Messages et articles de kilbith
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17.12.2012 - 19h09   

Sylvain : au lieu de parler d'impressions agrémentées d'un "certainement" oxymoresque, ne serait-il pas plus utile et fiable de pouvoir expliquer l'influence de ces inversions de manière scientifique ? Mon impression c'est que le placebo a encore de beaux jours devant lui. Je vois absolument pas comment un champ magnétique inerte peut participer à réguler la "psyché individuelle et collective".

Là, concrètement, ça tient plutôt d'inepties mystiques de web-comptoir que de la science. Une coutume ici qui n'aide pas le site, ni les gens, loin s'en faut...

16.12.2012 - 19h33   

Merci et à bientôt, xo Take care.

16.12.2012 - 09h30   

Sylvain a écrit:
A moins... d'un changement politique majeur à une échelle mondiale pour enlever le pouvoir aux multinationales et le redonner aux citoyens, et avec en même temps une prise de conscience qui mette fin au matérialisme (dont découle l'avidité, la cupidité, le consumérisme, le productivisme), qui remplace la recherche de l'avoir par celle de l'être, avec un mode de vie et une société moins consommateurs de ressources.

Sur une période qui est nécessaire d'être rapide, ceci s'avère impossible à court terme. Scientifiquement parlant, changer par et pour d'autres principes de vie demande une longue éducation, et une expérience qui y soit propice. A moins de coups d'états où un radicalisme écobienveillant s'emparerait du pouvoir pour bloquer les causes sus-citées, le garderait périodiquement le temps de restructurer, et amorcerait un changement de décentralisation de grande ampleur... accompagné d'une propagande de sobriété heureuse.

Mais bon...

10.12.2012 - 18h43   
Un film majeur : Les nouveaux chiens de garde




Les médias se proclament "contre-pouvoir". Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Au sein d'un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations pré-mâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d'ascenseur.

Aujourd'hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangélistes du marché et gardiens de l'ordre social. Sur le mode sardonique, les nouveaux chiens de garde de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste, se prétend contre-pouvoir démocratique. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d'une information produite par des grands groupes industriels du Cac40 et pervertie en marchandise.

24.11.2012 - 19h22   

Je viens juste de finir de manger. Mais en voyant les photos du sujet, tu m'as redonné l'appétit, xo Bravo.

23.11.2012 - 20h56   

http://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_non_verbale

22.11.2012 - 13h58   


19.11.2012 - 09h19   

Guiom a écrit:
Ceci étant dit, j'ai moi aussi relu les 20 messages de Jeanclerget et sa parole est très souvent empreinte de jugements violents, comme si il ne prenait pas le temps de se relire ou s'il pensait que définir ou critiquer l'autre donne plus de poids à ses arguments.

+1. Rien à ajouter ici.

18.11.2012 - 13h59   

jeanclerget a écrit : Le territoire est exactement sur la latitude de Paris, le 48eme parallèle. Le froid est sibérien, certes, mais la vie est paisible.
Si personne n'aime le froid sibérien, entre un gilet pare balle et des vêtements chauds pour mes enfants, je n'hésiterais pas si je devais choisir, mais évidement, je ne résonne qu'en pauvre goyim !

Le problème, c'est que l'agriculture n'y ait pas possible là-bas, on y produit pas grand chose pour commercer. Ou alors sur une période très prompt, ce qui ne s'avère pas forcément très productif. Il faut chasser / pêcher et avoir des bêtes pour survivre dans le grand froid, ce qui à l'échelle d'un peuple tel, n'est pas possible par rapport à ce type de surface. Il faudrait qu'ils soient semi-nomades, et encore que beaucoup ne survivraient pas.

Quant à dire que De Gaulle était un dictateur, fondateur de la Vème République, je me gausse.

13.11.2012 - 23h38   

Vitesse optimale effectivement, ça change.

Merci à Sylvain et xo d'avoir la gentillesse d'octroyer ce changement grâce à leurs dépenses personnelles.

12.11.2012 - 09h11   

C'est ce même type d'alerte qu'on voit souvent sur Wikistrike et Goldup d'ailleurs...

09.11.2012 - 22h36   
Le bras « Terminator » : la prothèse la plus avancée du monde


source: lejournaldusiecle.com

Nouveau bras pour nouvelle vie. Voila qui pourrait résumer l'histoire mouvementée d'un britannique de 53 ans, Nigel Ackland, ouvrier dans une fonderie à quelques kilomètres au nord de Londres et victime d'un terrible accident du travail il y a six ans de cela.

Obligé d'être amputé du bras droit, il doit également quitter son emploi contraint et forcé et se destine irrémédiablement à une fin de vie compliquée. Mais alors qu'il pensait avoir tout perdu, Ackland est désormais un homme heureux. La greffe d'un bras bionique lui a changé la vie. Au point de déclarer au Daily Mail, cette année : « Je me sens comme Terminator. »

Tout avait pourtant mal commencé. En 2006, Nigel Ackland est pris dans une machine de mélange industriel comme sa fonderie en compte tant. Sa vie bascule. Marié et père d'un fils de 19 ans, l'ouvrier installé à Royston, à 80 km au nord de Londres, prend immédiatement la mesure de la gravité de l'accident. « J'ai su tout de suite que le résultat final de mon accident serait horrible donc j'ai demandé que l'on coupe mon bras, ce qui était la bonne décision en fin de compte puisqu'il était mort », a-t-il déclaré au Daily Mail.

Après six mois passés à tenter d'endiguer l'infection, Ackland se résout donc à ce qu'on l'ampute sous le coude. Commence alors une longue période d'incertitude, exacerbée par l'opération difficile qui lui laisse un moignon évasé, compliquant la recherche de prothèses adaptées.

Ackland est alors contacté par plusieurs sociétés spécialisées dans la fabrication de prothèses, sans trop de succès toutefois. « J'ai utilisé des prothèses qui étaient horribles. J'ai même utilisé un crochet qui ne ressemble pas du tout à une main », a-t-il expliqué au Daily Mail. Jusqu'au mois de mai 2012. Ackland est alors approché par une société basée à Leeds, RSL Steeper qui lui propose d'essayer leur dernière prothèse d'une valeur de 12.000£ (15.000EUR), le Bebionic V2 Terminator, présenté comme le bras bionique le plus perfectionné au monde.

« Ce ne sera jamais la même chose que ma propre main », a-t-il tempéré. « Mais des choses comme attacher un lacet de chaussure ou hacher un légume sont maintenant beaucoup plus faciles pour moi. J'ai été époustouflé par la main robotisée. Il m'est arrivé de m'asseoir et de regarder mon bras toute la journée en me sentant comme Terminator », s'est-il réjoui dans le Daily Mail.

S'il n'est pas encore en mesure de rejouer du piano et du saxophone, Ackland embrasse par ailleurs une célébrité nouvelle de tous les instants. « Avec le bras Terminator, les gens viennent me voir dans la rue. C'est presque comme de la science-fiction pour eux. » Le britannique espère désormais que passé le test, et le coup de publicité, les dirigeants de RSL Steeper lui permettront de conserver son bras. Et qui sait, un jour, le rendront accessible au plus grand nombre.

[vidéo supprimée sur YouTube]
 

04.11.2012 - 16h47   

Normalement je préfère pas me fatiguer à "débattre" avec ce genre de résigné, le temps est trop précieux, mais je vais le faire au cas où ça pourrait servir au passage à d'autres...

jeanclerget a écrit:
Je ne tire pas des généralités fatalistes sur des ressentis, je tire des conclusions sur une expérience forcément personnelle.

C'est ce que je dis : tes conclusions personnelles sont des ressentis par rapport à tes expériences. Forcément non-objectives car personnelles et à priori troublantes. Subjectives et variables, plutôt. CQFD.


tu t’appuis sur une théorie, moi sur une expérience vécue.

Petite question : comment peux-tu dire que je m'appuie que sur de la théorie ? Sans me connaître personnellement. Drôle de raisonnement... ce qui n'est pas étonnant de ta part car depuis de le début tu te spécialises dans les jugements de valeur sur la personne.

La vie n’étant pas toujours idéale, je comprends ton rejet de la réalité.

Bah encore une fois, tout dépend du point de vue sur LA réalité... Le temps nous donnera raison ou pas, selon la méthode


La générosité consiste à apprendre à travailler, la connerie à travailler pour les autres, parce que les maîtres du monde ont directement intérêt à cultiver chez nous cette culpabilité ridicule.
Ce n’est jamais celui qui travail qui est égoïste.

Ah ! Le bon vieux mythe du bon travailleur méritant et du feignant-parasite... Je te conseille de te pencher sur ce concept de "travail", sa valeur historique et circonstancielle. Sur la direction des plus-values thermodynamiques de chaque travailleur aussi Tu seras étonné sur le rôle du travail.

kilbith a écrit:
Quand à crever tout de suite, voila un comportement égoïste. Ce qui est difficile et désagréable immédiatement peut être le chemin nécessaire vers un monde meilleur pour nos enfants.

Tu as raison sur ce point là, en effet. Sauf si un monde tel que celui de Mad Max est trop durablement détestable et que j'ai pas d'enfants, ni famille, ni espoir, je n'ai aucune bonne raison de poursuivre ce jeu inintéressant...


Gandhi était avant tout un politique qui conseillait aux autres d’avoir une vie simple, quand lui fait des études d’avocat à l’étranger et voyage dans le monde…
N’est-ce pas la base d’une imposture ?

Je ne vois pas où est l'incohérence. Il était avocat, a traversé son pays en train entassé avec le peuple pour se rendre compte des réalités, et a été ensuite un guide politique et spirituel qui s'est consacré profondément aux problèmes sociaux de son pays, en donnant une merveilleuse leçon au monde et aux générations à venir (encore aujourd'hui). Quand je pense à tout ce qu'il a accomplit et subit, physiquement, politiquement (dans le meilleur sens du terme), spirituellement et judiciairement, je trouve ton propos particulièrement insultant et à côté de la plaque.


Comment leur rends-tu service aux pauvres, « plus pauvres que le pauvre que tu es » ?
Les aides-tu au jour le jour ? Les aides-tu à toujours être plus dépendants de ton aide ? Les aides-tu à s’en sortir sans toi ?
Quand tu parles de pauvreté, parles-tu d’argent, de sagesse, de savoir, de connaissance ?
De quelle pauvreté souffres-tu le plus et quelles richesses apportes-tu aux plus démunis ?
Que t’apportent les pauvres que tu aides en retour ?

J'aime bien la sémantique de la 5ème question, en gros tu me traites d'imbécile et d'ignare...

Pour te répondre, quand il s'agit d'aider, on peut fournir de l'énergie à rendre des services concrets, participer à des projets alternatifs et/ou à diffuser de l'information utile pour éventuellement permettre aux gens (et aux animaux) de vivre mieux, de différentes façons. Tout en étant pauvre, et je ne suis pas le seul. Eh oui c'est possible... j'aime à croire qu'il faut avoir vécu la même situation pour éprouver de l'empathie, mais c'est visiblement pas toujours le cas.

Et quand on veut bien aider des démunis, normalement on est pas dans une logique d'échange directe, matérialiste et calculée, où tout le monde doit être forcément redevable envers quelqu'un ou quelque chose (typiquement le système de pensée capitaliste)... si ce n'est de les voir heureux et espérer qu'ils reproduisent les mêmes actes que l'on leur a donnés.


C’est une façon simple et vieille comme le monde de se rassurer : cela n’arrive qu’aux autres !
Une sorte de ligne Maginot infranchissable nous protège de toute agression extérieure, c’est bien connu !
Du même raisonnement, nos banques et nos économies sont très solides, je ne sais donc même pas pourquoi on discute…

Je dirais plutôt que tu refuses obstinément de prendre en compte des facteurs culturels, géopolitiques et historiques, pour te conforter dans la généralisation de ta méfiance et ton anti-bisounourserie de base.

Allez... bonne chance à toi pour la suite, sincèrement

04.11.2012 - 14h53   

Réflexions passionnantes, xo

Eh oui... ce qu'il faut bien comprendre, c'est que nous sommes initialement programmés pour fonctionner comme dans un organisme, comme si l'individu était une cellule. Et cet amas coopératif de cellules donnerait un système organique efficace et évolutif. Si les cellules fonctionneraient en isolation "que pour leur propre gueule" et coupés de l'ensemble, le système organique ne fonctionnerait pas ou peu.

Cette tendance organisationnelle et altruiste est propre aux espèces évoluées. Plus les éléments d'un groupe sont biologiquement complexes, plus il y a de chance qu'il forme un système complexe inter-dépendant. Sauf quand le software (le capitalisme) désorganise cette fonction initiale et persuade les cellules qu'on ne peut rien y faire... si le sofware périt, je pense qu'on verra ré-apparaître rapidement ce fonctionnement initial.

Ensuite, il y a la néguentropie (tendance à créer et prolonger la vie, l'organisation) et l'entropie (tendance à la destruction, à la désorganisation). Ces deux tendances naturelles s'affrontent perpétuellement dans le monde physique comme abstrait (celui de l'information par exemple). L'entropie s'avère toujours peu pérenne chez les humains car ces derniers, dans leur globalité, fonctionnent essentiellement pour l'organisation. Ces deux concepts sont à penser au sens large.

Concrètement, donc, on a beaucoup plus à y gagner à tendre la main, pleine ou pas, qu'à pointer un calibre à la moindre approche

Le monde évolue sous nos yeux et depuis toujours. Naturellement, spirituellement. Rien n'est permanent. Rien.

04.11.2012 - 14h05   

Mouais... beaucoup d'accusations personnelles simplistes, jean. En outre, tirer des généralités fatalistes sur des ressentis, c'est jamais très bon.

Ce que tu accuses chez les autres, tu le retrouves en toi-même. Si ce monde est ce qu'il est, c'est parce que tu y participes de la même manière, quelque part. Quand toi tu vois l'égoïsme chez l'autre, pour te conforter de faire pareil, c'est bien là la cause de cet état généralisé qui est simplement une addition virale de comportements. "Une majorité fait ainsi alors je n'ai aucune raison d'espérer ni de faire mieux", c'est ainsi ce que vous vous complaisez à vous dire, à vivre perpétuellement dans la crainte et la méfiance, et que le système capitaliste se maintient, sclérosé dans ses maux et sa finalité.

Mais, historiquement, il n'en pas été toujours ainsi. Loin de là.

Si chacun commence à croire à des valeurs humanistes, comme l'évolution sociale n'a cessé d'y tendre, le monde commence à changer. Il suffit juste d'y croire, agir et en faire l'exemple - ce n'est pas difficile, c'est même notre nature ! La propagation s'effectuera d'une façon ou d'une autre, car cette expérience là vaut vraiment le coup de la vivre, plus que le matérialisme et le plaisir individuel. Et tant pis si on vous refuse 100 mains tendus, il y en aura toujours quelque part ailleurs à prendre.

L'important, c'est d'avoir sa conscience pour soi. Moi je ne veux pas d'un monde à la Mad Max, plutôt crever de suite, et je suis loin d'être le seul à penser la même chose.

Gandhi disait : « Il faut être le changement que l'on veut voir dans ce monde ». Cette phrase est à méditer longuement. Elle est bourrée de bon sens, nul besoin de 1000 mots pour l'expliquer comme je le fais là.

Quant à dire qu'il faut être un bobo pour être un bisounours généreux... Personnellement, j'ai pleins de cas en tête pour te prouver le contraire, dont le mien - pauvre au service des pauvres. Bref, totalement faux.

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Pour ce qui s'est passé en Bosnie, c'est culturellement un cas à part du notre, suivant son époque et son histoire. On ne peut pas envisager la même chose suivant les régions du monde et leurs contextes.

Cette région montagneuse et compartimentée, au croisement des Empires (à l'époque des faits), a eu la même histoire que l’Afghanistan : massacres, déroutes, reprises de possession, re-massacre, re-déroute. L'organisation de base est féodale/clanique. Chaque village est une entité. On peut former des alliances de circonstances. Les armes, la poésie épique sont partie intégrante de la culture. La défense est essentiellement territoriale.

Bref : ce qui s'est passé est largement circonstanciel. Donc pas généralisable partout et en tout temps.

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