également les internautes à partager la pétition sur les réseaux sociaux avec le hashtag #StopSREN.
Source : Assemblée nationale
Une très mauvaise idée pour les députés Eric Bothorel (Renaissance) et Philippe Latombe (Modem), spécialistes du numérique, qui appellent au rejet de cet amendement lors de son examen à l'Assembléee nationale
Eric Bothorel et Philippe Latombe sont d'avis que l'interdiction de l'anonymat en ligne est un mythe :
« Certains persistent dans leur désir de lutter contre l'anonymat afin de s'opposer au sentiment d'impunité. Ce but de guerre repose sur un mythe, pour trois raisons principales. Premièrement, en France, et uniquement en France, il semblerait que nous devrions exiger l'identification de quiconque souhaite s'inscrire sur un réseau social. Qu'en est-il des enregistrements effectués depuis des pays étrangers ? Et que dire de la possibilité pour toute personne malveillante de contourner cette règle spécifiquement française ?
Combattre tous les stratagèmes que les criminels mettront en œuvre est une vieille idée, bien antérieure à l'avènement de Meta ou du chiffrement. Cela soulève la question de l'application d'une telle mesure, localement, dans un monde où Internet est mondial, où les géants privés tels que les messageries et les réseaux sociaux sont internationaux. Le mythe consiste à prétendre qu'il est possible de résoudre 100% des crimes et délits. En suivant ce raisonnement, je crains fortement que demain nous ne soyons contraints de nous attaquer au chiffrement. Cela serait inacceptable.
certains persistent dans leur désir de lutter contre l'anonymat afin de s'opposer au sentiment d'impunité. Ce but de guerre repose sur un mythe, pour trois raisons principales. Premièrement, en France, et uniquement en France, il semblerait que nous devrions exiger l'identification de quiconque souhaite s'inscrire sur un réseau social. Qu'en est-il des enregistrements effectués depuis des pays étrangers ? Et que dire de la possibilité pour toute personne malveillante de contourner cette règle spécifiquement française ?
Combattre tous les stratagèmes que les criminels mettront en œuvre est une vieille idée, bien antérieure à l'avènement de Meta ou du chiffrement. Cela soulève la question de l'application d'une telle mesure, localement, dans un monde où Internet est mondial, où les géants privés tels que les messageries et les réseaux sociaux sont internationaux. Le mythe consiste à prétendre qu'il est possible de résoudre 100% des crimes et délits. En suivant ce raisonnement, je crains fortement que demain nous ne soyons contraints de nous attaquer au chiffrement. Cela serait inacceptable. »
Ils soutiennent en sus que l'anonymat ne compromet pas l'identification des malfaiteurs :
« Deuxièmement, l'anonymat serait un obstacle insurmontable pour les victimes et un défi complexe pour les enquêteurs dans la résolution des affaires, sans équivalent dans la vie réelle. Cette affirmation est erronée. Combien de cambriolages, par exemple, n'ont pas abouti à l'identification des auteurs ? Ils ne laissent que rarement leur pseudo ou leur plaque d'immatriculation après avoir vidé une maison. Il existe des "cold cases" de crimes ou de délits "dans la vraie vie" tout comme sur la toile.
Aucune statistique ne démontre à ce jour que l'utilisation d'un pseudonyme ou d'un VPN compromet les performances des forces de police ou de gendarmerie dans la résolution des affaires, au point que commettre des délits en ligne serait moins risqué pour les coupables que dans la vie réelle. Chaque jour, de retentissantes affaires nous rappellent que, dans le cadre juridique actuel, les criminels les plus redoutables, prenant de multiples précautions, finissent par être appréhendés par les autorités. Les condamnations liées au réseau Sky ECC en sont un exemple parmi d'autres.
Troisièmement, à un moment où la priorité devrait être la consolidation d'un cadre européen harmonieux, au bénéfice des utilisateurs et des développeurs de solutions souveraines, cette exception française créerait un appel d'air considérable vers les vastes territoires du Far West (ou d'ailleurs), moins réglementés, incitant à recourir à des outils alternatifs non contrôlés. Chassez les extrémistes de Twitter, ils se réfugieront sur Gab, sur VK, nous le savons.
Passons sur ce que cela impliquerait en termes de risques accrus pour les lanceurs d'alerte, les chercheurs en intelligence ouverte qui collectent quotidiennement des preuves numériques dans un territoire virtuel hostile. Cette question est moins technique qu'elle n'y paraît ; sommes-nous prêts à anéantir tout ce qui contribue à la confiance dans nos échanges virtuels, au prétexte fallacieux que les risques encourus en ligne par les criminels ne se matérialisent pas dans le monde réel ? »
Le projet de loi SREN est un recueil de dispositions qui menacent la liberté sur Internet en France
L'article 6 du projet de loi SREN, qui vise à lutter contre la fraude en ligne, prévoit d'imposer aux développeurs de navigateurs web de bloquer les sites web figurant sur une liste noire fournie par le gouvernement.
Le blocage des sites web par le navigateur est une mesure technique qui consiste à empêcher l'accès à certains contenus en fonction de leur adresse URL. Contrairement au filtrage par les fournisseurs d'accès à internet (FAI), qui peut être contourné par l'utilisation d'un VPN ou d'un proxy, le blocage par le navigateur rend impossible la consultation des sites web interdits, sauf à changer de navigateur ou à modifier son fichier hosts.
Cette mesure présente plusieurs risques pour l'internet ouvert mondial :
Elle remet en cause le principe de neutralité du net, qui garantit que tous les contenus sont traités de manière égale sur internet, sans discrimination ni interférence. En imposant aux navigateurs de bloquer certains sites web, le gouvernement français se donne le pouvoir de décider quels contenus sont légitimes ou non, sans passer par une autorité judiciaire indépendante ni respecter le droit à un recours effectif.
Elle porte atteinte à la liberté d'expression et au droit à l'information des utilisateurs, qui se voient privés de l'accès à des sources diverses et potentiellement critiques. Le blocage des sites web par le navigateur pourrait avoir un effet dissuasif sur les éditeurs de contenus, qui pourraient s'autocensurer par peur de figurer sur la liste noire du gouvernement. Il pourrait aussi entraîner des erreurs ou des abus, comme le blocage de sites web légitimes par erreur ou pour des raisons politiques.
Elle compromet la sécurité et la confidentialité des utilisateurs qui sont exposés à des risques accrus de piratage, de surveillance ou de censure. Le blocage des sites web par le navigateur implique que les navigateurs doivent communiquer avec le gouvernement pour recevoir la liste des sites web interdits, ce qui crée une faille potentielle dans la protection des données personnelles. Il implique aussi que les navigateurs doivent modifier leur fonctionnement normal, ce qui peut affecter leur performance, leur stabilité ou leur compatibilité avec les standards du web.
Mozilla s'oppose au projet de loi SREN
Mozilla estime que le projet de loi SREN, dans sa forme actuelle, porte atteinte à la liberté d'expression et au droit à l'information des internautes français. La fondation craint que le blocage des sites web au niveau du navigateur ne soit inefficace, disproportionné et dangereux pour la démocratie. Voici ses principaux arguments :
Le blocage des sites web au niveau du navigateur est inefficace, car il peut être facilement contourné par les utilisateurs qui peuvent changer de navigateur, utiliser un VPN ou un proxy, ou encore accéder aux contenus grâce à des applications mobiles ou des messageries instantanées.
Le blocage des sites web au niveau du navigateur est disproportionné, car il impose aux éditeurs de logiciels une responsabilité qui n'est pas la leur. En effet, les navigateurs web ne sont pas des hébergeurs ni des diffuseurs de contenus, mais des outils permettant aux utilisateurs d'accéder aux contenus qu'ils souhaitent. Les éditeurs de logiciels n'ont pas vocation à être des juges ni des censeurs du web.
Le blocage des sites web au niveau du navigateur est dangereux pour la démocratie, car il ouvre la voie à une surveillance généralisée et à une censure arbitraire du web. En effet, le projet de loi SREN ne prévoit pas de garanties suffisantes quant au respect du contradictoire, du droit au recours ou de la transparence dans la définition et l'application des critères d'illicéité des contenus. De plus, le projet de loi SREN pourrait servir de modèle à d'autres pays qui voudraient imposer leur vision du web aux utilisateurs français ou étrangers.
Mozilla invite d'ailleurs les internautes français à signer une pétition pour empêcher cette disposition du projet de loi d'être adoptée. Mozilla espère sensibiliser les parlementaires français et les citoyens européens à l'enjeu de la liberté sur Internet. La fondation invite également les internautes à partager la pétition sur les réseaux sociaux avec le hashtag #StopSREN.
Source : Assemblée nationale