Messages et articles de slaine
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30.04.2012 - 16h02   
France Inter annonce un effondrement des banques et le chaos.


source: france inter

Frederic Lordon, directeur CNRS Dpt Sociologie, très lucide et cru...

http://www.youtube.com/watch?v=QZxEsFp-4Ug&feature=related

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24.04.2012 - 16h41   
Le Plan de Bataille des Financiers ...A voir absolument


source: Radio la-bas


http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=k0h1VB_yxhk#

24.04.2012 - 11h25   
Fukushima est entré en fusion. Confirmation


source: Internationalnews

Le 6 avril, Reuters a signalé que “le noyau du réacteur nucléaire de Fukushima au Japon est entré en fusion et a traversé la cuve du réacteur,”déclare le républicainEdward Markey lors d’une audience à la Chambre à propos de la catastrophe :

“J’ai été informé par la Commission de Réglementation Nucléaire (CNR) que le noyau a tellement chauffé qu’une partie de celui-ci a probablement fondu dans la cuve du réacteur.”

Promouvant avec inconscience la prolifération nucléaire, la Commission de Réglementation Nucléaire américaine est tristement célèbre pour dissimulation et déni de ses effets nocifs. En conséquence, leurs rares aveux confirment vraiment une réelle fusion du cœur dans un ou plusieurs réacteurs, signifiant qu’énormément de rayonnement est relâché de manière incontrôlable dans l’atmosphère, l’eau et le sol, sur une vaste zone. C’est le scénario cauchemar ultime qui se déroule actuellement, mais ne vous attendez pas à de grands reportages dans les médias ou des explications des représentants du gouvernement.

Néanmoins, le 6 avril, les écrivains du New York Times Matthew Wald et Andrew Pollack ont mis en gros titre “Le coeur du réacteur touché fuit probablement, annoncent les États-Unis “ :

” La CNR américaine a déclaré mercredi qu’une partie du cœur d’un réacteur japonais touché avait probablement fui de sa cuve en acier vers le fond de la structure de confinement, impliquant que le dommage était encore pire qu’on ne le pensait.”

Bien pire, en fait, parce que le matériau du coeur en fusion brûle ensuite de manière incontrôlée à travers la fondation en béton, ce qui signifie que tous les paris sont ouverts.

Le 5 avril, James Glanz et William Broad ont titré ainsi le Times : ” Les Etats-Unis voient une panoplie de nouvelles menaces à la centrale nucléaire du Japon” :

Des ingénieurs américains ont prévenu “que la centrale nucléaire en difficulté…. est confrontée à un large éventail de nouvelles menaces qui pourraient persister indéfiniment, et qui dans certains cas, devraient augmenter en raison des mesures mêmes prises pour garder la centralestable, selon un rapport confidentiel du CNR.

Les menaces identifiées comprennent:

- Possibilité d’autres explosions en raison de l’hydrogène et l’oxygène de l’eau de mer utilisés pour refroidir les réacteurs, qui pourraient avoir fait plus de mal que de bien. Selon l’ancienne conceptrice de réacteur, Margaret Harding:

«Si j’étais dans les chaussures des japonais, je serais très réticente pour avoir des tonnes et des tonnes d’eau dans un contenant dont l’intégrité structurelle n’a pas été vérifiée depuis le tremblement de terre», et très probablement sérieusement endommagé.

- En raison de préoccupations au sujet de dommages graves au cœur du réacteur, CNR a recommandé que du bore soit ajouté à l’eau de refroidissement pour modérer l’absorption des neutrons.

- Les barres de combustible usé exposées/ non protégées dans les unités 1, 2, 3 et 4 présentent des dangers extrêmes. Par ailleurs, des explosions ont soufflé dans l’atmosphère du matériau nucléaire “jusqu’à presque deux kilomètres des unités”, indiquant de beaucoup plus grands dégâts que précédemment dévoilés.

David Lochbaum de l’Union of Concerned Scientists (UCS) (union des scientifiques inquiets) estime:

“Ceci brosse un tableau très différent, et suggère que les choses sont bien pires. Ils pourraientavoir encore plus de dégâts à longue échéance, si certaines de ces choses ne fonctionnent pas pour eux …. Ils ont eu beaucoup de choses désagréables (à manipuler), et un faux pas pourrait rendre la situation bien bien pire. “

D’autres experts pensent que la criticité a été atteinte, ce qui pose de bien plus grands dangers que révélés.

Pourtant, le gouvernement et les fonctionnaires de TEPCO prétendent toujours “pas de risque immédiat pour une explosion d’hydrogène ” ou un dommage grave pour la santé humaine. En fait, les niveaux de danger sont maintenant extrêmes. Plus à ce sujet ci-dessous.

Même le CNR a admis que l’eau salée a “sévèrement restreint” et probablement bloqué les circuits. En outre, à l’intérieur du noyau, “il n’y a probablement pas de niveau d’eau (il est donc) difficile de déterminer la mesure du refroidissement qui a accès au carburant.” Peut-être aucun, et trois réacteurs ou plus sont touchés, un ou plusieurs en fusion.

Opinions d’experts indépendants

Le 4 avril, le géoscientifique et expert international en radioactivité Leuren Moret, a déclaré lors d’une interview par Alfred Lambremont Webre qu’Obama et le Premier ministre canadien Stephen Harper vont cacher les effets d’une guerre nucléaire tectonique sur l’Amérique du Nord par les retombées de Fukushima. En fait, les cartes de radioactivité de l’Institut norvégien pour la recherche atmosphérique (NILU) confirment une contamination sur la côte ouest, le Midwest et l’Ouest du Canada, et dans certaines régions plus élevée qu’au Japon.

De I’iode-131 radioactif dans l’eau de pluie échantillonné près de San Francisco a été trouvé à plus de 18.000 fois au-dessus des normes fédérales de l’eau potable. Les échantillons de l’Idaho, du Minnesota, de l’Ohio,de la Pennsylvanie et du Massachusetts ont montré de l’iode-131 jusqu’à 181 fois supérieur à la norme, et qui devrait augmenter. Il fait aussi son apparition dans le lait.

En conséquence, les mesures mobiles dans certaines parties de l’Amérique et le Canada ont été suspendues jusqu’à nouvel avis pour dissimuler la gravité de la catastrophe.

Moret a cité deux éminents scientifiques en nucléaire qui ont déclaré publiquement que le nord du Japon (un tiers du pays) est inhabitable et doit être évacué. Marion Fulk est l’un des scientifiques du projet Manhattan qui a aidé à développer la bombe à hydrogène. Il a également été expert en retombées sur l’atmosphère américaine quand les tests ci-dessus ont été effectués.

Le Dr Chris Busby est l’autre, le spécialiste des rayonnements ionisants. Le 30 Mars, il a dit à la télévision Russia Today que la contamination de Fukushima causera au moins 417 000 nouveaux cancers.

Moret a appelé Fukushima une opération “false flag” pour affaiblir un rival économique, nuire à l’économie, l’agriculture et la pêche, et compromettre sa détente avec la Chine. Par rapport à Tchernobyl, Fukushima libére énormément plus de rayonnement, peut-être de trop énormes quantités pour imaginer les effets potentiellement catastrophiques sur le monde.

En réponse, le Japon, l’Amérique et le Canada sont dans le déni. Les niveaux acceptables d’exposition au rayonnement ont été élevés. Les tests atmosphériques américains et canadiens ont été suspendus. Les autorités de l’État ont dit aux médecins de Californie de ne pas donner de l’iode pour les patients concernés. Mesurer le rayonnement dans le lait a également été arrêté.

La contamination se répand de l’Arctique à l’équateur. Les isotopes radioactifs à longue durée de vie provoqueront des ravages sur la santé humaine et l’environnement pour des générations. Moret a dit que les formes de vie développées sur des milliards d’années seront détruits dans un siècle.

Le 29 mars, un article de Chris Busby de Rense.com s’intitulait “Démolir les experts nucléaires” :

“Ce que ces gens ont en commun c’est l’ignorance. (beaucoup de ceux) qui apparaissent (dans les grands médias) et pontifient n’ont pas vraiment fait de recherche sur la question du rayonnement et de la santé. Ou s‘ils l’ont fait, ils ont…. raté toutes les études clés et les références. (D’autres sont) réellement méchants en disant qu’on n’a rien à craindre de Fukushima, rien comme Tchernobyl ou Three Mile Island.

En fait, Fukushima est déjà bien supérieur aux deux autres et ira de plus en plus mal avec les disséminations de rayonnement qui se poursuivent et s’étendent. Busby citait Joseph Conrad en disant: «après que tous les cris se sont tus, le silence sinistre des faits demeurent.”

” «Je crois que (l‘éventail des) experts charlatans“, a déclaré Busby, “sont pénalement irresponsables, car leurs conseils mèneront à des millions de morts …. J’espère qu’ils seront envoyés en prison où ils pourront avoir beaucoup de temps pour lire les preuves scientifiques (montrant) que leur avis était fondé sur l’analyse mathématique de l’air léger. “

Il a cité le regretté professeur John Gofman, un grand expert responsable américain de l’énergie atomique à la Commission, qui a démissionné, en disant:

“L’industrie nucléaire est une guerre contre l’humanité.”

Jusqu’à présent, en fait, il a gagné. On est entré dans un “endgame” qui décidera si oui ou non l’humanité survivra. ”Pas d’une soudaine guerre nucléaire”, a déclaré Busby. “Mais d’une guerre nucléaire en cours et progressive qui a commencé avec les rejets dans la biosphère au cours des années 60 par toutes les retombées des essais atmosphériques, et qui s’est continué inexorablement depuis (à ce jour), accompagnée par un accroissement parallèle des taux de cancer et la perte de fertilité de la race humaine. “

” Busby l’appelle «le scandale de santé publique le plus grand de l’histoire humaine ….» Qui peut être en désaccord ?

Un dernier commentaire

Dans un e-mail personnel, le chercheur en environnement, le Dr Ilya Perlingieri a expliqué les dangers du déversement par les japonais de milliers de tonnes d’eau radioactive dans le Pacifique, en disant:

Nous sommes tous en grave danger! Ceci a été de la folie ! Cette eau radioactive va venir ici (vers l’Amérique). Ça ne fait aucun doute. Les courants l’emmèneront vers la côte ouest et contamineront les plages et toute la vie marine entre la côte et le Japon. Ce qui s’évapore naturellement viendra alors par les courants aériens sur le reste des États-Unis et le reste de la planète! “

«C’est homérique, et ce n’était pas un accident.”

24.04.2012 - 09h06   

Excusez moi mais,
Vu le niveau d'éducation que donnent les parents aujourd'hui et le niveau scolaire de nos écoles, il me parait difficile de croire qu'un collégien puisse écrire si bien avec un niveau de connaissance somme toute assez pointue pour sa tranche d'âge...
Ce type de discours me plait beaucoup mais arrêtons de le faire sous couvert de nos enfants..Ils auront déjà assez de problèmes a résoudre dans un futur proche, notamment avoir la vraie connaissance du monde pour définir une réflexion claire, fluide et réaliste du monde..Ce que 99% de nos concitoyens-moutons n'arrivent pas à faire faute d'éducation et de connaissance..tout en se complaisant dans la merde qu'on leur donne..
Arrêtons de prendre les gens pour des cons, ils s'y complaisent déjà totalement et s'adonnent à la facilité, en quête de décérébration totale afin de jouir dans leur merde..

/ Blog / Effondrements bancaires à prevoir dans les prochaines semaines????
19.04.2012 - 18h45   



si ce n'est pas encore fait, Il est temps de faire des réserves et potentiellement à se préparer..

/ Blog / Effondrements bancaires à prevoir dans les prochaines semaines????
19.04.2012 - 18h44   


Olivier delamarche nous l'explique bien dimanche dernier...........

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=b8pl2zIwkPQ

19.04.2012 - 18h42   
Effondrements bancaires à prevoir dans les prochaines semaines????


Nigel Farage : "Des effondrements bancaires graves vont avoir lieu"
Avec l'escalade des craintes concernant la stabilité de la zone euro, King World News a interviewé l'ancien courtier de la London Bullion Market Association et l'actuel député européen Nigel Farage, afin d'obtenir son point de vue sur la situation. Farage a fait quelques commentaires très intéressants concernant des italiens déplaçant de grandes quantités d'or vers la Suisse.

Lorsque King World News a posé ses questions sur le chaos en Europe, Nigel Farage a déclaré :

"D'après des personnalités officielles en Europe et la nouvelle branche du FMI de la succursale de Washington, nous avons eu l'unanimité sur le fait qu'il n'y avait pas de perspective, et qu'à tout moment, l'euro était sous la menace. "


Nigel Farage continue avec ceci :

"Une déclaration choquante du FMI dit que:


"Il y a un réel problème, et il peut y avoir une rupture de la zone euro. Cela pourrait arriver plus vite que vous ne le pensez." Je vois cela comme une sorte de fissure dans le barrage. Ils ont toujours utilisé l'argument que l'euro devait continuer à exister, et un individu du FMI vient complètement démolir cette croyance.



La rupture pourrait être désordonnée parce qu'il n'y a pas de plans d'urgence.

C'est ce qui me rend tellement en colère.

J'ai pourtant suggéré à M. Barroso, et à M.Van Rumpuy que nous devions mettre en place un plan B.

Nous devons effectivement nous préparer au cas où cela irait dans l'autre sens.

Le fait est que le fonctionnaire du FMI estime qu'il n'y a aucun plan d'urgence que ce soit....

"Par conséquent, ce qui est probable, c'est qu'à un certain point, les marchés submergeront et engloutiront tout et à court terme, ce qui conduira au chaos : l'ensemble des banques centrales internationales, les fonds du système bancaire.


Nous commençons à entrevoir le plus grand schéma de Ponzi que nous n'ayons jamais vu sur terre !"



Il est certain que des effondrements bancaires graves auront lieu et l'impact sur certains États souverains sera grave. Je crains que nous sommes arrivés au point où nous ne pouvons pas vraiment arrêter ce processus maintenant. Nous commençons à atteindre un stade où beaucoup de fausse monnaie a été créé, le problème devient plus grand que la possibilité pour les gens de le résoudre.

Nous sommes très proches de ce point.

Lorsque je parle des menaces et du risque que cette chose pourrait se retrouver dans une sorte de rébellion, une sorte de cataclysme social terrible, ils (les autres politiciens européens) sont aujourd'hui très inquiets.

Ils vous en parleront en privé, mais en public, personne n'ose prononcer un mot.

Je pense que la détérioration, des deux ou trois dernières semaines dans la zone euro, est très grave : observez les spreads obligataires en Italie et en Espagne. C'est le fait que le chômage des jeunes est maintenant à plus de 50% dans certains de ces pays méditerranéens.

Farage a également ajouté ceci sur les mouvements d'or des italiens:

"Le mois dernier, il a été intéressant d'observer des mouvements massifs en lingots, des banques italiennes vers des banques suisses. Donc, les gens qui ont acheté l'or dans un but de protection sont ceux qui ont gardé l'or dans les coffres des banques italiennes. Maintenant leur confiance dans les banques italiennes est si mauvaise qu'ils ont déplacé physiquement les lingots vers la Suisse. Je suis encore convaincu qu'il faut acheter de l'or pendant qu'il baisse."

18.04.2012 - 10h08   

source: TEDxRepubliqueSquare


En parlant de democratie, conference d'Etienne Chouard sur ce qu'elle est réellement.

http://www.youtube.com/watch?v=oN5tdMSXWV8&feature=player_embedded

17.04.2012 - 09h38   

Les membres de l'Otan s'organisent, c'est un fait. Pourquoi? c'est la question..Eruption solaire ou autres???? En tout etat de cause, je n'aime pas cette semaine et je ne saurais l'expliquer...Et les semaines à venir risquent d'accelerer des processus que l'on ne maitrise pas..

/ Blog / Contre-violence : La chasse aux predateurs est ouverte.....
17.04.2012 - 09h31   


Question: Quelle est la proie, sélectionnée par la nature, de l’espèce humaine?

Réponse: nous sommes l’unique animal qui puisse pourchasser n’importe quelle autre espèce mais nous n’avons pas de proie naturellement sélectionnée.

Le Puma des Andes: l'animal sacré de pouvoir, symbole de la contre-violence

Qu'entends-je par “la proie sélectionnée par la nature”? Dans tous les royaumes de la nature, les animaux, les insectes, les reptiles et les oiseaux, on peut de suite observer que chaque créature (un tigre de Sibérie, un rouge-gorge, un cobra...) possède sa proie sélectionnée. A l’exception de l’espèce humaine, il n’existe pas d’espèce animale qui chasse, sans distinction, d’autres créatures. Le tigre de Sibérie mange certains animaux dans les limites de son territoire, tout comme le cobra dans les profondeurs de la jungle ou le scorpion dans le désert. Gaïa pourvoit la proie dans les limites de l’habitat spécifique à chaque créature: elle assortit une proie et un prédateur. Un tigre peut attaquer et dévorer un être humain, mais cela constitue une anomalie. Un aspic, ou un scorpion, peut piquer et tuer un être humain. Néanmoins, les êtres humains ne constituent pas la proie des scorpions ou des aspics. Un condor ou un pélican va plonger vers certaines proies, et dans certains cas extrêmement rares, va s’attaquer à un enfant nouveau-né, mais c’est une anomalie, une exception eu égard aux limites étroitement définies de la prédation.

La contre-violence est le recours à la violence par des êtres humains qui sont opposés à la violence mais qui, cependant, considèrent la non-violence comme une réponse non-adaptée dans certaines situations. L'expression “contre-violence” signifie une action prise à l'encontre de la violence, équivalente en termes de force et d'efficacité, et non pas une résistance passive non-violente. Mais l'action ainsi réalisée n'implique pas l'usage de la violence par contact physique direct. Elle implique plutôt d'activer une force agressive et létale équivalente et supérieure à la violence opposée.

La compréhension d'une telle force, et de son activation, requiert tout d'abord une étude attentive de la nature de la violence à vaincre, à savoir, de la nature du comportement déviant unique de la prédation intra-spécifique.
Le Code de la Chasse
Il n’est que l’animal humain qui possède la latitude de chasser n’importe quelles créatures, que ce soient des fourmis ou des baleines ou même des entités microscopiques, telles que les amibes. La capacité de s’attaquer à n’importe quelle autre créature caractérise une des dispositions exceptionnelles de Gaïa quant à son espèce à problèmes: l’humanité ne possède pas de proie naturellement sélectionnée. De par la faculté que possèdent les êtres humains de s’adapter à n’importe quel environnement, de l’Arctique au Sahara, ils peuvent prospecter sur de vastes territoires en quête de proie. Ils peuvent chasser les animaux qui vivent dans tout environnement qu’ils explorent. Aucun autre animal ne peut en faire autant.

Il est à souligner une autre caractéristique de ce statut unique - exceptionnel mais non pas supérieur - de l’espèce humaine quant à la relation proie/prédateur. Dans le cas de toutes les autres créatures, la proie est chassée pour être mangée. Gaïa met en place des programmes instinctifs, encodés dans des connexions spécifiques proie/prédateur, afin que les prédateurs puissent survivre en ayant la garantie de pouvoir bénéficier d'autres espèces qui soient dévolues à leur sustentation. La connexion lion/gazelle, par exemple. La population de gazelles dépasse de loin la population de lions. Les lions sont garantis d'obtenir un quota, une portion attribuée, de la population de gazelles, à condition de maintenir à son niveau optimum leur expertise à la chasse. Les ajustements de ces connexions (lion/gazelle, lion/zèbre, lion/chacal) sont élaborés, avec délicatesse et précision, par Gaïa. Ces connexions peuvent être également qualifiées de pactes, d'alliances, parce qu'elles impliquent un contrat inter-spécifique avec des limites précises liant les deux parties. Il y a beaucoup à apprendre quant à la manière dont ces connexions, ou alliances, sont équilibrées (voir la troisième partie de l'essai), à savoir quant à la manière dont Gaïa évalue les chances respectives.

Exceptionnellement, les humains jouissent de la latitude, non seulement de chasser toute proie qu'ils choisissent mais, qui plus est, de chasser pour le plaisir, sans satisfaire à un besoin de nourriture. Ils chassent pour le sport, pour le jeu ou pour assouvir leur soif de tuer. Il est souvent affirmé que les êtres humains se situent au sommet de la chaîne alimentaire. C'est une présomption non justifiée et arrogante. Si les humains occupent réellement cette position, ils le font à leurs propres risques, en raison du danger de violer l'équilibre de la nature posé par une telle présomption. Au cours de l'histoire, et de plus en plus au fil des temps modernes, les humains se sont comportés comme des prédateurs débridés qui tuent pour la jouissance, sans respect pour la proie et sans avoir besoin de la nourriture que la proie peut offrir. En Amérique du nord, les Amérindiens honoraient le bison comme un animal sacré qui sustentait leur vie à de nombreux égards: offrant la nourriture de sa chair et de ses organes (conservés pour les guerriers-shamans de la chasse), pourvoyant des habits avec sa peau, et procurant ses cornes et ses os pour des usages pratiques et rituels. Chaque partie de l'animal était mise à profit. La connexion proie/prédateur entre l'humain et le bison était profondément enracinée dans le vie culturelle et spirituelle des Amérindiens.

Mais lorsque les Européens Blancs arrivèrent en Amérique, ils massacrèrent en masse les troupeaux de bisons, en laissant leurs cadavres pourrir dans les plaines. Les hommes tiraient sur ces animaux à partir des trains, juste pour le plaisir de la tuerie.

Dans le film Avatar, Neytiri, la chasseresse Artémis, enseigne à Jake comment tuer pour la survie et comment remercier l'animal pour le sacrifice de sa vie. Elle qualifie le meurtre d'un loup de la forêt “d'exécution”. Le rituel de chasse, dépeint dans le film, est en accord avec les traditions de tous les peuples Indigènes. La chasse, par l'espèce humaine, observe l'ordre symbiotique de Gaïa, la mère animale planétaire. Ou, du moins, elle l'observait originellement. De par le fait que l'espèce humaine ne possède pas de proie naturellement sélectionnée, elle peut choisir intentionnellement quelles créatures chasser et ne pas chasser. La sélection de la proie est la marque de l'espèce humaine qui, seule parmi toutes les créatures, ne possède pas de proie pré-sélectionnée. Parmi toutes les cultures Indigènes, la sélection de la proie et l'exception à la prédation constituent les deux conditions qui déterminent les paramètres stricts du code de la chasse. L'exception à la prédation signifie que l'animal totémique d'un clan ne peut pas être chassé sauf dans des situations bien précises. Gaïa n'encode pas de tels paramètres, dans les programmes instinctifs humains, mais compte sur le génie de l'espèce pour les inventer.

Mât totémique Thunderbird avec des images ancestrales illustrant la continuité inter-spécifique des animaux totémiques dans l'identité tribale

Dans l'essai du cycle 2012 concernant le Manitou, le Gardien de la Nature Sauvage, j'ai proposé le terme symbiotropisme pour l'inclination naturelle à s'orienter, et à s'y connecter, vers tout ce qui favorise la vie grâce au partage ou à l'échange de vie. Les Aborigènes d'Australie, par exemple, se caractérisent par un symbiotropisme qui permet à chacun de leurs clans d'identifier son animal totémique et de s'y connecter intimement. Ils ne mangent pas de leur animal totémique, à l'exception de certaines occasions particulières, des festivals, des moments privilégiés de commémoration. Les connexions tissées par des affinités symbiotropiques sont tenues pour sacrées dans toutes les sociétés dans lesquelles les humains ont évolué en contact rapproché et en harmonie avec la Nature. Notre espèce ne possède pas de programmes instinctifs strictement limités, au contraire des autres animaux, mais Gaïa nous confère des affinités symbiotropiques qui puissent nous servir de guides et d'orientations dans l'élaboration de connexions inter-spécifiques. De telles directives (des “indicateurs flottants” multivalents dans le jargon ésotérique des anthropologues) sont imprégnées de facultés et d'indices magiques et symboliques. La magie réelle, et opérationnelle, n'est seulement accessible à l'espèce humaine qu'au travers de sa connexion avec les animaux de pouvoir, les animations des royaumes de Gaïa. Tant que nous serons laissés à nous-mêmes, paralysés par le drame du reflet de nous-mêmes et piégés dans le labyrinthe des constructions culturelles, nous ne pourrons pas accomplir cette magie shamanique.

La Constellation du Manitou (Aquarius) présente l'image mythique du Maître/Maîtresse des animaux de pouvoir. Dans le Nexus des Shaktis, c'est la Mahavidya Matangi, une figure shamanique suprême qui mène la quête de vision de l'humanité vers le recouvrement de sa connexion sacrée avec les animaux de pouvoir. Le Manitou dépeint avec un arc rappelle Artémis, la déesse de la chasse, et sa contrepartie cinématographique dans Avatar, Neytiri. (Gravure sur bois de Hilaire Hiler, collection de l'auteur)

L'intention joue également un rôle prépondérant dans la magie rituelle et surnaturelle associée avec des animaux chassés, incluant les “animaux de pouvoir” spécifiques tels que le jaguar, l'ours, l'aigle, le saumon et le cerf. Des tribus entières possèdent des connexions ancestrales avec de tels animaux de pouvoir: le mât totémique symbolise la “colonne vertébrale” de la connexion inter-spécifique et transgénérationnelle. Au sein des tribus, les individus possèdent des relations spécifiques avec les animaux de pouvoir. Une des finalités de la quête de vision vécue par les adolescents de l'Amérique originelle, comparable à l'errance (walkabout) des Aborigènes, est de rencontrer un animal de pouvoir qui confie une mission au jeune chercheur. Pour l’esprit Indigène, on ne peut pas découvrir son rôle et sa mission dans la société humaine sans connaître son animal de pouvoir. Le mien est le puma des Andes.

L’intention est également la signature de la contre-violence: non pas la force brutale, ou l’agression en contact direct, mais l’intention dirigée de la capacité pour la violence. Nul besoin de le dire, si vous ne trouvez pas en vous-mêmes cette capacité, cette pratique ne vous concerne pas! Pour ne pas mentionner qu’elle ne vous sied pas. Cependant, certains jours, lorsque vous vous sentez emplis de rage à l’encontre de gens que vous ne connaissez pas personnellement, mais qui sont très connus dans le monde entier, et lorsque vous vous sentez exaspérés par l’assertion flagrante de leur impunité et écoeurés de les voir se vanter avec arrogance de leur pouvoir, vous êtes peut-être alors un candidat pour l’éco-sorcellerie Gaïenne.

Avec cette pratique, il faut soigneusement sélectionner la cible à identifier. Le praticien de la contre-violence détermine les marques de la proie humaine par une investigation télestique de l’exécution du mal social. L’action juste rituelle, qui est la contre-violence manifestée sous une forme rituelle, n’est pas concernée par le mal personnel: un père abusant sexuellement de sa fille, par exemple, ou un banquier local qui arnaque autrui pour le profit. Ce sont des sujets d’attention pour le cercle proche d’amis, de la famille ou des associés d’affaires. Tout autant qu’une situation de réaction et de vigilance locales. Le mal personnel est un challenge pour ceux qui n'acceptent pas de fermer les yeux. Ce challenge est omni-présent dans les deux derniers siècles du Kali Yuga, alors que la dégénérescence de l’espèce humaine se manifeste par les excès les plus horribles.

La contre-violence est transpersonnelle dans ses finalités et dans son amplitude. La cible identifiée n’est jamais connue personnellement du praticien. Le propriétaire foncier qui arnaque, et massacre même, des êtres humains pour le profit, tel que dans le cas du contrat d’assurance dans les deux tours du 9/11, ne peut pas être ciblé par quiconque de son entourage personnel ou professionnel, et, de toutes manières, ne risque pas même de l’être. Mais il peut être ciblé par ceux qui ont entendu parler de lui sans le connaître personnellement, lui ou des proches de son entourage. L’investigation télestique révèle si le comportement de la cible putative correspond à certains critères stricts, et ce principalement à deux égards: le comportement est égoïste, de façon flagrante, et il engendre une prolifération d’effets sociaux délétères qui nuisent aux autres et qui ruinent leurs vies (se reporter aux essais concernant la Télestique). La plupart des problèmes sociaux, de par le monde, sont délibérés, ils sont induits intentionnellement - l’effondrement de la bourse, les guerres (déclenchées par des opérations sous faux pavillon), les épidémies (créées pour vendre des vaccins), etc, etc, ad nauseam. Et maintenant, avec HAARP, même des désastres naturels peuvent être orchestrés pour exécuter le programme de la prédation globaliste.

Les prédateurs cuirassés
A ce point de notre essai, je peux entendre une autre objection, et même deux en une. Tout d’abord, n’est-il pas foncièrement mal que des êtres humains chassent d’autres créatures? Et en particulier, tuent pour de la viande? Le végétarisme n’est-il pas une option saine, le seul choix moral authentique pour notre espèce? Secondement, lorsque les humains en viennent à pourchasser ceux de leur propre espèce, et pour horrible que soit cette situation, l’appel à pourchasser ceux qui pourchassent leurs propres congénères n’empire-t-il pas la situation? Je vais laisser de côté, pour le prochain essai, le point concernant la consommation de viande et je vais tenter de répondre à la seconde objection.

Les êtres humains qui pourchassent d’autres êtres humains sont des surro-prédateurs, une exception flagrante à la symbiose Gaïenne. Pour ce que je sache, il est extrêmement rare de trouver des exemples de prédation intra-spécifique en dehors de notre propre espèce. Certains primates, génétiquement proches de l’espèce humaine, témoignent parfois d’une violence sociale inquiétante. Je ne trouve pas d’autres espèces qui se caractérisent par un comportement aussi excessif. Il nous faut analyser soigneusement la définition de “proie” afin de déterminer la formulation pour la prédation humaine: lorsque des êtres humains, qui peuvent chasser n’importe quelle autre espèce, se retournent contre leurs propres congénères, ils transforment des créatures de leur propre espèce en proie par substitution. Il n’est pas aisé, de prime abord, de saisir ce concept ou de comprendre comment opère la substitution. Pour le propos de l’investigation, considérons que les surro-prédateurs substituent leurs propres congénères à la place d’autres créatures qui, dans des conditions normales, seraient chassées dans un but de survie. (Dans l’essai précédent, j’ai présenté une proposition différente mais il est nécessaire d’étudier ce sujet à partir de divers angles de vue simultanément). Après avoir pourchassé toutes les créatures non-humaines de la planète, certains humains atteignent un tel point d’excès prédateur qui les fait se retourner contre l’humanité elle-même.

Au contraire d’autres créatures chassées pour la nourriture ou la protection vestimentaire, la proie humaine ne possède aucune valeur de survie ou d’ornement. Les exceptions bizarres du cannibalisme ou du comportement des tueurs en série qui s’habillent avec les peaux de leurs victimes (The silence of the lambs) sont des extrêmes grotesques qui peuvent arriver et qui arrivent certainement; mais ces situations “à sensations” nous éloignent du phénomène fondamental qu’il nous faille ici investiguer. La prédation intra-spécifique accomplie par des humains est une manifestation gratuite du désir de meurtre et dans la grande majorité des cas, par pur plaisir.

Staline était un forcené de la surro-prédation qui orchestra la mort de millions de personnes par les diktats, par la menace de la torture, par la peur, par la surveillance, par le terrorisme - des stratégies familières de surro-prédation maintenant utilisées par le gouvernement US afin d’établir un état policier au sein de la nation.

Les surro-prédateurs opèrent au travers des machinations et tromperies du mal social. Ce n’est que rarement qu’ils voient ou rencontrent leur proie humaine. Ils ne consomment pas leurs victimes afin de survivre. Durant ces dernières années, il est vrai, on a entendu des histoires concernant l’élite globale festoyant sur les glandes adrénalines de jeunes enfants terrorisés jusqu’à un niveau d’excitation hormonale exacerbée. Je n’ai pas découvert de preuves sérieuses corroborant cette affirmation mais je n’ai pas beaucoup de doutes en ce qui concerne leur véracité. Dans la phase courante de dégénérescence toxique, il se peut que les prédateurs intra-spécifiques aient recours à de tels comportements horribles (des “rites sataniques” de sacrifice) pour augmenter le frisson et rester “high”.

Cependant, en règle générale, les prédateurs intra-spécifiques ne se rapprochent jamais de ceux qu’ils vont massacrer dans un but de profit ou de contrôle, c’est à dire dans le but de diriger la société à l’image de petits dieux. Un dictateur tel que Joseph Staline était peut-être émoustillé par l’injonction d’assassiner quelques proches d’un malheureux chauffeur qui l’avait offensé, en fumant dans sa voiture stationnée, mais la prédation accomplie par un individu d’une telle démence criminelle se déploie à l’échelle plus vaste de la vie sociale, où les victimes individuelles sont relativement non-signifiantes.

Staline était un forcené de la surro-prédation qui orchestra la mort de millions de personnes par les diktats, par la menace de la torture, par la peur, par la surveillance, par le terrorisme - des stratégies familières de surro-prédation maintenant utilisées par le gouvernement US afin d’établir un état policier au sein de la nation. Un tel comportement calculé et insidieux est unique à l’espèce humaine. Il témoigne d’une forme uniquement humaine de la lâcheté: aucun surro-prédateur poursuivant un programme fasciste, sous couvert de combattre le terrorisme, ou mettant en place des politiques eugénistes, via la bureaucratie, n’est jamais en contact rapproché d’une quelconque de ses victimes (à l'exception des rites sataniques mentionnés ci-dessus). Aucun de ces surro-prédateurs ne serait, non plus, capable de se confronter en face à face à quiconque, homme ou femme, qui reconnaîtrait le monstre pour ce qu’il est. Staline, avec son bras atrophié, était une mauviette. Hitler était un dilettante hystérique avec un seul testicule, et un végétarien strict, notons le bien.

Ainsi que Reich le souligna dans “La psychologie de masse du fascisme”, l’influence étonnante de tels individus faiblards, mais lourdement cuirassés, ne réside pas dans une puissance mystérieuse qu’ils généreraient mais bien plutôt dans le vide de pouvoir, dans le vide d’autorité, qu’ils occupent. Reich démontre brillamment que les tendances militaires et mystiques fusionnent en un mélange toxique chez l’individu cuirassé - ainsi qualifié parce que son corps et son comportement résistent au jaillissement spontané de plaisir qui émerge lors de l’abandon à l’orgasme. Pour de tels individus, c’est une agonie que de ressentir le plaisir naturel qui s’exprime dans la tendresse et la sensualité tout en sachant que cette résistance même au plaisir génère une sorte d’émoustillement viscéral. Les sociopathes et les psychopathes jouissent du frisson de l’émotion sadique mais ils ne peuvent pas supporter le plaisir authentique et inoffensif si ce n’est sous des formes vulgaires et triviales: Hitler pleura lorsque son perroquet mourut. Complètement aliénés des tendres flux du plaisir innocent, les individus cuirassés se transforment en personnages militaires et religieux, ou mystiques (à dire vrai, pseudo-mystiques). Reich observa que:

“En réalité, l’homme religieux est devenu complètement malheureux. En conséquence de la répression de son énergie sexuelle, il a perdu sa capacité pour le bonheur tout autant que l’agressivité nécessaire pour gérer les difficultés de la vie. Plus il devient malheureux, plus il est forcé de croire dans des forces surnaturelles qui le soutiennent et le protègent” (page 147).

La pertinence de cette observation permet d’expliquer comment un pouvoir surhumain en vient à être attribué à des individus prédateurs tant bien même ils ne sont, dans la réalité, que des mauviettes sans tripes qui ne peuvent pas faire preuve d’agressivité normale lorsque cela est approprié - mais uniquement d'une agression excessive et perverse. Voilà un obstacle réellement gigantesque à une rencontre authentique avec le surnaturel, à savoir avec les animaux de pouvoir de Gaïa: la projection d’une aura de pouvoir surnaturel sur les prédateurs, laissant les victimes éblouies et impuissantes. Je vais revenir sur cette projection malsaine plus avant.
Deux peuvent y jouer
Les prédateurs intra-spécifiques sont des personnes violemment dangereuses mais à ce point pathétiques qu'ils ne peuvent rester seuls sous aucune circonstance. Ils requièrent une protection élaborée par autrui: des gardes du corps, des assistants, des conseillers et une batterie intensive d’instruments de surveillance. Ils doivent s’en remettre à des intermédiaires (qui, malheureusement, sont souvent de bonne personnes bien intentionnées) pour exécuter leurs intentions. Confrontez un surro-prédateur tel que Staline avec un être humain sain et capable de self-défense: le monstre ne va pas tenir le battement d’un sourcil. Isolés de leur toile de contrôle hiérarchique, les perpétrateurs sont des mauviettes, des poltrons vulnérables et minables. Si l’envoûtement de démence qui les entoure se brise, ils s’effondrent, ce que fit Hitler. Ce que fit Lyndon Johnson. Et ce que font maintenant d’autres qui ne peuvent pas décoller du paroxysme de leur propre jeu insidieux.

Pour préciser mon point, les surro-prédateurs ne constituent pas la proie d’une agression rituelle létale à l’image d’une proie naturellement sélectionnée pour la nourriture ou la connexion totémique intime: les surro-prédateurs ne sont pas des proies symbiotiques mais des cibles qui sont sélectionnés purement à des fins d’élimination.

Plutôt que de lui assigner une proie pré-sélectionnée, Gaïa laisse à l’espèce humaine l’option spéciale d’éliminer des membres sélectionnés de sa propre espèce. Frapper les perpétrateurs du mal social, avec une rage meurtrière, ce n’est pas devenir comme eux, loin s’en faut. La différence réside dans l’intention et, également, dans le champ ambiant d’émotions qui soutient la rage.

L’action juste rituelle n’est pas une prédation de l’espèce elle-même, ce n’est pas une continuation du modus operandi des individus ciblés: c’est le recours à la force prédatrice pour l’élimination sélective d’une souche déviante de l’humanité. Ceux qui orchestrent le mal social peuvent être éliminés par l’action juste et rituelle, l’expression rituelle de la rage transpersonnelle. La pratique de l’action juste rituelle, et même la simple déclaration de la mener à termes, lamine leur prétendue marge d’impunité. En tant que propagateurs de la peur, les surro-prédateurs sont hautement susceptibles à la peur, plus particulièrement la peur d’animaux humains dangereux, et libres de leurs mouvements, qui se sont consacrés ouvertement à leur extermination. Ils peuvent être poussés à l’extrême limite de leur démence et neutralisés par la simple menace d’une telle force prédatrice rivale. Contrôlent-ils et persécutent-ils par la peur? Deux peuvent jouer à ce jeu. Mais dans des buts différents. Imaginez comment les surro-prédateurs (qui savent se reconnaître, soyez-en assurés) réagiraient en apprenant que la chasse est ouverte. Pouvez-vous imaginer ce qu’il adviendrait de leur assurance arrogante d’inaccessibilité si l’information circulait publiquement que l’un, dans leurs rangs, a été touché?

Sont-ce des spéculations délirantes? Serais-je en train de proférer des affirmations gratuites et imprudentes? Nous verrons plus tard. La preuve est dans la pratique. Il n’est que de développer la passion juste pour la pratique de l’action juste et rituelle. La passion de nuire à ceux qui nuisent délibérément. Non pas de les aider ou de les guérir, certainement pas de les aimer. Mais de les exterminer.
Vantardises Globalistes
Au sujet de l’objection de devenir aussi mauvais que les surro-prédateurs, j’aurai beaucoup plus à dire sur cette problématique épineuse; pour l’instant, je souhaite évoquer l'une de mes préoccupations quant au fait de conférer un pouvoir démesuré aux cerveaux orchestrateurs du mal social.

Depuis 9/11, certaines personnes dévouées ont réalisé des exploits de recherches et d’investigations concernant l’orchestration du mal social. 9/11 fut un appel d’urgence, mais plus encore, un appel à se réveiller. Le message était le suivant:

“Eveillez-vous à ce qui est accompli devant vos yeux pour vous tromper et vous contrôler. Remettez en question ce que l’on vous dit concernant ce que vous avez vu. Observez si les narrations qui accompagnent les événements s’y accordent réellement. Découvrez si les intentions affirmées s’accordent avec les intentions réelles. Demandez qui en tire profit et au nom de quelle autorité telle action ou tel programme est exécuté.”

Depuis 9/11, de nombreuses, de très nombreuses personnes sont en train de se réveiller et d’apprendre comment remettre en question la version officielle des événements, au travers de questionnements télestiques. Avec 9/11, c’est “la version officielle” qui est la théorie de la conspiration: une bande dépenaillée de terroristes Islamistes avec des cutters piratèrent des avions de ligne et les firent percuter des bâtiments qui s’effondrèrent. Si vous croyez encore que c’est ce qui est arrivé, vous cautionnez la théorie de la conspiration 9/11. Les faits de la conspiration requis pour planifier, exécuter et couvrir les événements horribles de cette journée-là sont totalement différents et génèrent une autre histoire.

L’Internet foisonne d’exposés et de commentaires, profondément étayés, quant au terrorisme sous faux pavillon, quant au contrôle mental de la CIA, quant aux crises financières délibérément provoquées, quant à la nature maléfique et illégitime de la Réserve Fédérale, quant à la manufacture de la dette, quant aux machinations du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, quant à l’eugénisme au service de la domination de l’élite, quant à la perversion du Nouvel-Age en une plate-forme pour une religion mondiale, quant au piratage du mouvement de protection environnementale, quant au programme totalitaire des Nations Unies, quant à la lutte raciale-religieuse provoquée par la notion spécieuse de multiculturalisme, quant à la manipulation mentale de masse au travers des réseaux de media, quant à la surveillance via Google, quant aux stratagèmes théocratiques dans la politique et dans les religions, quant à l’instigation délibérée de manque de nourriture, quant aux fausses épidémies, quant à l’arnaque du réchauffement global anthropique, quant au scénario probable de fin de jeu pour les initiatives globalistes, l’opération BlueBeam et la Seconde Venue générée par imagerie informatique, intégrale avec un nuage en forme de champignon et des pyrotechniques d’OVNI. Mortel au plus haut moins. Assurément.

Dans la grande tromperie du fascisme global, l’arnaque est le vecteur de l’horreur. Les deux s’accordent à la perfection, à l’image de l'épée et du fourreau.

Mon catalogue partiel des maux sociaux impulsés par le programme crypto-fasciste de globalisation n’est, de nos jours, que par trop familier comme si quiconque pouvait s’accoutumer à une telle démence. Ces programmes déments ne se développent pas d’eux-mêmes. Ils requièrent un énorme effort pour se maintenir et perdurer, plus particulièrement l’effort de contrôler l’opinion et la perception publique au travers des mass media. Mais le programme globaliste est de nos jours complètement dévoilé publiquement. Grâce aux media alternatifs, de nombreux individus nomment le jeu des prédateurs globalistes. Depuis 9/11, même les cerveaux orchestrant le jeu ne cachent plus leurs finalités. Du haut de leur arrogance, ils croient qu’ils peuvent tromper et manipuler en toute impunité, en proclamant haut et fort ce qu’ils ont l’intention exactement de faire. Il semblerait qu’ils assument que si un petit nombre seulement d’individus protestent contre leur programme affirmé, ils peuvent continuer à le mettre en application, libres de toute résistance et de toute opposition. C’est ce que nous allons voir.

Il y a donc eu une évolution fantastique quant au dévoilement du mal social depuis 9/11. Le problème qui me préoccupe, c’est que certains investigateurs, tels que David Icke, proposent un scénario qui fait apparaître les surro-prédateurs comme surhumains par comparaison avec nous, simple mortels. Icke, ainsi que d’autres qui écrivent sur la conspiration des Illuminatis, et sur le “programme reptilien” du Nouvel Ordre Mondial qui lui est corrélé, voudraient nous faire croire que les cerveaux globalistes sont des adeptes occultes qui contrôlent le monde au travers de techniques occultes dérivées des Mystères. Ils mettent en exergue des symboles magiques Egyptiens dans les icones du système industriel-financier, des rites sataniques parmi l’élite gouvernante, des familles reptiliennes changeant de formes, des pouvoirs occultes de contrôle mental et ainsi de suite. Ils déclinent tellement ce problème que cela en devient lassant, du moins à mon avis.

Des témoignages émanant d’esclaves de contrôle mental de la CIA, telle qu’Arizona Wilder, présentent un tableau épouvantable des prédateurs accomplissant des rites sataniques, exerçant des techniques diaboliques de contrôle du corps et du mental, pratiquant la magie noire de manipulations symboliques sur les masses, et plus. Mais je n’ai découvert, pour l'instant, aucune preuve formelle validant de tels témoignages et qui tiendrait la route dans un tribunal criminel.

Je m’oppose donc à ce profil glorifié des cerveaux globalistes, et non pas seulement en raison de l’absence de preuves tangibles. Cela leur confère beaucoup trop de pouvoir et les imprègne d’une aura de mystère qu’ils ne méritent pas. Dans la réalité, ils constituent un gang dégénéré d’obsédés du contrôle et qui sont dangereux, non en raison d’un pouvoir occulte ou d’une insertion extra-terrestre dans leurs gènes, mais en raison des avantages que la démence criminelle fait prévaloir sur les facultés d’une personne rationnelle, ordinaire et bien intentionnée. Les perpétrateurs globalistes ont un coeur de banquier et un mental de tueur en série. Ils sont dangereux à deux égards: tout d’abord, parce que la logique de la démence prévaut sur le raisonnement d’une personne honnête et bien intentionnée; secondement, parce qu’ils représentent une déviation terminale de notre espèce dont les facultés uniques, incluant l’imagination, sont perverties à des fins d’auto-destruction. Perverties de façon terminale et irrémédiable.

J’objecte fortement à l’aura magique qui est tissée autour de ces monstres de terreur et de tromperie, et ce plus particulièrement eu égard à la faculté shamanique de changer de forme. Icke, et d’autres, attribuent cette capacité aux Illuminatis ou aux obsédés du contrôle du Nouvel Ordre Mondial, en citant des témoignages, qui valent ce qu’ils valent. A ce sujet, cependant, je n’ai jamais entendu Icke, ou d’autres, souligner que la métamorphose corporelle est une capacité antique des Gaïens natifs et dont témoignent les shamans de toutes les cultures au travers des âges. Pourquoi insister sur la capacité terrible de changement de forme des “reptiliens”, qui menacent de nous rendre esclaves d’un programme extra-terrestre, tout en occultant cette même faculté innée chez tous les peuples Indigènes de la planète? Les récits de métamorphose corporelle sont impressionnants et appartiennent à l’héritage éternel de notre espèce. Cependant, ils ne sont jamais mentionnés, par David Icke et par les autres, alors que les pouvoirs reptiliens font l’objet d’un battage médiatique hystérique. Pourquoi?

La métamorphose corporelle appartient à l’art shamanique Indigène de l’alignement avec les animaux de pouvoir de Gaïa. Elle figure au coeur de la connexion prédateur/proie, un don de Gaïa à l’espèce humaine. Les surro-prédateurs représentent la déviance de cette connexion de sorte qu’ils ne peuvent pas utiliser son don inné: l’invocation des animaux de pouvoir. Le film Avatar met en scène les agresseurs militaro-industriels cuirassés comme des RoboCops, magnifiés à la puissance dix, et attaquant les natifs de Pandora avec une flottille de bombardiers massifs. Cependant, les prédateurs, en tant que créatures de chair et d’os, ne peuvent pas e défendre à l’encontre des pouvoirs des animaux sauvages de la planète mère. Lorsque Eywa libère sa couvée surnaturelle contre les prédateurs, l’équilibre des forces penche en faveur des natifs. Le film Avatar est une éco-allégorie avec un message fondamental pour notre époque, le moto du site de la Métahistoire: “seule la connaissance de ce qui est vivant peut bannir la terreur” (Reich).
Les Mystères Calomniés
Icke, ainsi que d’autres investigateurs, font remonter le pouvoir maléfique des prédateurs sociopathes aux Ecoles des Mystères de l’Europe pré-Chrétienne et de l’Afrique (particulièrement, l’ancienne Egypte). Voilà encore bien de la vantardise hystérico-globaliste qui confère au Nouvel Ordre Mondial un arrière-plan mystique. Je dirais, concernant cette affirmation, que ces investigateurs se fourvoient totalement. M'exprimant en tant que vecteur et instructeur moderne des Mystères, je rejette l’affirmation selon laquelle le Nouvel Ordre Mondial est l’héritier des initiés de ces Mystères. Icke a réalisé un travail gigantesque d’investigation des conspirations globalistes, accompagné d’abondants commentaires, mais lorsqu’il s’agit des Mystères, il est strictement ignorant du sujet. Il affirme que les techniques de contrôle mental, attribuées aux Illuminatis ou au Nouvel Ordre Mondial, dérivent des Mystères mais c’est une simple inférence de sa part. Et une inférence n’est pas une évidence.

Il n’existe aucune preuve solide étayant les affirmations de David Icke en ce qui concerne les Mystères, affirmations reprises par Michael Tsarion, Jordan Maxwell et William Gordon. D’autres investigateurs sincères de 9/11, incluant des chrétiens traditionalistes réalisent, malgré leur croyances religieuses, un excellent travail de déconstruction du programme du NOM (par exemple, Chris White avec “nowheretorun 1984” sur YouTube). Néanmoins, les détectives Chrétiens rejettent totalement la mystique de la Déesse et ont, au mieux, une compréhension scolaire du Paganisme et du “culte de la Terre”. La conception (présentée dans Esoteric Agenda) selon laquelle le contrôle des naissances, dans les sociétés Païennes, a jeté les bases de la stratégie globaliste de dépopulation, est caduque. Et elle serait risible si elle n’était pas prise à la lettre par de nombreuses personnes qui ne connaissent rien de rien des pratiques et de l’éthique authentiquement Païennes. C'est une méconnaissance on ne peut plus malencontreuse.

Comment puis-je être aussi certain que ces chercheurs dévoués déraillent complètement, dans ce cas précis? Et bien, au prime abord, malgré toutes leurs recherches, ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’est le shamanisme. Ils plongent profondément dans des études de l’histoire, de la sociologie, de la psychologie mais ils ne font qu’aborder de loin la mythologie; par contre, ils sont enclins à négliger la sphère intégrale de l’anthropologie, à la fois culturelle et sociale. Cette omission génère un énorme angle mort dans le diagnostic courant de la pathologie globaliste. Alors que le thème de l’anthropologie (incluant le shamanisme, le culte de la nature, la magie Indigène, et tout l’éventail des pratiques mystiques et magiques Païennes, pour ne pas mentionner les éthiques Païennes) contribue considérablement à la solution pour éliminer le globalisme. Et il nous faut dépasser - finalement! - l’analyse du problème et les spéculations qui tournent en rond. De par le fait qu’ils se focalisent presqu’exclusivement sur le problème, en nommant le jeu de la prédation globaliste, les investigateurs courants tendent à négliger ce champ de connaissances dont l’importance est cruciale.

Voici un autre facteur étayant mon objection vis à vis de l’affirmation de David Icke concernant les Mystères: il est un fait connu de tous les érudits de ce domaine, et une connaissance populaire et bien établie dans l’antiquité, c’est que les initiés des Mystères ne révélaient rien de ce qui se déroulait dans ces pratiques et enceintes sacrées. Il n’existe aucune preuve directe, ni aucune preuve textuelle ou artéfactuelle, que des techniques de modification comportementale et de contrôle mental eussent été systématiquement enseignées dans les Centres des Mystères. D’affirmer cela, c’est de proférer une inférence sans aucun fondement, et non pas un fait. David Icke, qui étaye de façon si méticuleuse toutes ses autres recherches, ne peut fournir aucune preuve de cette affirmation particulière parce qu’il n’en existe tout simplement pas. Bien que son inférence soit erronée, elle soulève une problématique difficile qui nécessite une clarification: comment certains membres des Mystères tirèrent assurément une vision psychologique de leurs expériences et l’appliquèrent à de l’ingénierie sociale et au contrôle mental de masse. Ferais-je donc preuve maintenant de sournoiserie? En disant que David Icke, après tout, a raison mais en présentant une autre facette de son affirmation? Vous pouvez l’interpréter de cette façon, si vous le souhaitez, mais ce n’est pas le cas. Mon intention est présentement de spécifier un point crucial: le programme des Mystères excluait et interdisait expressément l’application de connaissances initiatiques à la manipulation sociale et à la modification comportementale; cependant, le mysticisme expérimental, pratiqué dans les enceintes des Centres de Mystères, conférait certaines expériences à partir desquelles une telle connaissance et méthodologie pouvaient être développées. Le jeu de contrôle comportemental social ne fut jamais de mise chez les Telestai et il y était strictement interdit (aussi loin que je me le rappelle).

L’objectif affirmé des Mystères était le même que l’objectif réel: éduquer la race humaine et permettre au potentiel humain de s’épanouir, une personne à la fois. De par la vision guidant les adeptes des Mystères, il n’était pas cohérent de pratiquer ou d’enseigner des techniques de contrôle mental ou de manipulation sociale. Tous ceux nombreux qui restèrent fidèles aux finalités originelles de l’Ordre des Mages ne se mêlaient pas de politique. Néanmoins, certains de leurs collègues décidèrent d’emprunter cette voie. Et il s’ensuit une histoire qu’il est plus facile de raconter que d’écrire. Pour un arrière-plan concernant la scission dans l’Ordre des Mages et la problématique épineuse des Gnostiques versus les Illuminatis, voir mon essai “Les origines du Mouvement Gnostique”.

En bref, les Telestai, ceux qui étaient impulsés par la vision Sophianique des Mystères, ni n’inventèrent ni ne gérèrent les théocraties. Les rites de royauté sacrée exécutés dans les psychodrames théocratiques de Babylone et d’Egypte n’étaient pas, non plus, des représentations publiques de processus initiatiques secrets. (Je considère que la supposition, stipulant que les rites de royauté étaient des processus initiatiques célébrés publiquement, est l’erreur la plus fondamentale des érudits de la religion - en raison, bien évidemment, du fait que ces érudits manquent d’une expérience initiatique directe leur permettant d’interpréter des pratiques et des paradigmes antiques.) Les rites enthéogéniques secrets, à Eleusis et ailleurs, n’étaient pas représentés dans des mises en scènes publiques de ce type. Et ils ne généraient, encore moins, des programmes sinistres de contrôle mental comparables au Project Monarch et au Project Bluebird de la CIA. Il est vrai que certains adeptes, qui vinrent des Mystères, violèrent la tradition sacrée et mirent leurs connaissances initiatiques au service de la manipulation sociale. D’où la scission dans l’Ordre des Mages. C’est la nuance cruciale que je souhaite mettre en exergue.
La Mystique de Gaïa
Les techniques de manipulation sociale furent partiellement dérivées d’expériences vécues dans les Mystères, qui furent exportées et utilisées à mauvais dessein, mais elles ne constituèrent jamais la finalité réelle de l’initiation dans les cultes de la Déesse. Ce point est éminemment clair dans les témoignages rares qui ont survécu en ce qui concerne les effets de l’initiation Télestique. Les effets, selon l’orateur Romain Cicéron, n’étaient pas d’apprendre au sujet des dieux ou de comment devenir des dieux, mais comment devenir intimes avec les secrets de la Nature, la Grande Déesse.

Ce qui, d’ailleurs, est précisément ce qui fait défaut chez Icke, Tsarion et les autres voix mâles qui seraient susceptibles de proposer une solution au problème des stratégies des cerveaux globalistes: ils n’ont aucun sens de la mystique de la déesse. Il n’y pas de Shakti à bord. Pas de connexion Gaïa/Déesse du tout, pour autant que ce lèche-cul de Kalika puisse le dire. Il y a même un investigateur, Alan Watt, qui semble parler des femmes avec un mépris à peine voilé, au point même de les considérer comme des créatures serviles qui ne possèdent pas le droit de choisir ce qu’elles font de leurs propres corps. Le contrôle des naissances, selon ce que Watt présume, pue les stratégies eugénistes des globalistes. Vraiment? Ce type de distorsion, émanant de ceux qui tentent de dévoiler le problème, ne fait qu'aggraver le problème et compromet sérieusement la découverte d’une solution.

Watt ne mentionne jamais Gaïa si ce n’est pour mépriser “le culte de la terre Gaïa” comme un stratagème de la finalité globaliste de promouvoir une religion mondiale. A cet égard, les hommes dédiés à la lutte contre la stratégie globaliste de domination sont privés de l’élément le plus vital et le plus inspirant qui façonne un guerrier Gaïen: le dévouement héroïque au Divin Féminin dans tous ses aspects, humains et surnaturels. L’amour de Gaïa est la vocation la plus sublime de l’humanité. Les guerriers aiment la mère animale planétaire plus que la vie elle-même et pourquoi pas puisqu’elle est la source de toute vie planétaire, en premier lieu? Cela ne veut pas dire, cependant, que les Gaïens promeuvent de sacrifier l’espèce humaine à la Terre, tel qu’il est suggéré par le programme globaliste eugéniste de dépopulation pour redescendre à 500 millions d'êtres humains (programme inscrit sur les Georgia Guidestones, le Stonehenge de ces polichinelles débiles que sont les Franc-Maçons Américains).

David Icke et les autres ne connaissent rien à l’histoire du shamanisme Gaïen et de la magie enracinée dans la Terre. Mais l’histoire complète de notre planète, durant les 6000 dernières années, inclue la description de la suppression de la magie sexuelle-tellurique bienveillante ainsi que sa résurgence, ici et maintenant, dans la Voie Kalika. En raison d’une scission dans l’Ordre des Mages (décrite dans mon ouvrage Pas en Son image et sur ce site), certains anciens adeptes profanèrent le voeu sacré de ne pas utiliser les pouvoirs, acquis au travers de l’initiation, pour manipuler autrui. Ce faisant, ils durent quitter les Ecoles des Mystères dédiées à la Grande Déesse et ils fondèrent leurs propres institutions “privatisées”. Les Mages dissidents partirent pour l’Egypte vers 3400 avant EC et fondèrent ultérieurement les Fraternités Séthienne et Osirienne de Luxor et de Memphis, respectivement. De nos jours, ces fraternités survivent dans le gang du Vatican et chez les (ainsi nommés) Francs-Maçons, respectivement. Ce sont là les deux principaux groupes de déments obsédés du contrôle qui orchestrent le mal social à notre époque. Ils dérivent des initiés déviants de la scission des Mages qui choisirent de plonger dans la manipulation sociale et non pas des initiés qui fondèrent et conservèrent les Mystères dans une consécration stricte à la Grande Déesse, à Gaïa-Sophia.

Ainsi, pour résumer, je rejette l’affirmation de David Icke selon laquelle les Ecoles des Mystères étaient des think tanks pour les Illuminatis de l’antiquité. Je fais également objection à sa description des facultés occultes des perpétrateurs du mal social d’aujourd’hui. Cela me semble être, hélas, un cas de vantardise hystérique globaliste et involontaire de la part d’un expert dans le dévoilement des globalistes. Cela encense les pervers et leur confère une aura de magie; néanmoins, quelles que soient les facultés magiques qu’ils possèdent, elles ne procèdent pas de pouvoirs occultes qu’ils maîtriseraient mais du don inné de l’imagination contaminé par la peur et l’avidité et perverti à des fins déviantes et destructrices. Tout comme la magie imaginative de l’idéologie de la Race Arienne, pour ne citer qu’un exemple évident. Ce qui est, d’ailleurs, la même magie imaginative que celle du Peuple Elu de l’Ancien testament.

La magie des prédateurs globalistes est illusoire, exempte d’un enracinement réel dans la Terre, dissociée des pouvoirs des animaux mais elle est nourrie et soutenue par la croyance humaine de sorte qu’elle apparaisse plus grande qu’elle ne l’est: l’effet du Magicien d’Oz. Entretenue par la foi, cette pseudo-magie se transforme en une puissante pathologie de collusion. La magie authentique enracinée dans la matrice des animaux de pouvoir, la présence surnaturelle du Divin Féminin, est une toute autre force.

Véritablement, la magie opérationnelle pour notre espèce est fondée non pas sur une foi collective en des doses massives mais sur la complicité sélective des éco-guerriers avec Gaïa et Kali. Une complicité volontaire et élective. Le Voeu de Tantra Gaïen constitue la voie directe vers une telle complicité.
La Contre-Magie
Je l’ai déjà dit et c’est mon plaisir et mon privilège de le redire: la reconnaissance du Divin Féminin ne peut pas coexister dans la paix avec le paternalisme divin. Une société, dont les natifs sont asservis à un dieu paternel extra-terrestre, ou quelque autre version d’une idéologie de race maîtresse, ne peut pas accéder à un statut planétaire. La révérence pour la Déesse et l’autorité de Dieu sont des paradigmes mutuellement exclusifs. C’est la guerre qui n’est pas choisie par les êtres humains amoureux de la paix qui sont largement incapables de la mener. L’éradication du paternalisme divin est la cause qui unifie les guerriers Gaïens de tous les genres sur la Voie Kalika, la voie de Kali Ma, celle qui protège et délivre.

Pour terminer cet essai, permettez-moi de réitérer: le battage publicitaire globaliste, quant aux facultés de métamorphose corporelle des reptiliens, n’est pas authentifié par des preuves tangibles qui pourraient être présentées, dirais-je, dans un tribunal d’affaires criminelles. Arizona Wilder peut dire ce qu’elle veut, et il se peut qu’elle dise la vérité, mais son témoignage, non validé par des preuves physiques, n’est pas fiable et il ne peut pas contribuer à formuler des évaluations du mal social. La Télestique, avec ses trois sondes de décontamination, nous permet d’évaluer les fonctionnements du mal social sans recourir à des histoires extravagantes de rites Sataniques au “château-mère” en Belgique (le noyau du mal globaliste) ou à des mises en scènes grotesques pour des vieux gâteux séniles à Bohemian Grove en Californie. Le témoignage de Wilder paraît relativement sincère. Il a peut-être été élaboré à partir de souvenirs d’abus réels dans sa vie personnelle. Quel qu'en soit le cas, un témoignage aussi horrible génère une perception des prédateurs intra-spécifiques empreinte de fabulation hyperbolique.

Ainsi que je l’ai exprimé récemment dans un interview, il est temps de sortir du problème et de passer aux solutions. S’il est vrai qu’il faille continuer à investiguer les machinations du mal globaliste, il ne faut pas que cela paralyse l’esprit humain au moment crucial où la marée se retourne contre les stratèges du Nouvel Ordre Mondial. Décembre 2009 constitua le moment-clé de par l’éclatement du scandale du Climategate et de la sortie du film Avatar. Le moment est venu de reprendre la planète. Quelle que puisse être la magie noire des perpétrateurs intra-spécifiques, elle ne peut pas rivaliser avec le pouvoir de la Terre elle-même. L’éco-sorcellerie Gaïenne est un pacte avec les pouvoirs féroces de la mère animale planétaire. Appelez-la ainsi si vous trouvez que Sophia fasse un peu archaïque.

A chaque fois que j’entends évoquer les facultés extraordinaires et quasi surnaturelles de la mafia globaliste, les techniques de contrôle mental, les lignées de sang reptilien aux pouvoirs de métamorphose corporelle et tout le reste du business de la peur du Nouvel Ordre Mondial, je me pose la question suivante: si cette magie maléfique est si puissante, sa contrepartie n’est-elle pas aussi puissante?

Je demande donc: Où se trouve la contre-magie à l’envoûtement maléfique de la stratégie globaliste?

Je demande de nouveau: Où se trouve la force bienveillante de protection surnaturelle pour contrecarrer la magie faussement attribuée à des déments psychopathes qui ne cherchent qu’à revendiquer cette planète sublime comme leur petit parc d’attractions privé?

Les monstres humains, qui imaginent qu’ils puissent contrôler le monde, en réalité, ne peuvent pas même se contrôler eux-mêmes et ils ne dérivent leur pouvoir que par procuration, que par le consentement passif de leurs victimes. Ils tirent leur puissance de la collusion victime/perpétrateur, un syndrome humain pernicieux, qu’il ne faut pas confondre avec la relation proie/prédateur, un aspect noble - et un don de Gaïa - de la symbiose entre toutes les espèces. Si j’arrive à expliciter ces deux types de relations, j’aurai réussi à faire passer le message fondamental de l’action juste et rituelle; il ne me restera qu’à présenter les procédures rituelles, ce qui ne peut être transmis qu’oralement.

Présentement, en cette période fantastique de transformation totale, il est intolérable et inacceptable de continuer à analyser le problème sans en venir à la proposition de solutions. Mais sans Shakti, accomplie dans la fusion intégrale, physique et mentale, avec le Divin Féminin, il n’est aucune voie menant vers des solutions. Alors les amis, accueillez Shakti à bord, attachez vos ceintures et voguez sur les vagues sublimement chtoniennes de la magie surnaturelle qui palpite au coeur de cette planète - et que la chasse soit ouverte!

17.04.2012 - 09h29   
Contre-violence : La chasse aux predateurs est ouverte.....


source: Traduction de Dominique Guillet d'une causerie donnée par John Lash

En mai 2008, je lançai la rubrique “Contre-Violence et Ethique du Guerrier” sur mon site de Métahistoire avec un essai d’orientation pour en préciser les fondements. Cet essai était abrégé et incomplet. A cette époque, les conditions présidant à l’existence de mon site internet ne me permettaient pas de présenter une vision plus conséquente de la contre-violence et de ses applications, incluant la magie rituelle d’intention protectrice et létale. C’est maintenant le moment d’expliciter cette vision en termes très clairs.

Ma recension du film Avatar suggère certains points qui peuvent servir à réintroduire la contre-violence et qui en souligne la nécessité comme une voie vers la paix dans le monde à notre époque. Dans cette recension, j'ai déclaré “la chasse ouverte aux prédateurs”.

De prime abord, permettez-moi de clarifier très précisément que la contre-violence doit être dirigée vers les prédateurs humains qui s’attaquent à ceux de leur propre espèce au travers d’orchestrations globalistes et qu’elle ne peut jamais être utilisée pour une cause privée. La cible individuelle de la rage transpersonnelle ne peut pas être quelqu'un que vous connaissiez personnellement mais quelqu’un qui vous est connu en dehors de tout contact personnel: c’est un principe-clé de l’éthique des guerriers dans la vision Gaïenne.
Ci_joint en photo:Le Puma des Andes: l'animal sacré de pouvoir, symbole de la contre-violence
L'Action Juste
Dans mon ouvrage “The Hero - Manhood and Power”, j’ai suggéré que l’on puisse définir un héros par ce contre quoi il s’oppose. C’est une manière de déterminer, sur le plan individuel, une motivation héroïque. Si l’humanité, quant à elle, possède aussi un aspect héroïque, incluant la capacité de se battre pour se défendre et pour vaincre tout ce qui menace sa survie, cette définition ciblée peut sans doute être appliquée, alors, sur le plan générique ou universel. Ainsi donc, contre quoi s’oppose l’espèce humaine qui requerrait une réaction héroïque? La réponse est la suivante: la prédation à l’encontre de ses propres congénères, à l’intérieur de l’espèce. La contre-violence constitue la réponse correcte et authentique, d’un point de vue éthique, à une telle prédation.

Dans le Bouddhisme, le Noble Chemin Octuple, est constitué de huit membres, huit genres de choses correctes à réaliser: l’action juste, la parole juste, les moyens d’existence justes, etc. Mais qui définit ce qu’il est correct de réaliser? Et sur quels fondements? John Lash définit-il personnellement ce qu’il est juste de faire sous l’égide de ce qu’il appelle “l’action rituelle juste”, en faisant une allusion délibérée au Noble Chemin Octuple? Non, John Lash n’est pas en train de définir ce qu’il est juste de faire au niveau de la surro-prédation: il démontre que, dans cet exemple spécifique, la situation qui menace globalement l’espèce humaine doit définir ce qu’il est juste de faire. C’est la menace elle-même qui en définit la réponse correcte. D’où le besoin impératif de discerner et de diagnostiquer la menace du mal socialement orchestré à notre époque. (se reporter à la rubrique Télestique).

L’auteur n’est pas une figure d’autorité et certainement pas un moraliste dictant aux autres ce qu’ils doivent faire ou proposant des principes très élevés tels que les huit membres du Noble Chemin Octuple du Bouddhisme qui sont pacifiques par nature. Soulignons au passage que ces huit directives n’ont absolument rien à voir avec la quête de l’illumination qui est supposée être la finalité principale des pratiques et de la méditation Bouddhistes; de telles pratiques ne sont pas mêmes d'ailleurs préparatoires à cette quête. Le Noble Chemin Octuple est la voie de garage de l’enseignement Bouddhiste. Ce commentaire nécessite une petite digression.

Il faut se souvenir qu’au 6 ème siècle avant EC, les enseignements du Prince Siddharta constituèrent une hérésie à l’encontre des doctrines Védiques et Brahmaniques et elles étaient considérées comme telles à cette époque. Dans le Noble Chemin Octuple, Siddharta - ou plus probablement ceux, plus tard, qui furent chargés de ses relations publiques - adopta une position antagoniste vis à vis de l’éthique guerrière proclamée par Lord Krishna dans la Bhagavad Gita, le coeur vibrant des écritures Védiques-Brahmaniques. Dans ce discours poétique, Krishna (supposément une incarnation de l’amour divin) conseilla à son conducteur de char, Ajurna, d’accepter la mission du guerrier et de combattre sur le champ de bataille. Ce faisant, Krishna ne prôna pas la guerre ni n’approuva la violence en soi mais considéra que c’était la chose juste et adéquate à réaliser dans la situation confrontée par Ajurna.

A cette époque, le Noble Chemin Octuple constituait une déviation de l’antique standard guerrier de Lord Krishna, un tournant libéral en direction du pacifisme et de la passivité éthique. Les pratiques du chemin octuple semblent être altruistes mais, en réalité, elles ne servent que l’intérêt personnel. Elles permettent aux adeptes de rester dans leur cocon éthique, tranquillement à l’abri des challenges posés par les orchestrations en 3 D du mal social (division, domination, dissimulation). Ce sont des platitudes égoïstes et auto-gratifiantes, relativement moins dangereuses que les Béatitudes du Sermon sur la Montagne mais conçues, néanmoins, dans la même veine d’apaisement psychosocial. Elles sont, en fin de compte, anodines et constituent une distraction eu égard à la libération spirituelle. Le chemin de l’illumination, à notre époque, est tracé ailleurs et Siddharta le savait for bien: c’est pour cela qu’il conféra des enseignements oraux secrets à son cousin et proche disciple (qui coïncidence ou pas, s’appelait également Ajurna) au sujet de l’approche exceptionnelle de la libération adaptée au Kali Yuga. (J’ai souligné dans les essais sur 2012 que le Kali Yuga débuta avec la mort de Krishna en 3102 avant EC et qu’il se terminera en 2216 EC et que la vie du Bouddha historique tomba exactement au point-médian de cette période de temps).

L’intention de cet exposé, sur l’éthique guerrière, n’est ni de prêcher ni de proposer ce que autrui devrait faire. Loin s’en faut. C’est plutôt de rendre explicite ce qu’il va falloir sans doute réaliser, et qui peut être réalisé, à l'encontre de la prédation vis à vis de l’espèce humaine par des membres-même de cette espèce. La chose correcte à réaliser, dans cet exemple, est l’action qui sera opérationnelle sur le plan de l’auto-défense de l’espèce. La finalité déclarée de l’action juste est la même que la finalité réelle: vaincre les machinations en 3D: la division, la dissimulation et la domination utilisées par ceux-là même qui orchestrent délibérément le mal social, tout en comptant sur d’autres pour l’exécuter à leur place. La chose correcte à faire dans ce cas serait la contre-violence dirigée à l’encontre des principales factions en contrôle de l’orchestration ainsi que de ceux qui exécutent leurs objectifs, que cela soit en complicité naïve ou autrement. Il n’existe pas de participants innocents dans le psychodrame du mal social et il peut se produire des “dommages collatéraux” dans une attaque de contre-violence sur les prédateurs globalistes.

La contre-violence est l’usage de la rage violente au service de la défense de l’espèce et de la défaite de la prédation, au travers d’une application ritualisée d’une telle rage - par exemple, des charmes pour tuer à distance. Dans les cultures de tous les âges, et jusqu’à ce jour, les shamans ont été reconnus tout autant pour leur capacité à guérir que pour leur capacité à tuer. A ma connaissance, le renouveau actuel du shamanisme en a totalement écarté ce dernier aspect. Cela risque, évidemment, de donner une mauvaise image du shamanisme que de déclarer qu’un shaman qui peut communier avec la nature, et guérir le cancer, peut également tuer, en ayant recours à la technologie magique des plantes ou aux “dards magiques”, telle que la recherche dans ce domaine en témoigne. Il sera sûrement objecté qu’en orientant l’attention vers cet aspect du shamanisme - développé dans l’écosorcellerie Gaïenne, telle que je l’appelle - je cautionne et je promeus de nuire à autrui et même de tuer autrui. Certains diront que c’est une proposition ountrancière émanant d’un esprit malsain; que, de plus, cet allumé, que nous prenions autrefois pour un érudit posé, est maintenant en train de proposer l’usage de la magie rituelle, une sorte de vaudou d’inspiration Gaïenne, pour nuire et pour tuer; que c’est un appel à la démence et à la superstition; qu’un tel appel va reconduire illico la société dans les voies sombres du passé, avec des shamans se bataillant méchamment, maléfiques et immoraux, une magie noire échappant à tout contrôle.

Serais-je dans l’illusion totale de proposer une approche magique pour vaincre les orchestrations du mal social? Et encore pire, se pourrait-il que je propose une forme de mal pour en soigner une autre. Comment répondre à une telle objection?

Tout d’abord je voudrais suggérer que nous, en tant qu’espèce, nous sommes sans doute déjà profondément plongés dans une sorte de guerre shamanique sur cette planète, et qui est beaucoup plus grave et plus destructrice, et de loin, qu’une escarmouche tribale. Selon ce que certaines personnes affirment, il existe une guerre dont notre mental est la cible. Et que faire, s’il est vrai que la guerre psychologique a été utilisée à l’encontre des populations depuis les années 1950, l’époque du “Candidat Mandchou”? Que faire, si nous sommes déjà dans un monde où la “magie noire” a échappé à tout contrôle. Et s’il en est ainsi, nous serions bien avisés de découvrir qui sont les magiciens (informations à venir dans la voie rapide de l’instruction Kalika), ce que sont leurs méthodes et intentions sous tous aspects (clarification éminente à venir) et comment définir les règles de la confrontation (cramponnez-vous).

Secondement, gardez à l’esprit que les chamailleries shamaniques, dans les sociétés tribales, impliquaient toujours des finalités privées ou personnelles. Il n’est que de prendre en considération les nombreux récits de la tradition Aborigène en Australie. Dans cette culture, les individus sont persuadés que la mort ne vient pas naturellement mais au travers d’une intention meurtrière émanant d’une personne qui possède les moyens de la provoquer, généralement à l’aide de dards magiques. L’homme de médecine Aborigène, qui attaque mortellement une autre personne, a une relation directe avec elle et une affaire à régler; ou bien il est en relation de parenté avec cette personne, via des intermédiaires. Par contre, dans la contre-violence, il n’existe aucun lien intermédiaire, même lointain, avec l’individu qui en est la cible. Dans l’écosorcellerie Gaïenne, l’intention mortelle ou blessante ne peut pas être dirigée à l’encontre d’un individu connu personnellement du praticien. L’éthique du guerrier requiert que l’intention d’un tel rituel reste purement transpersonnelle. Ce principe étant observé, il est impossible que l’action juste rituelle dégénère dans des empoignades classiques de vendettas et de jeux de pouvoirs shamaniques. L’orientation de la magie planétaire est totalement différente de celle de la magie tribale shamanique du passé et sa réalisation est, de même, immensément différente.

En ce qui me concerne, je ne prendrais même pas la peine de parler du shamanisme de nos jours, en pagayant assez rapidement pour garder le rythme de la vulgarisation chic de ce thème, sans attirer l’attention sur la capacité d’un shaman authentique de guérir tout autant que de tuer.
Avec l'écosorcellerie Gaïenne, les arts létaux du shamanisme ne peuvent plus être ignorés car l’espèce humaine, aujourd’hui, en a besoin pour son auto-défense. Je déclare donc que la chasse est ouverte aux prédateurs mais, ce faisant, que la contre-violence n’est pas un appel à une insurrection sociale violente, à des bains de sang dans les rues, à des assassinats, à des batailles diaboliques, et à tout ce qui s’en rapproche. La contre-violence est un appel héroïque à protéger l’espèce humaine et, dans la même cause, à protéger l’habitat offert par la planète mère, là où les tribus de cette espèce, et leurs cousins non-humains, peuvent survivre et prospérer dans un pacte symbiotique d’existence paisible.

Kali = Délivrance
Il pourrait être objecté que Kali est une déesse Hindoue dégénérée, et tout autant un produit de la pathologie collective que les cerveaux du mal social contre lesquels je déclare la chasse ouverte. C’est certainement vrai de la forme de Kali qui vénérée, en une dévotion servile et insensée, par des millions d’Hindous de nos jours. Je rejette totalement la Kali populaire dont j’ai visité les sanctuaires à Calcutta, et ailleurs, dans le sous-continent. Les ghats en feu sont des crématoires puants où les natifs sacrifient des poulets à Kali Ma dans une frénésie de supplications. Ces dévots sont des esclaves misérables du malheur qui croient que la déesse guerrière Durga va intervenir en leur faveur. Ces stupidités sont ridicules. Je n’ai rien à voir avec ces gens.
MahaKali Yantra


Mon expérience de Kali a été intime depuis l’âge de quatre ans. Je peux vous dire comment je la perçois et comment je crois qu’elle est perçue par les guerriers Gaïens, les praticiens de la contre-violence au service de la Terre. Kali est la patronne de tels guerriers et non pas la salvatrice des masses grouillantes qui larmoient à ses pieds. Ces gens ne sont que des décombres pour Kali. Elle n’aime que les braves qui, en sa compagnie, vont défendre les voies sacrées de Bhudevi, la déesse de la Terre - pour ne citer qu’un de ses nombreux noms prononcés dans le Voeu Gaïen. Kali déteste les êtres humains faibles, crédules et obséquieux.

Il pourrait être également objecté que Kali, ou Bhudevi, ou Gaïa-Sophia, ou toute autre déesse que je nomme, ne sont simplement que des produits de l’imagination et peut-être même d’une imagination malsaine, fébrile et pathologique. Est-ce que je crois que de telles déesses sont réelles? Je le crois certainement, tout autant que je croie que le jet-stream est physiquement réel. Ou que la photosynthèse est physiquement réelle. Ou que l’anneau hexagonal du benzène est physiquement réel. Cependant, ces déesses ne sont pas physiquement et continuellement réelles dans une incarnation littérale: c'est comme si elles pouvaient se manifester dans des hologrammes permanents. Elles ne se manifestent pas de cette manière à l’exception de cas extrêmement rares avec certains individus, mais jamais pour un show collectif ou un spectacle de masse. On peut les concevoir, imaginativement, comme des projections des émotions humaines et des formes d’ondes des émotions de la mère animale planétaire, mais elles ne possèdent pas non plus seulement une existence imaginative. Elles sont des forces surnaturelles oeuvrant à la frontière entre la nature et la psyché, là où les profondeurs invisibles du monde naturel pénètrent dans le psychisme. Elles sont de magnifiques expressions vivantes et palpitantes du Nagual, l’autre monde dénié par le rationalisme étroit et exclu de la vision par les limites rationnellement définies de la perception. Cependant, par la pratique de l’écosorcellerie Gaïenne, ces limites se dissolvent et les paramètres de la perception sont transformés à jamais.

Les guerriers mystiques appellent cette transformation de la perception “la métamorphose bleue” en allusion à un phénomène connu: la lumière qui s’approche du témoin tend à passer vers l’extrémité bleue du spectre visible alors que la lumière qui repart passe vers l’extrémité rouge. Au fil des âges, les shamans et les visionnaires ont détecté l’équivalence surnaturelle de cette métamorphose, dont a émergé la tradition de dépeindre des divinités, tel que Krishna, en bleu. Dans son ouvrage “When the Impossible Happens”, le psychiatre Stanislav Grov décrit le phénomène mystique de la Perle Bleue, un signal ou une augure de cette métamorphose. Il évoque, en connaissance de cause, l’Etre Bleu rencontré par certains praticiens du Siddha Yoga. Dans le cycle d’essais sur 2012, je décris ma rencontre avec les Visages Mayas Bleus, les shamans itinérants intergalactiques qui vivent de façon permanente dans cette métamorphose. Quelque chose inspira James Cameron - selon son témoignage, lors d’un rêve - à dépeindre les chasseurs-cueilleurs Na’vi de Pandora avec des peaux bleues. A l’image des dévots de Kali, les Na’vi d’Avatar sont des guerriers shamaniques qui combattent pour protéger leur mode de vie en immersion profonde avec Eywa, la Gaïa-Sophia de leur planète.

Lorsque je parle de Kali, je ne me complais nullement dans des faux-semblants et je ne demande à personne de se joindre à moi dans un jeu de fantaisie grandiose. Vous pouvez soit expérimenter par vous-mêmes la réalité de ces déesses, soit, sous le joug de votre incrédulité, vous en distancer, à vos risques et périls. L’incrédulité de l’agnosticisme, ou de l’athéisme matérialiste, constitue également une pathologie, et tout aussi pernicieuse, à sa façon, que la foi fanatique en un dieu créateur ou en un messie.

Lorsque j’invoque des déesses, particulièrement cette paire, Kali et Gaïa, je n’attends ou je ne requiers aucune réponse de croyance consentante: je vous invite à une expérimentation, à un challenge d’intention visionnaire. Je vous convie, vous l’individu, à contempler le destin de votre espèce.

Kali = Délivrance. Cette déesse est la plus grande protectrice des êtres humains mais elle ne protège pas l’humanité, en général. Elle protège ceux qui protègent l’humanité. Et à ceux de son camp, les guerriers mystiques pour Gaïa, Kali confère sa délivrance de la condition humaine. Le paradoxe incroyable de cette déesse est qu’elle protège l’humanité au travers de ceux qu’elle délivre des limitations propres à l’espèce. Comment Kali délivre-t-elle? Par la destruction de l’illusion, plus particulièrement l’illusion de la compassion. A sa manière, c’est une mère nourricière: elle nourrit avant tout le courage. Mais la seule chose que Kali ne nourrisse pas, ce sont les illusions humaines. Elle les détruit, et, dans le même élan, elle détruit ces gens qui ne peuvent pas se dépouiller de leurs précieuses illusions, de leurs illusions auto-gratifiantes. A cet égard, elle ne fait aucune distinction entre les victimes et les perpétrateurs unis en une collusion pernicieuse et partageant l’illusion évaluatrice des justes versus les méchants. Les guerriers consacrés à sa cause ne témoignent pas plus de respect pour cette distinction.

Il n’est demandé à personne de croire que les déesses Kali et Gaïa existent dans quelque jeu de faux-semblants exacerbés de divinités. Tenez compte de ce que j’ai écrit à l’encontre des religions, prenez en considération mon oeuvre de mythologie comparée, et de déconstruction des croyances qu’ils encodent, et vous verrez que je suis la dernière personne au monde pour exiger de telles croyances.
Ce en quoi vous avez besoin de croire, c’est en votre faculté de rencontrer, en contact direct et rapproché, ces puissances surnaturelles divines qui imprègnent le monde ordinaire. Le challenge de l’intention visionnaire, de vivre et d’agir dans le rêve lucide de Gaïa-Sophia, est de vous connaître vous mêmes engagé dans cette dimension divine et surnaturelle, en interaction avec elle. C’est de là que Kali émerge. Elle vient pour protéger et pour délivrer. Elle vous invite en sa présence.

Ce long discours sur les déesses pourrait sembler déplacé dans le présent exposé. Il est vrai que je peux me laisser emporter par ce sujet mais, dans ce cas précis, mon intention est claire et précise: c’est de vous informer que la contre-violence ne peut pas être pratiquée par des humains seuls, à savoir pratiquée sans connexion surnaturelle. Et plus particulièrement la connexion avec Gaïa et Kali, qui porte le courroux de Gaïa. Ainsi qu’il a été dépeint brillamment dans le film Avatar, la mère animale planétaire n’intervient pas dans les affaires humaines. Neytiri dit à Jake: “elle oeuvre uniquement pour protéger l’équilibre de la vie”. Kali intervient dans la condition humaine alors que Gaïa elle-même s’approche de l’humanité, dans ses moments les plus sombres, au travers de la matrice des animaux de pouvoir.

Il est impossible de pratiquer la contre-violence sans l’assistance intime de Kali la Libératrice et de ces animaux de pouvoir qui sont les expressions incarnées de la furie protectrice de la mère planétaire. J’invoque donc la déesse Kali afin de s’harmoniser avec les desseins de Gaïa parce que la mère animale planétaire a sélectionné ces membres de l’espèce féline, avec des marques particulières, pour se connecter intimement avec l’humanité dans le dessein de réaliser un monde plus moralement équilibré et plus paisible. Elle a sélectionné les félins avec des taches en forme de goutte.

Nuisance Intentionnelle
La contre-violence est une voie destinée à ceux qui sont opposés à la violence afin qu’ils puissent utiliser la capacité pour la violence dans une attaque rituellement exercée à l’encontre des malfaisants. Vous pouvez rejeter la violence exercée physiquement comme un moyen de contrôle et de domination, une manière de blesser ou de maîtriser autrui mais si vous acceptez la violence en tant qu’accessoire de la self-défense, vous pourriez être qualifiés pour cette pratique. Si, cependant, vous êtes quelqu’un qui ne va pas se défendre lorsqu’attaqué dans la rue, la contre-violence n’est pas pour vous. Elle requiert la reconnaissance de la potentialité pour la violence en soi-même.

La contre-violence est le recours à la potentialité violente, selon des voies altruistes et bienveillantes, à l’encontre de ceux qui exercent la violence dans des buts égoïstes ou maléfiques. C’est un chemin d’action intentionnellement pris à l’encontre de la violence en contraste avec la non-action de laisser la violence s’exercer en toute impunité ou d’y résister passivement. Ce chemin se dirige radicalement au-delà des stratégies moralement acceptables de la résistance passive et de la dissension non-violente. Gandhi élabora son éthique de résistance non-violente à partir du concept Jain d’ahimsa, le non-nuire. L’éthique guerrière embrasse la nécessité de faire face à la violence, et aux orchestrations du mal qui nécessitent la violence pour être réalisées, par une force contre-active. Toute personne croyant que l’orchestration sociale, et le mal délibéré, peuvent être vaincus par l’amour et la résistance passive est invitée à conserver ses croyances bien au chaud. Elle pourrait tout aussi bien se convaincre qu’un garçon brutal, dans une cour d’école, peut être maîtrisé, et empêché de nuire, en sollicitant de lui une raclée et en l’aimant pour ce service.

La contre-violence n’est pas inoffensive: elle peut intentionner la nuisance, même la nuisance létale. Le terme opérationnel est ici “l'intention”. La contre-violence canalise et focalise l’intention de nuire pour la cause de la protection de l’espèce humaine et dans le but d’éliminer les surro-prédateurs, à savoir les humains dont la proie est constituée d’autres humains. La première règle de l’action juste rituelle, la libération ritualisée de la rage transpersonnelle, stipule qu’elle ne peut jamais être utilisée sur quiconque qui vous soit connu en relation directe.

La contre-violence est un mal dirigé vers ceux qui font le mal avec des visées égoïstes d’une telle manière que le mal prolifère globalement. En ayant recours à l’action juste rituelle, l’individu qui pratique la contre-violence intentionne la violence sans entreprendre les moyens physiques de l’exécuter, sans utiliser une quelconque arme physique ou instrument tel que le poison, sans assaut en contact direct et sans agir au travers d’un intermédiaire (tels que les tueurs à gages) ou d’un réseau d’intermédiaires. La contre-violence a recours à “l’action à distance” sans lien physique qui puisse être retracé du praticien à la cible identifiée. Lorsque l’intention est létale, elle résulte en une mort magique. Les shamans ont exécuté des actions à distance depuis des lustres dans les sociétés tribales. La contre-violence est la pratique de l’agression shamanique à l’échelle planétaire.

S’il semble objectionnable, du point de vue des principes, d’intentionner le mal vis à vis d’autrui, méditez sur le point suivant: le mal intentionnel est une situation inéluctable qui procède de la condition humaine, une inclination innée hautement exploitée par certains et déniée ou réprimée par d’autres qui se considèrent comme de meilleures personnes que les premiers (en assumant “une base morale supérieure”). Mais si le mal intentionnel, vis à vis d’autrui, est tenu d’arriver, telle que la situation prévaut chez certains membres de la race humaine, on pourrait alors estimer que c’est une responsabilité d’intentionner le mal sans aucun autre propos que celui de contrecarrer et de vaincre ceux qui le font à propos, avec des visées égoïstes telles que l’acquisition, le contrôle et la domination. Pratiquer la contre-violence, c’est rendre la pareille pour le mal exécuté avec des visées égoïstes. Cet acte spécifique et crucial de réciprocation ramène l’équilibre moral dans l’ordre social. L’équilibre est restauré par des actions contre-violentes: se restreindre à intentionner le mal envers autrui juste par principe, en insistant catégoriquement que faire le mal à autrui n’est pas acceptable, résulte en ce que la balance penche lourdement en faveur des perpétrateurs qui ne s'embarrassent pas de tels scrupules.

Le mal à autrui est fait en permanence sur cette planète. Ce qui fait une différence, c’est qui fait du mal à qui et pour quelle raison. L’objection selon laquelle retourner le mal pour le mal ne va faire que générer un cycle d’escalade de violence ne tient pas debout dans le cas de la contre-violence: parce que le cours qui est promu n’est pas la violence pour répondre à la violence mais l’intention violente dirigée vers son équivalent de violence physique et réelle. Il est possible de pratiquer l’intention violente et d’être une personne aimante. Cependant, l’amour ressenti n’est jamais dirigé vers l'acteur de l’intention violente. L’amour n’est pas la solution ultime pour la paix dans le monde. Cela le serait si tout le monde optait pour l’amour. Mais il n’est que trop évident que tout le monde ne veut pas opter pour l’amour. L’amour ne possède aucune force de persuasion sur les êtres humains pervers et déments qui ne cherchent qu’à nuire, qu’à orchestrer le mal social et qu’à s’attaquer aux membres de leur propre espèce. Pris dans une démence létale et terminale, ils se retournent contre l’espèce et y projette leur monstrueuse infatuation de supériorité et même de divinité. Ils cherchent à détruire l’humanité physiquement afin qu’il n’en reste rien qui puisse leur démontrer l’absence d’humanité en eux-mêmes. L’amour ne peut rien faire pour de telles personnes. Il ne peut pas les atteindre ou les inspirer ou les convertir magiquement en personnes plus nobles. La contre-violence est la manière de les éliminer. Toute société qui ne peut pas détecter et éliminer de tels perpétrateurs, et de tels prédateurs, est condamnée à disparaître de par sa propre faiblesse morale.

L’action juste rituelle, l’expression ritualisée de la contre-violence, n’implique pas de nuire à ceux qui ne nuisent pas ou qui ne veulent pas nuire à autrui. Cette voie n’implique aucune complaisance avec les jeux de pouvoir pseudo-Sataniques. Les praticiens n’exécutent pas de sacrifices humains ou animaux dans la réalisation de ces rituels. Ils ne maltraitent pas les enfants. Ils n’utilisent pas de femmes dans des rites dégradants de pouvoir sexuel. En tant que précepteur de la contre-violence, je condamne strictement de telles pratiques. Un guerrier Gaïen n’utilise pas de puissance létale sur quiconque à l’exception des surro-prédateurs, des humains qui considèrent d’autres humains comme leur proie. Le principe fondamental de l’éthique des guerriers est de ne pas nuire à ceux qui ne nuisent pas. Aimer ses ennemis, tendre l’autre joue pour se la faire claquer, et faire le bien à ceux qui vous font le mal et qui vous persécutent, ne sont définitivement pas des principes prévalant sur ce chemin. Les guerriers Gaïens considèrent de telles platitudes comme les stratagèmes schizoïdes des perpétrateurs qui comptent sur la collusion victime-perpétrateur pour garder la main haute et gagner dans leurs jeux de division, de dissimulation et de domination.

Les perpétrateurs du mal social oeuvrent à l’encontre de l’espèce humaine et de l’unité symbiotique de la vie planétaire. Avec leur scénario de fin de partie, qui est en train d’émerger dans le monde entier, ils conspirent en toute démence pour décimer la race humaine. L’eugénisme est leur signature, la bureaucratie est leur couverture. Dans leur démence, ils se considèrent comme une race spéciale jouissant du privilège d’asservir l’humanité ou de l’annihiler, en fonction de leur programme du jour.

Ceux qui croient pouvoir contrôler le monde ne sont pas même capables de se contrôler eux-mêmes. Ceux qui répandent la terreur au travers de la mystification du terrorisme vivent dans un état de peur perpétuelle. Ils requièrent des mesures élaborées de protection et de secrets afin de perdurer dans leurs fantaisies psychotiques de domination. Ce sont des mauviettes qui ne tiennent pas debout, dans le sens moral du terme. Ils ne possèdent aucune puissance autonome mais ils doivent s’en remettre à des réseaux de soutien et de complicité. Ils acquièrent leur pouvoir du consentement passif des gens qui ne sont pas assez avisés pour percer au grand jour leur petit jeu. Ils ont toute liberté de s’attaquer à leurs congénères tant qu’il n’existe pas assez d’êtres humains avec les tripes de les pourchasser. Non pas seulement de dévoiler leurs machinations, non pas seulement de caqueter à l’infini au sujet de la grande intelligence impliquée dans leurs tromperies, non pas seulement de les accuser de leur malfaisance évidente, non pas seulement de caresser le rêve futile qu’un jour ils auront à répondre de tout cela: non, juste de les pourchasser à mort. Faites les choir. C’est la fin du Kali Yuga, mes amis. La chasse est ouverte aux prédateurs.

Quelle est la proie, sélectionnée par la nature, de l’espèce humaine. Réponse: nous sommes l’unique animal qui puisse pourchasser n’importe quelle autre espèce mais nous n’avons pas de proie naturellement sélectionnée. C’est ce qui nous rend différent de toute autre espèce: pas supérieur, mais différent, exceptionnel d’une certaine manière. Cela rend compte également de la perversion bizarre par laquelle des êtres humains considèrent d’autres êtres humains comme leur proie. La surro-prédation implique une proie de substitution. Les masses deviennent la proie de quelques individus qui se retournent contre leur propre espèce plutôt que de se détruire eux-mêmes: cependant, ces surro-prédateurs sont sous l'emprise de la phase terminale de leur démence auto-destructrice. Ils substituent d’autres êtres humains pour la proie de leurs propres impulsions meurtrières, plutôt que de laisser ces impulsions les consumer eux-mêmes. Dans un certain sens, ils se servent de l’humanité comme d’une offrande sacrificielle à leur propre démence.

Il peut s’avérer difficile, au prime abord, de comprendre ce processus de surro-prédation. C’est quelque chose qui n’a pas encore été mis en exergue, à ma connaissance. Pour le comprendre correctement, il faut examiner attentivement la collusion victime-perpétrateur, qui est de facture purement humaine, en contraste avec la relation proie-prédateur, qui est une des lois les plus sublimes de la symbiose Gaïenne.

C’est le long de ce chemin d’investigation que l’on trouve le royaume des grands félins prédateurs, les chats tueurs aux marques en goutte d’eau...

13.04.2012 - 10h06   
Contre-violence et effondrement 2012


source: Traduction de Dominique Guillet d'une causerie donnée par John Lash en décembre 2011.

Depuis le début de l’année 2011, nous avons abordé avec Thomas Mallone, sur sa radio Grok the Talk, les sujets du Tantra Planétaire ainsi que de l’Expérimentation de Navigation Gaïenne qui est en cours depuis le mois de juin. Nous en sommes ainsi présentement à la septième émission-radio sur le thème de “l’action éthico-rituelle et de la contre-violence” après en avoir animé seize sur le Tantra Planétaire et deux avec Judith Wood à propos de son ouvrage “Where did the towers go?”.

Durant cette causerie, je souhaiterais clarifier un certain nombre d’éléments et replacer, dans une perspective donnée, la séquence courante de conversations échangées avec Thomas. Tout d’abord, je voudrais souligner que la proposition de l’action éthico-rituelle et de la contre-violence est déclinée dans les deux essais “Chasse ouverte aux prédateurs”, rédigés à l’automne 2009 (présentés à la fin de cet ouvrage) qui en constituent une introduction et qui en exposent une définition. Ainsi, fondamentalement, je voudrais replacer aujourd’hui, au sein d’un même cadre, l’Expérimentation de Navigation Gaïenne, qui constitue l’un des aspects du Tantra Planétaire, et la contre-violence, qui implique la pratique de l’action éthico-rituelle.

L’Expérimentation de Navigation Gaïenne, ainsi que la contre-violence, constituent toutes deux des stratégies magiques - des stratégies guerrières - qui nous permettent de confronter la turbulence actuelle dans la société, à l’échelle planétaire, de confronter l’effondrement de l'ordre social, plus particulièrement l’ordre politique et économique, et de confronter l’effondrement du règne des autorités, en termes Gnostiques. Le terme effondrement me paraît parfaitement adapté et je vais donc parler de “l’Effondrement de 2012” plutôt que de faire usage de la syntaxe afférente aux notions d’éveil/ascension/illumination des consciences, au moment de la transmutation planétaire. Je vais donc tout simplement parler du fait patent de l’effondrement, à savoir de l’effondrement du pouvoir des autorités. En effet, la possibilité, quelle quelque soit, d’une transformation supérieure, ou d’une transition vers une conscience supérieure, présentement ou dans les quelques années à venir, dépend tout d’abord de la faculté de gérer cet effondrement. L’Expérimentation de Navigation Gaïenne est ainsi une manière d’utiliser la puissance de l’imagination afin de naviguer au travers de cet effondrement et de s’orienter vers une voie durable et harmonieuse pour notre monde. J’ai déjà abordé amplement ces questions dans d’autres émissions et dans les divers carnets de bords traduits sur Liberterre.

Quel est donc le rapport entre tout cela d’une part et la contre-violence et l’action éthico-rituelle d’autre part? Les stratégies que je propose vont se déployer sur deux fronts. L’un est le front imaginatif, pour ainsi dire, et c’est sur ce front que se situent l’Expérimentation de Navigation Gaïenne et le Tantra Planétaire. L’autre front est tout simplement la réalité historique, sociale et existentielle de cet effondrement. Nous tous, nous allons devoir faire face à cet effondrement - soit directement soit par extension ou par implication - et cela va influer sur la vie de chacun d’entre nous, d’une manière ou d’une autre. C’est pour cela qu’il est essentiel de remettre la contre-violence en perspective.

La contre-violence est une position prise vis à vis de la violence qui nous est imposée, aujourd’hui, vis à vis de la violence qui est dirigée à l’encontre des êtres humains qui ne veulent pas de violence. Comment allons-nous faire face - si nous ne souhaitons pas la violence, mais que nous souhaitons la paix et la coexistence, et même l’amour et la coopération, l’entraide mutuelle pour utiliser le terme de l’anarchiste Pierre Kropotkine - à toute la violence qui est dirigée à notre encontre, et à l’encontre de toute autre personne souhaitant la même chose que nous, par ceux qui purement et simplement ne veulent pas en entendre parler?

Ainsi, l’option de la contre-violence commence avec la notion toute simple présentée ci-dessous - que vous pouvez accepter ou non et si vous ne l’acceptez pas, je vous prie de continuer gentiment sur votre chemin. La grande majorité des êtres humains de par le monde, incluant nos propres personnes, souhaitent tout simplement vivre en harmonie avec autrui, autant que faire se peut, résoudre leur différents paisiblement, avoir du bon temps ensemble, prospérer et survivre. Cependant, il en existe d’autres - une minorité - qui ne partagent pas cette vision et qui, pis est, vont empêcher ceux qui la partagent de mettre en oeuvre leurs idéaux. La politique de cette minorité est donc à l’opposé de vivre et de laisser vivre. Si nous acceptons maintenant que cela soit la situation prévalente sur cette planète, depuis un certain temps déjà, et que cela atteigne présentement un paroxysme catastrophique - un scénario de fin de partie - alors peut-être souhaitons-nous prêter quelque attention à ce que j’appelle la contre-violence. Et pour définir cette contre-violence, je vais citer un paragraphe du second essai de “La chasse aux prédateurs est ouverte”.

«La contre-violence est le recours à la violence par des êtres humains qui sont opposés à la violence mais qui, cependant, considèrent la non-violence comme une réponse non-adaptée dans certaines situations. L’expression “contre-violence” signifie une action prise à l’encontre de la violence, équivalente en termes de force et d’efficacité, et non pas une résistance passive non-violente. Mais l’action ainsi réalisée n’implique pas l’usage de la violence par contact physique direct. Elle implique plutôt d’activer une force agressive et létale équivalente et supérieure à la violence opposée.

La compréhension d’une telle force, et de son activation, requiert tout d’abord une étude attentive de la nature de la violence à vaincre, à savoir, de la nature du comportement déviant unique de la prédation intra-spécifique.»

Et en dessous de cette définition, sur le site de Liberterre, nous pouvons voir la silhouette d’un Puma des Andes qui est, en quelque sorte, l’icône animal de la contre-violence et de l’action éthico-rituelle. J’aimerais donc orienter cette petite causerie-intermède vers cette question unique, vers cette notion fondamentale, vers cette problématique essentielle - le “coeur du sujet” ainsi que Don Juan le qualifia dans les ouvrages de Carlos Castaneda - à savoir la problématique de la prédation et plus particulièrement de la prédation au sein de notre propre espèce. Et c’est selon une perspective nouvelle que je vais me focaliser, aujourd’hui, sur ce thème de la prédation intra-spécifique.

En préambule et afin de cheminer dans cette direction, j’aimerais apporter quelques clarifications et corrections quant à ce que j’ai évoqué, jusqu’à ce jour, durant la série de ces émissions radio avec Thomas sur Grog the Talk. Tout d’abord, je veux préciser que la “prédation intra-spécifique” pourrait être également définie comme une “prédation au sein de la même espèce”. En d’autres termes, ces expressions font référence aux animaux d’une même espèce, tels que des babouins, qui prendraient pour proie des membres de leur propre espèce. La prédation intra-spécifique ne constitue pas la norme dans l’évolution animale dont l’humain fait partie et, en fait, elle en constitue même l’exception. La norme, au sein de l’évolution animale, c’est la “prédation inter-spécifique”, autrement dit la “prédation entre espèces”. On peut donc utiliser, si l’on préfère, ces deux expressions: “prédation au sein de la même espèce” et “prédation entre espèces” pour qualifier ce dont je suis en train de parler.

Dans la prédation entre espèces, nous percevons une grande partie du drame de l’équilibre symbiotique vécu par les nombreuses espèces qui appartiennent à l’habitat Gaïen: mon chat chassant une souris ou un oiseau est un exemple de la prédation entre espèces. Cependant, il existe d’autres chats qui sont présents dans le voisinage - et qui sont probablement des chats sauvages venant de temps à temps tenter une incursion dans la maison - et il s’ensuit parfois des confrontations. Cependant, ces chats sauvages ne chassent pas mon chat car, dans ce cas, il s’agirait clairement de prédation intra-spécifique. Dans certains cas extrêmes, la confrontation peut se terminer par un combat et, parfois même, un combat de chats peut s’avérer mortel. Néanmoins, d’une manière générale, la prédation intra-spécifique parmi les félins est extrêmement rare.

Je souhaiterais également corriger quelque chose que j’ai dit dans l’interview récente avec Thomas concernant la chronologie de l’événement imminent déployé par le mouvement du périgée lunaire dans la Constellation de la Balance. Je dispose, aujourd’hui, d’un référentiel temporel qui part du 23 novembre 2011 jusqu’au 31 mars 2013 et qui donc englobe la totalité de l’année 2012. En fait, en tant que terton et en tant que devin astronomique, je dirais que l’un des événements les plus signifiants de l’année 2012 - l’un des événements-phares se manifestant dans le code céleste - est l’activité du périgée lunaire dans la Constellation de la Balance. Cette activité se traduit par une série remarquable d’événements lorsque le périgée lunaire rencontre le plateau droit de la Balance quatre fois, le plateau gauche de la Balance quatre fois, et, à un moment critique, lorsqu’il rencontre le point focal, le fléau de la Balance, à savoir le 23 août 2012. Donc, pour les archives, reprécisons ce point: c’est le 23 août 2012 que le périgée lunaire, qui sautait d’un plateau à l’autre de la Balance, rencontre le point focal.

Selon mon interprétation, le point de centrage - le moment de focalisation - n’est pas un système de prédiction: c’est plutôt un système permettant d’orienter notre imagination et notre action vers ce qui pourrait se passer ou, d’ailleurs, vers ce qui devrait se passer au vu du cours logique des événements humains. Ainsi donc, la potentialité du 23 août 2012, eu égard à l’effondrement mondial imminent, est énorme. Ce pourrait être un moment primordial d’orientation et même un moment durant lequel le processus d’équilibrage de la Balance commence à s’avérer évident.

Actuellement, la Balance au sein de la société humaine et du jeu de systèmes par lequel la société est gouvernée - à savoir le système gouvernemental et économique tout autant que le système militaire et celui des médias - est totalement déséquilibrée. Tous les systèmes sont truqués de sorte à favoriser les prédateurs intra-spécifiques, ces êtres humains parmi nous qui ne veulent pas vivre et laisser vivre, qui ne veulent pas laisser les autres gens vivre une vie paisible mais qui insistent à forcer leur violence sur le reste du monde. En ces jours, alors que nous nous avançons vers cet effondrement de 2012, l’équilibre de la Balance, ou devrais-je dire de manière plus correcte, le déséquilibre de la Balance joue en leur faveur et a joué en leur faveur depuis qu’ils ont truqué les règles du jeu, il y a environ un siècle de cela. C’est un fait très intéressant que le bail de 99 années du bâtiment de la Réserve Fédérale US vienne à échéance en décembre 2012 parce que la Réserve Fédérale est un cartel de banques privées qui ont piraté le peuple US, et la démocratie républicaine des USA, et qui leur ont volé le droit d’imprimer leur propre monnaie et de contrôler leur propre système monétaire. Cela s’est passé en 1913 et ils ont alors occupé le bâtiment actuel de la Réserve Fédérale dont le bail expire en fin de 2012. C’est un petit détail très significatif.
L’un des bouleversements massifs, dont nous allons être les témoins durant tout le cours de l’année 2012, sera le va et vient permanent des plateaux de la Balance dans une lutte pour tenter de regagner une sorte d’équilibre au sein des affaires sociales, une lutte pour équilibrer les plateaux et donc bénéficier d’une société harmonieuse et d’un système légal juste plutôt que d’un système légal criminel; une lutte pour bénéficier d’une forme juste de libre-entreprise plutôt que d’une forme truquée et élitiste de capitalisme et de pratiques corrompues et frauduleuses réalisées au nom du capitalisme. Ces problématiques sont à l’écran, en ce moment, elles sont présentes à l’esprit de tout un chacun qui développe une vision consciente de la situation mondiale et qui espère qu’une solution harmonieuse puisse émerger du chaos prévalant.

Je voudrais apporter également quelques précisions quant aux noms que j’ai évoqués durant mon dernier entretien avec Thomas sur le thème de l’éthologie. C’est un sujet immensément important. L’éthologie est une branche de la science qui émergea durant le 19 ème siècle principalement grâce à l’oeuvre d’un baron Estonien excentrique, Jacob von Uexküll (1864-1944), une oeuvre qu’il vaut la peine d’investiguer quelque peu. La plupart des gens éduqués savent ce qu’est l’anthropologie mais peu savent ce qu’est l’éthologie alors que ce sujet est tout aussi important pour comprendre l’essence de la condition humaine.

Le principal et le meilleur ouvrage que je connaisse sur l’éthologie est intitulé “La parabole de la bête” de John Bleibtreu publié en 1968. En sus de Bleibtreu, j’ai mentionné Robert Ardrey (1908-1980) qui fut un auteur important sur les comportements animaux et très célèbre pour son ouvrage “African Genesis” publié en 1961 - qui est une thèse que je rejette bien que j’accepte ses observations magnifiques et brillantes des comportements animaux. Ce fut un maître de l’éthologie d’observation. On peut encore nommer quelques autres célébrités dans cette branche scientifique, Nikolaas Tinbergen (1907-1988) qui écrivit l’ouvrage sur l’instinct, “L’Étude de l’instinct”, publié en 1971, et Konrad Lorenz (1903-1989). Il existe bien sûr quelques femmes dans ce champ. Par exemple, Jane Goodall qui est décrite comme une anthropologue mais qui, en fait, est une éthologiste. On peut citer également Dian Fossey, auteure du célèbre ouvrage “Gorillas in the mist”, et qui fut mystérieusement assassinée en 1985. Et c’est à peu près tout car il n’existe pas grand monde dans le champ de l’éthologie.

Pourrions-nous inclure Charles Darwin dans cette équipe d’éthologistes? Nous le pourrions certainement car Darwin, à sa manière, fut réellement un éthologiste mais je suggérerais qu’il fut un éthologiste raté. Je reviendrai sur ce point à la fin de cette causerie.

Pourrions-nous inclure également Sir David Frederick Attenborough qui est très connu pour ses documentaires sur la nature et qui représente, pour beaucoup de gens dans le monde, une sorte de parrain quant à notre compréhension du monde naturel? Il a réalisé de nombreux documentaires dont “La vie privée des plantes” que j’apprécie beaucoup. Je dirais qu’il est certainement un grand naturaliste et relativement correct dans ses vues parce qu’il vient de la sphère de l’observation: c’est un observateur chevronné qui articule parfaitement ce qu’il perçoit. Je ne sais pas quel est son paradigme et s’il est un évolutionniste Darwinien mais je considère qu’il n’est pas vraiment un éthologiste en tant que tel.

Je voudrais souligner que les vrais éthologistes sont rares parce qu’un éthologiste est un naturaliste, un scientifique qui réalise des observations très détaillées et extrêmement minutieuses au sujet des comportements des animaux, des insectes, des micro-organismes au niveau moléculaire, etc. Une grande partie de tout cela est explicité dans “La parabole de la bête”. Les éthologistes combinent ces observations, d’une manière spécifique, afin d’en extraire des questionnements sur la manière dont ces comportements animaux perçus pourraient être corrélés aux comportements humains. Ce que je trouve magnifique dans l’éthologie, c’est que cette branche, pour ainsi dire, possède un programme ouvert ou du moins devrait en avoir un si les pratiques des éthologistes étaient correctes. Être un éthologiste authentique, c’est aller dans la Nature avec des questionnements au sujet des comportements.

Comment le comportement des animaux prédateurs, tels que les félins, est-il corrélé au comportement humain? C’est une problématique essentielle dans la contre-violence et dans l’action éthico-rituelle. J’envisage cette problématique à partir d’un arrière plan d’éthologiste et je l’analyse de manière éthologique. Je n’apporte pas nécessairement un programme ou un dessein préconçu, par exemple comme d’avoir le script de l’évolutionnisme Darwinien en bandoulière, de l’avoir comme cadre référentiel sur un écran à la manière des politiciens qui lisent leur discours. Absolument pas. Je découvre l’éthique Gaïenne en même temps que vous, en ce moment même. Et je suis en train de tracer un chemin au coeur de cette éthique Gaïenne. Ce faisant, j’ai recours à l’éthologie et à la vision éthologique neutre et ouverte pour poser des questions, pour voir ce que nous pouvons apprendre et découvrir lorsque nous comparons les comportements animaux, les comportements animaux intimement appréhendés, avec les aberrations et les exceptions des comportements au sein de l’espèce humaine. C’est pourquoi l’éthologie constitue-t-elle une telle aventure enthousiasmante de connaissance, un tel vecteur de connaissance pourrait-on dire. Je vous invite tous à ressentir cette excitation et à vous impliquer dans cette investigation que je suis en train de développer.

Je souhaiterais également mettre en exergue un autre point, aussi clairement que je le puisse, un point extrêmement crucial dans ma tentative de développer ce message et d’offrir une compréhension de l’éthique Gaïenne qui, en fait, est un chemin que nous devons inventer au cours du processus de découverte de sa nature. Je voudrais offrir cette remarque-clé quant à ce processus d’invention. J’ai entendu beaucoup de choses au sujet de la transmutation planétaire à venir, le mème de 2012, la fin du calendrier Maya en décembre 2012, etc. (A ce propos, je ne suis pas d’accord avec cette chronologie du calendrier Maya qui a été recalculée pour une date de 200 ans plus tardive. Je pense que la date corrigée est plus en phase avec d’autres systèmes de datation de calendriers, ceux des Égyptiens, des Hindous, des Aztèques pour ne pas mentionner la chronologie maîtresse du Zodiaque de Dendéra). Je suis donc prudent et je prend mes distances eu égard aux affirmations extravagantes que j’ai entendues quant à l’éveil de la conscience, quant à une ascension dans une sorte de dimension supérieure de la conscience qui pourraient se manifester dans un futur immédiat.

C’est une notion qui imprègne tous les échanges concernant la transmutation de 2012, particulièrement les échanges dans la veine de la spiritualité du Nouvel-Age qui lui confèrent typiquement une tournure évolutive positive. Barbara Max Hubbard, par exemple, qui fut l’une des plus anciennes promotrices d’un maître-modèle d’une spirale d’évolution ascendante - ce qui est d’ailleurs également un modèle que je rejette intégralement - propose que, dans cette spirale d’évolution ascendante, l’humanité soit placée dans la position supérieure de la spirale comme si nous, l’espèce humaine, étions le point de focalisation de l’émergence d’une quelconque méga-conscience cosmique. Dans ces modèles, tout tourne autour de la conscience, du mental; tout tourne autour de l’élévation de la conscience, de l’éveil du mental, de l’accomplissement d’une conscience supérieure, etc.

Il ne s’agit pas du tout de cela. J’affirme que c’est une erreur de syntaxe qui peut nous fourvoyer gravement. Certainement, il nous est nécessaire de nous informer quant aux circonstances de l’effondrement global actuel. Toute personne intelligente devrait s’éduquer, et plus particulièrement depuis 9/11; tout le monde devrait lire l’ouvrage de Judith Wood “Where did the towers go?”, une investigation très référencée, scientifique, cohérente et définitive de cet événement; il nous faut apprendre ce qu’est le syndicat du crime des Rothschild, comment il fut fondé, comment il fut établi dans diverses régions du monde; nous devons élucider la nature frauduleuse de la Réserve Fédérale US; nous devons analyser les pratiques frauduleuses et criminelles du système bancaire, les techniques mafieuses de Wall Street (dérivatifs, credit swaps...); nous devons nous informer quant aux corruptions des autorités au sein du gouvernement, quant aux corruptions des membres du Congrès et du Sénat par les multinationales; et nous devons élucider les très nombreux aspects du jeu truqué des autorités dans le monde d’aujourd’hui. Mais tout cela constitue simplement de l’éducation et je ne qualifierai pas cela d’élévation de la conscience. J’appellerai cela une éducation cohérente pour le défi qui nous confronte en tant qu’individu et en tant qu’espèce.
La grande opportunité de l’Effondrement de 2012, ce n’est pas une percée de la conscience mais c’est un engagement du sens éthique. Le sens éthique est le concept qui fait défaut; le sens éthique est le concept opérationnel dans l’action éthico-rituelle et dans la contre-violence. Le sens éthique est le concept opérationnel dans tout ce que j’enseigne. Nous sommes ainsi confrontés au défi de réaliser un sens éthique global ou planétaire qui serait semé au coeur de chaque individu. Développer le sens éthique, cela signifie que nous réalisons des actions en toute connaissance de ce que nous faisons; dans l’action, nous savons ce que nous faisons. Un processus éducatif est donc requis pour que l’on puisse agir sainement en toute moralité. Le sens éthique doit être informé; l’action éthico-rituelle, qui constitue le recours à la rage transpersonnelle et à la violence à l’encontre des prédateurs, doit être mise en oeuvre au sein d’un cadre référentiel d’éducation. Je parle de violence informée, de violence éclairée plutôt que de violence aveugle. Ce fut une grave erreur du passé lorsque les révolutions ont érupté en une violence aveugle parce que les gens, emportés par ces révolutions, ne possédaient pas l’éducation leur permettant de diriger leur violence à l’encontre de la cible juste. La violence éclairée constitue l’un des aspects du sens éthique. S’il nous faut utiliser notre rage et notre capacité de nous défendre en tant qu’espèce humaine, de la manière correcte, cohérente, avec l’éthique Gaïenne, nous devons alors nous éduquer et c’est le processus par lequel nous développons le sens éthique.

Il s’agit donc de sens éthique. Il ne s’agit pas d’un éveil mental, spirituel, transcendant: je n’évoque pas ces concepts et je n’utilise pas cette syntaxe. Ma contribution, pour faire face à cette problématique, c’est l’Expérimentation de Navigation Gaïenne. Je parle de la puissance de l’imagination et de la réalisation d’une expérimentation grâce à l’imagination intégrée et inter-active avec l’imagination de la Terre. C’est un fondement de l’Expérimentation de Navigation Gaïenne et du Tantra Planétaire, généralement parlant. Donc, je parle d’avoir recours à la puissance de l’imagination et d’impliquer la puissance du sens éthique et c’est bien tout. Et si nous réalisons ces deux choses, alors la conscience se gérera bien toute seule. Tellement de choses sont réalisées au nom de l’éveil de la conscience. Apposer une sorte de spiritualité à l’eau de rose sur la réalité est trompeur, mensonger et en fin de compte ne peut s’avérer qu’extrêmement décevant.

On pourrait presque invoquer une sorte de trinité. Étant un allié de la Déesse, j’adore faire les choses par trois. Il est étonnant de voir ô combien une grande partie de la puissance et de la sagesse de la Déesse se manifeste par modules de trois et de multiples de trois. Éducation, imagination et sens moral. Cela constitue intrinsèquement les puissants fondements de l’action juste pour nous emmener au travers de l’effondrement actuel. Et ces trois fondements fonctionnent en totale synergie. L’éducation va de pair avec l’imagination qui va de pair avec le sens moral qui va de pair avec l’éducation dans une synergie tri-cyclique.

Je dirais que l’une des choses les plus dévastatrices qui soit arrivée à notre espèce durant les 150/200 dernières années (je ne veux pas remonter trop loin et donc nous allons partir du milieu du 19 ème siècle lorsque les barons-voleurs entrèrent en scène, lorsque qu’une grande partie de la criminalité financière et économique, qui est maintenant communément répandue, fut mise en place mais également lorsque des perceptions-clés quant à la condition humaine commencèrent à émerger telle que la science de l’éthologie, qui fut ultérieurement réprimée), c’est la difficulté, pour une personne intelligente et bienveillante, souhaitant se mettre au service de la communauté et oeuvrer pour le bien de l’espèce humaine, de déterminer les justes choix. Cela s’explique parce que, jusqu’à un certain degré, le sens moral humain est un facteur social. Nous possédons tous, en nous-mêmes, la faculté de sens moral en tant qu’élément profondément intime et subjectif. Mais la manière dont notre sens moral se développe, la manière dont notre sens de responsabilité vis à vis de la société et de nos compagnons humains prend forme, dépend énormément de l’éducation. Et nous avons tous souffert sévèrement d’une très mauvaise éducation depuis 150 ans, pour ne pas remonter plus loin dans le passé. Une des tâches enthousiasmantes qui nous incombent maintenant est un processus de ré-éducation, un processus très rapide de ré-éducation que tout individu doit entreprendre pour lui-même ou pour elle-même. C’est une responsabilité qui nous incombe si nous souhaitons nous impliquer, de manière positive, dans la gestion de l’effondrement planétaire prévalent afin de savoir ce que nous faisons et afin de pouvoir interpréter ce qui se passe.

Par exemple, je fus récemment très alarmé de voir que certaines personnes dans le mouvement d’occupation (aux USA) défilaient avec des pancartes inscrites avec les mots socialisme, et probablement aussi communisme, en clamant que ces concepts allaient être bénéfiques dans la découverte d’une solution vis à vis de la criminalité terrible et de la fraude du système bancaire international. Et bien les jeunes gens, tout sincères qu’ils soient, qui demandent plus de socialisme dans notre gouvernement, dans notre société, qui demandent du communisme à la place du capitalisme, sont victimes d’une très mauvaise éducation. Et ils n’ont aucune idée de la nature réelle du socialisme, ou du communisme, lorsqu’ils utilisent ces slogans, cette rhétorique, de telle manière.

Je fais référence à cela comme un exemple flagrant. Toute jeune personne souhaitant voir des changements dans le monde d’aujourd’hui, et espérant un meilleur futur pour elle-même, qui se promène avec une pancarte inscrite avec le slogan socialisme, n’aura pas son sens moral dirigé vers la solution adéquate par ce slogan, par ce terme. Le socialisme est une farce, un jeu de manipulation, une opération psychologique spéciale utilisée par les contrôleurs de ce monde et par le cartel des banquiers internationaux. Ils adorent le socialisme, ils adorent le communisme et ils utilisent ces mouvements pour leurs propres desseins et si, à notre époque, l’on n’est pas conscient de cela, rien de sert de défiler en protestant dans les rues. Mieux vaut occuper un placard! Et une fois dans ce placard, il n’est que de s’éduquer quant à la signification authentique de ces termes et quant à leur signification historique. Il n’est que d’étudier le socialisme dans la Russie de Staline. Il n’est que d’étudier le communisme dans la Chine de Mao. Est-ce ce que l’on souhaite pour les USA? C’est certainement ce que certains individus souhaitent. Et ces individus sont les banquiers mafieux criminels/les autorités gouvernementales et multinationales qui ont créé cette situation d’injustice sur cette planète en premier lieu. Et bien sûr, ce sont eux qui promeuvent et mettent en place les mouvements socialistes et communistes. Ce sont des pièges qu’ils utilisent. Et au risque de me répéter, je dirais que nous ne pouvons pas engager notre sens moral, eu égard aux défis actuels, à moins que nous ne l’ayons adéquatement éduqué.

Ce que je voudrais maintenant faire, c’est offrir un petit segment d’éducation selon mes propres termes, une séquence cruciale d’éducation et de ré-éducation. Et le sujet en est le darwinisme social. Il pourrait être dit que Charles Darwin fut un éthologiste de par le fait que la plus grande partie de son oeuvre consista tout simplement à observer la Nature, tels que les oiseaux et les moeurs de reproduction au sein de la Nature. En fait, Darwin ne présenta pas la théorie selon laquelle l’espèce humaine descendit des animaux. Ce fut une théorie élaborée à partir de son oeuvre. Ainsi, lorsqu’il écrivit au sujet de l’origine des espèces par sélection naturelle, il ne faisait que présenter son concept mental mâle quant à la manière dont la symbiose Gaïenne fonctionne sur cette planète, avec la genèse, la prospérité et la disparition de diverses espèces. C’était juste l’opinion d’un homme. Et, en fait, son grand-père Erasmus Darwin, avait présenté, une génération avant la sienne, une vision beaucoup plus convaincante de la symbiose Gaïenne et de la sélection naturelle, si l’on souhaite employer une telle expression. Cette vision était profondément ancrée dans la reconnaissance de l’aspect érotique des processus naturels. Il existe, ainsi, beaucoup d’érotisme dans les écrits d’Erasmus Darwin et nous pouvons retrouver les semences de la théorie, pour laquelle Charles Darwin est réputé, dans une forme plus pure, et dans une forme plus en harmonie avec la vision Gaïenne, dans l’oeuvre de son grand-père qui fut un génie étonnant et un esprit universel, un inventeur de divers instruments, en bref, une personne brillante qu’il vaut vraiment la peine d’étudier.

Bref, Charles Darwin naquit et se fit connaître par ses écrits éthologiques à une époque où l’atmosphère était mûre en Angleterre, et dans le monde Occidental, pour que les prédateurs psychopathes et criminels du système banquier puissent se forger une idéologie en propre. Dès le milieu du 19 ème siècle, ils avaient de grands plans pour subjuguer le monde mais ils ne possédaient pas le contrôle mental des masses. Ils étaient intelligents, c’étaient des gens éduqués à leur manière et ils savaient pertinemment qu’il leur fallait un programme idéologique pour impulser leur prise de contrôle prédatrice et criminelle des ressources humaines. Nous en sommes aujourd’hui à la phase terminale de ce jeu de domination. Les personnes auxquelles je fais référence ont été, bien sûr, à cette époque, certains des banquiers et des barons-voleurs des USA et leurs compatriotes en Angleterre et plus particulièrement ceux qui furent les fondateurs et les dirigeants de la Banque d’Angleterre qui empruntèrent leurs pratique bancaires mafieuses à un théoricien économiste Britannique, John Law, tout autant qu’à Malthus à qui l’on doit l’expression “la survie du plus fort”.

Malthus avait élaboré une théorie de la population, John Law avait construit un système économique prédateur, les Rothschild avaient l’argent pour fonder et concocter tout cela, les Huxley et les Darwin amenaient un programme élitiste et eugéniste sur un plateau: à l’époque de Charles Darwin, tous ces éléments convergèrent pour générer une idéologie de la race maîtresse. C’est ainsi donc, que l’oeuvre de Darwin entra dans le tableau mais, en fait, la notion selon laquelle Darwin observa la relation proie-prédateur dans la Nature pour en déduire ensuite que le même type de dynamiques se manifeste dans les comportements humains, est entièrement fausse. C’est une invention de ce groupe d’individus: des eugénistes, des experts démogaphes ou auto-proclamés tels, des juristes et des banquiers. Et ils conspirèrent tous, de manière très délibérée, à partir du milieu du 19 ème siècle jusque vers le début du 20 ème siècle, pour forger une idéologie qui serait l’idéologie de leur domination et dont l’objectif était de la justifier et de la légitimer. Et la marque qu’ils apposèrent sur cette idéologie de leur dominance est “la survie des plus adaptés”.

Lorsque nous observons la Nature, nous pouvons assurément percevoir la survie des plus adaptés: le tigre abat la chèvre qui ne peut pas s’enfuir tandis que le reste du troupeau s’échappe. Ainsi donc, le tigre qui chasse la chèvre, le lion qui chasse la gazelle, sont des exemples d’une épuration de l’espèce. Les gazelles, au sein d’un troupeau, qui ne sont pas adaptées à la survie, parce qu’elles sont faibles ou qu’elles ne peuvent pas courir assez vite, sont abattues par le lion. Et ainsi de suite. Nous avons tous entendu ces histoires de très nombreuses fois et dans de très nombreuses variations. Nous avons donc, d’une part, le scénario de la survie des plus adaptés ou des plus forts, qui procède plus précisément de Malthus et, d’autre part, un phénomène qui est supposé se passer dans la Nature, dans le monde non-humain, et qui est renversé afin de le transposer dans le monde humain.

Tout d’abord, nous pouvons tous comprendre, en nous ré-éduquant à propos du socialisme Darwinien et des politiques eugénistes qui lui sont attachées, que cette affirmation est absolument erronée. C’est non seulement un mensonge délibéré, et une perversion intentionnelle des phénomènes de la Nature, mais en plus, ce n’est pas même fondé par les faits de la Nature au contraire de ce qui est affirmé. Et je souhaite vous expliquer exactement pourquoi. Je considère que ce que je vais dire maintenant constitue l’une des choses les plus importantes que je puisse réellement enseigner en mettant en place le cadre de travail de l’éthique Gaïenne et que c’est l’une des choses les plus essentielles que toute personne responsable doive connaître afin de se débarrasser du paradigme erroné de l’idéologie des dominateurs qui fut imposée de force sur le monde à partir du milieu du 19 ème siècle.

Ainsi que je l’ai expliqué dans un entretien antérieur avec Thomas, l’idéologie de la domination des plus adaptés et de la survie des plus adaptés n’est qu’une arnaque; les prédateurs globalistes ne font que l’utiliser pour légitimer leur propre domination de la société. Il n’existe absolument aucun équivalent de leur comportement dans la Nature. Et je vais exactement vous expliquer pourquoi il en est ainsi en vous en donnant une preuve directe. A l’époque où cette vision Darwinienne de la survie pour l’existence entrait en proéminence, elle fut promue par Thomas Henri Huxley, qui fut connu comme le bouledogue de Darwin. En fait, Thomas Henri Huxley adopta les observations éthologiques de Darwin, ils les propulsa, les modela, les pervertit et les déforma; il en fit des extrapolations et les falsifia pour en faire l’idéologie d’un système fondé sur une sorte de race maîtresse. Et les dominateurs de ce système seraient les maîtres financiers ainsi que les autorités gouvernementales et les autorités économiques qui contrôlent, de nos jours, le monde. Les dominateurs avaient besoin d’une idéologie parce qu’aucun mouvement ne peut prospérer dans la société humaine, à large échelle, s’il n’existe pas un mythe, ou une idéologie, qui lui soit attachée et qui enflamme l’imagination humaine. Ils inventèrent donc un mythe pour leur propre bénéfice appelé la survie Darwinienne des plus adaptés. Thomas Henri Huxley écrivit vers 1850: «La vie est une lutte ouverte permanente et, au-delà de la relaxation temporaire et limitée de la famille, la guerre Hobbésienne de chacun contre tous est l’état normal de l’existence».

C’est donc une affirmation claire et nette selon laquelle le conflit et la guerre de tous contre tous constitue l’état normal d’existence. C’est bien sûr une erreur et un mensonge parce que si c’était l’état normal de l’existence dans la Nature, la Nature s’effondrerait en un chaos intégral. Si c’était l’état normal de l’existence dans la nature humaine, aucune civilisation ne serait possible. Quel est donc l’objectif de cette affirmation erronée et non fondée procédant de ce parangon de la science, Thomas Henri Huxley? Quelle est l’intention programmée de cette affirmation? L’intention est de nous manipuler et de nous convaincre qu’il n’existe absolument pas d’aide mutuelle ou de coopération dans la Nature ou dans la société humaine.

Lorsque ces notions émergèrent vers 1850/1870, Kropotkine fut complètement atterré ainsi que l’explique John Bleibtreu dans son ouvrage “La parabole de la bête” dans le merveilleux chapitre 7 sur Kropotkine, intitulé “sociologie”. Et Bleibtreu explique que, afin de répondre à Huxley et aux Darwiniens, le Prince Kropotkine, qui était un aristocrate Russe, commença une série d’articles intitulés “l’aide mutuelle parmi les animaux, un facteur d’évolution”, qui apparurent pour la première fois dans un magazine en 1890 et qui attirèrent un intérêt considérable de par la controverse qu’ils engendrèrent. Kropotkine était un brillant observateur de la Nature, un Naturaliste chevronné promis à une magnifique carrière dans la veine de Von Humbolt et un philosophe de la Nature dans la veine de Goethe. Et, à ce propos, Kropotkine entreprit toutes ces recherches de sa propre initiative; il fut amené, bien sûr, à entreprendre une carrière militaire et il aurait pu bénéficier d’une position dans l’élite au pouvoir mais son humanisme et son sens moral le conduisirent sur un autre chemin de destinée et l’impulsèrent à s’auto-éduquer au sujet des voies de la Nature jusqu’à partir dans les confins sauvages de la Sibérie pour observer la Nature et, en tant qu’humble participant dans le monde naturel, à utiliser sa perception pure pour étudier les comportements de la Nature, les comportements des animaux, afin d’appliquer ses découvertes à la condition humaine. C’est ce qu’il fit et, en ce sens, ce fut un personnage très héroïque.
Et voici ce que Kropotkine écrivit dans l’un de ses articles en objection à la théorie Darwinienne de la survie des plus adaptés:

«J’ai observé que même dans ces quelques endroits où la vie animale prospère en abondance (en parlant de la Sibérie qui est climat très ardu), je n’ai pas réussi à trouver, bien que j’en fusse très désireux, cette lutte amère pour les moyens de l’existence parmi les animaux appartenant à la même espèce qui était considérée par la plupart des Darwiniens, bien que non pas par Darwin lui-même, comme la caractéristique dominante de la lutte pour la survie et le facteur principal de l’évolution.»

Dans cette courte citation, il y a une phrase qui, en elle-même, est suffisante pour faire intégralement exploser le paradigme Darwinien frauduleux et cette phrase que Bleibtreu a soulignée est la suivante: «parmi les animaux appartenant à la même espèce». Contemplons cette phrase pendant quelques minutes et considérons ce qui nous a été affirmé depuis si longtemps, à savoir comment nous avons été éduqués concernant l’évolution Darwinienne et la sélection naturelle. De par les facultés de notre propre mental, nous allons prendre conscience que c’est une évidence et que c’est même une évidence archi-patente et que, par la-même, la domination des plus adaptés est une pure construction mensongère.

Nous avons été amenés, à tort, à croire que, parce qu’il existe des comportements apparemment brutaux entre la proie et le prédateur dans la Nature (la Nature interprétée en becs et ongles, les babines dégoulinantes du lion, la horde de lions s’abattant sur le corps d’une bête sauvage qui a été capturée au cours d’une chasse...), et parce que de très nombreux exemples similaires se manifestent dans la Nature, que le même type de lois doivent être à l’oeuvre dans la société humaine et, qui plus est, doivent être innées à la nature humaine. Mais prenons le temps d’examiner le truquage malveillant dans cette affirmation. Ceux qui imposent cette affirmation prennent un exemple de comportement qui existe assurément dans la Nature mais seulement dans la prédation inter-spécifique et ils l’appliquent au comportement humain comme si ce type de comportement fonctionnait dans la prédation intra-spécifique. Et c’est absolument et intégralement erroné. Tout d’abord, comme je l’ai souligné antérieurement, et nous allons continuer à mettre cela en exergue dans notre échange sur l’éthique Gaïenne, les exemples de prédation intra-spécifique dans la Nature sont extrêmement rares et ne se manifestent que dans des situations de grand désordre ou de stress intense. Donc, bien que nous puissions voir certaines espèces dans la Nature chasser d’autres espèces, nous ne les voyons pas chasser les membres de leur propre espèce. Cependant, lorsque nous regardons dans nos vies, en tant qu’animaux humains, en tant que cas exceptionnel dans la symbiose Gaïenne - mais non pas en tant que cas supérieur - nous pouvons percevoir une histoire différente. N’est ce pas? Nous voyons que certains êtres humains ont pour proie d’autres êtres humains. C’est un cas de prédation intra-spécifique. Et nous voyons qui sont les individus qui ont concocté cette idéologie frauduleuse de domination: ce sont bien évidemment des banquiers, des juristes et des scientifiques impulsés par une ego d’une arrogance aveugle incroyable. Ce que nous les voyons faire, c’est affirmer qu’ils possèdent le droit de faire de nous leur proie en raison de lois naturelles corrélées aux relations proies-prédateurs dans le monde non-humain. C’est un mensonge absolument flagrant et puant et c’est tout autant un acte criminel que tout autre crime qui ait jamais été commis. C’est un acte criminel que d’enseigner cela et c’est un acte criminel de perpétrer ce mensonge dans la conscience des êtres humains.

Le temps est venu de renverser les rôles! Et le temps est venu de faire voir à ces prédateurs intra-spécifiques comment la relation proie-prédateur dans notre espèce fonctionne vraiment! Ainsi pour conclure cette causerie, permettez moi de souligner que l’espèce humaine est exceptionnelle parmi les animaux dans la symbiose Gaïenne eu égard à deux aspects. Le premier aspect, c’est que nous n’avons pas de proie pré-sélectionnée (ce point est élaboré dans les deux essais “La chasse aux prédateurs est ouverte” à la fin de l’ouvrage). Les êtres humains peuvent s’installer dans toutes les parties du monde. Ils peuvent vivre dans les montagnes, au bord de la mer, sur la mer, dans tous les types de climats. Et dans tous ces climats, ils peuvent chasser toutes les espèces qu’ils y trouvent qui leur pourvoient la nourriture, le couvert, des vêtements, etc... Nous utilisons leur peau, leurs os, nous les mangeons... Nous sommes l’unique espèce sur cette planète capable de chasser toutes les autres espèces. Pourquoi? Parce qu’un rôle nous a été assigné dans l’expérimentation divine sur cette planète, un rôle tel que nous participions dans cette symbiose proie-prédateur sans programme instinctuel qui définisse une proie pré-sélectionnée.

Le second aspect, c’est que nous n’avons pas de proie pré-sélectionnée, assurément, à l’exception d’un seul cas. Et c’est dans ce cas précis que l’éthique Gaïenne intervient en renversant absolument les rôles et en donnant aux prédateurs intra-spécifiques, en notre sein, une grosse, une très grosse dose de leur propre médecine. Et c’est dans ce cas précis que nous avons la responsabilité de prendre conscience que la neutralisation des prédateurs intra-spécifiques au sein de l’humanité requiert un acte moral. Cette neutralisation requiert l’émergence de chasseurs qui vont pourchasser, délibérément et intentionnellement, les prédateurs qui sévissent au sein de l’espèce humaine.

Ces prédateurs intra-spécifiques sont convaincus qu’ils sont les dominateurs pour la bonne raison qu’ils sont déments. C’est ce qu’ils ont besoin de croire pour continuer à perpétuer leur jeu de contrôle. Et ils sont eux-mêmes absolument hors contrôle. Ce qu’ils doivent maintenant réaliser, c’est qu’une fois qu’ils sont identifiés, une fois que les psychopathes déments et criminels au sein de notre société sont identifiés, les règles du jeu sont complètement changées. Pour tout un chacun qui possède le sens moral et le courage pour ce jeu. Il nous faut tout d’abord identifier les psychopathes: les financiers globaux qui ruinent tous les peuples de la planète; les dirigeants et les propriétaires des multinationales qui systématiquement et intentionnellement empoisonnent la biosphère terrestre; les dirigeants des multinationales de la médecine et de la pharmacie qui promeuvent des programmes permettant de garantir que les cancers et autres pathologies ne puissent pas être éradiqués, des programmes permettant de supprimer les cures de ces maladies; les dirigeants et les propriétaires des médias qui corrompent le dialogue social en propageant des mensonges délibérés et de la manipulation. Tous ces psychopathes constituent le noyau dur de la bande de prédateurs que nous apprenons à identifier.

Et lorsque nous avons identifié ces prédateurs, nous pouvons leur déclarer la chasse ouverte. Au lieu de les laisser prendre l’entièreté de l’espèce humaine comme proie, ce qu’ils pensent être leur droit divin, certains membres de notre espèce humaine vont prendre la responsabilité de les chasser, de sélectionner ces prédateurs afin de les éliminer. Et cela constitue un cas exceptionnel dans notre espèce et un fondement unique de l’éthique Gaïenne: à savoir la reconnaissance de la nécessité d’ouvrir la chasse aux prédateurs pour permettre la survie de la totalité de l’espèce et également pour donner aux êtres humains, qui vivent dans le monde d’aujourd’hui, la chance de bénéficier d’une société harmonieuse et équilibrée en laquelle ils puissent coopérer, vivre dans l’aide mutuelle, vivre ensemble dans la joie, solutionner leur différents paisiblement et, tout simplement, continuer à vivre. Nous n’aurons pas cette opportunité tant que les prédateurs intra-spécifiques nous auront sous leur coupe avec leur programme de crimes, de guerres, de sciences frauduleuses, d’arnaques financières, de corruption, de mensonges médiatiques et ainsi de suite. C’est le challenge auquel nous devons faire face. Et je suis convaincu que nous verrons poindre un renversement de situation dans ce challenge, durant l’année 2012, un renversement de situation potentiellement synchronisé avec le mois d’août lorsque le périgée de la lune rencontre le fléau de la Balance.

Si mon intuition est correcte, et si j’ai conduit ce processus dans la bonne direction avec la syntaxe adéquate, je dirais que nous bénéficions d’une immense opportunité d’opérer un virage très radical dans les affaires humaines, et ce virage se manifestera par la focalisation du mental humain, de la conscience sociale collective, sur un facteur particulier, sur une réalisation particulière: ceux qui suivent l’idéologie de la domination, qui adoptent le paradigme Darwinien frauduleux, le paradigme de la survie des plus adaptés, ce sont eux-mêmes qui sont inadaptés. La grande tragédie, et la grande perversion, de la vie dans notre monde d’aujourd’hui au 21 ème siècle, c’est que la société est conduite, sur tous les fronts (l’éducation, la finance, le gouvernement, l’armée, les medias...) par les spécimens les plus inadaptés de notre société. Nous sommes conduits par les inadaptés, nous sommes menés par ceux qui sont inadaptés à la survie et qui ne peuvent accéder aux positions de contrôle et de pouvoir que parce qu’ils manipulent, que parce qu’ils mentent, que parce qu’ils ont recours au meurtre et à l’extorsion. Ils ne pourraient jamais accéder autrement, de manière juste, à ces positions de pouvoir. Dans toutes les sphères de la vie d’aujourd’hui, que cela soit la finance, les loisirs ou le gouvernement, il n’existe absolument aucune personne au pinacle du pouvoir - en fait dans l’illusion du pouvoir mais néanmoins l’illusion fonctionne - et en position d’exercer une autorité qui ait accédé à une telle position de manière honnête ou légitime. Les psychopathes occupent ces positions parce qu’ils sont inadaptés et parce qu’ils utilisent un système de tromperie et d’extorsion que les inadaptés doivent utiliser - qu’ils sont forcés d’utiliser - parce qu’ils ne peuvent pas plus rivaliser équitablement et harmonieusement avec autrui qu’ils ne peuvent coopérer équitablement et harmonieusement avec autrui.

Et donc, aujourd’hui, ce que nous percevons dans l’effondrement de 2012, ce n’est pas la survie des plus adaptés mais c’est la phase terminale de la domination des inadaptés.

13.04.2012 - 09h06   

"Alors es-ce que l'on va vers une réelle explosion solaire dramatique, ou une catastrophe organisée et créer par l'homme... "

=> La possible explosion solaire est une chose..Elle arrivera ..ou pas..nous avons potentiellement 4-5 années d'attente.
=> quant à la catastrophe organisée, nous entrons dans une spirale du temps où le centre n'est pas loin. De ce fait, tout s'accelere et notamment l'activité de nos chers dirigeants, 'exités' , 'paniqués' car les echeances approchent et la peur que leurs plans leur echappent(extermination de masse, pouvoirs totalitaire, etc...), de tout controle les terrifient. Il faut voir la façon dont ils s'activent sur tous leurs plans. Nous arrivons à une etape finale de beaucoup de decennies de complots. Et divers plans de fuite ont été mis en oeuvre mais...ils ne peuvent controler certains parametres regulant le monde si ordonné du chaos (energies, reaction de l'homme, notre terre-mere, etc...).Car tout se paie..Cela commence a devenir interessant..car la contre-violence s'active aussi et ne fera potentiellement pas de cadeaux à ces Dirigeant psycho et à leurs moutons....

21.03.2012 - 18h13   

Proverbe Viking:
"ne pas croire ce que l'on voit mais se méfier de ce que l'on ne voit pas"...

23.02.2012 - 19h56   


Les clefs se trouvent dans la societé du Vril (D'ailleurs ce nom n'a pas été choisi par hasard quand on sait ce qu'est réellement le Vril en nous..)..IL est dit que ce groupe est toujours en activité.. plus que jamais.. dans une autre dimension geostrategique et geopolitique qu'à l'epoque du IIIe Reich.. Mais ne vit on pas dans sa continuité?..
Les cloches font parties des elements tant recherchés pendant tant d'années mais aussi tant surveillées, tout comme peuvent l'etre les portes...C'est tout dire..

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