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| Messages et articles de xela
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| Je ne suis pas sûr de faire une quelconque confusion. Et pour enfoncer le clou, il me semble que les discours "victimaires" se valent d'un coté comme de l'autre.
Et tu as raison de ne pas t'acharner à republier toutes lesdites vidéos, qui illustrent des ripostes à un ordre établi, qui dans ses maltraitances et ses discriminations, participe à nourrir ces velléités, aussi dégénérées soient-elles.
En outre, je reste persuadé que le clientélisme en politique (où l'on voit des ordures opportunistes pactiser avec d'autres ordures islamistes), et le renversement des codes de nos sociétés occidentales (issus des Lumières, qui se sont battus contre l'obscurantisme), demeurent les principales déviances qui sont susceptibles de causer de gros dégâts.
Mais il existe encore un vivier d'intellectuels lucides de tout ce processus, et toute une majorité instruite qui croient en nos institutions et leurs valeurs. Ce ne sont pas les institutions qui posent problème, mais bien les incompétents qui se les ont accaparées dans un système de castes, à notre détriment à tous.
Je ne suis pas un "optimiste" xo. Mais je suis serein.
Quelque soit l'avenir sombre qui vient, il faut bien s'y préparer avec un ancrage solide dans nos fondamentaux.
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| Deux choses à mettre dans la balance, pour nuancer tout de même tout ça :
1- la loyauté envers une norme (la conformité)
Une norme demeure arbitraire, elle est le résultat du consensus d'un groupe qui établit une règle "moyenne" pour favoriser l'intérêt "moyen" commun au groupe. Cela vaut pour la plupart des sphères politiques, scientifiques, académiques, sportives, etc...
2- le renversement de la Norme admise (processus d'innovation, S. Moscovici)
Un ordre établi se renverse. Une norme peut être détrônée par une minorité. Serge Moscovici l'a théorisé dans "Influence sociale et changements sociaux".
Tout changement implique une rupture, sans quoi un simple réajustement de l'ancienne norme suggèrerait un éloignement ponctuel.
Les grandes modifications sociales proviennent de minorités intellectualisées et inféodées, qui par le biais d'une répétition de leur thèse (persistance), parviennent à renverser les règles de la majorité.
C'est à mon sens, ni plus ni moins ce à quoi nous assistons.
Toutefois, la notion de "moyenne" est importante, puisqu'elle reste au coeur de tout processus de consensus normatif. C'est pourquoi il faut rester serein, nos "acquis" ne voleront pas en éclats face à ces velléités très spectaculaires.
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| Je ne connaissais pas Laurent Obertone, merci pour la découverte !
Du coup je me suis maté son interview Thinkerview, je trouve sa reflexion et son analyse très pragmatique sur la situation changeante de la structure démographique des pays européens.
Au-delà de cet aspect, il évoque à juste titre (et objectivement comme il le répète au cours de l'interview) le facteur culturel vis-à-vis du repli communautaire, au détriment d'une réelle démarche de s'intégrer dans le pays d'accueil.
La question des aides sociales est également soulevée, où ces ressources allocataires versées par la CAF surpassent la rémunération des travailleurs des pays de la zone sub-saharienne. Un prétexte évident à l'immigration (et légitime pour toute personne aspirant à améliorer son niveau de vie), mais qui montre toutes ses limites dans ce que ce phénomène engendre comme dépenses, au détriment d'un "retour sur investissement" largement déficitaire.
Ça n'est pas exhaustif, mais on peut également évoquer la dégradation de l'éducation et de l'enseignement, où les enseignants sont bien souvent démunis face à cette jeunesse issue de l'immigration, dont les parents ne sont pas intégrés, et ne disposent pas de repères structurant.
Cette jeunesse française, issue de l'immigration est laissée livrée à elle-même, dans une posture incertaine, en proie à des amalgames grandissants, propices à engranger encore plus de repli et de défiance.
Ça n'est pas une pensée dangereuse que d'entrer dans ce type de considération, c'est un débat qui doit pouvoir se mener sereinement, dans la mesure où le développement économique actuel de la France n'est pas suffisant pour faire face à ça.
Les prémices des conséquences de cette situation se font déjà ressentir, ils sont préoccupants. Ça donne aussi une idée des risques des crises sociales inévitables, sur fond d'extrémisme religieux ou militants si les responsables politiques persistent à laisser le pays s'enfoncer dans de tels déséquilibres.
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| La semaine dernière, nous avons assisté à un énième évènement rapproché d'autres évènements historiques : le pétrole ne se vendait plus, les pétro-industries payaient pour s'en débarrasser !
La crise sanitaire que nous traversons est révélatrice de tout un tas de choses. Nous en sommes tous plus ou moins conscients.
Le fait est que toutes ces valeurs, piliers de nos rouages systémiques, ne reposent finalement que sur une loi très simple et tellement ténue : l'offre et la demande.
Tout repose là dessus.
On peut également prendre l'exemple des masques, qui d'un coup d'un seul se négociaient entre États sur un tarmac chinois ! Sans parler du reste.
La collapsologie n'est pas juste une science catastrophiste comme les médias mainstream aiment le répéter. C'est un enjeu réel, qui implique de réintroduire des notions diffamées, telles que la notion de souveraineté, de relocalisation, de monnaies locales, ou de Nation tout simplement.
La Nation, c'est le consensus qui fait l'État. Ou c'est l'inverse. Ou ça se vaut dans les deux sens ? Quoiqu'il en soit, c'est un maillage indispensable pour parer toute éventualité périlleuse à notre modèle de société.
Ces enjeux à venir devront requérir des esprits combatifs, solidaires, et forcément patriotes. L'anecdote des masques est l'exemple le plus évident qui illustre la nécessité de savoir se défendre face à la dilution mondialisée, à travers une diplomatie ancrée par des valeurs intrinsèques reconnues et admises par d'autres Nations.
Je suis persuadé que l'effondrement à venir nous mettra en mauvaise posture. Ça serait sans doute l'unique façon de nous sortir de cette torpeur "idéaliste". Pourvu que cela puisse devenir un dénouement.
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