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19.01.2012 - 00h26 | |
C'est chaud ce qui se passe aux Etats-Unis en ce moment. Après une accalmie pendant 3 ans, on est subitement revenus en plein dans l'ère Bush.
Ca a commencé avec la signature en décembre par Obama de la loi NDAA autorisant la détention illimitée et sans jugement des citoyens américains. Cette possibilité avait été instaurée par le Patriot Act de Bush mais jusqu'ici c'était réservé aux ressortissants étrangers. Cette loi NDAA est une initiative des représentants et sénateurs Républicains qui ont la majorité au Congrès, mais une grande partie des Démocrates l'ont voté aussi, et Obama a exprimé son désaccord mais il a quand même signé le décret d'application de la loi et il n'a pas opposé son véto comme il en avait la possibilité.
Et voici maintenant les lois SOPA et PIPA qui vont permettre d'interdire des sites sans aucune décision judiciaire et pour des motifs aux définitions très extensives.
Tout se passe comme si les élites sentaient monter la probabilité d'une révolte (suite au mouvement des Indignés, aux "tea party" ou au succès de Ron Paul) et avaient décidé de mettre en place tous les instruments de contrôle pour une dictature. Et une nouvelle fois, Obama a cédé, comme il l'avait fait en faveur des banques et du lobby de Wall Street.
Quelques liens à propos des lois SOPA et PIPA:
SOPA et PIPA, la liberté d'information en danger
Lois SOPA et PIPA: Désolé, vous n’êtes pas autorisé à lire ceci
Pourquoi nous devons arrêter la SOPA et la PIPA
Loi antipiratage SOPA: la pression monte aux Etats-Unis
Cette semaine, on apprenait aussi qu'un étudiant anglais risque d'être extradé aux Etats-Unis pour avoir créé un site de liens vers des vidéos:
voir l'article
A propos de la loi NDAA, voir le sujet "Nouvel ordre mondial" à partir de ce message, et ces articles:
Les États-Unis : une « Dictature démocratique » sur la voie d'un État totalitaire
Obama signe la loi sur la détention indéfinie et la torture |
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04.07.2012 - 18h36 | |
Dernières nouvelles d'ACTA
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05.07.2012 - 18h55 | |
Parmi les 39 députés européens qui ont voté pour ACTA, 21 sont français !
Et bien entendu, ils sont tous UMP ou apparentés !
En voici la liste par ordre alphabétique:
Jean-Pierre AUDY
Nora BERRA
Alain CADEC
Michel DANTIN
Rachida DATI
Marielle GALLO
Jean-Paul GAUZES
Francoise GROSSETETE
Brice HORTEFEUX
Philippe JUVIN
Alain LAMASSOURE
Agnes LE BRUN
Constance LE GRIP
Veronique MATHIEU
Elisabeth MORIN-CHARTIER
Maurice PONGA
Franck PROUST
Dominique RIQUET
Jean ROATTA
Marie-Therese SANCHEZ-SCHMID
Dominique VLASTO
source de l'info: http://www.gizmodo.fr/2012/07/05/carton-rouge-la-france-vote-acta.html |
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12.11.2012 - 00h40 | |
Requiem for a dream
source: aspexplorer.livejournal.com
Il est sans doute un peu tôt pour déterminer avec précision à quelle date Internet est mort ; nous manquons encore de recul. Il est clair cependant que les causes en furent multiples.
Certes, on peut aisément pointer du doigt l'hadopisation du net, c'est à dire son contrôle de plus en plus serré opéré par les gouvernements et les grandes entreprises - pour autant qu'on puisse considérer qu'il s'agit là de deux entités distinctes. Pour mémoire, jusqu'en 2005, les pouvoirs publics ignoraient à peu près tout d'internet, à la satisfaction générale. Puis, il y eut le fameux référendum, et tout d'un coup, tous ces gens ont commencé à s'y intéresser de très près. Néanmoins, ce n'est là, à mon sens, qu'un épiphénomène. La mort du net ne se limite pas à l'Europe ou à la France, et découle d'évolutions économiques, techniques et sociologiques hélas irréversibles.
Ainsi l'introduction de l'ADSL fut un changement fondamental, dont on ne se rendit pas vraiment compte sur le coup. Dans ADSL, le A signifie "Asymetric". Jusque là, les connexions internet étaient symétriques, à savoir que l'on pouvait émettre et recevoir des données au même débit. L'ADSL rompait avec ce principe, faisant de l'internaute un récepteur de masse et un émetteur occasionnel. Un simple spectateur, là où il était destiné à être acteur. Peut-on monter un serveur décent sur une connexion ADSL ? Evidemment que non.
Une autre calamité frappa le web au tournant des années 2000 : l'abandon progressif du HTML. Ce langage avait le mérite d'être accessible à tous. Il avait aussi le tort, sans doute, d'être accessible à tous. Alors petit à petit, on le remplace par des langages abscons et propriétaires, nécessitant de lourds environnements de développement, des stations dédiées, des ingénieurs professionnels... autant d'obstacles qui empêchent l'internaute de base de devenir un contributeur d'un web vivant. C'est vrai que le flash permet de faire de jolis sites. Mais ça n'aide guère à élaborer un contenu de qualité. (...)
Mais la pire chose qui soit arrivée au net, c'est d'être devenu populaire. Je me souviens que dans les années 90, il fallait être motivé pour avoir internet. Il fallait acheter un modem, installer les drivers, configurer manuellement la connexion, prendre l'abonnement qui va bien chez France Telecom, en plus de celui du provider, tout ça pour obtenir du "haut débit" à 28 ou 56 kb/s. Il fallait vraiment avoir la passion, le feu sacré pour être abonné. Aujourd'hui, Internet est vendu en supermarché, fourni en cadeau-bonux pour l'achat d'un bouquet télé + téléphone. Et du coup, sont arrivés sur le réseau toutes sortes de gens qui honnêtement, n'avaient rien à y faire, ni a y dire. Des gens pour qui en fait, l'ADSL était parfaitement adapté, puisqu'ils étaient des consommateurs à peu près passifs. La génération skyblog. Des gens pas très instruits, pas très intelligents, bref, pas très intéressants. Et internet est devenu à leur image. |
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27.11.2012 - 23h26 | |
MegaUpload finalement reconnu comme bénéfique aux éditeurs
source: pcinpact.com
Les conclusions d'une étude menée par deux chercheurs tendent à démontrer que les revenus du box-office étaient plus importants lorsque MegaUpload et MegaVideo fonctionnaient. Relevant ainsi un impact négatif de la fermeture, hormis sur les blockbusters, les auteurs de ces travaux pointent le rôle joué par le bouche à oreille.
(...) "Nous avons trouvé que la fermeture [de MegaUpload] avait eu un effet négatif sur les revenus du box-office, hormis dans certains cas où cet effet était insignifiant", indiquent les chercheurs dans les conclusions de leurs travaux (PDF à télécharger ici), pointés par TorrentFreak. Cela signifie que d’une manière générale, les cinémas tournaient mieux lorsque la plateforme de Kim Dotcom fonctionnait. Afin d’assurer de la solidité de leurs résultats, les auteurs de cette étude affirment avoir pris en compte de nombreux paramètres propres à chaque pays (PIB, taux de pénétration de l’internet, popularité de MegaUpload, etc).
Pour expliquer cet "effet bénéfique" qu’aurait eu a contrario MegaUpload sur les entrées en salles, les chercheurs proposent une interprétation: il proviendrait du bouche à oreille effectué par ceux qui profitaient des services des plateformes de Kim Dotcom. Les auteurs relèvent en effet que leurs "constatations contre-intuitives" semblent suggérer une validation des théories sur les effets des réseaux sociaux, "en ce que le partage de fichiers agit comme un mécanisme de diffusion de l’information sur un bien, à partir de consommateurs dont la volonté de payer est nulle ou faible, vers des consommateurs dont la disposition à payer est élevée".
article complet ici |
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