Messages et articles de kaliyuga
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24.03.2020 - 10h04   
feed back lire et relire, construire sa pleine conscience...


Sylvain a écrit:
Un article bien senti, sur l'excellent blog "Au bout de la route"...


"C'est quand, chaque matin, tu te lèves en pensant que cela va forcément être encore pire que la veille.
Une grande fuite en avant. Pas encore une chute, mais cette frénésie compulsive de ceux qui sentent confusément que le temps leur est compté. Une forme de catastrophisme ambiant en toile de fond de la banalité du quotidien. Tout se casse la gueule, mais ce matin, encore, j'aurais le droit à ma tasse de café. Que je me jette à la gueule en galopant comme le hamster dans sa roue, ou que je prends le temps de savourer, posément, consciemment, avec l'infinie volupté que l'on n'accorde qu'aux moments les plus rares.

J'ai grandi dans un autre monde. Un monde d'espoir où chaque matin se levait sur la marche triomphante du progrès, sur la foi que nous construisions tous des lendemains qui chantent, sur la tranquille conviction que nous vivions déjà mieux que nos parents et que nous ?uvrions à encore améliorer la situation pour la génération suivante, celle de nos futurs enfants, pas encore conçus, à peine pensés, mais déjà emportés dans l'inexorable et sublime saga de l'espèce.


C'était dans l'ordre des choses. Les aînés bétonnaient les fondations de notre civilisation, puis nous hissaient sur leurs épaules pour que nous puissions voir plus loin, penser plus haut, donnant notre part au grand ?uvre collectif, avant de nous-mêmes servir de marchepied à nos enfants. Le passage du flambeau. Le cycle de la vie. L'épopée humaine. Le dépassement de soi dans la projection continue vers un monde meilleur.
Forcément meilleur.

Et puis, on ne sait pas trop ce qui s'est passé. À moment donné, c'est un peu comme si quelques-uns avaient fini par penser qu'ils étaient le summum de l'évolution humaine, qu'il n'y avait plus rien à ajouter, plus rien à inventer, plus rien à construire, plus de relais à passer. Les gars ont marché sur la gueule de leurs parents et ont commencé à distribuer de grands coups de pompes dans tous les sens pour empêcher leurs gosses de prendre leur place sur la grande pyramide des âges. Un peu comme si le pacte tacite entre les générations qui se succèdent avait brusquement été rompu, comme si, brusquement, les bâtisseurs étaient morts, dévorés de l'intérieur par une bande de charognards. Une génération entière de jouisseurs égoïstes et assez monstrueux qui ce seraient dit : après moi, la fin du monde !.

Depuis, c'est juste un grand bond en arrière continu et inexorable.

Bien sûr, une civilisation s'écroule rarement en deux jours, dans un grand craquement sinistre. Non, non. Ça se casse la gueule tout doucement, comme une grande bâtisse vide laissée à l'abandon. Des gosses commencent à péter les vitres, pour le fun, en jetant des pierres, il y a des squatteurs, des rats, des bestiaux, des courts-circuits, des fuites d'eau, des morceaux de caillasses que les éléments arrachent au corps du bâtiment, petit à petit, des accidents, des orages, le temps qui passe et qui abîme tout.

Je ne sais vraiment pas à quel moment on a réellement abandonné l'idée de progrès de société. Jusque là, il y avait des chiffres, en amélioration constante : plus d'éducation, plus de santé, plus de prospérité, plus de confort, de culture, de loisirs, de meilleures habitations, des moyens de transport plus performants... c'était le règne de Monsieur Plus. C'était comme un élan formidable qui nous portait tous vers l'avant.

Et puis, à moment donné, ça n'a plus été possible. Plus de moyens, plus d'argent. Nous étions de plus en plus riches, mais si comme si nous étions arrivés à un palier indépassable : la fin des possibles, du progrès qui ne vaut que s'il est partagé par tous, des lendemains qui chantent.
Et nous nous sommes résignés. Ben voilà, le bal est fini, les gars, maintenant, il faut payer les violons. Sauf que les danseurs se sont tirés avec la caisse et que ce sont les larbins qui doivent régler l'addition.
Et nous nous sommes résignés !
Fatalitas !
Moins de tout. Moins de santé, moins de salaires, moins de retraites, moins d'éducation, moins de chauffage, moins de transport, moins de loisirs, moins de bouffe, moins de logements, moins de tout. Et de moins en moins, comme une spirale infernale, un maelström maudit qui aspire nos plus belles espérances, réduit à néant l'?uvre patiente de nos ancêtres.

Et nous nous sommes résignés.

Le spectre de la famine traîne ses hideux haillons jusqu'au c?ur des nations les plus riches, les plus avancées. L'eau devient une ressource rare et précieuse. La colère des peuples gronde, mais bientôt éclipsée par les grondements inaudibles et terribles du feu nucléaire qui joue aux dés avec le génome de nos enfants.

La chronique du monde qui finit traverse les lucarnes aveugles de nos derniers jouets high-tech et peint nos visages hagards et vides de la lueur livide de leurs écrans plats. Nous regardons les hommes tomber avec une fascination morbide et malsaine avant de noyer notre vacuité dans la course au dernier leurre technologique, celui qui ne sert pas vraiment à quelque chose, qui n'améliore pas grand-chose, mais qui nous donne l'illusion, un bref instant, d'être encore dans la course vers un futur triomphant.

Nous n'y croyons plus, mais nous faisons encore semblant.
Peut-être n'avons-nous pas encore avalé assez de couleuvres.
Peut-être n'avons-nous pas encore pris la mesure de l'ampleur des dégâts.
Peut-être sommes-nous juste trop lâches.
Ou peut-être préférons-nous juste nous enivrer de festivités féroces et absurdes, de bacchanales impudiques et d'orgies indécentes, parce que nous sommes résignés et et que nous voulons juste encore un tour de danse pendant les derniers jours du monde."


24.03.2020 - 09h14   


Bonjour,

Les grands principes "idéologiques et moraux" de syti, les visions , les fantasmes, les aspirations excessives ou réfléchis me semble il ont intuitivement appuyés, démontrés et tournés en dérision l'absurdité depuis l'an 2000 mais aussi bien avant, de notre système d'organisation mondiale.

Les ressources ici sont multiples pour comprendre que l'ultra libéral à tout gangréné...Tout ou pas puisque qu'effectivement notre environnement nous envoie la faucheuse.

Nous sommes humains seuls responsables de nos maux, nos morts, nos peurs.
La rhétorique et sémantique autour de "l'art de la guerre" contre le virus est malignes....car ceux la même qui doivent nous "sauver" sont exactement ceux qui nous ont "tué."

L'état persécuteur, puis sauveur...etc.

Ce qui est fabuleux c'est la capacité de résilience de la nature pour "quoi qu il en coute" continuer son cycle naturel, se régénérer, s'adapter. Faune et flore en ce moment retrouvent des ressources incroyables pour se soigner de notre terrorisme environnementale depuis cette décroissance économique. J'en suis très heureux.

Pour Xo, je peux comprendre qu il troll un peu...mais je te le dis tres clairement,
nos parents, nos grands parents, nos freres, nos amis vont peut etre mourir ? peut être toi ou moi ?
Je m'en moque.
C'est le prix de notre déni que je dénonce depuis toujours sur ce site, et depuis 30 ans dans ma vie, c'est le prix de notre ignorance d'hommes modernes et ceux du monde d'avant comme ils disent, ceux la meme qui te disent quoi faire aujourd'hui ne sont pas prêt de te laisser la miette qui va rester demain, après la crise.... crois moi.
Alors on peut applaudir comme des otaries...... je ne défends pas mon bourreau.

Je sais que nombres personnes souhaiteraient trouver un paradigme différent. des petites gens comme moi, qui vivont tres simplement avec peu d'argent tout a fait prêt a "résilier" cette société, mais aussi des gens plus ambitieux qui pensent que nous sommes au bout de quelque chose de sociétal important.

Mourir pour des idées n'est pas simple....aujourd'hui nous mourrons de nos idées d'hier !!!! Quelle ineptie !

Alors... vas y virus met nous une bonne tarte, (Pour être polis) et peut etre ceux qui se relèveront auront compris.... Si ce n'est pas le cas je pense qu' il peut y avoir un départ très violent de contestation citoyenne et de désobeissance civile.

En attendant admirer comme le silence redevient douce musique sans le souffle des moteurs dans le vent...

/ Blog / Plus d'infos...
19.03.2020 - 09h59   
Feed Back

http://blog.syti.net/index.php?article=243

05.03.2020 - 09h52   
Plus que jamais, se remettre en cause...

Dans cette époque terrible de harcèlement religieux, la spiritualité doit absolument reprendre sa place...

initiation pour ressentir la spiritualité
http://village.syti.net/sujet.php?id=96

Article explicite
https://nospensees.fr/le-secret-de-la-fleur-dor-le-livre-taoiste-chinois-sur-la-meditation/

27.02.2020 - 21h10   

xo a écrit:

Un autre problème que je vois, c'est le fait que nous avons échangé ici des informations spirituelles et déconstructives, qui déconditionnent. C'est bien le déconditionnement, mais comme le savent les maçons, pour atteindre un certain degré de conscience, il faut être préparé, et le mériter. Certaines personnes ne sont pas préparées au savoir, la lumière leur brule les yeux.

Comme le disent les alchimistes, rien n'est plus dangereux qu'une "fusion incomplète des métaux dans le creuset". C'est à dire d'un point de vu philosophique, une personne qui a acquis de nombreuses clés de connaissances, mais n'a pas fini sa mutation. Il croit avoir trouvé la pierre philosophale, mais est en vérité dans l'éloignement le plus complet, car il oublie la première clé qui est l'unité, à partir de laquelle découle le reste.

Dans ce contexte, une personne qui n'est qu'à moitié éveillée (voir totalement déviante), mais qui a des capacités intellectuelles poussées, et qui constate qu'il vie dans un monde d'abrutis, peut très vite se dire qu'il est supérieur aux autres (ce qui est peut-être vrai sur ses capacités intellectuelles, mais il ne suffit pas d'avoir un bel outil pour comprendre que cet outil nécessite un beau maitre). Le problème c'est que dans ce contexte, si les émotions prennent le dessus, il peut péter les plombs et devenir ingérable au mieux, dangereux au pire, on a des exemples dans l'histoire à foison.


C'est l'orgueil spirituel. C'est très dur de s'en défaire...et pourtant nul ne devrait rougir de sa simplicité, de son humilité. C'est le soleil qui brule les yeux pas la lumière. C'est très vrai ce que tu écris...

27.02.2020 - 20h57   
Plus d'infos...

Ateliers
http://village.syti.net/rubrique.php?id=3

Rencontres et événements
http://village.syti.net/rubrique.php?id=2

Actions
http://village.syti.net/rubrique.php?id=4

20.02.2020 - 09h21   
Ou est la rubrique ?


Je constate qu'il n'y a plus d'accès direct vers la rubrique Atelier. J'ai du rater un truc.

20.02.2020 - 08h54   
Carl Gustav Jung : 1959 - dernière interview 2 ans avant sa mort

source: Blogosphère




17.02.2020 - 15h46   
50 ans plus tard...



14.02.2020 - 13h04   
La modération

C'est récurent...

http://village.syti.net/sujet.php?id=13

Je ne vois pas d'amélioration à la haine verbale, des années et des années... du coup cela cristallise et devient commun. Alors que l'idée de base, c'est la communauté...faites moi rire.

03.02.2020 - 14h42   



21.11.2019 - 10h10   

Sylvain a écrit:

Je me suis aussi intéressé aux Haddiths, les textes religieux qui disent notamment comment interpréter le Coran, en indiquant qu'en cas de contradiction entre 2 versets, c'est le plus récent qui l'emporte. Ce qui veux dire que tous les versets de paix sont abrogés par les versets violents qui sont tous plus récents.


La solution est donc aux responsables représentants de l'islam de modifier urgemment les Haddiths par :
"En cas de contradiction entre 2 versets, les versets violents sont abrogés par les versets de paix"

Il y a la même contradiction dans la bible "... oeil pour oeil dent pour dent..." dans la genèse puis "...tu ne tueras point..." dans les testaments.

Le problème est que grand nombre de gens qui se sentent inspirés par les textes religieux manquent totalement de clairvoyance et de lucidité "contemporaine".

En fait ils manquent totalement de spiritualité.

20.11.2019 - 10h05   

Sylvain a écrit:
Ils sont là pour nous conquérir, nous soumettre à l'islam, remplacer nos lois par la charia, et bien sûr encaisser les allocs que nous leur distribuons généreusement, en particulier les allocations familiales qui financent leur multiplication, la natalité étant une arme qu'ils utilisent consciemment pour nous conquérir. "Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire" avait dit l'ancien président algérien Boumédiène.
...
De même, l'islam est un fascisme absolu, pire là encore que l'Allemagne nazie qui laissait bien plus de liberté. Les gens pouvaient avoir la religion qu'ils voulaient, ou être athées, ils pouvaient s'habiller comme ils voulaient, manger ce qu'ils voulaient, écouter ou jouer de la musique, faire du sport, autant de choses interdites par l'islam.
...
Les bateaux de migrants doivent être repoussés par l'armée, en les coulant après sommation si nécessaire. Quant à ceux qui sont déjà là, il faut appliquer les mêmes méthodes que la Chine vis à vis des Ouïghours.


Sylvain faut te relire ! Vous faites flipper !

Salafisme = terrorisme = nazisme : On peut faire l'amalgame.
C'est le mal par conscience, des actes. La vie n'est pas importante.

Islam = Chrétienté = judaïsme : On peut faire l'amalgame.
C'est le mal par ignorance, des paroles. La vie est mystifiée.

Athéisme = philo = humanisme : On peut faire l'amalgame.
C'est le bien par conscience : La vie est le sens.

Et dans ce groupe il y a déjà des prédateurs attirés par la mystique du groupe intermédiaire de pensée. La bienveillance facilite les attaques, vu qu'il n'y a pas de résistance dans un premier temps.

Comment passe on de l'un à l'autre ? Pourquoi l'esprit chavire et se mue dans la croyance ou l'extrême, je ne sais pas.

Celui qui fuit un pays ou la vie n'a plus d'importance, est peut être le meilleur combattant pour libérer ce pays ou il est né.

L'immigration n'est pas un problème, c'est l'émigré le problème.
Quelles sont les raisons de l'expatriation et sont elles acceptables ?
D'ou venons nous ? Pour comprendre
Quel conditionnement avons nous subit ? Pour s'intégrer.
Qui sommes nous ? Pour vivre ensemble

C'est cela qui définit la qualité d'une personne qui fuit son pays.

Le reste n'est que pur verbiage qui nous mènera effectivement à la guerre.

19.11.2019 - 11h30   
Ou va l'argent ?


source: Perso

Bonjour,

Le revenu de base inconditionnel, donc sans condition de ressource est déjà en place. C'est la CAF qui l'intègre dans son mode de fonctionnement de façon subversive.

Aujourd'hui un couple sans ressource touche 800? tout compris. Tous les trois mois, le calcul est réévalué justement en fonction des conditions de ressources.
C'est mon cas.

La fraude à la CAF je n'y crois plus, les profils sont hyper renseignés, rien a voir avec ma jeunesse. La caisse est puissante.

Le seul moyen de frauder de mon point de vue est de déclarer un logement ou vous n'habitez pas. c'est compliqué pour un pauvre.

Avez vous remarqué comment l'algorithme incompréhensible ne permet pas de cumuler des ressources. On nous tire vers le bas.

Le rapport revenus/ressources ARE, ASS, RSA, logement et autres prestations, depuis 2 ans a peu près, "annualise par trimestre" les prestations globales d'une famille. Leurs calculs prennent aussi en compte vos économies et vos biens comme substantielle réserve d'argent avant d'évaluer votre niveau de pauvreté.

Le cumul de 800? de revenus sans conditions de ressources, le seuil de pauvreté, et disons 1200? avec conditions de ressources, le SMIC net, est un delta tampon infranchissable. Finalement les services sociaux récupèrent ce qu'il vous ont avancé, en quelques sortes ce n'est plus du mais à devoir.

Il manque une classe entre le sdf et le smicar, la voila ! Les inconditionnels !

En durcissant l'accès aux ARE, l'état envoie directement les demandeurs d'emplois au RSA, sur une base de revenu inconditionnel de 800?. Une saison dure 4 mois pas 6.

Curieusement ... un alignement sur les plus bas salaires européens.

Et pendant ce temps la CAF dépense et innove et nous market sur " comment gérer la charge mentale" !

On croit rêver !


18.11.2019 - 10h01   
Perspectives 2050


source: Diploweb


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