Les villes de transition

  05.06.2011 - 05h20

source: presseurop.eu

Le mouvement des villes (ou villages) en transition (appelé aussi culture de transition) est né en Grande-Bretagne sous la houlette de Rob Hopkins, enseignant en permaculture (voir son site). En septembre 2006, la petite ville anglaise de Totnes devenait la première “ville en transition” après un an de préparation.

Il s'agit d'amener les habitants et les différents acteurs politiques, économiques et associatifs d'un village, d'un quartier, d'une ville, d'un territoire à prendre conscience du pic pétrolier et des mutations qu'il va engendrer, et à s'y préparer en mettant en place des solutions visant à :
-réduire ses émissions de CO2 et ses consommations énergétiques ;via un “plan d'action de décroissance énergétique” élaborécollectivement ;
-retrouver un bon niveau de résilience via la multiplication des liens entre habitants et acteurs économiques locaux ;
-augmenter la part d'energie, d'aliments et autres ressources produits à proximité ;se requalifier pour anticiper les changements de métiers qui se profilent. la suite Totnes, pionnière européenne de l'autarcie verte
Une petite ville du Sud-Ouest de l'Angleterre s'est mobilisée pour vivre sans dépendre des apports extérieurs. L'objectif : réduire la consommation de produits transportés qui ont une lourde empreinte
carbone.
Des villes en transition existent en Grande-Bretagne, en Irlande, au Canada, au Chili, en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis.
Elles représentent un mouvement qui évolue en marge du pouvoir établi,
mais qui cherche à collaborer avec les autorités municipales.
Selon Hopkins, "l’un des problèmes les plus fréquents, c’est le scepticisme de ceux qui disent que les grandes entreprises et les élites locales ne se gêneront pas pour nous écraser si nous portons
véritablement atteinte à leurs intérêts – une crainte qui, jusqu’à présent, ne s'est pas avérée. D’autres estiment que les partis politiques écolos occupent déjà le terrain de la défense de l’environnement et que notre position apolitique nous expose au risque d'être récupérés par des extrémistes qui souhaiteraient s’emparer de notre programme."
Quelques initiatives en France aussi

http://www.transitionfrance.fr/

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