|
|
|
admin du sujet:
Sylvain
20 personnes inscrites | |
| | |
|
Le motard breton !
Je me répète, mais je sais que des compétences individuelles très poussées existent parmi nous.
Intellectuelle, physique, technique, théorique ...
Cette pluridisciplinarité est alors une vraie force, pour valider si une idée collective est cohérente ou pas, pour définir les forces et les faiblesses d'un groupe.
Cela nous permettrait d'organiser des domaines d'activités ou chacun auraient se sentiment de "combattre cette frustration sociétale" au travers d'activités ou de missions, de tâches définis.
Je vais réfléchir encore et encore à tous cela, aux erreurs à ne pas commettre, aux pièges à éviter, à l'excès d'enthousiasme, aux conditions que nous devrions nous imposer, aux objectifs...
|
| | |
|
Feed back sur l'assemblée
source: L'IMAGINAIRE COLLECTIF
Bonjour,
L'imaginaire collectif permet l'accès au paradigme.
Remarquez à quel point la société se divise, s'oppose, se menace.
L'imaginaire collectif est au plus bas !
La société divise les humains et attise un jugement violent et quotidien.
Dans le monde de tous les jours, les employés et les entrepreneurs, les employés entre eux, les entrepreneurs et les financiers, les financiers et les spéculateurs, les privées contre les publics, les fonctionnaires les intermittents contre les salariés, les chomeurs contre les travailleurs, les chauffeurs de taxis contre les véhicules avec chauffeur, les supermarchés contre les maraichers, les bios contre les industrielles, les agriculteurs contre les écolos, les motards contres les automobilistes...et j'en passe.
A qui la faute ?
La société "organise"et tire profit, de tout ces conflits sociaux.
Le malheur humain, l'indignation elle s'en amuse.
Dans le sens ou cela renforce sont pouvoir de division pour régner seule.
Cette Société prétend exister pour lutter contre cela, elle prétend être la démocratie ?
Je pense qu'elle existe pour entretenir tout le contraire !
La pensée collective c'est la crise, la croissance, l'économie mondiale, l'Europe, l'environnement, les retraites et les jours de congés, les impots et taxes, l'harmonisation de l'europe, personne n'y comprend plus rien, c'est normal, c'est exprès.
Une formidable angoisse collective sans aucun imaginaire.
Société spectacle et effet Dubaïl, l'Imaginaire collectif a disparu !
A qui la faute ?
|
| | |
|
kaliyuga a écrit:
Bonjour,
L'imaginaire collectif permet l'accès au paradigme.
Remarquez à quel point la société se divise, s'oppose, se menace.
L'imaginaire collectif est au plus bas !
La société divise les humains et attise un jugement violent et quotidien.
Dans le monde de tous les jours, les employés et les entrepreneurs, les employés entre eux, les entrepreneurs et les financiers, les financiers et les spéculateurs, les privées contre les publics, les fonctionnaires les intermittents contre les salariés, les chomeurs contre les travailleurs, les chauffeurs de taxis contre les véhicules avec chauffeur, les supermarchés contre les maraichers, les bios contre les industrielles, les agriculteurs contre les écolos, les motards contres les automobilistes...et j'en passe.
A qui la faute ?
La société "organise"et tire profit, de tout ces conflits sociaux.
Le malheur humain, l'indignation elle s'en amuse.
Dans le sens ou cela renforce sont pouvoir de division pour régner seule.
Cette Société prétend exister pour lutter contre cela, elle prétend être la démocratie ?
Je pense qu'elle existe pour entretenir tout le contraire !
La pensée collective c'est la crise, la croissance, l'économie mondiale, l'Europe, l'environnement, les retraites et les jours de congés, les impots et taxes, l'harmonisation de l'europe, personne n'y comprend plus rien, c'est normal, c'est exprès.
Une formidable angoisse collective sans aucun imaginaire.
Société spectacle et effet Dubaïl, l'Imaginaire collectif a disparu !
A qui la faute ?
Et donc ?
Quelle est la requête ? Ou la proposition ?
Peut-être faut-il rappeler qu'ici, c'est l'Assemblée et qu'on y discute de l'organisation interne du site ou de la communauté. Donc si on a quelque chose à dire, autant le dire clairement. =P
PS : Pourquoi chercher un coupable quand on parle d'une confusion générale ? Nous sommes tous impliqués, voyons. Ne nous voilons pas la face. |
| | |
|
Toshio a écrit:
Et donc ?
Quelle est la requête ? Ou la proposition ?
Peut-être faut-il rappeler qu'ici, c'est l'Assemblée et qu'on y discute de l'organisation interne du site ou de la communauté. Donc si on a quelque chose à dire, autant le dire clairement. =P
PS : Pourquoi chercher un coupable quand on parle d'une confusion générale ? Nous sommes tous impliqués, voyons. Ne nous voilons pas la face.
Salut.
Intéressant de voir la réponse de Toshio, qui illustre parfaitement le commentaire de Kali.
Intervention inutile et contre productive.
On fais la même chose que ce qu'on critique chez les autres.
Prenons le temps de lire a travers les lignes et surtout de commencer au début, puis de trouver les liaisons au fil des commentaires.
On peut évoquer et synthétiser énormément de choses dans ce type d'écriture.
ps: Cette remarque de ma part n'est aucunement contre toi Toshio.
|
| | |
|
kaliyuga a écrit:
Je serai curieux de savoir combien de personne inscrite à l'assemblée accepteraient de passer 2 jours de réflexions sur le pourquoi de leur inscription, dans une ambiance conviviale, nourrit, logé.
(Acte de motivation, de résistance, d'implication personnel, d'humilité et d'ouverture, de curiosité...)
Ce n'est donc pas un problème d'argent.
Peut être de temps ou d'organisation... Problème premier de la nature humaine, le temps et l'organisation de ce temps... la volonté qui s'applique à soit même.
Bref ! il y des gites en face de chez moi, je peux recevoir, l'endroit est propice au calme, à la détente, mais aussi au travail. je serais vraiment heureux de voir les regards de ceux qui sont animés par sity.
Cordialement.
kali yuga
Re.
Je relance l'invitation de Kali que je pense nécessaire pour renforcer des liens.
Je propose aussi la même chose chez moi, ce printemps.
Je peux héberger si vous ramener vos tentes et duvets...je fournis le miam et le glou-glou.
Il est temps de bouger ces petites fesses, le virtuel ne fera pas tout.
|
| | |
|
C'est exactement ça...
Sans doute plus de 10 ans que je poste plus ou moins dans les sphères de Syti. Les infos, les solutions, les propositions, sont éparpillées ça et la sur ce forum, l'ancien ou le site.
Je lis plus que je ne post, j'essaie de voir qui d'entre nous est durable, dans ses idées et ces principes en dehors de nos crises d'égo.
Le temps à l'avantage de réunir les gens de même essence dans nos différences individuelles, le temps donne l'avantage de la compréhension de l'époque. et de ceux qui nous entoure.
Le point de départ du passage de résistance intellectuelle au passage de résistance politique.
Le temps c'est aussi la somme de nos actes et de nos responsabilités à assumer en rapport avec notre intimité, notre entité.
Finalement ai-je été lache ? Soumis? Violent ? indifférent ?
Finalement qu'ai-je regardé autour de moi ?
Toujours cette société qui me demande de croire à ma retraite et l'avenir propice de mes enfants..... tant que ma santé le permet au bout c'est la mort de toute façon.
Oui lire entre les lignes et recouper dans le temps ce que l'autre essaie d'exprimer.
Il y a des élections municipales en mars.... Un leurre démocratique ou pas ? Je vais m'inscrire sur une liste...
J'ai aucune réponse à ton mail perso toshio, c'est du post oisif !!! Je suis en week end en quelque sorte, je me distrais, c'est le paradoxe de la conscience révolutionnaire du bourgeois, ou ma préoccupation n'est pas d'aller chercher de l'eau au puits, mais de flâner sur syti...
Jusque là tout va bien...
|
| | |
|
Salut.
Les veux 2014 de Ariane Mnouchkine?, que je viens de lire a l'instant, illustre bien ce fil de discussion "entre les lignes"
"Mes chères concitoyennes, mes chers concitoyens,
À l'aube de cette année 2014, je vous souhaite beaucoup de bonheur.
Une fois dit ça... qu'ai-je dit ? Que souhaité-je vraiment ?
Je m'explique :
Je nous souhaite d'abord une fuite périlleuse et ensuite un immense chantier.
D'abord fuir la peste de cette tristesse gluante, que par tombereaux entiers, tous les jours, on déverse sur nous, cette vase venimeuse, faite de haine de soi, de haine de l'autre, de méfiance de tout le monde, de ressentiments passifs et contagieux, d'amertumes stériles, de hargnes persécutoires.
Fuir l'incrédulité ricanante, enflée de sa propre importance, fuir les triomphants prophètes de l'échec inévitable, fuir les pleureurs et vestales d'un passé avorté à jamais et barrant tout futur.
Une fois réussie cette difficile évasion, je nous souhaite un chantier, un chantier colossal, pharaonique, himalayesque, inouï, surhumain parce que justement totalement humain. Le chantier des chantiers.
Ce chantier sur la palissade duquel, dès les élections passées, nos élus s'empressent d'apposer l'écriteau : "Chantier Interdit Au Public".
Je crois que j'ose parler de la démocratie.
Être consultés de temps à autre ne suffit plus. Plus du tout. Déclarons-nous, tous, responsables de tout.
Entrons sur ce chantier. Pas besoin de violence. De cris, de rage. Pas besoin d'hostilité. Juste besoin de confiance. De regards. D'écoute. De constance.
L'État, en l'occurrence, c'est nous.
Ouvrons des laboratoires, ou rejoignons ceux, innombrables déjà, où, à tant de questions et de problèmes, des femmes et des hommes trouvent des réponses, imaginent et proposent des solutions qui ne demandent qu'à être expérimentées et mises en pratique, avec audace et prudence, avec confiance et exigence.
Ajoutons partout, à celles qui existent déjà, des petites zones libres.
Oui, de ces petits exemples courageux qui incitent au courage créatif.
Expérimentons, nous-mêmes, expérimentons, humblement, joyeusement et sans arrogance. Que l'échec soit notre professeur, pas notre censeur. Cent fois sur le métier remettons notre ouvrage. Scrutons nos éprouvettes minuscules ou nos alambics énormes afin de progresser concrètement dans notre recherche d'une meilleure société humaine.
Car c'est du minuscule au cosmique que ce travail nous entraînera et entraîne déjà ceux qui s'y confrontent. Comme les poètes qui savent qu'il faut, tantôt écrire une ode à la tomate ou à la soupe de congre, tantôt écrire Les Châtiments. Sauver une herbe médicinale en Amazonie, garantir aux femmes la liberté, l'égalité, la vie souvent.
Et surtout, surtout, disons à nos enfants qu'ils arrivent sur terre quasiment au début d'une histoire et non pas à sa fin désenchantée. Ils en sont encore aux tous premiers chapitres d'une longue et fabuleuse épopée dont ils seront, non pas les rouages muets, mais au contraire, les inévitables auteurs.
Il faut qu'ils sachent que, ô merveille, ils ont une oeuvre, faite de mille oeuvres, à accomplir, ensemble, avec leurs enfants et les enfants de leurs enfants.
Disons-le, haut et fort, car, beaucoup d'entre eux ont entendu le contraire, et je crois, moi, que cela les désespère.
Quel plus riche héritage pouvons-nous léguer à nos enfants que la joie de savoir que la genèse n'est pas encore terminée et qu'elle leur appartient.
Qu'attendons-nous ? L'année 2014 ? La voici."
PS : Les deux poètes cités sont évidemment Pablo Neruda et Victor Hugo. |
|
|
|