Dans les années 60, sans qu'elle l'ait vu venir, l'oligarchie s'est trouvée confrontée à un grand mouvement de contestation globale, en fait une révolution. Soudain, la jeunesse remettait en cause les valeurs de la société et refusait en bloc le travail, l'argent, et la société de consommation, s'attaquant ainsi aux principaux piliers du capitalisme.
Aux Etats-Unis, pour neutraliser et détruire ce mouvement, le FBI de John Edgar Hoover a développé un programme secret: COINTELPRO (Counter Intelligence Program), une vaste opération de désinformation et un sabotage en règle des mouvements politiques radicaux.
Outre les moyens classiques comme les pressions ou l'envoi de lettres anonymes menaçantes, il s'agissait de répandre de fausses informations, de fausses rumeurs, d'infiltrer les organisations subversives afin de les désintégrer de l'intérieur en semant la zizanie parmi les membres, ou encore d'organiser des diversions pour égarer les militants et les empêcher de faire des choses utiles. Il y eut aussi la création d'organisations bidon pour répandre des idées destinées à polluer la réflexion collective. Les agents infiltrés avaient pour rôle d'être le plus extrémistes possibles, afin d'être insoupçonnables de collusion avec le pouvoir et surtout de pousser les mouvements à se radicaliser et à devenir leur propre caricature, ce qui permettait de les décrédibiliser aux yeux du plus grand nombre et de faire fuir les militants et sympathisants plus modérés.
Ces méthodes ont été très efficaces dans les années 70.
Aujourd'hui, COINTELPRO n'existe plus officiellement, mais les mêmes méthodes ont été utilisées pour contrer un nouveau mouvement apparu à la fin des années 90, l'opposition à la mondialisation et au néo-libéralisme, qui s'accompagnait là encore d'une contestation globale du capitalisme et de la société de consommation.
Mais la différence par rapport aux années 70, c'est que désormais l'essentiel des activités subversives a lieu sur Internet, où les mouvements contestataires sont beaucoup plus faciles à infiltrer et à saboter. Il est on ne peut plus facile de créer des sites bidons, qui auront plus de moyens financiers que les sites militants indépendants, qu'ils peuvent rapidement dépasser en audience et en influence. Ils vont au départ reprendre de vraies infos et des idées partagées par les membres de leur cible et qui vont servir d'appât, pour ensuite répandre de fausses infos et de multiples diversions, reprises en toute bonne foi par de nombreux sites et blogs indépendants.
Une fois encore, le mouvement de contestation initial a été poussé à se radicaliser, à se décrédibiliser, à devenir sa propre caricature, jusqu'à faire fuir les militants de la première heure, et finalement à éclater en factions qui n'ont plus rien de commun.
C'est exactement ce rôle qu'ont joué des sites comme ceux d'Alex Jones, ou en France, d'Alain Soral. Sont-ils des "agents" en service commandé ? On peut sérieusement se poser la question quand on regarde les effets qu'ils ont produit. Grâce à eux, le mouvement d'opposition au "nouvel ordre mondial" est désormais dominé par la peur ou la haine et par les intox en tous genres, son regard détourné loin des véritables enjeux et surtout des véritables responsables du nouvel esclavage et de la guerre sociale en cours.
(article du blog également publié sur AgoraVox)
Aux Etats-Unis, pour neutraliser et détruire ce mouvement, le FBI de John Edgar Hoover a développé un programme secret: COINTELPRO (Counter Intelligence Program), une vaste opération de désinformation et un sabotage en règle des mouvements politiques radicaux.
Outre les moyens classiques comme les pressions ou l'envoi de lettres anonymes menaçantes, il s'agissait de répandre de fausses informations, de fausses rumeurs, d'infiltrer les organisations subversives afin de les désintégrer de l'intérieur en semant la zizanie parmi les membres, ou encore d'organiser des diversions pour égarer les militants et les empêcher de faire des choses utiles. Il y eut aussi la création d'organisations bidon pour répandre des idées destinées à polluer la réflexion collective. Les agents infiltrés avaient pour rôle d'être le plus extrémistes possibles, afin d'être insoupçonnables de collusion avec le pouvoir et surtout de pousser les mouvements à se radicaliser et à devenir leur propre caricature, ce qui permettait de les décrédibiliser aux yeux du plus grand nombre et de faire fuir les militants et sympathisants plus modérés.
Ces méthodes ont été très efficaces dans les années 70.
Aujourd'hui, COINTELPRO n'existe plus officiellement, mais les mêmes méthodes ont été utilisées pour contrer un nouveau mouvement apparu à la fin des années 90, l'opposition à la mondialisation et au néo-libéralisme, qui s'accompagnait là encore d'une contestation globale du capitalisme et de la société de consommation.
Mais la différence par rapport aux années 70, c'est que désormais l'essentiel des activités subversives a lieu sur Internet, où les mouvements contestataires sont beaucoup plus faciles à infiltrer et à saboter. Il est on ne peut plus facile de créer des sites bidons, qui auront plus de moyens financiers que les sites militants indépendants, qu'ils peuvent rapidement dépasser en audience et en influence. Ils vont au départ reprendre de vraies infos et des idées partagées par les membres de leur cible et qui vont servir d'appât, pour ensuite répandre de fausses infos et de multiples diversions, reprises en toute bonne foi par de nombreux sites et blogs indépendants.
Une fois encore, le mouvement de contestation initial a été poussé à se radicaliser, à se décrédibiliser, à devenir sa propre caricature, jusqu'à faire fuir les militants de la première heure, et finalement à éclater en factions qui n'ont plus rien de commun.
C'est exactement ce rôle qu'ont joué des sites comme ceux d'Alex Jones, ou en France, d'Alain Soral. Sont-ils des "agents" en service commandé ? On peut sérieusement se poser la question quand on regarde les effets qu'ils ont produit. Grâce à eux, le mouvement d'opposition au "nouvel ordre mondial" est désormais dominé par la peur ou la haine et par les intox en tous genres, son regard détourné loin des véritables enjeux et surtout des véritables responsables du nouvel esclavage et de la guerre sociale en cours.
(article du blog également publié sur AgoraVox)
Manipulations
Sylvain 28.01.2015 - 03h47 |
Un dessin qui illustre bien la conclusion de l'article...
anons44 31.01.2015 - 19h45 |
Sylvain a écrit:
Un dessin qui illustre bien la conclusion de l'article...
J'ai envie de dire qu'on a toujours esquivé les vrai problèmes en détournant l'information.
Les médias mainstream fond eux de la désinformation, un médias indépendant est un média LIBRE.
jetez vos TV a la poubelle !!!!
Peace <3
Sylvain 31.01.2015 - 20h49 |
Mais certains médias "indépendants" ne sont pas si libres que ça. Certains sont juste des perroquets de la propagande d'organisations ou groupuscules politiques.
Avant c'était simple: l'info sous contrôle était dans les médias mainstream et l'info libre et indépendante sur le web. Aujourd'hui ce n'est plus aussi simple.
Avant c'était simple: l'info sous contrôle était dans les médias mainstream et l'info libre et indépendante sur le web. Aujourd'hui ce n'est plus aussi simple.
anons44 01.02.2015 - 12h29 |
"Certains sont juste des perroquets de la propagande d'organisations ou groupuscules politiques."
De quel média indépendant parle-tu ?
De quel média indépendant parle-tu ?
Sylvain 01.02.2015 - 22h25 |
anons44 a écrit:
"Certains sont juste des perroquets de la propagande d'organisations ou groupuscules politiques."
De quel média indépendant parle-tu ?
Des sites spécialisés dans la peur ou la haine et que j'évoque à la fin l'article
Sylvain 04.02.2015 - 04h31 |
A la fin de l'article je suggérais qu'Alex Jones était peut-être bien un agent en service commandé, chargé de saboter le mouvement "conspirationniste" en répandant des intox et des leurres...
Je découvre l'info seulement maintenant mais le 14 janvier il a annoncé sur son site Infowars qu'il prenait sa retraite en tant qu'Alex Jones, qu'il mettait fin au "rôle" qu'il tenait depuis près de 20 ans, qu'en fait il était un acteur et que son vrai nom est David Mentalson, connu aussi sous le pseudonyme de Bill Hicks.
http://www.infowars.com/video-alex-jones-retirement-announced/
[vidéo supprimée sur le site d'origine]
Je découvre l'info seulement maintenant mais le 14 janvier il a annoncé sur son site Infowars qu'il prenait sa retraite en tant qu'Alex Jones, qu'il mettait fin au "rôle" qu'il tenait depuis près de 20 ans, qu'en fait il était un acteur et que son vrai nom est David Mentalson, connu aussi sous le pseudonyme de Bill Hicks.
http://www.infowars.com/video-alex-jones-retirement-announced/
[vidéo supprimée sur le site d'origine]
xo 04.02.2015 - 13h16 |
Je sais pas si tu as regardé la vidéo en entier, mais il semble qu'il ai subis des accusations comme quoi il est Bill Hicks, ou David Mentalson, mais il a fait cette vidéo sur un ton ironique.
C'est une fausse déclaration, ou peut-être sans doute un dépatouillage pour se sortir d'une impasse. En tout les cas pas évident de prouver quoi que ce soit.
Cependant il parait clair que ce type est dérangé et très certainement un infiltré ou un acteur chargé de discréditer la lutte contre le NWO.
C'est une fausse déclaration, ou peut-être sans doute un dépatouillage pour se sortir d'une impasse. En tout les cas pas évident de prouver quoi que ce soit.
Cependant il parait clair que ce type est dérangé et très certainement un infiltré ou un acteur chargé de discréditer la lutte contre le NWO.
xo 04.02.2015 - 13h32 |
Cette vidéo va plus loin et semble confirmer qu'il s'agit bien de Bill Hicks, j'ai pas tout vu.
Sylvain 04.02.2015 - 15h55 |
xo a écrit:
http://www.youtube.com/watch?v=6nmBdoIot58
Yes, hier soir (ou ce matin plutôt lol) j'ai trouvé une bonne dizaine d'autres vidéos sur le sujet, dont celle là, je n'avais pas encore eu le temps de les visionner. En voici quelques unes...
Sylvain 04.02.2015 - 16h23 |
42 prédictions d'Alex Jones qui ne se sont jamais réalisées, bons exemples de son travail d'intox et de décrédibilisation du "conspirationnisme":