18.01.2012
Internet
Internet est un système mondial d'interconnexion de réseaux informatiques, utilisant un ensemble standardisé de protocoles de transfert de données. C'est donc un réseau de réseaux, sans centre névralgique, composé de millions de réseaux aussi bien publics, privés, universitaires, commerciaux et gouvernementaux. Internet transporte un large spectre d'information et permet l'élaboration d'applications et de services variés comme le courrier électronique, la messagerie instantanée et le World Wide Web.
Internet ayant été popularisé par l'apparition du World Wide Web, les deux sont parfois confondus par le public non averti. Le World Wide Web n'est pourtant que l'une des applications d'Internet.

Historique :

Les mémos que Licklider du Massachusetts Institute of Technology (MIT) écrivit en juillet 1962 sont les plus anciens textes décrivant les interactions sociales qui seraient possibles avec un réseau d'ordinateurs. Cela devait notamment faciliter les communications entre chercheurs de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA).

En octobre 1962, Licklider fut le premier chef du programme de recherche en informatique de la DARPA. Il persuada ses successeurs Ivan Sutherland, Bob Taylor et le chercheur du MIT Lawrence G. Roberts de l'intérêt des réseaux informatiques.

En 1961, Leonard Kleinrock du MIT publia le premier texte théorique sur les télécommunications par paquets et en 1964 il publia le premier livre sur le sujet.

En 1965, Roberts testa avec Thomas Merrill la première connexion informatique à longue distance, entre le Massachusetts et la Californie. Le résultat montra que des ordinateurs pouvaient travailler ensemble à distance, mais que le mode de télécommunication par établissement de circuit du système téléphonique était inadapté. Le concept de communication par paquets de Kleinrock s'imposa.

En 1966, Roberts fut engagé par Taylor à la DARPA pour concevoir l'ARPANET. Il publia les plans en 1967. En présentant ce texte, il découvrit deux autres groupes de chercheurs travaillant indépendamment sur le même sujet : un groupe du National Physical Laboratory (NPL) du Royaume-Uni avec Donald Davies et Roger Scantlebury, et un groupe de la RAND Corporation avec Paul Barran.



Entre 1962 et 1965, le groupe de la RAND avait étudié la transmission par paquets pour l'armée américaine. Le but était de pouvoir maintenir les télécommunications en cas d'attaque (éventuellement nucléaire), ce que permet une transmission par paquets dans un réseau non centralisé. Il s'agissait d'un développement indépendant d'ARPANET : bien que probablement robuste face à une telle attaque, ARPANET n'a pourtant été conçu que pour faciliter les télécommunications entre chercheurs. Le rapport de Paul Baran est resté purement théorique, et est rapidement tombé dans l'oubli. Mais le mythe d'« ARPANET comme dernier rempart à une attaque atomique » trouve là son origine.
Pendant ce temps, au British National Physical Laboratory, l'équipe de Donald Davies avait progressé : NPL Network, le premier réseau maillé fondé sur la transmission de datagrammes (packets) était fonctionnel. Mais l'histoire d'Internet n'a pas été écrite par les Européens : ARPANET sera désormais l'origine officielle d'Internet.

Source Wikipedia

La DARPA (acronyme signifiant Defense Advanced Research Projects Agency, soit « agence pour les projets de recherche avancée de défense ») est une agence du département de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et développement des nouvelles technologies destinées à un usage militaire. Jusqu’à aujourd’hui, la DARPA a été à l’origine du développement de nombreuses technologies qui ont eu des conséquences considérables dans le monde entier dont notamment les réseaux informatiques (notamment l’ARPANET qui a fini par devenir Internet) et le NLS (sigle représentant, en anglais, l’expression oN-Line System, en français, littéralement, Système en ligne) qui a été à la fois le premier système hypertexte et un précurseur important des interfaces graphiques devenues omniprésentes de nos jours.

Source Wikipedia

La RAND Corporation, fondée en 1945, est une institution américaine à but non lucratif qui a pour objectif d'améliorer la politique et le processus décisionnel par la recherche et l'analyse. La RAND Corp, qui est basée en Californie, est considéré comme un laboratoire d'idées américain.
La RAND Corporation publie le RAND Journal of Economics, une revue à comité de lecture faisant partie des revues les mieux considérées dans le domaine de l'économie industrielle.

Quelques membres notables de ce think tank :

Frank Carlucci (ancien Trustee, ancien directeur adjoint de la CIA 1978-1981, ancien président du groupe Carlyle).
Lewis "Scooter" Libby (ancien conseiller de Dick Cheney, auteur des fuites de l'affaire Plame-Wilson)
Pascal Lamy (RAND Europe) (ancien commissaire européen, actuel directeur de l'OMC)
Walter Mondale (ancien Trustee)
Paul O'Neill (ancien président, ancien secrétaire au trésor de GW Bush)
Condoleezza Rice (ancienne Trustee 1991-1997, Ex-secrétaire d'État)
Donald Rumsfeld (ancien président 1981-1986, ancien secrétaire à la défense de GW Bush)
Francis Fukuyama
Zalmay Khalilzad (ambassadeur des USA en Irak)
John von Neumann (mathématicien hongrois, père de la bombe atomique)
Richard Bellman (mathématicien américain, inventeur de la programmation dynamique)
John Forbes Nash (économiste et mathématicien américain, « Prix Nobel » d'économie en 1994)

Quelques membres ou collaborateurs notables (présents ou passés)
Jean-Louis Gergorin, ancien vice-président EADS ;
Jean-Louis Bruguière, juge anti-terroriste français ;
George Dantzig, mathématicien, créateur de l'algorithme du simplexe en optimisation linéaire ;
Robert E. Hunter ;
Constantin Melnik, ancien conseiller de Michel Debré pour la sécurité et l'espionnage ;
Bertrand de Jouvenel, cité par Roger Peyrefitte dans son livre : Les Américains ;

Source Wikipedia

Liens :
http://inetstudent1.francistuttle.com/nm0897239/timeline/1970s.html
http://www.netvalley.com/archives/mirrors/cerf-how-inet.html




xo  07.12.2012 - 14h03 
Sommet de Dubaï
source: lemonde.fr

Photo :Giacomo Mazzone, représentant de l'Union européenne de radio-télévision, lors du dernier forum sur la gouvernance d'Internet, qui s'est tenu en novembre à Bakou (Azerbaïdjan), décrypte les enjeux du sommet onusien de Dubaï.

L'Union internationale des télécommunications (UIT) organise un important sommet du 3 au 14 décembre à Dubaï. L'objectif est de réviser le "règlement des télécommunications internationales", dont la dernière version date de 1988. Les Etats membres peuvent-ils vraiment s'entendre sur un texte commun ?
Il y aura nécessairement un accord. On ne convoque pas une réunion tous les 24 ans, sans être sûr qu'un accord en sortira. Au final, c'est la realpolitik qui va l'emporter...

En fonction des différents participants, les attentes sont toutefois très diverses. Les pays du sud veulent, en priorité, s'attaquer à la problématique du roaming [l'itinérance]. Les téléphones mobiles étrangers échappent en effet de plus en plus, avec l'utilisation de la connexion à Internet, au financement des infrastructures des réseaux nationaux. Les BRICS espèrent quant à eux faire lâcher aux Etats-Unis un peu du contrôle de l'Internet. Les opérateurs européens cherchent pour leur part à faire financer leurs futurs réseaux. Quant à l'Europe, elle est dans un entre-deux... Contrairement à ce qui est souvent dit, le contrôle de l'Internet ne sera donc pas l'enjeu principal, c'est un écran de fumée, derrière lequel se cachent les vraies tractations.

Peut-on espérer un minimum de transparence dans les accords ?

Les accords établis dans le cadre de ces sommets mondiaux sont toujours transparents, car in fine, il s'agit de traités internationaux ratifiés par les Etats. Ce qui ne l'est pas, c'est l'ensemble des négociations qui aboutiront au traité.

Avant le sommet, les positions russes et américaines ont abondamment été commentées. Quelles sont les stratégies de ces Etats lors du sommet ?

La Chine et la Russie tentent un "coup", en demandant de ramener l'Internet sous contrôle de l'UIT. Les Etats-Unis ont tout à perdre, ils tentent donc de trouver des alliés partout, tout en gardant une position ferme.

Les petits Etats ont-ils vraiment leur mot à dire lors des débats ?

Seuls les BRICS peuvent se faire entendre, les non-alignés, pas vraiment, à part l'Egypte, peut-être, qui essaie d'avoir une politique pragmatique en matière de gouvernance du Net.

Google a pris position, de façon publique, contre un contrôle de l'Internet sous l'égide de l'ONU. Pourquoi ?

Si, à la fin des négociations, le principe que des groupes comme Google doivent payer pour utiliser les réseaux est retenu, viendra ensuite la demande de payer pour l'usage de contenus, qui n'appartiennent pas, non plus, à l'entreprise. C'est tout le modèle économique de ces entreprises qui serait alors remis en question.

***


A Dubaï ces derniers jours se joue l'avenir d'internet, cette conférence est à surveiller de près car il est bien possible que les changements en matière de sécurité des données, d'accessibilité des données et de liberté d'expression des internautes Mondiaux soit sérieusement mis à mal.

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