Messages et articles de Sylvain
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28.02.2012 - 21h48   

C'est le plus beau morceau de la plus belle symphonie de Beethoven, absolument magnifique !

Contrairement à ses autres symphonies et à beaucoup d'autres oeuvres de la musique classique qui expriment des émotions ou un ressenti qui correspondent à une époque révolue, ce morceau est vraiment en phase avec le feeling de notre époque complexe.

Voici l'intégralité de cette symphonie interprétée avec beaucoup de subtilité par un des meilleurs orchestres du monde (orchestre philarmonique de Vienne) dirigée par un des meilleurs chefs d'orchestre (Leonard Bernstein):

http://www.youtube.com/watch?v=AZUXn40ssYw

28.02.2012 - 02h22   

5 technologies utilisant l’énergie libre sont en train de devenir disponibles selon cet article:
http://lesmoutonsenrages.fr/2012/02/26/les-5-technologies-utilisant-l%E2%80%99energie-libre-sont-en-train-de-devenir-disponible/

article d'origine en anglais ici:
http://pesn.com/2012/01/21/9602018_Top_5_Free_Energy_Technologies_Unfolding_Now/

27.02.2012 - 21h39   

Voici une page pour crypter des textes avec un système d'encodage perso que l'on peut combiner avec un encodage Navajo.

L'encodage a un algorithme qui rend impossible le décodage par repérage des occurrences.

Il varie en fonction d'une clé numérique. Par défaut, celle si est 13 mais on peut entrer n'importe quelle suite de chiffres avec un minimum de 2 chiffres, par exemple 28134771.

Evidemment, pour décoder un texte, on doit entrer la même clé numérique que celle qui a servi au codage.

http://village.syti.net/xcode.php

Exemple de texte codé:

Ca gétigena wy Cisoepa iyjsa ypa waqêcsa siyj mieeiécyga fa diuuikorviopa wat ovéah aw vav rifoévéh taxpèwar, akqnofya diooiomwitnevoxoaq Kaxog Kmohkg fa diooiéxima viaaiomnéqoasoa fa diaaiUSC, yg gar pabctar ga miooiéfyola omcatmevoigena ryo e vopepanamc rapdé da hadtac gy diwa gy Ciloena. "Lat sotwipoamr ragtamc sya nar vitoégét hadtècav ipw hiyé yq pôna femr nar téjinycoimr peot xavwa julivkèra jatwa fovwofoda à éweuat ap jeovig vypviyc gy geoc syiuuiyq nsemv qibcta fa vifybaqgr vigv xpurgét", tapip pyo.


Autre exemple avec codage Navajo ajouté:

e-bfoq e-zjo te-uaodsf vso-be el-gek maqj-wi-rmob ca-wqeg viorg-kas e-dko ef-wev xa-gxef wiotf-lal bek-gaq-whe e-mse e-zil rta-nef es-kej weg-pah-sqe za-rles ef-wev bek-gaq-whe â wpe-doq eg-kes ca-wqeg xip-me-fsaa tko-fe da-shek cme-jog bek-gaq-whe rtes-eq-col xo-hi-bok e-tik zij-ne-bfaa eg-vew ef-lel xa-gxef !

Ce qui veut dire:
Niquez Big Brother grâce au cryptage !

27.02.2012 - 16h15   

Yes ! L'avantage de KGS est qu'il est international tout en étant organisé en salles de joueurs par langues, dont le français. On peut y jouer sans avoir besoin de créer un profil.

Il y a aussi IGS sur lequel on peut jouer aussi depuis un smartphone iOS ou Android, mais là tout se passe en anglais et il faut jouer depuis une application à télécharger (en java pour les ordis)
http://www.pandanet-igs.com/

27.02.2012 - 04h12   

Nouvelle version du module de codage en Navajo (voir ce message):

http://village.syti.net/lab/xnav.php

Exemple de codage Navajo:

a-chin a-chi ca-yeilth shi-da ah-jah besh-do-tliz be-tkah toish-jeh a-chi ah-tad be-tkah toish-jeh dah-nes-tsa a-kha a-woh tse-gah ah-jah dah-nes-tsa be-tkah ah-tad dah-nes-tsa â tla-gin ah-jah be-tkah wol-la-chee shi-da be-tkah tla-gin dah-nes-tsa tsah-as-zih bi-so-dih a-woh wol-la-chee ah-tad ah-jah be-tkah !


PS: Ce sujet vient d'être importé en provenance de l'ancien forum en même temps que quelques autres sujets "geek" ("Histoire de l'informatique", "Vos freewares préférés", "Astuces des logiciels - Easter Egg", et "Envie de passer a Linux?")

27.02.2012 - 03h33   

Eh non ^^

Un serveur dédié est nettement plus cher et pour l'instant ça tient bien en mutualisé.

Le site est chez 1and1 dont les serveurs sont en Allemagne. Idem pour syti.net qui arrive aussi à tenir sans problème en mutualisé malgré une grosse bande passante (entre 8 et 10 Go par jour) mais avec une utilisation moins intensive du PHP.

26.02.2012 - 19h21   

A propos des élections, pour mieux faire la différence entre le FN et le Front de gauche notamment, voici un comparatif des programmes:

http://simplyleft.wordpress.com/2012-comparez-les-programmes/

26.02.2012 - 18h42   

C'est bien ce que je craignais, il y a des éléments à installer sur le serveur. Mais je n'y ai pas accès dans l'hébergement mutualisé actuel...

26.02.2012 - 05h00   

La protection de la procédure de login a été renforcée pour limiter les risques de connexion par un programme qui essayerait tous les mots de passe possibles jusqu'à trouver celui qui correspond à un pseudo.

Plutôt que l'utilisation de captchas qui sont fastidieux à déchiffrer et à saisir (et qui peuvent désormais tous être cassés par des programmes adaptés), la vérification que l'utilisateur est bien un humain se fait en indiquant où se trouve une image de référence parmi 5 proposées au hasard. L'image de référence est choisie aléatoirement parmi les images des messages et articles, et sa position parmi les 5 change aussi à chaque fois.

C'est plus joli et plus ludique que les captchas !


PS: Evidemment, le formulaire ne renvoie pas comme réponse un chiffre de 1 à 5 qui indiquerait la position (ça serait trop facile) mais l'identifiant de l'article ou du message d'où provient l'image

25.02.2012 - 17h46   

Pour l'instant ce qui est fait au niveau sécurité c'est une protection contre les injections de code SQL et contre les usurpations de l'identité d'un membre, et bien entendu "register_globals" est sur OFF.

Sinon pour TOR, je ne sais pas du tout comment ça s'utilise concrètement. Quels softwares faut-il utiliser? Est-ce que des modifs doivent être faites sur le site? Est-ce que les utilisateurs doivent installer un programme sur leur ordi ?

Et pour le https, comment obtenir et mettre en place un certificat SSL ? (en principe c'est payant non?)

24.02.2012 - 23h36   

Si Marine Le Pen était un jour élue, elle n'arriverait pas au pouvoir seule. Ses ministres seraient choisis parmi les actuels cadres du FN qu'on ne voit jamais dans les médias. Alors qui sont-ils, et de quel genre de personnes s'agit-il? Réponse avec cette vidéo... (le titre de la vidéo et la première image sont erronés, pas en rapport avec le contenu)





Autre vidéo avec un cadre du FN pendant une réunion avec les militants et où on voit tout le mépris qu'il a pour les électeurs...


24.02.2012 - 23h12   

Je ne suis pas expert en la matière donc les conseils sont bienvenus !

Comment réaliser des tests d'intrusion?

Qu'est-ce exactement qu'un service caché TOR ?


Et comment mettre en place un https avec un bon algorithme de chiffrement ? Ce qui veut dire je suppose un algorithme autre que la formule standard...

D'autre part, est-ce vraiment utile quand on sait que les algorithmes courants peuvent être décodés par les services de l'Etat, et que mettre au point un nouvel algorithme sans le déclarer (donc sans en donner les clés à l'Etat) est illégal?... Le https risque de ralentir le chargement des pages pour pas grand chose...


24.02.2012 - 03h52   
Naqoyqatsi - Life as war


"Naqoyqatsi" est le 3è et dernier volet de la trilogie de Godfrey Reggio basée sur les prophéties des indiens Hopis.

En langage hopi, Naqoyqatsi signifie "vie guerrière" ("war life"), ou "la guerre en tant que mode de vie". Nous sommes entrés dans un monde où la nature est entièrement remplacée ou contrôlée par la technologie, et où tous les êtres vivants ne sont plus que des marchandises. Un tel monde sans respect de la vie est fatalement marqué par la violence: violence de la survie économique quotidienne, violence urbaine, violence terroriste, violence sociale économique et écologique des multinationales, violence policière et militaire des états... Dans ce monde, notre vie de tous les jours est devenu une guerre.

"Naqoyqatsi est un film sans acteurs ni commentaires, juste des images en osmose totale avec la musique envoutante de Philip Glass...

Montez le son à fond, il est un peu faible sur ces vidéos !


La bande-annonce:





Un extrait du film...
ou comment cette "vie guerrière" est aussi une guerre contre nous-même, contre notre corps et notre nature humaine...




24.02.2012 - 02h00   
Les derniers jours du monde

source: au-bout-de-la-route.blogspot.com

Un article bien senti, sur l'excellent blog "Au bout de la route"...


"C'est quand, chaque matin, tu te lèves en pensant que cela va forcément être encore pire que la veille.
Une grande fuite en avant. Pas encore une chute, mais cette frénésie compulsive de ceux qui sentent confusément que le temps leur est compté. Une forme de catastrophisme ambiant en toile de fond de la banalité du quotidien. Tout se casse la gueule, mais ce matin, encore, j'aurais le droit à ma tasse de café. Que je me jette à la gueule en galopant comme le hamster dans sa roue, ou que je prends le temps de savourer, posément, consciemment, avec l'infinie volupté que l'on n'accorde qu'aux moments les plus rares.

J'ai grandi dans un autre monde. Un monde d'espoir où chaque matin se levait sur la marche triomphante du progrès, sur la foi que nous construisions tous des lendemains qui chantent, sur la tranquille conviction que nous vivions déjà mieux que nos parents et que nous œuvrions à encore améliorer la situation pour la génération suivante, celle de nos futurs enfants, pas encore conçus, à peine pensés, mais déjà emportés dans l'inexorable et sublime saga de l'espèce.


C'était dans l'ordre des choses. Les aînés bétonnaient les fondations de notre civilisation, puis nous hissaient sur leurs épaules pour que nous puissions voir plus loin, penser plus haut, donnant notre part au grand œuvre collectif, avant de nous-mêmes servir de marchepied à nos enfants. Le passage du flambeau. Le cycle de la vie. L'épopée humaine. Le dépassement de soi dans la projection continue vers un monde meilleur.
Forcément meilleur.

Et puis, on ne sait pas trop ce qui s'est passé. À moment donné, c'est un peu comme si quelques-uns avaient fini par penser qu'ils étaient le summum de l'évolution humaine, qu'il n'y avait plus rien à ajouter, plus rien à inventer, plus rien à construire, plus de relais à passer. Les gars ont marché sur la gueule de leurs parents et ont commencé à distribuer de grands coups de pompes dans tous les sens pour empêcher leurs gosses de prendre leur place sur la grande pyramide des âges. Un peu comme si le pacte tacite entre les générations qui se succèdent avait brusquement été rompu, comme si, brusquement, les bâtisseurs étaient morts, dévorés de l'intérieur par une bande de charognards. Une génération entière de jouisseurs égoïstes et assez monstrueux qui ce seraient dit : après moi, la fin du monde !.

Depuis, c'est juste un grand bond en arrière continu et inexorable.

Bien sûr, une civilisation s'écroule rarement en deux jours, dans un grand craquement sinistre. Non, non. Ça se casse la gueule tout doucement, comme une grande bâtisse vide laissée à l'abandon. Des gosses commencent à péter les vitres, pour le fun, en jetant des pierres, il y a des squatteurs, des rats, des bestiaux, des courts-circuits, des fuites d'eau, des morceaux de caillasses que les éléments arrachent au corps du bâtiment, petit à petit, des accidents, des orages, le temps qui passe et qui abîme tout.

Je ne sais vraiment pas à quel moment on a réellement abandonné l'idée de progrès de société. Jusque là, il y avait des chiffres, en amélioration constante : plus d'éducation, plus de santé, plus de prospérité, plus de confort, de culture, de loisirs, de meilleures habitations, des moyens de transport plus performants... c'était le règne de Monsieur Plus. C'était comme un élan formidable qui nous portait tous vers l'avant.

Et puis, à moment donné, ça n'a plus été possible. Plus de moyens, plus d'argent. Nous étions de plus en plus riches, mais si comme si nous étions arrivés à un palier indépassable : la fin des possibles, du progrès qui ne vaut que s'il est partagé par tous, des lendemains qui chantent.
Et nous nous sommes résignés. Ben voilà, le bal est fini, les gars, maintenant, il faut payer les violons. Sauf que les danseurs se sont tirés avec la caisse et que ce sont les larbins qui doivent régler l'addition.
Et nous nous sommes résignés !
Fatalitas !
Moins de tout. Moins de santé, moins de salaires, moins de retraites, moins d'éducation, moins de chauffage, moins de transport, moins de loisirs, moins de bouffe, moins de logements, moins de tout. Et de moins en moins, comme une spirale infernale, un maelström maudit qui aspire nos plus belles espérances, réduit à néant l'œuvre patiente de nos ancêtres.

Et nous nous sommes résignés.

Le spectre de la famine traîne ses hideux haillons jusqu'au cœur des nations les plus riches, les plus avancées. L'eau devient une ressource rare et précieuse. La colère des peuples gronde, mais bientôt éclipsée par les grondements inaudibles et terribles du feu nucléaire qui joue aux dés avec le génome de nos enfants.

La chronique du monde qui finit traverse les lucarnes aveugles de nos derniers jouets high-tech et peint nos visages hagards et vides de la lueur livide de leurs écrans plats. Nous regardons les hommes tomber avec une fascination morbide et malsaine avant de noyer notre vacuité dans la course au dernier leurre technologique, celui qui ne sert pas vraiment à quelque chose, qui n'améliore pas grand-chose, mais qui nous donne l'illusion, un bref instant, d'être encore dans la course vers un futur triomphant.

Nous n'y croyons plus, mais nous faisons encore semblant.
Peut-être n'avons-nous pas encore avalé assez de couleuvres.
Peut-être n'avons-nous pas encore pris la mesure de l'ampleur des dégâts.
Peut-être sommes-nous juste trop lâches.
Ou peut-être préférons-nous juste nous enivrer de festivités féroces et absurdes, de bacchanales impudiques et d'orgies indécentes, parce que nous sommes résignés et et que nous voulons juste encore un tour de danse pendant les derniers jours du monde."

24.02.2012 - 01h55   
Baraka




"Baraka" est un film de Ron Fricke sur la planète et l'humanité, et plus particulièrement notre société industrielle. Un message fort sans commentaires, ni dialogues, ni acteurs, avec simplement des images et de la musique, dans la lignée de "Koyaanisqatsi", visuellement marqué par Ron Fricke en tant que directeur de la photographie.

Extrait du film


Une critique du film sur ce blog:

"Après avoir été directeur de la photographie pour Godfrey Reggio sur Koyaanisqatsi, Ron Fricke part travailler comme réalisateur sur un projet titanesque : Baraka. Un documentaire sans paroles ni scénario, dont l'interprétation est entièrement laissée au spectateur.

Splendide aussi bien dans sa description de la nature que des hommes Baraka est très proche du travail de Godfrey Reggio sur Koyaanisqatsi, Powaqqatsi et Anima Mundi. C'est tout simplement un des plus beaux films jamais réalisés et il ravira les pupilles des spectateurs les plus blasés.

Tourné en 70mm dans 24 pays, Baraka s'intéresse à plusieurs sujets. Entre des très nombreuses séquences consacrées à la spiritualité et aux religions, s'intercalent des plans sur l'aspect mécanique et tumultueux de la vie quotidienne des hommes modernes. Quelques chapitres, plus pessimistes, sur la destruction et la guerre, assombrissent également le ton, même si le film reste très contemplatif.

Seul point sombre: la musique de Michael Stearns et du groupe britannico-australien Dead Can Dance ,quoi que très intéressante, n'égale jamais la beauté du score de Philip Glass. Alors que Koyaanisqatsi pouvait se voir comme une symphonie illustrée et restait extraordinaire même les yeux fermés, Baraka repose avant tout sur ses images. Philip Glass est un des meilleurs compositeurs de musique classique des États-Unis et un des pionniers du minimalisme. Son absence se fait donc cruellement sentir. C'était sa bande son qui donnait à la trilogie des Qatsi leur perfection."




Basé sur le même principe, son prochain film, "Samsara" sortira vers le milieu de 2012. Sa réalisation a nécessité 4 années et demi et il a été tourné dans une vingtaine de pays.

liens à propos du film:
http://www.hdlandblog.com/2009/12/samsara-le-nouveau-baraka.html
http://www.spiritofbaraka.com/samsar (en anglais)

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