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| Messages et articles de Jil
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Extrait :
"À l'intérieur de la crise sanitaire, il y a une crise économique et sociale en germe, déjà en train de se développer, sauf que ses effets les plus graves sont pour le moment suspendus. À l'intérieur de cette deuxième poupée russe s'en loge une troisième : je cherche le bon mot, j'hésite. Une crise des valeurs, morale, très profonde, une crise de civilisation. Parfois je me dis que c'est une crise spirituelle, dans le choix qui va se présenter dans des termes radicaux, peut-être violents, entre plusieurs systèmes de valeurs, qui impliquent une représentation de la communauté, une conception de la mort dans la vie, et finalement une conception de ce qu'est l'humanité. Nous ressentons que nous sommes une espèce biologique, on l'avait oublié, on s'aperçoit qu'à la différence de toutes les autres espèces biologiques, nous sommes celle qui a établi, des systèmes de communication, le plus sophistiqué et le plus fragile entre tous les individus qui la constituent. "
Etienne Balibar
"L'urgence c'est de restaurer et de réinventer une conception large de l'Etat, celle de Gramsci : celle qui n'est pas centrée sur la souveraineté mais sur toutes les fonctions d'organisation et de hiérarchisation à l'intérieur de la société. Et il faut savoir si toute la vie sociale doit être quadrillée par des administrations de type étatiques, même quand il s'agit de remplir des fonctions d'intérêt public indispensables... J'appartiens non pas à l'idée que nous pourrions nous passer d'Etat du jour au lendemain comme par enchantement, mais à l'idée qu'il y a d'autres capacités d'initiatives, de solidarités, d'interactions collectives que celles qui sont encadrées par la machine de l'Etat. "
Etienne Balibar
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| Bonjour,
Ok pour ton enthousiasme pour l'initiative de Michel Onfray et, pour ma part, je serai attentif à la façon dont cela va se déployer... j'ai peur, comme pour bien d'autres initiatives de ce type, que cela tourne à l'eau de boudin
... Et la principale raison, et c'est un point de divergence avec toi (et peut-être Michel Onfray), c'est la persistance, justement, de la référence, et donc des conditionnements liés à l'histoire judéo-chrétienne, ou plutôt hébraïque, ou peut-être même sumérienne (je développerai avec plaisir)
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| Bonsoir,
Merci Kaliyuga pour ton commentaire et les éléments de déconstruction auxquels j'adhère complétement... (même si toute causalité, en dehors de ?, peut-être discutée)
Une précision néanmoins sur l'expérience de Milgram. Je l'évoquais dans le sens, non pas nécessairement du point de vue d'une intentionnalité (quoique ), mais plutôt de celui du triste constat (actuel) du degré de servilité de la population à l'injonction de toutes les figures d'autorité impliquées (religions, politiciens, médias, finance, blouses blanches et chimistes, etc..)
Je rebondie sur la question éthique et politique de la violence que tu poses en conclusion
Il me semble que l'on peut éluder cette question, en tous cas la considérer comme la conséquence d'une dynamique qui consiste à considérer le rapport au monde en terme, nécessairement, de domination, de pouvoirs sur :
Notre environnement (nature, climat, animaux et végétaux, minéraux...)
Les autres (relations amoureuses, reconnaissance sociale, désir d'asservissement...)
Nous (plastique, santé, possessions, compétition, mort...)
On nous a conditionné à cela
Se séparer du Monde l'espace d'une vie pour souffrir de l'illusion de le contrôler
Cette pandémie est la manifestation de la chute irrémédiable du dualisme, de l'omniprésence et de l'omnipotence de l'ego
Cela étant, cela n'occulte en rien les questions très concrètes qui vont se poser à chacun(e) d'entre nous quand, en conscience, il faudra arbitrer, décider, acter, au regard des circonstances inédites qui vont s'offrir à nous (Big up aux prospectivistes)
Je considère (j'ose l'affirmation) qu'il est possible d'envisager une alternative à ce qui ne pourra déboucher que sur de la violence et des destructions, de la souffrance individuelle, collective et naturelle
L'intérieur se manifeste à l'extérieur
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Bonjour,
5 ans après je dirais qu'il convient plutôt d'accepter que notre mental ne dispose pas du Pouvoir pour accéder à Notre Conscience (ce qui n'empêche pas, bien au contraire, de cultiver l'humour comme source de joie mais aussi, comme outil de distanciation et donc de discernement)
La dernière discussion que j'ai eu avec mon fils (18 ans) au sujet des évènements en cours à Villeneuve La Gangrène et ce que j'observe dans notre corps social m'ont de ce point de vue bien fait rire
Les faits : Un gars (30 ans) se fait stopper brutalement par l'ouverture d'une portière et se casse la jambe avec comme résultat des violences en actes comme en intention, une confusion et une confrontation d'opinions radicales au sein de la société sur les raisons comme sur les solution et enfin, une omniprésence médiatique et politique de la langue de bois, par déni ou simplement par manipulation
Comment peut-on penser tout cela avec discernement ?
Pour ma part je pense que cela est révélateur de 3 symptômes de notre modernité, de notre corps social :
Au niveau physique, matériel, concret, une multitude de dysfonctionnements : modes et conditions de vie, abondance et rapport à l'argent, violence et agressivité, brutalité, inconscience et irresponsabilité comportementale...
Au niveau émotionnel, du vivre-ensemble et du vivre-Soi : des ressentis qui s'intensifient et qui se fondent pour le plus (trop) grand nombre sur la colère, la peur, le dégoût, autant d'énergies négatives qui augmentent l'entropie et la confusion. Défiance et rejet de l'autre, incapacité à respecter l'altérité et la singularité. Mimétisme grégaire dans les actes comme dans les pensées. Comme pour le COVID, hystérie et/ou psychotisme et/ou épilepsie généralisés (Cf. Lionel Naccache L'Homme réseau-nable : Du microcosme cérébral au macrocosme social, Odile Jacob, 2015)...
Au niveau du mental, de nos représentations, du langage : un manque de distanciation dans l'analyse comme dans les discours, des analyses et des éléments de compréhensions qui se basent sur des préjugés et des conditionnements culturels et non sur les faits, une hyper-focalisation empêchant tout accès à la complexité, une perte d'accord, même, sur le sens des mots altérant toute communication pacifiée...
Merci à ce jeune homme pour son rodéo motorisé
Merci à ce commissaire pour son geste maitrisé (?)
Merci à ces journalistes pour leurs commentaires avisés
Merci à ces politiques pour leurs responsabilités
Merci, qu'il est bon d'être en joie grâce à vous, de cultiver paix, calme et harmonie, beauté et sérénité...
Tout est bien
EDIT. / Oubli : Au niveau spirituel (au sens le plus large) : Rien
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| Bonjour,
Merci Zelda pour le partage de ces deux videos...
Concernant la première, je vous invite à aller plus loin sur les travaux de Philippe Guillemant (Physique de la conscience) qui propose une représentation du réel et en particulier du temps fondée sur la physique quantique et la gravité quantique à boucle (sic)
... Là où il est intéressant c'est qu'il en déduit un certain nombre de conséquences sur les rapports très concrets que nous entretenons avec notre quotidien (intention, attention, synchronicités, etc...)
Plus d'info ici
Pour revenir au sujet, plutôt d'accord avec ses 4 scénarios mais surtout, comme le dit la seconde interview, le vrai virus pour la population n'est pas le Corona mais la Peur... avec toutes ses conséquences sur nos systèmes immunitaires, nos rapports sociaux (Cf. agressivité interpersonnelle), notre relation au(x) Pouvoir(s) et l'asservissement subséquent constatée
D'ailleurs, n'avez-vous pas l'impression d'assister à une vaste expérience de Milgram à l'échelle mondiale ? Test ?
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