Le Cadre sécuritaire et législatif dépend entièrement du cadre économique. Plus généralement la cour des comptes s?inquiète dans son rapport de la gestion de ce cadre sécuritaire, premier indice révélateur de la mauvaise foi absolu des pouvoirs publics.
Prétexte lugubre et bien réel, dans l?économie de marché, l?accidentologie et la mort doivent être rentable !
Le prétexte de ce cadre sécuritaire imposé, c?est le nombre de morts sur les routes.
Sécurité et prévention ont finement officialisé une cause « nationale », les morts sur la route, le rapport par usager de la route au nombre de tués sur les routes.
En réalité ce rapport est infime en comparaison aux autres causes de mortalités accidentelles. Les chiffres de mortalité du cancer, du tabac, de l?alcool, des accidents à domiciles, dit domestiques, sont tous supérieurs à l?accidentologie de la route.
Cependant les médias reprennent en c?ur les statistiques totalement erronées de l?Observatoire International Interministériel de la Sécurité Routière, l?organisme officiel. Ce fameux observatoire répertorie l?accidentologie en 4 causes génériques : La vitesse, l?alcool au volant, les stupéfiants, la perte de contrôle du véhicule.
Les rapports des enquêtes de police, le BAAE (Bilan d?Analyse d?Accidents Corporels) sont généralement unanimes. C?est la vitesse qui tue, et majoritairement chez le motard, voici un exemple de rapport de cet organisme :
« Entre collision auto moto, les accidents non mortels sont majoritairement causés par les automobilistes et inversement pour les accidents mortels majoritairement causés par les motards. »
Vous me direz, un motard tétraplégique vaut un motard qui mange les pâquerettes par la racine ! On ne peut plus lui demander s?il était responsable ou non !
La vitesse c?est la boite de Pandore du motard, on n?a pas fini d?en entendre parler ! Pourtant il est démontré et prouvé qu?accepter la variable de fluidité dans une certaine mesure, est totalement adapté.
Tout gendarme consciencieux vous dira que les enquêtes sur le terrain pour définir les causes des accidents de la route sont bâclées voir la plupart du temps, inexistantes, faute de temps et de personnel. Les témoignages sont nombreux mais c?est un sujet qui peut coûter très cher (grade, mutation, déclassement), certaines réflexions feraient l?effet d?une bombe dans les réunions de « travail » du CISR dont je parle plus haut, ou hauts fonctionnaires de l?état, gradés de gendarmerie jugent les ordres absurdes !
Quand des responsables de sécurité départementaux, des préfets et des parlementaires ne comprennent plus la logique de leurs dirigeants, c?est que la démocratie, la raison du peuple et le sens commun sont totalement mis de coté.