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| | Messages et articles de Guiom
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Yessss, Yab, ceci est une clé de notre avenir !
yab léo a écrit:
Le bio de grande surfaces, c'est de la merde en boite. Non pas dans la qualité du produit, car le cahier des charges est respecté, mais dans la politique commerciale qui ne fait que calquer sur celle du conventionnel.
Transactions agressives, pressions sur les producteurs, délocalisation, fraudes et cultures intensives intimement lié a la pétrochimie.
L'écologie, chez eux, c'est du "green washing". Le magazine Politis avait fait un hors-série très fouillé sur les normes du bio et les dérives grandes surfaces. C'est effectivement un enjeu pour les gros de la distrib' de capter ce nouveau créneau de consommation. Le bio authentique est plus axé sur une logique proche de la VIE DES SOLS ou du moins sur la culture sans intrants phyto d'aucune sorte (même labellisés bio). Ce type de culture nécessite par essence une plus grande présence humaine (moins de mécanisation, compost, paillage…), des exploitations plus petites (renaissance d'un peuple paysan) et une très fine connaissance du Vivant (plantes compagnes, insectes protecteurs, interaction animale…). Le paysan devient un gardien de sa terre pour la laisser ensuite exprimer le meilleur d'elle-même et en recueillir les fruits.
yab léo a écrit:
Une chose essentielle dans la consommation des produits biologiques, est le respect de l’environnement. C'est un acte militant pour la sauvegarde de notre patrimoine commun. L'important encore une fois est le globale, pas l'individuel.
Notre petite santé, pour moi est secondaire...on est cerné!
nous subissons sans s'en rendre compte une multitude d'agressions extérieure qu'on ne peut même pas calculer...difficile d'y echapper. Pas complètement d'accord avec toi sur ce point.
Je perçois là la colère qu'il te reste contre la bêtise dont l'homme occidental a fait preuve dans le modèle dominant qui s'est imposé depuis 400 ans. "Notre petite santé" est pourtant la condition sinequanonne pour réellement basculer dans une autre façon de vivre notre position d'animaux dominants la planète pour en devenir les gardiens. Nous sommes ce que nous mangeons, et manger les fruits d'une terre harmonieuse qui ont été produits en soignant la terre, génère un cercle vertueux d'énergie dissolvant les pollutions qui font de nous des animaux malades et fous et ainsi accélérer de façon exponentielle la guérison du Vivant. Les Hommes sont les agents les plus réactifs de la chaîne du Vivant et le maillon-clé pour inverser la vapeur. De plus nous avons beau être une espèce d'une bêtise crasse dans le rapport à notre milieu, si nous ne nous faisons pas de bien, il n'y aura pas de révolution des modes de vie et la destruction du Vivant pourra de ce fait aller très, très loin…
yab léo a écrit: ...Les grandes surfaces sont les symboles de l'individualisme, de l’égoïsme et l'anti thèse du respect de l’environnement et du consommateur.
Ils ne sont là que pour le profit et un de nos moyen de lutte est le boycott.
Je ne jette la pierre sur personne, mais ne nous voilons pas la face. Nous ne changerons jamais les grandes surfaces. Développons donc l'alternative.
Il faut fonctionner a coté, pas contre. Ceci est une clé !
Dans toute activité humaine (alimentation, art, industrie, médecine, éducation) le point crucial est la distribution et le rapport à l'espace. Consommons local et de saison, agissons sur notre voisinage sur le plan culturel et éducatif, développons des réseaux industriels de petite taille (plus proche de l'artisanat) et conservons ou développons une infrastructure médicale naturelle et de petite taille ! C'est en sortant des grands réseaux de distribution que se recrée naturellement la diversité et de ce fait la santé ! Dès que l'on commence à vouloir se nourrir en circuit court on rentre déjà dans un univers beaucoup plus humain et harmonieux et naturellement on tisse des liens sociaux différents et on ouvre son esprit à l'autre. Il n'y a pas d'autre effort à faire que de le décider et de prendre son temps.
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J'ai toujours pratiqué le Reiki. Comme chacun d'entre nous.
Dès que nous nous aimons nous-même en aimant les autres, semblables ou non,
à l'instant où, le regard tourné vers un ciel profond —qu'il soit lumineux ou obscur, nuageux ou d'un bleu infini—
nous ressentons au sein de notre corps l'immensité du Vivant.
Reiki est une intention incarnée et accessible de l'énergie du Vivant.
Reiki est un mot derrière lequel se nichent des mouvements.
Mouvement du son en osmose avec la main, le souffle, la voix et la posture.
Usui a été le bon homme, à la bonne place, au bon moment pour fixer dans le corps humain moderne une pratique simple et tellement accessible qu'elle a connu un développement exponentiel avec son cortège de détournements par quelques opportunistes avides.
Je guéris mes enfants, ma compagne et parfois (mais plus rarement et c'est d'ailleurs un souci !) moi-même grâce à cette mélodie calligraphique et aérienne, à cette chaleur piquante que l'énergie exprime à travers soi quand la douleur s'en va.
Shokurei : spirale expirée de la voix au geste. Cet acte simple fait de mon existence un canal énergétique qui soude mon existence à l'autre, celui qui reçoit, il n'a même pas besoin d'en être conscient, d'avoir une quelconque foi.
Il lui suffit de se LAISSER FAIRE, il me suffit de LAISSER ALLER.
C'est ce lâcher-prise qui est si difficile, Pays, quand ta juste colère doit devenir un geste combattant, une parole forte pour défendre l'univers tel que tu le désires.
Une colère juste est traduite en actes et exprimée en amour du Vivant.
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Ce qui me choque le plus, c'est leur signature : "nous ne pardonnons pas"…
Ça suppose un arrière-plan spirituel revanchard qui ne libère pas de la logique autoritaire d'un dogme… Quelque soit sa nature.
Le Vivant est impitoyable mais il n'a rien à reprocher. Il est.
Le flux.
La plus irrésistible force que l'on peut ressentir et activer.
Nelson Mandela dit :
"Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur,
Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au delà de toute limite.
C’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus.
Nous nous posons la question : “ Qui suis-je, moi, pour être brillant, talentueux et merveilleux ? ”
En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de la Terre. Vous restreindre et vivre petit ne rends pas service au monde,
L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres,
Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de ce qui est en nous, elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus : elle est en chacun de nous, et au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.
En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres..."
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Le Vivant ne rigole pas.
Et ce que ici et maintenant (hic et nunc diraient les philosophes), dans ce sujet du "Qui sommes-nous", on s'accorde tous à nommer Kundalini n'est autre que le serpent cosmique de Narby, la double hélice de l'ADN ou le pouvoir de l'illumination (cherchée ou subie… Cela est important !) que "toute petite machine" qu'est chacun d'entre nous désire de toute la puissance de son énergie vitale.
Le Vivant ne rigole pas car sa puissance est absolue et vouloir se fondre en lui est autant une affaire de courage, de folle sagesse, de grand amour de Soi et de l'autre.
La Kundalini est le déclencheur le plus objectif ou plus pragmatiquement l'expérience la plus matérielle de l'Esprit.
Nous, qui écrivons tous ces mots empreints de joie curieuse et exploratrice, sommes encore des "machines" qui se rebellent mais avons tous sous des formes diverses vécu des sursauts ou des éveils de Kundalini.
Faire monter en conscience l'énergie sacrée (du sacrum) jusqu'à la tête n'est pas de tout repos et n'est pas forcément agréable ou récréatif.
Mais une fois cette énergie éveillée,
on ne peut plus reculer et seule l'action prime.
Que ce soit dans la méditation, le Tao, le Tantra, les Arts martiaux traditionnels, le christianisme primitif, la Prière et le Jeûne sous ses plus simples formes, l'animisme, le chamanisme, le retour à la Terre-Mère… —Et j'en oublie !— seule une pratique ancrée dans la réalité matérielle permet de vivre au quotidien cette "rebellion" de l'Homme pour advenir à son statut d'Être Humain.
Au delà de cette "dualité de niche" que constitue le rapport Kundalini et Kundartigateur (un mot rigolo bien dans le panthéon stylistique de Gurdjieff) on ne parle ici que du pouvoir de chacun à paradoxalement s'affranchir de l'ego pour vraiment être au monde.
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! Ce que tu dis est lucide.
