Messages et articles de Calvin
 

10.11.2011 - 20h13   
Le but de la méditation

Le but de la méditation est de nous libérer de la souffrance. La méditation nous permet de sortir des ténèbres de l'ignorance et d'accéder à la compréhension de la réalité ultime.



Celui qui atteint cette compréhension ne redescendra plus jamais dans les plans inférieurs d'existence.

La méditation consiste à être attentif à toute chose ; c’est observer les phénomènes du monde extérieur, et ce qui se passe en soi : les sentiments, les pensées, les comportements.



Cette introspection développe l'attention et devient une habitude qui continue à être pratiqué dans la vie courante.



La vie devient une longue méditation, pour son propre bien-être, et celui de tous les êtres, de tout ce qui vit.



Il faut apprendre à s'observer précisément, en détail, pour connaître le mécanisme de la machine humaine, et ses constituants.



En pratiquant nous pourrons nous rendre compte que nous changeons, que nos idées changent. Tout comme l'enfant n'a pas la même vision des choses que l'adulte instruit, l'homme ignorant n'a pas la même vision des choses que l'homme sage.



Les idées précédentes tomberont comme des feuilles mortes, des idées supérieures fleuriront à leurs places; une autre vision des choses se lèvera dans l’esprit.



Le présent est le résultat de notre passé que nous avons nous-même tissé, et notre avenir dépend de nos pensées, de nos actions physiques et verbales présentes.



Nous sommes entrain de créer notre futur, notre avenir. Nous pouvons donc changer notre vie, accroître notre connaissance et ôter les voiles de l'ignorance qui obscurcissent la connaissance, la sagesse.



Par ses propres efforts chacun peut se libérer et aider les autres à se libérer également.



S’abstenir de faire le mal, faire le bien, purifier son esprit.



La vie d’un méditant devient de plus en plus pure et épurée d’égoïsme, son esprit se clarifie ; il est capable de mieux contrôler ses sens et ses pensées.



Le méditant doit s’observer attentivement, savoir ce qu’il fait, être conscient de ses intentions, et de ses moindres actes, de ce qui se passe au niveau de son corps, de son esprit, des yeux, des oreilles, du nez, de la langue, et cela où qu’il se trouve, et quoi qu’il fasse.



Lorsqu’on est attentif on se sent chez soi, alors que quelqu’un de non-attentif est agité, errant ici et là, tout comme une personne sans domicile, n'allant nulle part, inquiète, insatisfaite, et malheureuse.



Toute notre vie nous cherchons à être heureux, satisfait et comblé.



Rien à l'extérieur ne peut nous combler complètement et durablement.



Pour se sentir comblé, plein, satisfait, il faut être en contacte avec la partie spirituelle de soi-même, et ne pas aller chercher la complétude à l'extérieur de soi.



La seule chose qui peut nous combler, est d'être en contact profond avec notre nature spirituelle qui est noble et belle.



Nous pouvons y parvenir grâce à la méditation.

10.11.2011 - 20h12   
Spiritus

La plupart des hommes ignorent qu'ils sont les artisans de leur destin spirituel et ne se soucient nullement de ce destin.

Le développement de l'esprit dans l'individu est loin d'être un processus irrésistible. L'esprit ne peut atteindre son développement optimum sans éducation ni effort de volonté. Par une aberration étrange, les êtres civilisés ne prennent aucun souci du progrès de leur âme.

Parmi les hommes dont l'intelligence continue à se développer, beaucoup sont incapables d'atteindre la maturité mentale alors qu'ils pourraient employer à leur avancement, les loisirs que leur a donnés la société moderne.

Au contraire, ils perdent leur temps à se divertir. Ils sont victimes à la fois de leur conditionnement et des habitudes de la vie moderne. Dans l'atmosphère de mensonges et de niaiseries qui règne dans les médias, dans la veulerie de l'existence quotidienne, dans le mépris du beau et du sacré, l'essor de l'intelligence et du sentiment se trouve paralysé.

L'ascension spirituelle des individus normalement développés n'en reste pas moins un mode d'être fondamental de la vie. La société moderne a séparé l'intelligence du sentiment. Si elle s'intéresse au savoir, à l'observation, à la compréhension, au souvenir, au jugement, à l'induction, à la déduction, à l'édification de constructions logiques, à l'imagination, à la découverte, elle s'intéresse en revanche beaucoup moins, aux valeurs du courage, de l'audace, de la fidélité, de l'abnégation, de l'héroïsme et de l'amour.

“Voir sans aimer”, ecrivit autrefois Maeterlinck “c'est regarder dans les ténèbres”. En développant exclusivement la raison, l'éducation moderne a stoppé le développement de l'esprit. La préparation à la plupart des examens forme la mémoire sans former l'intelligence. En outre, sa valeur spirituelle est nulle. Cependant l'intérêt de la communauté demande une profonde culture intellectuelle. Car nous avons besoin d'ingénieurs, de biologistes, d'économistes, d'historiens, de physiciens, de mathématiciens, de philosophes. Seuls les spécialistes de l'intelligence sont capables de faire avancer la connaissance. La spécialisation est un mal nécessaire qui se paie par un rétrécissement de l'esprit.

L'intellectualisme est dangereux car comme un brouillard, il nous sépare de la réalité de la vie. Sans Gretchen, le Dr Faust aurait toujours ignoré que le secret de la vie ne se trouve pas dans les livres mais dans la vie elle-même.

Quand l'esprit s'élève en nous sous l'effort de la volonté, comme la sève dans l'arbre sous l'effort du printemps, il prend à la fois l'aspect de l'intelligence, du jugement, de la maîtrise de soi-même, de la beauté morale. Il devient la lumière intellectuelle toute pleine d'amour dont parle Dante. Il est la sagesse, cette sagesse qui est refusée aux philosophes et aux savants qui considèrent comme irréelles les choses qui sont inexprimables par les mots.

C'est dans la foule anonyme des humbles que l'on rencontre souvent les vrais élus de l'esprit. La route qui mène au sommet de la montagne est aussi dure et aussi belle pour les uns que pour les autres. Nul n'y progresse qu'au prix du sacrifice. Sans sacrifice, il n'y a pas d'ascension spirituelle : sacrifice de sa fortune, de sa réputation, de sa vie par amour des siens, de sa patrie ou d'un grand idéal.

Ce sont ceux qui ont le culte de la beauté et de la vérité qui tendent de toutes leurs forces vers Dieu, qui donnent leur vie pour que la justice et l'amour règnent sur la Terre.

Ce n'est pas la raison, mais le sentiment qui mène l'homme au sommet de sa destinée. L'esprit s'élève par la souffrance et le désir plus que par l'intelligence; à un certain moment du voyage, il laisse derrière lui l'intelligence, dont le poids est trop lourd. Il se réduit à l'essence de l'âme, qui est amour. Seul, au milieu de cette nuit de la raison, il s'échappe du temps et de l'espace et, par un processus que les grands mystiques eux-mêmes n'ont jamais été capables de décrire, il s'unit au substratum ineffable de toutes choses.

L'évolution spirituelle ne sachève que chez très peu de gens, car elle demande un effort persistant de la volonté, le sens de l'héroïsme, la purification des sens et de l'intelligence, et d'autres conditons que nous connaissons mal; en particulier cette condition psychologique que l'Eglise appelle la Grâce. Mais tous peuvent s'engager sur le sentier qui, à travers les nuages conduit vers la lumière des cimes.

Mais il est également loisible à tous, de vivre pour la seule satisfaction de ses besoins physiologiques comme les singes. La plupart des êtres civilisés sont encore si près de l'animalité qu'ils recherchent exclusivment les valeurs matérielles, alors que seules les valeurs spirituelles peuvent leur apporter la lumière et la joie.

Chacun doit à un moment donné de sa vie choisir entre le matériel et l'humain. C'est à dire refuser ou accepter d'obéir à loi de l'ascension spirituelle.



par Spiritus le 17 juillet 2010

http://salilus.unblog.fr/

09.11.2011 - 22h51   
Aspect politique du plan mondial

Le plan fondamental est d'amener le Paradis sur Terre. Le Paradis sur Terre devrait signifier : tout ce qui est bon.

En ce qui concerne le monde dans lequel nous vivons, la plupart des choses qui existent ne sont pas bonnes. Elles doivent donc être revues, reconstruites.



Un autre aspect est la connaissance védique, la connaissance de la conscience.

La conscience comporte deux aspects : un état apaisé et un état actif.

C'est l'état apaisé qui , dans sa singularité, gère la diversité infinie jaillissant de cette singularité. Il existe donc un niveau à partir duquel l'innombrable diversité est géré. Ce niveau, nous l'appelons "la samhitâ de rishi, devatâ, et chhandas"; C'est une expression védique dont la signification est la suivante : le Véda est l'unité de la diversité.



Ce niveau d'intelligence, tout à la fois "un" et la source du "multiple" , est le principal administrateur de l'univers : c'est le "un" qui gère le "multiple", la conscience auto-référente dans sa singularité qui donne naissance à la diversité.

Tel est donc mon centre d'intérêt principal : le Véda, qui est, comme je le nomme, la " Constitution de Gouvernement de la Nature".



Le Véda, le Rig-Véda est cette constitution éternelle qui gouverne la loi naturelle. Le rig-véda est l'éternelle Constitution du Gouvernement de la Nature, régissant la Loi Naturelle.

Le Véda est donc le "gouverneur" de la loi naturelle. Il comporte deux aspects : la singularité pure ( la valeur absolue de l'intelligence) et les valeurs diversifiées de l'intelligence.

Grâce à cela, à partir de cette réalité unique absolument équilibrée qu'est la pure intelligence, le Véda, il est possible d'ajuster tous les déséquilibres pouvant exister à n’importe quel niveau de la vie.

Cette connaissance étant à notre disposition, il est parfaitement possible de tout corriger dans le monde, absolument tout, de rectifier n'importe quel déséquilibre.

C'est ce qui rend tout à fait possible la mise en place de nos divers programmes pour reconstruire tout ce qui n'est pas adéquat.

Ce qui est juste ou approprié est bon, mais tout ce qui n'est pas convenable, adéquat, nous pouvons le rectifier, que ce soit dans le domaine de la politique, de l'économie, de la religion, de la sociologie ou de la physiologie.

L'Ayur-Véda est là pour ça.



Ainsi, tous ces divers domaines de connaissance et leur pouvoir organisateur sont entre nos mains. Nous sommes les gardiens de la pure connaissance, du Véda, et de son pouvoir d'organisation infini.

Aussi sommes nous à même de rectifier tous désordre, tous déséquilibre, quel qu'il soit, à n'importe quel niveau de la vie, que ce soit dans tel ou tel pays, ou telle ou telle galaxie... n'importe où.

Notre aptitude à tout corriger trouve son fondement dans le domaine absolu de l'intelligence pure qui est pure connaissance, le Véda.

C'est pourquoi nous avons ouvert des universités védiques, afin de former les jeunes pour qu'ils aient accès à cette intelligence auto-référente et la cultivent dans leur conscience.

Ainsi, ils ne commettront pas d'erreur dans la vie, ils penseront et agiront en accord avec la Loi Naturelle. La vie sera alors en harmonie avec la Loi Naturelle.



Toutes les inepties de la politique et de l'économie sont le signe d'un déploiement très pauvre d'intelligence politique et économique dans le monde de nos jours. Aussi vaut -il mieux se mettre plus en sûreté...



Le fait est que ce niveau d'intelligence qu'est le Véda, dont nous venons de considérer la singularité et son aptitude à organiser l’infinie diversité, est celui que nous attendons précisément de la part d'un gouvernement.

Tout gouvernement, indépendamment de son système, est censé maintenir la loi et l'ordre et doit être capable de protéger la vie.

Chaque gouvernement est confronté à d'innombrables tendances dans le pays. Jour après jour, ils doivent faire face à tellement de gens aux tendances différentes... Ceci nécessite une compréhension, une vue des choses très, très large de la part des administrateurs (chef d'état, ministres et députés...)



Il faut qu'ils aient une conscience illimitée afin de pouvoir évaluer avec succès la qualité de la vie dans le pays, et de rectifier ce qui ne va pas. Ils devraient être capable de prévenir et de guérir les maladies.

Dans le domaine de la santé, de l'éducation, de l'ordre social, du système bancaire, de l'économie... , tout devrait être ordonné et utile.

Voilà ce qu'on attend d'un gouvernement : une aptitude à prendre en charge un nombre incalculable de données à la fois.

Il y a tant de mouvements divers dans un pays, tant de personnes différentes, qui pensent toutes dans des directions complètement divergentes. L'administrateur devrait être parfaitement apte à maintenir toutes les pensées et actions de chacun dans une direction évolutive. Il devrait être capable de contrôler la Loi Naturelle.



Où une telle intelligence est -elle disponible , où est-elle accessible ? ... dans l'état auto-référent de la conscience védique, dans la conscience d'unité, la conscience transcendantale.

Voilà pourquoi les individus qui ont des responsabilités administratives et sont engagés dans un gouvernement quel qu'il soit, devraient tous disposer de cette conscience illimitée, de cette intelligence qui administre l'infinie diversité de l'univers. Seul un tel administrateur sera compétent en tant que tel.



L'alliance avec le Gouvernement de la Nature implique que la conscience collective de la nation soit intégrée , aussi intégrée que l'est la samhitâ du rishi , devatâ et chhandas, cette conscience qui est "une" et "multiple" à la fois.

Les administrateurs devraient avoir cette qualité, présente dans l'administration védique.

La qualité de l'administrateur devrait être telle que celui ci puisse à la fois demeurer "un" tout en ayant la capacité de prendre en charge le "multiple" . Telle est l'administration du Gouvernement de la Nature, qui gouverne grâce à la Loi Naturelle.

La Loi Naturelle comporte deux aspects: un état unifié, et des valeurs diversifiées. D'un coté, le Véda est la samhitâ, cad l'unité; de l'autre, il est rishi, devatâ et chhamdas, la multiplicité. Seule la conscience védique, l'intelligence védique, est compétente pour régir le monde, pour gouverner une société, administrer une nation ou assurer une bonne coordination des pays au niveau international. Mais cette connaissance n'existe pas encore dans le monde : voilà pourquoi aucun gouvernement ne rencontre de succès sur son propre territoire, pourquoi aucun gouvernement n'est capable de satisfaire tout le monde, voilà pourquoi ce qui est nécessaire est une administration de type védique .







Extrait du chapitre 7 du livre "La Révolution Spirituelle de Maharishi Mahesh Yogi"