La répartition du budget de l?Etat pour la sécurité routière génère des intérêts personnels ou particuliers très attrayants.
Un principe stratégique connu est qu?une entreprise qui gagne beaucoup d?argent est des liens étroits avec une association ou une fondation.
Sous forme de tutelle, de mécène ou de partenaire, de Mac Donald?s à Total, (le carburant produit 12 milliards de bénéfices en 2007), de la BNP à EDF, de la Caisse d?Epargne à ELF, en passant par la Maif, la Mutuelle du Mans, la Ratp, Vivendi ou les 3 suisses, tous ont une représentation associative.
La liste est incroyablement longue et les analogies sont surprenantes. L?état fonctionne aussi sur ce principe et n?échappe pas à la règle, ainsi l?argent public circule d?une structure à une autre ou il est délayé et échappe aux règles comptables conventionnelles.
L?ultra libéralisme est bien loin des préoccupations ?pédagogiques? du comportement des usagers de la route !
Les politiques et les financiers du business de la route travaillent main dans la main.
Les groupements d?assurances sont très puissants. Les chiffres des bénéfices des groupements d?assurances parlent tout seul. L?accidentologie c?est un marché.
Dans l?intérêt de la sphère du pouvoir et des lobbyings, le monde de la sécurité routière préfère taxer l?usager avec des mesures très lucratives.
Qui osera encore donner un coup de pied dans cette fourmilière pour justifier de ce racket organisé autour du bien fondé de la libre circulation ?