Environnement  

27.09.2016
Des nouvelles du Svalbard
source: mashable.france24.com

Encastré dans une montagne au milieu de l'île norvégienne de Svalbard, à quelques kilomètres du pôle Nord, se trouve le bunker qui abrite la plus grande collection de graines venues de tous les pays du monde.

Soigneusement enterrée dans la roche de la montagne Plataberget de l'île de Svalbard, en Norvège, la Réserve mondiale de semences du Svalbard est assez profonde pour protéger son trésor des éventuelles montées des températures extérieures, mais aussi assez en hauteur pour éviter la potentielle hausse du niveau de la mer.

Bref, tout est prêt pour "préserver une des ressources naturelles les plus importantes" - les plantes - en cas de désastre, explique son directeur général Åslaug Haga.

(...)

Quelques images :





Un bunker post-apocalyptique mais d'ores et déjà utilisé

Si la diversité des variétés céréalières est importante, c'est parce qu'il est difficile de prédire quand une sécheresse, une inondation ou d'autres désastres naturels potentiels vont frapper. En ayant des variétés de tous les types à leur disposition dans le bunker, les organisations pourront être capables de mélanger et de faire correspondre les graines en fonction de l'environnement.

L'apocalypse n'est pas encore arrivée et pourtant la réserve de semences de Svalbard commence déjà à être utilisée.



(...)


Futur, Environnement, Alimentation



21.01.2014
La guerre des éléments (terres rares)
source: arte.tv

Source image : le point

Un reportage fabuleux à voir sur les "terres rares", c'est à dire certains des éléments rares du tableau périodique des éléments, que sont notamment le Lanthane, le Cérium, le dysprosium, le néodyme...



Ces éléments sont utilisé notamment pour les technologies suivantes:

Batteries de voiture électrique, éoliennes, écrans d'ordinateurs, de télé, de smartphones, ampoules à économie d'énergie etc...

Donc une utilisation massive et polluante, d'autant plus que la demande augmente avec la population.

http://www.arte.tv/guide/fr/047079-000/terres-rares?autoplay=1
(Attention, il reste 2 jours pour visionner)

Description sur la page d'Arte :

Durant des siècles, néodyme, yttrium ou lanthane paraissaient sans valeur. Aujourd'hui, ces métaux appelés terres rares sont indispensables à la fabrication des smartphones, éoliennes et autres véhicules hybrides. Mais leur extraction demeure coûteuse et polluante.

Smartphones, éoliennes, véhicules hybrides ou électriques, toutes les technologies qui nous entourent contiennent des terres rares. Durant des siècles, néodyme, yttrium, dysprosium ou lanthane paraissaient sans valeur ; nous ignorions tout de leurs propriétés - et même jusqu'à leur existence.

Aujourd'hui, ce groupe de métaux difficiles à détecter constitue une matière première plus précieuse que le pétrole et représente un marché juteux, en particulier pour la Chine qui extrait la quasi-totalité de ces minerais indispensables à notre avenir. Mais les processus de séparation pour obtenir des métaux de grande pureté demeurent énergivores et extrêmement polluants - et produisent pour certains des déchets radioactifs.

Un comble, lorsqu'on sait que la plupart des énergies renouvelables ont recours aux terres rares... Pourtant, personne ne semble prêt à y renoncer : les chercheurs se mettent ainsi en quête de moyens d'extraction plus propres, ou de procédés de recyclage des terres rares contenues dans les déchets industriels. De la Chine à la Saxe, en passant par la mine de Mountain Pass en Californie, ce documentaire dévoile les enjeux environnementaux, économiques et technologiques de cette industrie en plein essor.


Géopolitique, Environnement


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30.05.2012
« Nous n’avons pas mis fin à la croissance, la nature va s’en charger »
source: terraeco.net


(Crédit photo : DR)

Interview - La croissance perpétuelle est-elle possible dans un monde fini ? Il y a quarante ans déjà, Dennis Meadows et ses acolytes répondaient par la négative. Aujourd'hui, le chercheur lit dans la crise les premiers signes d'un effondrement du système.

En 1972, dans un rapport commandé par le Club de Rome, des chercheurs de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT) publient un rapport intitulé « Les limites de la croissance ». Leur idée est simple : la croissance infinie dans un monde aux ressources limitées est impossible. Aussi, si les hommes ne mettent pas fin à leur quête de croissance eux-mêmes, la nature le fera-t-elle pour eux, sans prendre de gants.

En 2004, le texte est, pour la deuxième fois, remis à jour. Sa version française vient – enfin – d’être publiée aux éditions Rue de l’échiquier. En visite à Paris pour présenter l’ouvrage, Dennis Meadows, l’un des auteurs principaux, revient sur la pertinence de projections vieilles de quarante ans et commente la crise de la zone euro, la raréfaction des ressources et le changement climatique, premiers symptômes, selon lui, d’un effondrement du système.

Terra eco : Vous avez écrit votre premier livre en 1972. Aujourd’hui la troisième édition – parue en 2004 – vient d’être traduite en français. Pourquoi, selon vous, votre livre est encore d’actualité ?

Dennis Meadows : A l’époque, on disait qu’on avait encore devant nous quarante ans de croissance globale. C’est ce que montrait notre scénario. Nous disions aussi que si nous ne changions rien, le système allait s’effondrer. Pourtant, dans les années 1970, la plupart des gens estimait que la croissance ne s’arrêterait jamais.

C’est aujourd’hui que nous entrons dans cette période d’arrêt de la croissance. Tous les signes le montrent. Le changement climatique, la dislocation de la zone euro, la pénurie d’essence, les problèmes alimentaires sont les symptômes d’un système qui s’arrête. C’est crucial de comprendre qu’il ne s’agit pas de problèmes mais bien de symptômes. Si vous avez un cancer, vous pouvez avoir mal à la tête ou de la fièvre mais vous ne vous imaginez pas que si vous prenez de l’aspirine pour éliminer la fièvre, le cancer disparaîtra. Les gens traitent ces questions comme s’il s’agissait de problèmes qu’il suffit de résoudre pour que tout aille bien. Mais en réalité, si vous résolvez le problème à un endroit, la pression va se déplacer ailleurs. Et le changement ne passera pas par la technologie mais par des modifications sociales et culturelles.

Suite : ici


Environnement



03.05.2011
Crise Nucléaire Mondiale
source: fukushima.over-blog.fr

Samedi 30 avril 2011

Centrale de Fukushima Dai-ichi : le réacteur n°3 est à ciel ouvert





Bon voilà. Inutile de tourner autour du pot. Après avoir longuement fait le tour de la question au travers de ce blog, aujourd'hui je vais arrêter d'utiliser le point d'interrogation et dire simplement mes convictions.

50 jours après la première explosion à la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi, on ne sait toujours pas l'essentiel. Les informations au sujet de cet accident sont filtrées, voire censurées, par Tepco et le gouvernement japonais. Un homme courageux, Toshiso Kosako, vient de démissionner de son poste de conseiller scientifique auprès du premier ministre nippon. Au cours d'une conférence de presse, il a déclaré, en larme : « Cela n'a aucun sens que je reste à mon poste. Je ne peux m'empêcher de penser que (le gouvernement) ne prend que des mesures provisoires (...) et retarde ainsi la résolution de cette crise nucléaire. »

Il est clair que la politique, au Japon comme dans le monde entier, se conjugue mal avec les constatations scientifiques. Les raisons économiques sont les plus fortes. Il est par exemple difficile de prendre la décision de faire évacuer une région habitée, même s'il est avéré qu'elle est contaminée outre mesure par la radioactivité. On le sait bien, on a l'exemple de la catastrophe de Tchernobyl : 25 ans après la catastrophe, des dizaines de milliers de personnes vivent encore dans des zones fortement contaminées, et on laisse faire. Ce n'est pas un problème, la radioactivité est invisible et inodore. Si elle rend malade et tue à petit feu, ce n'est pas le problème des dirigeants politiques qui soignent leurs carrières à court terme ou des actionnaires du lobby nucléaire qui réclament leurs dividendes.

Enfin bref, on nous ment ; mais on nous cache quoi au fait ? La plus grande pollution nucléaire jamais réalisée sur la terre.

Mais aucun grand dirigeant de notre planète ne vous le dira, car ils sont tous mouillés dans cette salle affaire qu'est l'énergie nucléaire. Etats-Unis : 104 réacteurs, France : 58 réacteurs, Japon : 55 réacteurs, Russie : 32 réacteurs, etc. (442 réacteurs civils dans le monde en 2011).

AECL, AREVA NP, GE-Hitachi, MHI, Toshiba, Westinghouse, KEPCO E&C, OKB Gidropress, AXPO, CEZ, CGNPC, EDF, ENDESA, Energoatom, E.ON, Exelon, KHNP, NOK/Resun, OPG, Rosenergoatom, RWE, FEPC (TEPCo), TVO, Vattenfall, Visagino AE, etc. (la World Nuclear Association compte 190 membres), aucune de ces grandes entreprises implantées partout dans le monde n'acceptera qu'on salisse l'image de marque de l'énergie nucléaire, source de leur économie et de leurs bénéfices.

Ainsi personne sur notre planète n'acceptera d'endosser la responsabilité de cette catastrophe, ni les chefs d'état pronucléaires, ni les patrons du lobby nucléaire. Pour eux, il n'y a que la solution des lâches, cacher la vérité et continuer de vanter cette énergie « propre » et « bon marché ».

Dans le futur, si un jour procès contre ces criminels il y a, ils vous diront « responsables mais pas coupables ». Alors pour l'instant, le silence est de mise.

Mais quelle est cette grande pollution radioactive mondiale ? Et bien c'est simple, d'après toutes les enquêtes réalisées et hypothèses émises, il est évident que le réacteur n° 3 a explosé, emportant avec lui sa piscine de stockage de combustible. Aujourd'hui malgré le mensonge planétaire, tous les indices sont là : l'explosion du réacteur n° 3 n'a rien à voir avec une explosion d'hydrogène et du plutonium se retrouve en Amérique du nord. De plus en plus de scientifiques dans le monde font connaître leur opinion à ce sujet : Dominique Leglu, Arnold Gundersen, Helen Caldicott, Hirose Takashi, etc.

Et puis il y a l'analyse fine des photos du réacteur effectuée dernièrement par un internaute enquêteur, Morice. Il démontre dans son article très bien documenté que les plans connus des réacteurs de Fukushima Dai-ichi sont faux, et que le réacteur n° 3 et sa piscine ont disparu : « Si l'on tient compte de l'élévation finale de ce qui reste du bâtiment, on constate que tout le haut, sur les trois derniers étages a disparu... y compris le sommet du réacteur ! Et y compris aussi... la piscine ou étaient censés reposer les 88 tonnes de Mox ! ». Après cela, il ne faut pas s'étonner que l'on retrouve du plutonium en Amérique...

« L'explosion survenue lundi sous le toit du réacteur N°3 de la centrale nucléaire japonaise Fukushima-1, à 250 km de Tokyo, n'a pas porté préjudice au réacteur », annonçait lundi 14 mars le secrétaire général du gouvernement japonais Yukio Edano. Eh bien non, le réacteur n° 3 n'est pas intact. Il a explosé. Et je mets cette affirmation en titre de cet article, car personne n'a pu jusqu'ici prouver le contraire pour faire taire toutes ces « rumeurs ».


Environnement


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