En mai 2008, je lançai la rubrique “Contre-Violence et Ethique du Guerrier” sur mon site de Métahistoire avec un essai d’orientation pour en préciser les fondements. Cet essai était abrégé et incomplet. A cette époque, les conditions présidant à l’existence de mon site internet ne me permettaient pas de présenter une vision plus conséquente de la contre-violence et de ses applications, incluant la magie rituelle d’intention protectrice et létale. C’est maintenant le moment d’expliciter cette vision en termes très clairs.
Ma recension du film Avatar suggère certains points qui peuvent servir à réintroduire la contre-violence et qui en souligne la nécessité comme une voie vers la paix dans le monde à notre époque. Dans cette recension, j'ai déclaré “la chasse ouverte aux prédateurs”.
De prime abord, permettez-moi de clarifier très précisément que la contre-violence doit être dirigée vers les prédateurs humains qui s’attaquent à ceux de leur propre espèce au travers d’orchestrations globalistes et qu’elle ne peut jamais être utilisée pour une cause privée. La cible individuelle de la rage transpersonnelle ne peut pas être quelqu'un que vous connaissiez personnellement mais quelqu’un qui vous est connu en dehors de tout contact personnel: c’est un principe-clé de l’éthique des guerriers dans la vision Gaïenne.
Ci_joint en photo:Le Puma des Andes: l'animal sacré de pouvoir, symbole de la contre-violence
L'Action Juste
Dans mon ouvrage “The Hero - Manhood and Power”, j’ai suggéré que l’on puisse définir un héros par ce contre quoi il s’oppose. C’est une manière de déterminer, sur le plan individuel, une motivation héroïque. Si l’humanité, quant à elle, possède aussi un aspect héroïque, incluant la capacité de se battre pour se défendre et pour vaincre tout ce qui menace sa survie, cette définition ciblée peut sans doute être appliquée, alors, sur le plan générique ou universel. Ainsi donc, contre quoi s’oppose l’espèce humaine qui requerrait une réaction héroïque? La réponse est la suivante: la prédation à l’encontre de ses propres congénères, à l’intérieur de l’espèce. La contre-violence constitue la réponse correcte et authentique, d’un point de vue éthique, à une telle prédation.
Dans le Bouddhisme, le Noble Chemin Octuple, est constitué de huit membres, huit genres de choses correctes à réaliser: l’action juste, la parole juste, les moyens d’existence justes, etc. Mais qui définit ce qu’il est correct de réaliser? Et sur quels fondements? John Lash définit-il personnellement ce qu’il est juste de faire sous l’égide de ce qu’il appelle “l’action rituelle juste”, en faisant une allusion délibérée au Noble Chemin Octuple? Non, John Lash n’est pas en train de définir ce qu’il est juste de faire au niveau de la surro-prédation: il démontre que, dans cet exemple spécifique, la situation qui menace globalement l’espèce humaine doit définir ce qu’il est juste de faire. C’est la menace elle-même qui en définit la réponse correcte. D’où le besoin impératif de discerner et de diagnostiquer la menace du mal socialement orchestré à notre époque. (se reporter à la rubrique Télestique).
L’auteur n’est pas une figure d’autorité et certainement pas un moraliste dictant aux autres ce qu’ils doivent faire ou proposant des principes très élevés tels que les huit membres du Noble Chemin Octuple du Bouddhisme qui sont pacifiques par nature. Soulignons au passage que ces huit directives n’ont absolument rien à voir avec la quête de l’illumination qui est supposée être la finalité principale des pratiques et de la méditation Bouddhistes; de telles pratiques ne sont pas mêmes d'ailleurs préparatoires à cette quête. Le Noble Chemin Octuple est la voie de garage de l’enseignement Bouddhiste. Ce commentaire nécessite une petite digression.
Il faut se souvenir qu’au 6 ème siècle avant EC, les enseignements du Prince Siddharta constituèrent une hérésie à l’encontre des doctrines Védiques et Brahmaniques et elles étaient considérées comme telles à cette époque. Dans le Noble Chemin Octuple, Siddharta - ou plus probablement ceux, plus tard, qui furent chargés de ses relations publiques - adopta une position antagoniste vis à vis de l’éthique guerrière proclamée par Lord Krishna dans la Bhagavad Gita, le coeur vibrant des écritures Védiques-Brahmaniques. Dans ce discours poétique, Krishna (supposément une incarnation de l’amour divin) conseilla à son conducteur de char, Ajurna, d’accepter la mission du guerrier et de combattre sur le champ de bataille. Ce faisant, Krishna ne prôna pas la guerre ni n’approuva la violence en soi mais considéra que c’était la chose juste et adéquate à réaliser dans la situation confrontée par Ajurna.
A cette époque, le Noble Chemin Octuple constituait une déviation de l’antique standard guerrier de Lord Krishna, un tournant libéral en direction du pacifisme et de la passivité éthique. Les pratiques du chemin octuple semblent être altruistes mais, en réalité, elles ne servent que l’intérêt personnel. Elles permettent aux adeptes de rester dans leur cocon éthique, tranquillement à l’abri des challenges posés par les orchestrations en 3 D du mal social (division, domination, dissimulation). Ce sont des platitudes égoïstes et auto-gratifiantes, relativement moins dangereuses que les Béatitudes du Sermon sur la Montagne mais conçues, néanmoins, dans la même veine d’apaisement psychosocial. Elles sont, en fin de compte, anodines et constituent une distraction eu égard à la libération spirituelle. Le chemin de l’illumination, à notre époque, est tracé ailleurs et Siddharta le savait for bien: c’est pour cela qu’il conféra des enseignements oraux secrets à son cousin et proche disciple (qui coïncidence ou pas, s’appelait également Ajurna) au sujet de l’approche exceptionnelle de la libération adaptée au Kali Yuga. (J’ai souligné dans les essais sur 2012 que le Kali Yuga débuta avec la mort de Krishna en 3102 avant EC et qu’il se terminera en 2216 EC et que la vie du Bouddha historique tomba exactement au point-médian de cette période de temps).
L’intention de cet exposé, sur l’éthique guerrière, n’est ni de prêcher ni de proposer ce que autrui devrait faire. Loin s’en faut. C’est plutôt de rendre explicite ce qu’il va falloir sans doute réaliser, et qui peut être réalisé, à l'encontre de la prédation vis à vis de l’espèce humaine par des membres-même de cette espèce. La chose correcte à réaliser, dans cet exemple, est l’action qui sera opérationnelle sur le plan de l’auto-défense de l’espèce. La finalité déclarée de l’action juste est la même que la finalité réelle: vaincre les machinations en 3D: la division, la dissimulation et la domination utilisées par ceux-là même qui orchestrent délibérément le mal social, tout en comptant sur d’autres pour l’exécuter à leur place. La chose correcte à faire dans ce cas serait la contre-violence dirigée à l’encontre des principales factions en contrôle de l’orchestration ainsi que de ceux qui exécutent leurs objectifs, que cela soit en complicité naïve ou autrement. Il n’existe pas de participants innocents dans le psychodrame du mal social et il peut se produire des “dommages collatéraux” dans une attaque de contre-violence sur les prédateurs globalistes.
La contre-violence est l’usage de la rage violente au service de la défense de l’espèce et de la défaite de la prédation, au travers d’une application ritualisée d’une telle rage - par exemple, des charmes pour tuer à distance. Dans les cultures de tous les âges, et jusqu’à ce jour, les shamans ont été reconnus tout autant pour leur capacité à guérir que pour leur capacité à tuer. A ma connaissance, le renouveau actuel du shamanisme en a totalement écarté ce dernier aspect. Cela risque, évidemment, de donner une mauvaise image du shamanisme que de déclarer qu’un shaman qui peut communier avec la nature, et guérir le cancer, peut également tuer, en ayant recours à la technologie magique des plantes ou aux “dards magiques”, telle que la recherche dans ce domaine en témoigne. Il sera sûrement objecté qu’en orientant l’attention vers cet aspect du shamanisme - développé dans l’écosorcellerie Gaïenne, telle que je l’appelle - je cautionne et je promeus de nuire à autrui et même de tuer autrui. Certains diront que c’est une proposition ountrancière émanant d’un esprit malsain; que, de plus, cet allumé, que nous prenions autrefois pour un érudit posé, est maintenant en train de proposer l’usage de la magie rituelle, une sorte de vaudou d’inspiration Gaïenne, pour nuire et pour tuer; que c’est un appel à la démence et à la superstition; qu’un tel appel va reconduire illico la société dans les voies sombres du passé, avec des shamans se bataillant méchamment, maléfiques et immoraux, une magie noire échappant à tout contrôle.
Serais-je dans l’illusion totale de proposer une approche magique pour vaincre les orchestrations du mal social? Et encore pire, se pourrait-il que je propose une forme de mal pour en soigner une autre. Comment répondre à une telle objection?
Tout d’abord je voudrais suggérer que nous, en tant qu’espèce, nous sommes sans doute déjà profondément plongés dans une sorte de guerre shamanique sur cette planète, et qui est beaucoup plus grave et plus destructrice, et de loin, qu’une escarmouche tribale. Selon ce que certaines personnes affirment, il existe une guerre dont notre mental est la cible. Et que faire, s’il est vrai que la guerre psychologique a été utilisée à l’encontre des populations depuis les années 1950, l’époque du “Candidat Mandchou”? Que faire, si nous sommes déjà dans un monde où la “magie noire” a échappé à tout contrôle. Et s’il en est ainsi, nous serions bien avisés de découvrir qui sont les magiciens (informations à venir dans la voie rapide de l’instruction Kalika), ce que sont leurs méthodes et intentions sous tous aspects (clarification éminente à venir) et comment définir les règles de la confrontation (cramponnez-vous).
Secondement, gardez à l’esprit que les chamailleries shamaniques, dans les sociétés tribales, impliquaient toujours des finalités privées ou personnelles. Il n’est que de prendre en considération les nombreux récits de la tradition Aborigène en Australie. Dans cette culture, les individus sont persuadés que la mort ne vient pas naturellement mais au travers d’une intention meurtrière émanant d’une personne qui possède les moyens de la provoquer, généralement à l’aide de dards magiques. L’homme de médecine Aborigène, qui attaque mortellement une autre personne, a une relation directe avec elle et une affaire à régler; ou bien il est en relation de parenté avec cette personne, via des intermédiaires. Par contre, dans la contre-violence, il n’existe aucun lien intermédiaire, même lointain, avec l’individu qui en est la cible. Dans l’écosorcellerie Gaïenne, l’intention mortelle ou blessante ne peut pas être dirigée à l’encontre d’un individu connu personnellement du praticien. L’éthique du guerrier requiert que l’intention d’un tel rituel reste purement transpersonnelle. Ce principe étant observé, il est impossible que l’action juste rituelle dégénère dans des empoignades classiques de vendettas et de jeux de pouvoirs shamaniques. L’orientation de la magie planétaire est totalement différente de celle de la magie tribale shamanique du passé et sa réalisation est, de même, immensément différente.
En ce qui me concerne, je ne prendrais même pas la peine de parler du shamanisme de nos jours, en pagayant assez rapidement pour garder le rythme de la vulgarisation chic de ce thème, sans attirer l’attention sur la capacité d’un shaman authentique de guérir tout autant que de tuer.
Avec l'écosorcellerie Gaïenne, les arts létaux du shamanisme ne peuvent plus être ignorés car l’espèce humaine, aujourd’hui, en a besoin pour son auto-défense. Je déclare donc que la chasse est ouverte aux prédateurs mais, ce faisant, que la contre-violence n’est pas un appel à une insurrection sociale violente, à des bains de sang dans les rues, à des assassinats, à des batailles diaboliques, et à tout ce qui s’en rapproche. La contre-violence est un appel héroïque à protéger l’espèce humaine et, dans la même cause, à protéger l’habitat offert par la planète mère, là où les tribus de cette espèce, et leurs cousins non-humains, peuvent survivre et prospérer dans un pacte symbiotique d’existence paisible.
Kali = Délivrance
Il pourrait être objecté que Kali est une déesse Hindoue dégénérée, et tout autant un produit de la pathologie collective que les cerveaux du mal social contre lesquels je déclare la chasse ouverte. C’est certainement vrai de la forme de Kali qui vénérée, en une dévotion servile et insensée, par des millions d’Hindous de nos jours. Je rejette totalement la Kali populaire dont j’ai visité les sanctuaires à Calcutta, et ailleurs, dans le sous-continent. Les ghats en feu sont des crématoires puants où les natifs sacrifient des poulets à Kali Ma dans une frénésie de supplications. Ces dévots sont des esclaves misérables du malheur qui croient que la déesse guerrière Durga va intervenir en leur faveur. Ces stupidités sont ridicules. Je n’ai rien à voir avec ces gens.
MahaKali Yantra
Mon expérience de Kali a été intime depuis l’âge de quatre ans. Je peux vous dire comment je la perçois et comment je crois qu’elle est perçue par les guerriers Gaïens, les praticiens de la contre-violence au service de la Terre. Kali est la patronne de tels guerriers et non pas la salvatrice des masses grouillantes qui larmoient à ses pieds. Ces gens ne sont que des décombres pour Kali. Elle n’aime que les braves qui, en sa compagnie, vont défendre les voies sacrées de Bhudevi, la déesse de la Terre - pour ne citer qu’un de ses nombreux noms prononcés dans le Voeu Gaïen. Kali déteste les êtres humains faibles, crédules et obséquieux.
Il pourrait être également objecté que Kali, ou Bhudevi, ou Gaïa-Sophia, ou toute autre déesse que je nomme, ne sont simplement que des produits de l’imagination et peut-être même d’une imagination malsaine, fébrile et pathologique. Est-ce que je crois que de telles déesses sont réelles? Je le crois certainement, tout autant que je croie que le jet-stream est physiquement réel. Ou que la photosynthèse est physiquement réelle. Ou que l’anneau hexagonal du benzène est physiquement réel. Cependant, ces déesses ne sont pas physiquement et continuellement réelles dans une incarnation littérale: c'est comme si elles pouvaient se manifester dans des hologrammes permanents. Elles ne se manifestent pas de cette manière à l’exception de cas extrêmement rares avec certains individus, mais jamais pour un show collectif ou un spectacle de masse. On peut les concevoir, imaginativement, comme des projections des émotions humaines et des formes d’ondes des émotions de la mère animale planétaire, mais elles ne possèdent pas non plus seulement une existence imaginative. Elles sont des forces surnaturelles oeuvrant à la frontière entre la nature et la psyché, là où les profondeurs invisibles du monde naturel pénètrent dans le psychisme. Elles sont de magnifiques expressions vivantes et palpitantes du Nagual, l’autre monde dénié par le rationalisme étroit et exclu de la vision par les limites rationnellement définies de la perception. Cependant, par la pratique de l’écosorcellerie Gaïenne, ces limites se dissolvent et les paramètres de la perception sont transformés à jamais.
Les guerriers mystiques appellent cette transformation de la perception “la métamorphose bleue” en allusion à un phénomène connu: la lumière qui s’approche du témoin tend à passer vers l’extrémité bleue du spectre visible alors que la lumière qui repart passe vers l’extrémité rouge. Au fil des âges, les shamans et les visionnaires ont détecté l’équivalence surnaturelle de cette métamorphose, dont a émergé la tradition de dépeindre des divinités, tel que Krishna, en bleu. Dans son ouvrage “When the Impossible Happens”, le psychiatre Stanislav Grov décrit le phénomène mystique de la Perle Bleue, un signal ou une augure de cette métamorphose. Il évoque, en connaissance de cause, l’Etre Bleu rencontré par certains praticiens du Siddha Yoga. Dans le cycle d’essais sur 2012, je décris ma rencontre avec les Visages Mayas Bleus, les shamans itinérants intergalactiques qui vivent de façon permanente dans cette métamorphose. Quelque chose inspira James Cameron - selon son témoignage, lors d’un rêve - à dépeindre les chasseurs-cueilleurs Na’vi de Pandora avec des peaux bleues. A l’image des dévots de Kali, les Na’vi d’Avatar sont des guerriers shamaniques qui combattent pour protéger leur mode de vie en immersion profonde avec Eywa, la Gaïa-Sophia de leur planète.
Lorsque je parle de Kali, je ne me complais nullement dans des faux-semblants et je ne demande à personne de se joindre à moi dans un jeu de fantaisie grandiose. Vous pouvez soit expérimenter par vous-mêmes la réalité de ces déesses, soit, sous le joug de votre incrédulité, vous en distancer, à vos risques et périls. L’incrédulité de l’agnosticisme, ou de l’athéisme matérialiste, constitue également une pathologie, et tout aussi pernicieuse, à sa façon, que la foi fanatique en un dieu créateur ou en un messie.
Lorsque j’invoque des déesses, particulièrement cette paire, Kali et Gaïa, je n’attends ou je ne requiers aucune réponse de croyance consentante: je vous invite à une expérimentation, à un challenge d’intention visionnaire. Je vous convie, vous l’individu, à contempler le destin de votre espèce.
Kali = Délivrance. Cette déesse est la plus grande protectrice des êtres humains mais elle ne protège pas l’humanité, en général. Elle protège ceux qui protègent l’humanité. Et à ceux de son camp, les guerriers mystiques pour Gaïa, Kali confère sa délivrance de la condition humaine. Le paradoxe incroyable de cette déesse est qu’elle protège l’humanité au travers de ceux qu’elle délivre des limitations propres à l’espèce. Comment Kali délivre-t-elle? Par la destruction de l’illusion, plus particulièrement l’illusion de la compassion. A sa manière, c’est une mère nourricière: elle nourrit avant tout le courage. Mais la seule chose que Kali ne nourrisse pas, ce sont les illusions humaines. Elle les détruit, et, dans le même élan, elle détruit ces gens qui ne peuvent pas se dépouiller de leurs précieuses illusions, de leurs illusions auto-gratifiantes. A cet égard, elle ne fait aucune distinction entre les victimes et les perpétrateurs unis en une collusion pernicieuse et partageant l’illusion évaluatrice des justes versus les méchants. Les guerriers consacrés à sa cause ne témoignent pas plus de respect pour cette distinction.
Il n’est demandé à personne de croire que les déesses Kali et Gaïa existent dans quelque jeu de faux-semblants exacerbés de divinités. Tenez compte de ce que j’ai écrit à l’encontre des religions, prenez en considération mon oeuvre de mythologie comparée, et de déconstruction des croyances qu’ils encodent, et vous verrez que je suis la dernière personne au monde pour exiger de telles croyances.
Ce en quoi vous avez besoin de croire, c’est en votre faculté de rencontrer, en contact direct et rapproché, ces puissances surnaturelles divines qui imprègnent le monde ordinaire. Le challenge de l’intention visionnaire, de vivre et d’agir dans le rêve lucide de Gaïa-Sophia, est de vous connaître vous mêmes engagé dans cette dimension divine et surnaturelle, en interaction avec elle. C’est de là que Kali émerge. Elle vient pour protéger et pour délivrer. Elle vous invite en sa présence.
Ce long discours sur les déesses pourrait sembler déplacé dans le présent exposé. Il est vrai que je peux me laisser emporter par ce sujet mais, dans ce cas précis, mon intention est claire et précise: c’est de vous informer que la contre-violence ne peut pas être pratiquée par des humains seuls, à savoir pratiquée sans connexion surnaturelle. Et plus particulièrement la connexion avec Gaïa et Kali, qui porte le courroux de Gaïa. Ainsi qu’il a été dépeint brillamment dans le film Avatar, la mère animale planétaire n’intervient pas dans les affaires humaines. Neytiri dit à Jake: “elle oeuvre uniquement pour protéger l’équilibre de la vie”. Kali intervient dans la condition humaine alors que Gaïa elle-même s’approche de l’humanité, dans ses moments les plus sombres, au travers de la matrice des animaux de pouvoir.
Il est impossible de pratiquer la contre-violence sans l’assistance intime de Kali la Libératrice et de ces animaux de pouvoir qui sont les expressions incarnées de la furie protectrice de la mère planétaire. J’invoque donc la déesse Kali afin de s’harmoniser avec les desseins de Gaïa parce que la mère animale planétaire a sélectionné ces membres de l’espèce féline, avec des marques particulières, pour se connecter intimement avec l’humanité dans le dessein de réaliser un monde plus moralement équilibré et plus paisible. Elle a sélectionné les félins avec des taches en forme de goutte.
Nuisance Intentionnelle
La contre-violence est une voie destinée à ceux qui sont opposés à la violence afin qu’ils puissent utiliser la capacité pour la violence dans une attaque rituellement exercée à l’encontre des malfaisants. Vous pouvez rejeter la violence exercée physiquement comme un moyen de contrôle et de domination, une manière de blesser ou de maîtriser autrui mais si vous acceptez la violence en tant qu’accessoire de la self-défense, vous pourriez être qualifiés pour cette pratique. Si, cependant, vous êtes quelqu’un qui ne va pas se défendre lorsqu’attaqué dans la rue, la contre-violence n’est pas pour vous. Elle requiert la reconnaissance de la potentialité pour la violence en soi-même.
La contre-violence est le recours à la potentialité violente, selon des voies altruistes et bienveillantes, à l’encontre de ceux qui exercent la violence dans des buts égoïstes ou maléfiques. C’est un chemin d’action intentionnellement pris à l’encontre de la violence en contraste avec la non-action de laisser la violence s’exercer en toute impunité ou d’y résister passivement. Ce chemin se dirige radicalement au-delà des stratégies moralement acceptables de la résistance passive et de la dissension non-violente. Gandhi élabora son éthique de résistance non-violente à partir du concept Jain d’ahimsa, le non-nuire. L’éthique guerrière embrasse la nécessité de faire face à la violence, et aux orchestrations du mal qui nécessitent la violence pour être réalisées, par une force contre-active. Toute personne croyant que l’orchestration sociale, et le mal délibéré, peuvent être vaincus par l’amour et la résistance passive est invitée à conserver ses croyances bien au chaud. Elle pourrait tout aussi bien se convaincre qu’un garçon brutal, dans une cour d’école, peut être maîtrisé, et empêché de nuire, en sollicitant de lui une raclée et en l’aimant pour ce service.
La contre-violence n’est pas inoffensive: elle peut intentionner la nuisance, même la nuisance létale. Le terme opérationnel est ici “l'intention”. La contre-violence canalise et focalise l’intention de nuire pour la cause de la protection de l’espèce humaine et dans le but d’éliminer les surro-prédateurs, à savoir les humains dont la proie est constituée d’autres humains. La première règle de l’action juste rituelle, la libération ritualisée de la rage transpersonnelle, stipule qu’elle ne peut jamais être utilisée sur quiconque qui vous soit connu en relation directe.
La contre-violence est un mal dirigé vers ceux qui font le mal avec des visées égoïstes d’une telle manière que le mal prolifère globalement. En ayant recours à l’action juste rituelle, l’individu qui pratique la contre-violence intentionne la violence sans entreprendre les moyens physiques de l’exécuter, sans utiliser une quelconque arme physique ou instrument tel que le poison, sans assaut en contact direct et sans agir au travers d’un intermédiaire (tels que les tueurs à gages) ou d’un réseau d’intermédiaires. La contre-violence a recours à “l’action à distance” sans lien physique qui puisse être retracé du praticien à la cible identifiée. Lorsque l’intention est létale, elle résulte en une mort magique. Les shamans ont exécuté des actions à distance depuis des lustres dans les sociétés tribales. La contre-violence est la pratique de l’agression shamanique à l’échelle planétaire.
S’il semble objectionnable, du point de vue des principes, d’intentionner le mal vis à vis d’autrui, méditez sur le point suivant: le mal intentionnel est une situation inéluctable qui procède de la condition humaine, une inclination innée hautement exploitée par certains et déniée ou réprimée par d’autres qui se considèrent comme de meilleures personnes que les premiers (en assumant “une base morale supérieure”). Mais si le mal intentionnel, vis à vis d’autrui, est tenu d’arriver, telle que la situation prévaut chez certains membres de la race humaine, on pourrait alors estimer que c’est une responsabilité d’intentionner le mal sans aucun autre propos que celui de contrecarrer et de vaincre ceux qui le font à propos, avec des visées égoïstes telles que l’acquisition, le contrôle et la domination. Pratiquer la contre-violence, c’est rendre la pareille pour le mal exécuté avec des visées égoïstes. Cet acte spécifique et crucial de réciprocation ramène l’équilibre moral dans l’ordre social. L’équilibre est restauré par des actions contre-violentes: se restreindre à intentionner le mal envers autrui juste par principe, en insistant catégoriquement que faire le mal à autrui n’est pas acceptable, résulte en ce que la balance penche lourdement en faveur des perpétrateurs qui ne s'embarrassent pas de tels scrupules.
Le mal à autrui est fait en permanence sur cette planète. Ce qui fait une différence, c’est qui fait du mal à qui et pour quelle raison. L’objection selon laquelle retourner le mal pour le mal ne va faire que générer un cycle d’escalade de violence ne tient pas debout dans le cas de la contre-violence: parce que le cours qui est promu n’est pas la violence pour répondre à la violence mais l’intention violente dirigée vers son équivalent de violence physique et réelle. Il est possible de pratiquer l’intention violente et d’être une personne aimante. Cependant, l’amour ressenti n’est jamais dirigé vers l'acteur de l’intention violente. L’amour n’est pas la solution ultime pour la paix dans le monde. Cela le serait si tout le monde optait pour l’amour. Mais il n’est que trop évident que tout le monde ne veut pas opter pour l’amour. L’amour ne possède aucune force de persuasion sur les êtres humains pervers et déments qui ne cherchent qu’à nuire, qu’à orchestrer le mal social et qu’à s’attaquer aux membres de leur propre espèce. Pris dans une démence létale et terminale, ils se retournent contre l’espèce et y projette leur monstrueuse infatuation de supériorité et même de divinité. Ils cherchent à détruire l’humanité physiquement afin qu’il n’en reste rien qui puisse leur démontrer l’absence d’humanité en eux-mêmes. L’amour ne peut rien faire pour de telles personnes. Il ne peut pas les atteindre ou les inspirer ou les convertir magiquement en personnes plus nobles. La contre-violence est la manière de les éliminer. Toute société qui ne peut pas détecter et éliminer de tels perpétrateurs, et de tels prédateurs, est condamnée à disparaître de par sa propre faiblesse morale.
L’action juste rituelle, l’expression ritualisée de la contre-violence, n’implique pas de nuire à ceux qui ne nuisent pas ou qui ne veulent pas nuire à autrui. Cette voie n’implique aucune complaisance avec les jeux de pouvoir pseudo-Sataniques. Les praticiens n’exécutent pas de sacrifices humains ou animaux dans la réalisation de ces rituels. Ils ne maltraitent pas les enfants. Ils n’utilisent pas de femmes dans des rites dégradants de pouvoir sexuel. En tant que précepteur de la contre-violence, je condamne strictement de telles pratiques. Un guerrier Gaïen n’utilise pas de puissance létale sur quiconque à l’exception des surro-prédateurs, des humains qui considèrent d’autres humains comme leur proie. Le principe fondamental de l’éthique des guerriers est de ne pas nuire à ceux qui ne nuisent pas. Aimer ses ennemis, tendre l’autre joue pour se la faire claquer, et faire le bien à ceux qui vous font le mal et qui vous persécutent, ne sont définitivement pas des principes prévalant sur ce chemin. Les guerriers Gaïens considèrent de telles platitudes comme les stratagèmes schizoïdes des perpétrateurs qui comptent sur la collusion victime-perpétrateur pour garder la main haute et gagner dans leurs jeux de division, de dissimulation et de domination.
Les perpétrateurs du mal social oeuvrent à l’encontre de l’espèce humaine et de l’unité symbiotique de la vie planétaire. Avec leur scénario de fin de partie, qui est en train d’émerger dans le monde entier, ils conspirent en toute démence pour décimer la race humaine. L’eugénisme est leur signature, la bureaucratie est leur couverture. Dans leur démence, ils se considèrent comme une race spéciale jouissant du privilège d’asservir l’humanité ou de l’annihiler, en fonction de leur programme du jour.
Ceux qui croient pouvoir contrôler le monde ne sont pas même capables de se contrôler eux-mêmes. Ceux qui répandent la terreur au travers de la mystification du terrorisme vivent dans un état de peur perpétuelle. Ils requièrent des mesures élaborées de protection et de secrets afin de perdurer dans leurs fantaisies psychotiques de domination. Ce sont des mauviettes qui ne tiennent pas debout, dans le sens moral du terme. Ils ne possèdent aucune puissance autonome mais ils doivent s’en remettre à des réseaux de soutien et de complicité. Ils acquièrent leur pouvoir du consentement passif des gens qui ne sont pas assez avisés pour percer au grand jour leur petit jeu. Ils ont toute liberté de s’attaquer à leurs congénères tant qu’il n’existe pas assez d’êtres humains avec les tripes de les pourchasser. Non pas seulement de dévoiler leurs machinations, non pas seulement de caqueter à l’infini au sujet de la grande intelligence impliquée dans leurs tromperies, non pas seulement de les accuser de leur malfaisance évidente, non pas seulement de caresser le rêve futile qu’un jour ils auront à répondre de tout cela: non, juste de les pourchasser à mort. Faites les choir. C’est la fin du Kali Yuga, mes amis. La chasse est ouverte aux prédateurs.
Quelle est la proie, sélectionnée par la nature, de l’espèce humaine. Réponse: nous sommes l’unique animal qui puisse pourchasser n’importe quelle autre espèce mais nous n’avons pas de proie naturellement sélectionnée. C’est ce qui nous rend différent de toute autre espèce: pas supérieur, mais différent, exceptionnel d’une certaine manière. Cela rend compte également de la perversion bizarre par laquelle des êtres humains considèrent d’autres êtres humains comme leur proie. La surro-prédation implique une proie de substitution. Les masses deviennent la proie de quelques individus qui se retournent contre leur propre espèce plutôt que de se détruire eux-mêmes: cependant, ces surro-prédateurs sont sous l'emprise de la phase terminale de leur démence auto-destructrice. Ils substituent d’autres êtres humains pour la proie de leurs propres impulsions meurtrières, plutôt que de laisser ces impulsions les consumer eux-mêmes. Dans un certain sens, ils se servent de l’humanité comme d’une offrande sacrificielle à leur propre démence.
Il peut s’avérer difficile, au prime abord, de comprendre ce processus de surro-prédation. C’est quelque chose qui n’a pas encore été mis en exergue, à ma connaissance. Pour le comprendre correctement, il faut examiner attentivement la collusion victime-perpétrateur, qui est de facture purement humaine, en contraste avec la relation proie-prédateur, qui est une des lois les plus sublimes de la symbiose Gaïenne.
C’est le long de ce chemin d’investigation que l’on trouve le royaume des grands félins prédateurs, les chats tueurs aux marques en goutte d’eau...
Ma recension du film Avatar suggère certains points qui peuvent servir à réintroduire la contre-violence et qui en souligne la nécessité comme une voie vers la paix dans le monde à notre époque. Dans cette recension, j'ai déclaré “la chasse ouverte aux prédateurs”.
De prime abord, permettez-moi de clarifier très précisément que la contre-violence doit être dirigée vers les prédateurs humains qui s’attaquent à ceux de leur propre espèce au travers d’orchestrations globalistes et qu’elle ne peut jamais être utilisée pour une cause privée. La cible individuelle de la rage transpersonnelle ne peut pas être quelqu'un que vous connaissiez personnellement mais quelqu’un qui vous est connu en dehors de tout contact personnel: c’est un principe-clé de l’éthique des guerriers dans la vision Gaïenne.
Ci_joint en photo:Le Puma des Andes: l'animal sacré de pouvoir, symbole de la contre-violence
L'Action Juste
Dans mon ouvrage “The Hero - Manhood and Power”, j’ai suggéré que l’on puisse définir un héros par ce contre quoi il s’oppose. C’est une manière de déterminer, sur le plan individuel, une motivation héroïque. Si l’humanité, quant à elle, possède aussi un aspect héroïque, incluant la capacité de se battre pour se défendre et pour vaincre tout ce qui menace sa survie, cette définition ciblée peut sans doute être appliquée, alors, sur le plan générique ou universel. Ainsi donc, contre quoi s’oppose l’espèce humaine qui requerrait une réaction héroïque? La réponse est la suivante: la prédation à l’encontre de ses propres congénères, à l’intérieur de l’espèce. La contre-violence constitue la réponse correcte et authentique, d’un point de vue éthique, à une telle prédation.
Dans le Bouddhisme, le Noble Chemin Octuple, est constitué de huit membres, huit genres de choses correctes à réaliser: l’action juste, la parole juste, les moyens d’existence justes, etc. Mais qui définit ce qu’il est correct de réaliser? Et sur quels fondements? John Lash définit-il personnellement ce qu’il est juste de faire sous l’égide de ce qu’il appelle “l’action rituelle juste”, en faisant une allusion délibérée au Noble Chemin Octuple? Non, John Lash n’est pas en train de définir ce qu’il est juste de faire au niveau de la surro-prédation: il démontre que, dans cet exemple spécifique, la situation qui menace globalement l’espèce humaine doit définir ce qu’il est juste de faire. C’est la menace elle-même qui en définit la réponse correcte. D’où le besoin impératif de discerner et de diagnostiquer la menace du mal socialement orchestré à notre époque. (se reporter à la rubrique Télestique).
L’auteur n’est pas une figure d’autorité et certainement pas un moraliste dictant aux autres ce qu’ils doivent faire ou proposant des principes très élevés tels que les huit membres du Noble Chemin Octuple du Bouddhisme qui sont pacifiques par nature. Soulignons au passage que ces huit directives n’ont absolument rien à voir avec la quête de l’illumination qui est supposée être la finalité principale des pratiques et de la méditation Bouddhistes; de telles pratiques ne sont pas mêmes d'ailleurs préparatoires à cette quête. Le Noble Chemin Octuple est la voie de garage de l’enseignement Bouddhiste. Ce commentaire nécessite une petite digression.
Il faut se souvenir qu’au 6 ème siècle avant EC, les enseignements du Prince Siddharta constituèrent une hérésie à l’encontre des doctrines Védiques et Brahmaniques et elles étaient considérées comme telles à cette époque. Dans le Noble Chemin Octuple, Siddharta - ou plus probablement ceux, plus tard, qui furent chargés de ses relations publiques - adopta une position antagoniste vis à vis de l’éthique guerrière proclamée par Lord Krishna dans la Bhagavad Gita, le coeur vibrant des écritures Védiques-Brahmaniques. Dans ce discours poétique, Krishna (supposément une incarnation de l’amour divin) conseilla à son conducteur de char, Ajurna, d’accepter la mission du guerrier et de combattre sur le champ de bataille. Ce faisant, Krishna ne prôna pas la guerre ni n’approuva la violence en soi mais considéra que c’était la chose juste et adéquate à réaliser dans la situation confrontée par Ajurna.
A cette époque, le Noble Chemin Octuple constituait une déviation de l’antique standard guerrier de Lord Krishna, un tournant libéral en direction du pacifisme et de la passivité éthique. Les pratiques du chemin octuple semblent être altruistes mais, en réalité, elles ne servent que l’intérêt personnel. Elles permettent aux adeptes de rester dans leur cocon éthique, tranquillement à l’abri des challenges posés par les orchestrations en 3 D du mal social (division, domination, dissimulation). Ce sont des platitudes égoïstes et auto-gratifiantes, relativement moins dangereuses que les Béatitudes du Sermon sur la Montagne mais conçues, néanmoins, dans la même veine d’apaisement psychosocial. Elles sont, en fin de compte, anodines et constituent une distraction eu égard à la libération spirituelle. Le chemin de l’illumination, à notre époque, est tracé ailleurs et Siddharta le savait for bien: c’est pour cela qu’il conféra des enseignements oraux secrets à son cousin et proche disciple (qui coïncidence ou pas, s’appelait également Ajurna) au sujet de l’approche exceptionnelle de la libération adaptée au Kali Yuga. (J’ai souligné dans les essais sur 2012 que le Kali Yuga débuta avec la mort de Krishna en 3102 avant EC et qu’il se terminera en 2216 EC et que la vie du Bouddha historique tomba exactement au point-médian de cette période de temps).
L’intention de cet exposé, sur l’éthique guerrière, n’est ni de prêcher ni de proposer ce que autrui devrait faire. Loin s’en faut. C’est plutôt de rendre explicite ce qu’il va falloir sans doute réaliser, et qui peut être réalisé, à l'encontre de la prédation vis à vis de l’espèce humaine par des membres-même de cette espèce. La chose correcte à réaliser, dans cet exemple, est l’action qui sera opérationnelle sur le plan de l’auto-défense de l’espèce. La finalité déclarée de l’action juste est la même que la finalité réelle: vaincre les machinations en 3D: la division, la dissimulation et la domination utilisées par ceux-là même qui orchestrent délibérément le mal social, tout en comptant sur d’autres pour l’exécuter à leur place. La chose correcte à faire dans ce cas serait la contre-violence dirigée à l’encontre des principales factions en contrôle de l’orchestration ainsi que de ceux qui exécutent leurs objectifs, que cela soit en complicité naïve ou autrement. Il n’existe pas de participants innocents dans le psychodrame du mal social et il peut se produire des “dommages collatéraux” dans une attaque de contre-violence sur les prédateurs globalistes.
La contre-violence est l’usage de la rage violente au service de la défense de l’espèce et de la défaite de la prédation, au travers d’une application ritualisée d’une telle rage - par exemple, des charmes pour tuer à distance. Dans les cultures de tous les âges, et jusqu’à ce jour, les shamans ont été reconnus tout autant pour leur capacité à guérir que pour leur capacité à tuer. A ma connaissance, le renouveau actuel du shamanisme en a totalement écarté ce dernier aspect. Cela risque, évidemment, de donner une mauvaise image du shamanisme que de déclarer qu’un shaman qui peut communier avec la nature, et guérir le cancer, peut également tuer, en ayant recours à la technologie magique des plantes ou aux “dards magiques”, telle que la recherche dans ce domaine en témoigne. Il sera sûrement objecté qu’en orientant l’attention vers cet aspect du shamanisme - développé dans l’écosorcellerie Gaïenne, telle que je l’appelle - je cautionne et je promeus de nuire à autrui et même de tuer autrui. Certains diront que c’est une proposition ountrancière émanant d’un esprit malsain; que, de plus, cet allumé, que nous prenions autrefois pour un érudit posé, est maintenant en train de proposer l’usage de la magie rituelle, une sorte de vaudou d’inspiration Gaïenne, pour nuire et pour tuer; que c’est un appel à la démence et à la superstition; qu’un tel appel va reconduire illico la société dans les voies sombres du passé, avec des shamans se bataillant méchamment, maléfiques et immoraux, une magie noire échappant à tout contrôle.
Serais-je dans l’illusion totale de proposer une approche magique pour vaincre les orchestrations du mal social? Et encore pire, se pourrait-il que je propose une forme de mal pour en soigner une autre. Comment répondre à une telle objection?
Tout d’abord je voudrais suggérer que nous, en tant qu’espèce, nous sommes sans doute déjà profondément plongés dans une sorte de guerre shamanique sur cette planète, et qui est beaucoup plus grave et plus destructrice, et de loin, qu’une escarmouche tribale. Selon ce que certaines personnes affirment, il existe une guerre dont notre mental est la cible. Et que faire, s’il est vrai que la guerre psychologique a été utilisée à l’encontre des populations depuis les années 1950, l’époque du “Candidat Mandchou”? Que faire, si nous sommes déjà dans un monde où la “magie noire” a échappé à tout contrôle. Et s’il en est ainsi, nous serions bien avisés de découvrir qui sont les magiciens (informations à venir dans la voie rapide de l’instruction Kalika), ce que sont leurs méthodes et intentions sous tous aspects (clarification éminente à venir) et comment définir les règles de la confrontation (cramponnez-vous).
Secondement, gardez à l’esprit que les chamailleries shamaniques, dans les sociétés tribales, impliquaient toujours des finalités privées ou personnelles. Il n’est que de prendre en considération les nombreux récits de la tradition Aborigène en Australie. Dans cette culture, les individus sont persuadés que la mort ne vient pas naturellement mais au travers d’une intention meurtrière émanant d’une personne qui possède les moyens de la provoquer, généralement à l’aide de dards magiques. L’homme de médecine Aborigène, qui attaque mortellement une autre personne, a une relation directe avec elle et une affaire à régler; ou bien il est en relation de parenté avec cette personne, via des intermédiaires. Par contre, dans la contre-violence, il n’existe aucun lien intermédiaire, même lointain, avec l’individu qui en est la cible. Dans l’écosorcellerie Gaïenne, l’intention mortelle ou blessante ne peut pas être dirigée à l’encontre d’un individu connu personnellement du praticien. L’éthique du guerrier requiert que l’intention d’un tel rituel reste purement transpersonnelle. Ce principe étant observé, il est impossible que l’action juste rituelle dégénère dans des empoignades classiques de vendettas et de jeux de pouvoirs shamaniques. L’orientation de la magie planétaire est totalement différente de celle de la magie tribale shamanique du passé et sa réalisation est, de même, immensément différente.
En ce qui me concerne, je ne prendrais même pas la peine de parler du shamanisme de nos jours, en pagayant assez rapidement pour garder le rythme de la vulgarisation chic de ce thème, sans attirer l’attention sur la capacité d’un shaman authentique de guérir tout autant que de tuer.
Avec l'écosorcellerie Gaïenne, les arts létaux du shamanisme ne peuvent plus être ignorés car l’espèce humaine, aujourd’hui, en a besoin pour son auto-défense. Je déclare donc que la chasse est ouverte aux prédateurs mais, ce faisant, que la contre-violence n’est pas un appel à une insurrection sociale violente, à des bains de sang dans les rues, à des assassinats, à des batailles diaboliques, et à tout ce qui s’en rapproche. La contre-violence est un appel héroïque à protéger l’espèce humaine et, dans la même cause, à protéger l’habitat offert par la planète mère, là où les tribus de cette espèce, et leurs cousins non-humains, peuvent survivre et prospérer dans un pacte symbiotique d’existence paisible.
Kali = Délivrance
Il pourrait être objecté que Kali est une déesse Hindoue dégénérée, et tout autant un produit de la pathologie collective que les cerveaux du mal social contre lesquels je déclare la chasse ouverte. C’est certainement vrai de la forme de Kali qui vénérée, en une dévotion servile et insensée, par des millions d’Hindous de nos jours. Je rejette totalement la Kali populaire dont j’ai visité les sanctuaires à Calcutta, et ailleurs, dans le sous-continent. Les ghats en feu sont des crématoires puants où les natifs sacrifient des poulets à Kali Ma dans une frénésie de supplications. Ces dévots sont des esclaves misérables du malheur qui croient que la déesse guerrière Durga va intervenir en leur faveur. Ces stupidités sont ridicules. Je n’ai rien à voir avec ces gens.
MahaKali Yantra
Mon expérience de Kali a été intime depuis l’âge de quatre ans. Je peux vous dire comment je la perçois et comment je crois qu’elle est perçue par les guerriers Gaïens, les praticiens de la contre-violence au service de la Terre. Kali est la patronne de tels guerriers et non pas la salvatrice des masses grouillantes qui larmoient à ses pieds. Ces gens ne sont que des décombres pour Kali. Elle n’aime que les braves qui, en sa compagnie, vont défendre les voies sacrées de Bhudevi, la déesse de la Terre - pour ne citer qu’un de ses nombreux noms prononcés dans le Voeu Gaïen. Kali déteste les êtres humains faibles, crédules et obséquieux.
Il pourrait être également objecté que Kali, ou Bhudevi, ou Gaïa-Sophia, ou toute autre déesse que je nomme, ne sont simplement que des produits de l’imagination et peut-être même d’une imagination malsaine, fébrile et pathologique. Est-ce que je crois que de telles déesses sont réelles? Je le crois certainement, tout autant que je croie que le jet-stream est physiquement réel. Ou que la photosynthèse est physiquement réelle. Ou que l’anneau hexagonal du benzène est physiquement réel. Cependant, ces déesses ne sont pas physiquement et continuellement réelles dans une incarnation littérale: c'est comme si elles pouvaient se manifester dans des hologrammes permanents. Elles ne se manifestent pas de cette manière à l’exception de cas extrêmement rares avec certains individus, mais jamais pour un show collectif ou un spectacle de masse. On peut les concevoir, imaginativement, comme des projections des émotions humaines et des formes d’ondes des émotions de la mère animale planétaire, mais elles ne possèdent pas non plus seulement une existence imaginative. Elles sont des forces surnaturelles oeuvrant à la frontière entre la nature et la psyché, là où les profondeurs invisibles du monde naturel pénètrent dans le psychisme. Elles sont de magnifiques expressions vivantes et palpitantes du Nagual, l’autre monde dénié par le rationalisme étroit et exclu de la vision par les limites rationnellement définies de la perception. Cependant, par la pratique de l’écosorcellerie Gaïenne, ces limites se dissolvent et les paramètres de la perception sont transformés à jamais.
Les guerriers mystiques appellent cette transformation de la perception “la métamorphose bleue” en allusion à un phénomène connu: la lumière qui s’approche du témoin tend à passer vers l’extrémité bleue du spectre visible alors que la lumière qui repart passe vers l’extrémité rouge. Au fil des âges, les shamans et les visionnaires ont détecté l’équivalence surnaturelle de cette métamorphose, dont a émergé la tradition de dépeindre des divinités, tel que Krishna, en bleu. Dans son ouvrage “When the Impossible Happens”, le psychiatre Stanislav Grov décrit le phénomène mystique de la Perle Bleue, un signal ou une augure de cette métamorphose. Il évoque, en connaissance de cause, l’Etre Bleu rencontré par certains praticiens du Siddha Yoga. Dans le cycle d’essais sur 2012, je décris ma rencontre avec les Visages Mayas Bleus, les shamans itinérants intergalactiques qui vivent de façon permanente dans cette métamorphose. Quelque chose inspira James Cameron - selon son témoignage, lors d’un rêve - à dépeindre les chasseurs-cueilleurs Na’vi de Pandora avec des peaux bleues. A l’image des dévots de Kali, les Na’vi d’Avatar sont des guerriers shamaniques qui combattent pour protéger leur mode de vie en immersion profonde avec Eywa, la Gaïa-Sophia de leur planète.
Lorsque je parle de Kali, je ne me complais nullement dans des faux-semblants et je ne demande à personne de se joindre à moi dans un jeu de fantaisie grandiose. Vous pouvez soit expérimenter par vous-mêmes la réalité de ces déesses, soit, sous le joug de votre incrédulité, vous en distancer, à vos risques et périls. L’incrédulité de l’agnosticisme, ou de l’athéisme matérialiste, constitue également une pathologie, et tout aussi pernicieuse, à sa façon, que la foi fanatique en un dieu créateur ou en un messie.
Lorsque j’invoque des déesses, particulièrement cette paire, Kali et Gaïa, je n’attends ou je ne requiers aucune réponse de croyance consentante: je vous invite à une expérimentation, à un challenge d’intention visionnaire. Je vous convie, vous l’individu, à contempler le destin de votre espèce.
Kali = Délivrance. Cette déesse est la plus grande protectrice des êtres humains mais elle ne protège pas l’humanité, en général. Elle protège ceux qui protègent l’humanité. Et à ceux de son camp, les guerriers mystiques pour Gaïa, Kali confère sa délivrance de la condition humaine. Le paradoxe incroyable de cette déesse est qu’elle protège l’humanité au travers de ceux qu’elle délivre des limitations propres à l’espèce. Comment Kali délivre-t-elle? Par la destruction de l’illusion, plus particulièrement l’illusion de la compassion. A sa manière, c’est une mère nourricière: elle nourrit avant tout le courage. Mais la seule chose que Kali ne nourrisse pas, ce sont les illusions humaines. Elle les détruit, et, dans le même élan, elle détruit ces gens qui ne peuvent pas se dépouiller de leurs précieuses illusions, de leurs illusions auto-gratifiantes. A cet égard, elle ne fait aucune distinction entre les victimes et les perpétrateurs unis en une collusion pernicieuse et partageant l’illusion évaluatrice des justes versus les méchants. Les guerriers consacrés à sa cause ne témoignent pas plus de respect pour cette distinction.
Il n’est demandé à personne de croire que les déesses Kali et Gaïa existent dans quelque jeu de faux-semblants exacerbés de divinités. Tenez compte de ce que j’ai écrit à l’encontre des religions, prenez en considération mon oeuvre de mythologie comparée, et de déconstruction des croyances qu’ils encodent, et vous verrez que je suis la dernière personne au monde pour exiger de telles croyances.
Ce en quoi vous avez besoin de croire, c’est en votre faculté de rencontrer, en contact direct et rapproché, ces puissances surnaturelles divines qui imprègnent le monde ordinaire. Le challenge de l’intention visionnaire, de vivre et d’agir dans le rêve lucide de Gaïa-Sophia, est de vous connaître vous mêmes engagé dans cette dimension divine et surnaturelle, en interaction avec elle. C’est de là que Kali émerge. Elle vient pour protéger et pour délivrer. Elle vous invite en sa présence.
Ce long discours sur les déesses pourrait sembler déplacé dans le présent exposé. Il est vrai que je peux me laisser emporter par ce sujet mais, dans ce cas précis, mon intention est claire et précise: c’est de vous informer que la contre-violence ne peut pas être pratiquée par des humains seuls, à savoir pratiquée sans connexion surnaturelle. Et plus particulièrement la connexion avec Gaïa et Kali, qui porte le courroux de Gaïa. Ainsi qu’il a été dépeint brillamment dans le film Avatar, la mère animale planétaire n’intervient pas dans les affaires humaines. Neytiri dit à Jake: “elle oeuvre uniquement pour protéger l’équilibre de la vie”. Kali intervient dans la condition humaine alors que Gaïa elle-même s’approche de l’humanité, dans ses moments les plus sombres, au travers de la matrice des animaux de pouvoir.
Il est impossible de pratiquer la contre-violence sans l’assistance intime de Kali la Libératrice et de ces animaux de pouvoir qui sont les expressions incarnées de la furie protectrice de la mère planétaire. J’invoque donc la déesse Kali afin de s’harmoniser avec les desseins de Gaïa parce que la mère animale planétaire a sélectionné ces membres de l’espèce féline, avec des marques particulières, pour se connecter intimement avec l’humanité dans le dessein de réaliser un monde plus moralement équilibré et plus paisible. Elle a sélectionné les félins avec des taches en forme de goutte.
Nuisance Intentionnelle
La contre-violence est une voie destinée à ceux qui sont opposés à la violence afin qu’ils puissent utiliser la capacité pour la violence dans une attaque rituellement exercée à l’encontre des malfaisants. Vous pouvez rejeter la violence exercée physiquement comme un moyen de contrôle et de domination, une manière de blesser ou de maîtriser autrui mais si vous acceptez la violence en tant qu’accessoire de la self-défense, vous pourriez être qualifiés pour cette pratique. Si, cependant, vous êtes quelqu’un qui ne va pas se défendre lorsqu’attaqué dans la rue, la contre-violence n’est pas pour vous. Elle requiert la reconnaissance de la potentialité pour la violence en soi-même.
La contre-violence est le recours à la potentialité violente, selon des voies altruistes et bienveillantes, à l’encontre de ceux qui exercent la violence dans des buts égoïstes ou maléfiques. C’est un chemin d’action intentionnellement pris à l’encontre de la violence en contraste avec la non-action de laisser la violence s’exercer en toute impunité ou d’y résister passivement. Ce chemin se dirige radicalement au-delà des stratégies moralement acceptables de la résistance passive et de la dissension non-violente. Gandhi élabora son éthique de résistance non-violente à partir du concept Jain d’ahimsa, le non-nuire. L’éthique guerrière embrasse la nécessité de faire face à la violence, et aux orchestrations du mal qui nécessitent la violence pour être réalisées, par une force contre-active. Toute personne croyant que l’orchestration sociale, et le mal délibéré, peuvent être vaincus par l’amour et la résistance passive est invitée à conserver ses croyances bien au chaud. Elle pourrait tout aussi bien se convaincre qu’un garçon brutal, dans une cour d’école, peut être maîtrisé, et empêché de nuire, en sollicitant de lui une raclée et en l’aimant pour ce service.
La contre-violence n’est pas inoffensive: elle peut intentionner la nuisance, même la nuisance létale. Le terme opérationnel est ici “l'intention”. La contre-violence canalise et focalise l’intention de nuire pour la cause de la protection de l’espèce humaine et dans le but d’éliminer les surro-prédateurs, à savoir les humains dont la proie est constituée d’autres humains. La première règle de l’action juste rituelle, la libération ritualisée de la rage transpersonnelle, stipule qu’elle ne peut jamais être utilisée sur quiconque qui vous soit connu en relation directe.
La contre-violence est un mal dirigé vers ceux qui font le mal avec des visées égoïstes d’une telle manière que le mal prolifère globalement. En ayant recours à l’action juste rituelle, l’individu qui pratique la contre-violence intentionne la violence sans entreprendre les moyens physiques de l’exécuter, sans utiliser une quelconque arme physique ou instrument tel que le poison, sans assaut en contact direct et sans agir au travers d’un intermédiaire (tels que les tueurs à gages) ou d’un réseau d’intermédiaires. La contre-violence a recours à “l’action à distance” sans lien physique qui puisse être retracé du praticien à la cible identifiée. Lorsque l’intention est létale, elle résulte en une mort magique. Les shamans ont exécuté des actions à distance depuis des lustres dans les sociétés tribales. La contre-violence est la pratique de l’agression shamanique à l’échelle planétaire.
S’il semble objectionnable, du point de vue des principes, d’intentionner le mal vis à vis d’autrui, méditez sur le point suivant: le mal intentionnel est une situation inéluctable qui procède de la condition humaine, une inclination innée hautement exploitée par certains et déniée ou réprimée par d’autres qui se considèrent comme de meilleures personnes que les premiers (en assumant “une base morale supérieure”). Mais si le mal intentionnel, vis à vis d’autrui, est tenu d’arriver, telle que la situation prévaut chez certains membres de la race humaine, on pourrait alors estimer que c’est une responsabilité d’intentionner le mal sans aucun autre propos que celui de contrecarrer et de vaincre ceux qui le font à propos, avec des visées égoïstes telles que l’acquisition, le contrôle et la domination. Pratiquer la contre-violence, c’est rendre la pareille pour le mal exécuté avec des visées égoïstes. Cet acte spécifique et crucial de réciprocation ramène l’équilibre moral dans l’ordre social. L’équilibre est restauré par des actions contre-violentes: se restreindre à intentionner le mal envers autrui juste par principe, en insistant catégoriquement que faire le mal à autrui n’est pas acceptable, résulte en ce que la balance penche lourdement en faveur des perpétrateurs qui ne s'embarrassent pas de tels scrupules.
Le mal à autrui est fait en permanence sur cette planète. Ce qui fait une différence, c’est qui fait du mal à qui et pour quelle raison. L’objection selon laquelle retourner le mal pour le mal ne va faire que générer un cycle d’escalade de violence ne tient pas debout dans le cas de la contre-violence: parce que le cours qui est promu n’est pas la violence pour répondre à la violence mais l’intention violente dirigée vers son équivalent de violence physique et réelle. Il est possible de pratiquer l’intention violente et d’être une personne aimante. Cependant, l’amour ressenti n’est jamais dirigé vers l'acteur de l’intention violente. L’amour n’est pas la solution ultime pour la paix dans le monde. Cela le serait si tout le monde optait pour l’amour. Mais il n’est que trop évident que tout le monde ne veut pas opter pour l’amour. L’amour ne possède aucune force de persuasion sur les êtres humains pervers et déments qui ne cherchent qu’à nuire, qu’à orchestrer le mal social et qu’à s’attaquer aux membres de leur propre espèce. Pris dans une démence létale et terminale, ils se retournent contre l’espèce et y projette leur monstrueuse infatuation de supériorité et même de divinité. Ils cherchent à détruire l’humanité physiquement afin qu’il n’en reste rien qui puisse leur démontrer l’absence d’humanité en eux-mêmes. L’amour ne peut rien faire pour de telles personnes. Il ne peut pas les atteindre ou les inspirer ou les convertir magiquement en personnes plus nobles. La contre-violence est la manière de les éliminer. Toute société qui ne peut pas détecter et éliminer de tels perpétrateurs, et de tels prédateurs, est condamnée à disparaître de par sa propre faiblesse morale.
L’action juste rituelle, l’expression ritualisée de la contre-violence, n’implique pas de nuire à ceux qui ne nuisent pas ou qui ne veulent pas nuire à autrui. Cette voie n’implique aucune complaisance avec les jeux de pouvoir pseudo-Sataniques. Les praticiens n’exécutent pas de sacrifices humains ou animaux dans la réalisation de ces rituels. Ils ne maltraitent pas les enfants. Ils n’utilisent pas de femmes dans des rites dégradants de pouvoir sexuel. En tant que précepteur de la contre-violence, je condamne strictement de telles pratiques. Un guerrier Gaïen n’utilise pas de puissance létale sur quiconque à l’exception des surro-prédateurs, des humains qui considèrent d’autres humains comme leur proie. Le principe fondamental de l’éthique des guerriers est de ne pas nuire à ceux qui ne nuisent pas. Aimer ses ennemis, tendre l’autre joue pour se la faire claquer, et faire le bien à ceux qui vous font le mal et qui vous persécutent, ne sont définitivement pas des principes prévalant sur ce chemin. Les guerriers Gaïens considèrent de telles platitudes comme les stratagèmes schizoïdes des perpétrateurs qui comptent sur la collusion victime-perpétrateur pour garder la main haute et gagner dans leurs jeux de division, de dissimulation et de domination.
Les perpétrateurs du mal social oeuvrent à l’encontre de l’espèce humaine et de l’unité symbiotique de la vie planétaire. Avec leur scénario de fin de partie, qui est en train d’émerger dans le monde entier, ils conspirent en toute démence pour décimer la race humaine. L’eugénisme est leur signature, la bureaucratie est leur couverture. Dans leur démence, ils se considèrent comme une race spéciale jouissant du privilège d’asservir l’humanité ou de l’annihiler, en fonction de leur programme du jour.
Ceux qui croient pouvoir contrôler le monde ne sont pas même capables de se contrôler eux-mêmes. Ceux qui répandent la terreur au travers de la mystification du terrorisme vivent dans un état de peur perpétuelle. Ils requièrent des mesures élaborées de protection et de secrets afin de perdurer dans leurs fantaisies psychotiques de domination. Ce sont des mauviettes qui ne tiennent pas debout, dans le sens moral du terme. Ils ne possèdent aucune puissance autonome mais ils doivent s’en remettre à des réseaux de soutien et de complicité. Ils acquièrent leur pouvoir du consentement passif des gens qui ne sont pas assez avisés pour percer au grand jour leur petit jeu. Ils ont toute liberté de s’attaquer à leurs congénères tant qu’il n’existe pas assez d’êtres humains avec les tripes de les pourchasser. Non pas seulement de dévoiler leurs machinations, non pas seulement de caqueter à l’infini au sujet de la grande intelligence impliquée dans leurs tromperies, non pas seulement de les accuser de leur malfaisance évidente, non pas seulement de caresser le rêve futile qu’un jour ils auront à répondre de tout cela: non, juste de les pourchasser à mort. Faites les choir. C’est la fin du Kali Yuga, mes amis. La chasse est ouverte aux prédateurs.
Quelle est la proie, sélectionnée par la nature, de l’espèce humaine. Réponse: nous sommes l’unique animal qui puisse pourchasser n’importe quelle autre espèce mais nous n’avons pas de proie naturellement sélectionnée. C’est ce qui nous rend différent de toute autre espèce: pas supérieur, mais différent, exceptionnel d’une certaine manière. Cela rend compte également de la perversion bizarre par laquelle des êtres humains considèrent d’autres êtres humains comme leur proie. La surro-prédation implique une proie de substitution. Les masses deviennent la proie de quelques individus qui se retournent contre leur propre espèce plutôt que de se détruire eux-mêmes: cependant, ces surro-prédateurs sont sous l'emprise de la phase terminale de leur démence auto-destructrice. Ils substituent d’autres êtres humains pour la proie de leurs propres impulsions meurtrières, plutôt que de laisser ces impulsions les consumer eux-mêmes. Dans un certain sens, ils se servent de l’humanité comme d’une offrande sacrificielle à leur propre démence.
Il peut s’avérer difficile, au prime abord, de comprendre ce processus de surro-prédation. C’est quelque chose qui n’a pas encore été mis en exergue, à ma connaissance. Pour le comprendre correctement, il faut examiner attentivement la collusion victime-perpétrateur, qui est de facture purement humaine, en contraste avec la relation proie-prédateur, qui est une des lois les plus sublimes de la symbiose Gaïenne.
C’est le long de ce chemin d’investigation que l’on trouve le royaume des grands félins prédateurs, les chats tueurs aux marques en goutte d’eau...
slaine 17.04.2012 - 09h31 |
Question: Quelle est la proie, sélectionnée par la nature, de l’espèce humaine?
Réponse: nous sommes l’unique animal qui puisse pourchasser n’importe quelle autre espèce mais nous n’avons pas de proie naturellement sélectionnée.
Le Puma des Andes: l'animal sacré de pouvoir, symbole de la contre-violence
Qu'entends-je par “la proie sélectionnée par la nature”? Dans tous les royaumes de la nature, les animaux, les insectes, les reptiles et les oiseaux, on peut de suite observer que chaque créature (un tigre de Sibérie, un rouge-gorge, un cobra...) possède sa proie sélectionnée. A l’exception de l’espèce humaine, il n’existe pas d’espèce animale qui chasse, sans distinction, d’autres créatures. Le tigre de Sibérie mange certains animaux dans les limites de son territoire, tout comme le cobra dans les profondeurs de la jungle ou le scorpion dans le désert. Gaïa pourvoit la proie dans les limites de l’habitat spécifique à chaque créature: elle assortit une proie et un prédateur. Un tigre peut attaquer et dévorer un être humain, mais cela constitue une anomalie. Un aspic, ou un scorpion, peut piquer et tuer un être humain. Néanmoins, les êtres humains ne constituent pas la proie des scorpions ou des aspics. Un condor ou un pélican va plonger vers certaines proies, et dans certains cas extrêmement rares, va s’attaquer à un enfant nouveau-né, mais c’est une anomalie, une exception eu égard aux limites étroitement définies de la prédation.
La contre-violence est le recours à la violence par des êtres humains qui sont opposés à la violence mais qui, cependant, considèrent la non-violence comme une réponse non-adaptée dans certaines situations. L'expression “contre-violence” signifie une action prise à l'encontre de la violence, équivalente en termes de force et d'efficacité, et non pas une résistance passive non-violente. Mais l'action ainsi réalisée n'implique pas l'usage de la violence par contact physique direct. Elle implique plutôt d'activer une force agressive et létale équivalente et supérieure à la violence opposée.
La compréhension d'une telle force, et de son activation, requiert tout d'abord une étude attentive de la nature de la violence à vaincre, à savoir, de la nature du comportement déviant unique de la prédation intra-spécifique.
Le Code de la Chasse
Il n’est que l’animal humain qui possède la latitude de chasser n’importe quelles créatures, que ce soient des fourmis ou des baleines ou même des entités microscopiques, telles que les amibes. La capacité de s’attaquer à n’importe quelle autre créature caractérise une des dispositions exceptionnelles de Gaïa quant à son espèce à problèmes: l’humanité ne possède pas de proie naturellement sélectionnée. De par la faculté que possèdent les êtres humains de s’adapter à n’importe quel environnement, de l’Arctique au Sahara, ils peuvent prospecter sur de vastes territoires en quête de proie. Ils peuvent chasser les animaux qui vivent dans tout environnement qu’ils explorent. Aucun autre animal ne peut en faire autant.
Il est à souligner une autre caractéristique de ce statut unique - exceptionnel mais non pas supérieur - de l’espèce humaine quant à la relation proie/prédateur. Dans le cas de toutes les autres créatures, la proie est chassée pour être mangée. Gaïa met en place des programmes instinctifs, encodés dans des connexions spécifiques proie/prédateur, afin que les prédateurs puissent survivre en ayant la garantie de pouvoir bénéficier d'autres espèces qui soient dévolues à leur sustentation. La connexion lion/gazelle, par exemple. La population de gazelles dépasse de loin la population de lions. Les lions sont garantis d'obtenir un quota, une portion attribuée, de la population de gazelles, à condition de maintenir à son niveau optimum leur expertise à la chasse. Les ajustements de ces connexions (lion/gazelle, lion/zèbre, lion/chacal) sont élaborés, avec délicatesse et précision, par Gaïa. Ces connexions peuvent être également qualifiées de pactes, d'alliances, parce qu'elles impliquent un contrat inter-spécifique avec des limites précises liant les deux parties. Il y a beaucoup à apprendre quant à la manière dont ces connexions, ou alliances, sont équilibrées (voir la troisième partie de l'essai), à savoir quant à la manière dont Gaïa évalue les chances respectives.
Exceptionnellement, les humains jouissent de la latitude, non seulement de chasser toute proie qu'ils choisissent mais, qui plus est, de chasser pour le plaisir, sans satisfaire à un besoin de nourriture. Ils chassent pour le sport, pour le jeu ou pour assouvir leur soif de tuer. Il est souvent affirmé que les êtres humains se situent au sommet de la chaîne alimentaire. C'est une présomption non justifiée et arrogante. Si les humains occupent réellement cette position, ils le font à leurs propres risques, en raison du danger de violer l'équilibre de la nature posé par une telle présomption. Au cours de l'histoire, et de plus en plus au fil des temps modernes, les humains se sont comportés comme des prédateurs débridés qui tuent pour la jouissance, sans respect pour la proie et sans avoir besoin de la nourriture que la proie peut offrir. En Amérique du nord, les Amérindiens honoraient le bison comme un animal sacré qui sustentait leur vie à de nombreux égards: offrant la nourriture de sa chair et de ses organes (conservés pour les guerriers-shamans de la chasse), pourvoyant des habits avec sa peau, et procurant ses cornes et ses os pour des usages pratiques et rituels. Chaque partie de l'animal était mise à profit. La connexion proie/prédateur entre l'humain et le bison était profondément enracinée dans le vie culturelle et spirituelle des Amérindiens.
Mais lorsque les Européens Blancs arrivèrent en Amérique, ils massacrèrent en masse les troupeaux de bisons, en laissant leurs cadavres pourrir dans les plaines. Les hommes tiraient sur ces animaux à partir des trains, juste pour le plaisir de la tuerie.
Dans le film Avatar, Neytiri, la chasseresse Artémis, enseigne à Jake comment tuer pour la survie et comment remercier l'animal pour le sacrifice de sa vie. Elle qualifie le meurtre d'un loup de la forêt “d'exécution”. Le rituel de chasse, dépeint dans le film, est en accord avec les traditions de tous les peuples Indigènes. La chasse, par l'espèce humaine, observe l'ordre symbiotique de Gaïa, la mère animale planétaire. Ou, du moins, elle l'observait originellement. De par le fait que l'espèce humaine ne possède pas de proie naturellement sélectionnée, elle peut choisir intentionnellement quelles créatures chasser et ne pas chasser. La sélection de la proie est la marque de l'espèce humaine qui, seule parmi toutes les créatures, ne possède pas de proie pré-sélectionnée. Parmi toutes les cultures Indigènes, la sélection de la proie et l'exception à la prédation constituent les deux conditions qui déterminent les paramètres stricts du code de la chasse. L'exception à la prédation signifie que l'animal totémique d'un clan ne peut pas être chassé sauf dans des situations bien précises. Gaïa n'encode pas de tels paramètres, dans les programmes instinctifs humains, mais compte sur le génie de l'espèce pour les inventer.
Mât totémique Thunderbird avec des images ancestrales illustrant la continuité inter-spécifique des animaux totémiques dans l'identité tribale
Dans l'essai du cycle 2012 concernant le Manitou, le Gardien de la Nature Sauvage, j'ai proposé le terme symbiotropisme pour l'inclination naturelle à s'orienter, et à s'y connecter, vers tout ce qui favorise la vie grâce au partage ou à l'échange de vie. Les Aborigènes d'Australie, par exemple, se caractérisent par un symbiotropisme qui permet à chacun de leurs clans d'identifier son animal totémique et de s'y connecter intimement. Ils ne mangent pas de leur animal totémique, à l'exception de certaines occasions particulières, des festivals, des moments privilégiés de commémoration. Les connexions tissées par des affinités symbiotropiques sont tenues pour sacrées dans toutes les sociétés dans lesquelles les humains ont évolué en contact rapproché et en harmonie avec la Nature. Notre espèce ne possède pas de programmes instinctifs strictement limités, au contraire des autres animaux, mais Gaïa nous confère des affinités symbiotropiques qui puissent nous servir de guides et d'orientations dans l'élaboration de connexions inter-spécifiques. De telles directives (des “indicateurs flottants” multivalents dans le jargon ésotérique des anthropologues) sont imprégnées de facultés et d'indices magiques et symboliques. La magie réelle, et opérationnelle, n'est seulement accessible à l'espèce humaine qu'au travers de sa connexion avec les animaux de pouvoir, les animations des royaumes de Gaïa. Tant que nous serons laissés à nous-mêmes, paralysés par le drame du reflet de nous-mêmes et piégés dans le labyrinthe des constructions culturelles, nous ne pourrons pas accomplir cette magie shamanique.
La Constellation du Manitou (Aquarius) présente l'image mythique du Maître/Maîtresse des animaux de pouvoir. Dans le Nexus des Shaktis, c'est la Mahavidya Matangi, une figure shamanique suprême qui mène la quête de vision de l'humanité vers le recouvrement de sa connexion sacrée avec les animaux de pouvoir. Le Manitou dépeint avec un arc rappelle Artémis, la déesse de la chasse, et sa contrepartie cinématographique dans Avatar, Neytiri. (Gravure sur bois de Hilaire Hiler, collection de l'auteur)
L'intention joue également un rôle prépondérant dans la magie rituelle et surnaturelle associée avec des animaux chassés, incluant les “animaux de pouvoir” spécifiques tels que le jaguar, l'ours, l'aigle, le saumon et le cerf. Des tribus entières possèdent des connexions ancestrales avec de tels animaux de pouvoir: le mât totémique symbolise la “colonne vertébrale” de la connexion inter-spécifique et transgénérationnelle. Au sein des tribus, les individus possèdent des relations spécifiques avec les animaux de pouvoir. Une des finalités de la quête de vision vécue par les adolescents de l'Amérique originelle, comparable à l'errance (walkabout) des Aborigènes, est de rencontrer un animal de pouvoir qui confie une mission au jeune chercheur. Pour l’esprit Indigène, on ne peut pas découvrir son rôle et sa mission dans la société humaine sans connaître son animal de pouvoir. Le mien est le puma des Andes.
L’intention est également la signature de la contre-violence: non pas la force brutale, ou l’agression en contact direct, mais l’intention dirigée de la capacité pour la violence. Nul besoin de le dire, si vous ne trouvez pas en vous-mêmes cette capacité, cette pratique ne vous concerne pas! Pour ne pas mentionner qu’elle ne vous sied pas. Cependant, certains jours, lorsque vous vous sentez emplis de rage à l’encontre de gens que vous ne connaissez pas personnellement, mais qui sont très connus dans le monde entier, et lorsque vous vous sentez exaspérés par l’assertion flagrante de leur impunité et écoeurés de les voir se vanter avec arrogance de leur pouvoir, vous êtes peut-être alors un candidat pour l’éco-sorcellerie Gaïenne.
Avec cette pratique, il faut soigneusement sélectionner la cible à identifier. Le praticien de la contre-violence détermine les marques de la proie humaine par une investigation télestique de l’exécution du mal social. L’action juste rituelle, qui est la contre-violence manifestée sous une forme rituelle, n’est pas concernée par le mal personnel: un père abusant sexuellement de sa fille, par exemple, ou un banquier local qui arnaque autrui pour le profit. Ce sont des sujets d’attention pour le cercle proche d’amis, de la famille ou des associés d’affaires. Tout autant qu’une situation de réaction et de vigilance locales. Le mal personnel est un challenge pour ceux qui n'acceptent pas de fermer les yeux. Ce challenge est omni-présent dans les deux derniers siècles du Kali Yuga, alors que la dégénérescence de l’espèce humaine se manifeste par les excès les plus horribles.
La contre-violence est transpersonnelle dans ses finalités et dans son amplitude. La cible identifiée n’est jamais connue personnellement du praticien. Le propriétaire foncier qui arnaque, et massacre même, des êtres humains pour le profit, tel que dans le cas du contrat d’assurance dans les deux tours du 9/11, ne peut pas être ciblé par quiconque de son entourage personnel ou professionnel, et, de toutes manières, ne risque pas même de l’être. Mais il peut être ciblé par ceux qui ont entendu parler de lui sans le connaître personnellement, lui ou des proches de son entourage. L’investigation télestique révèle si le comportement de la cible putative correspond à certains critères stricts, et ce principalement à deux égards: le comportement est égoïste, de façon flagrante, et il engendre une prolifération d’effets sociaux délétères qui nuisent aux autres et qui ruinent leurs vies (se reporter aux essais concernant la Télestique). La plupart des problèmes sociaux, de par le monde, sont délibérés, ils sont induits intentionnellement - l’effondrement de la bourse, les guerres (déclenchées par des opérations sous faux pavillon), les épidémies (créées pour vendre des vaccins), etc, etc, ad nauseam. Et maintenant, avec HAARP, même des désastres naturels peuvent être orchestrés pour exécuter le programme de la prédation globaliste.
Les prédateurs cuirassés
A ce point de notre essai, je peux entendre une autre objection, et même deux en une. Tout d’abord, n’est-il pas foncièrement mal que des êtres humains chassent d’autres créatures? Et en particulier, tuent pour de la viande? Le végétarisme n’est-il pas une option saine, le seul choix moral authentique pour notre espèce? Secondement, lorsque les humains en viennent à pourchasser ceux de leur propre espèce, et pour horrible que soit cette situation, l’appel à pourchasser ceux qui pourchassent leurs propres congénères n’empire-t-il pas la situation? Je vais laisser de côté, pour le prochain essai, le point concernant la consommation de viande et je vais tenter de répondre à la seconde objection.
Les êtres humains qui pourchassent d’autres êtres humains sont des surro-prédateurs, une exception flagrante à la symbiose Gaïenne. Pour ce que je sache, il est extrêmement rare de trouver des exemples de prédation intra-spécifique en dehors de notre propre espèce. Certains primates, génétiquement proches de l’espèce humaine, témoignent parfois d’une violence sociale inquiétante. Je ne trouve pas d’autres espèces qui se caractérisent par un comportement aussi excessif. Il nous faut analyser soigneusement la définition de “proie” afin de déterminer la formulation pour la prédation humaine: lorsque des êtres humains, qui peuvent chasser n’importe quelle autre espèce, se retournent contre leurs propres congénères, ils transforment des créatures de leur propre espèce en proie par substitution. Il n’est pas aisé, de prime abord, de saisir ce concept ou de comprendre comment opère la substitution. Pour le propos de l’investigation, considérons que les surro-prédateurs substituent leurs propres congénères à la place d’autres créatures qui, dans des conditions normales, seraient chassées dans un but de survie. (Dans l’essai précédent, j’ai présenté une proposition différente mais il est nécessaire d’étudier ce sujet à partir de divers angles de vue simultanément). Après avoir pourchassé toutes les créatures non-humaines de la planète, certains humains atteignent un tel point d’excès prédateur qui les fait se retourner contre l’humanité elle-même.
Au contraire d’autres créatures chassées pour la nourriture ou la protection vestimentaire, la proie humaine ne possède aucune valeur de survie ou d’ornement. Les exceptions bizarres du cannibalisme ou du comportement des tueurs en série qui s’habillent avec les peaux de leurs victimes (The silence of the lambs) sont des extrêmes grotesques qui peuvent arriver et qui arrivent certainement; mais ces situations “à sensations” nous éloignent du phénomène fondamental qu’il nous faille ici investiguer. La prédation intra-spécifique accomplie par des humains est une manifestation gratuite du désir de meurtre et dans la grande majorité des cas, par pur plaisir.
Staline était un forcené de la surro-prédation qui orchestra la mort de millions de personnes par les diktats, par la menace de la torture, par la peur, par la surveillance, par le terrorisme - des stratégies familières de surro-prédation maintenant utilisées par le gouvernement US afin d’établir un état policier au sein de la nation.
Les surro-prédateurs opèrent au travers des machinations et tromperies du mal social. Ce n’est que rarement qu’ils voient ou rencontrent leur proie humaine. Ils ne consomment pas leurs victimes afin de survivre. Durant ces dernières années, il est vrai, on a entendu des histoires concernant l’élite globale festoyant sur les glandes adrénalines de jeunes enfants terrorisés jusqu’à un niveau d’excitation hormonale exacerbée. Je n’ai pas découvert de preuves sérieuses corroborant cette affirmation mais je n’ai pas beaucoup de doutes en ce qui concerne leur véracité. Dans la phase courante de dégénérescence toxique, il se peut que les prédateurs intra-spécifiques aient recours à de tels comportements horribles (des “rites sataniques” de sacrifice) pour augmenter le frisson et rester “high”.
Cependant, en règle générale, les prédateurs intra-spécifiques ne se rapprochent jamais de ceux qu’ils vont massacrer dans un but de profit ou de contrôle, c’est à dire dans le but de diriger la société à l’image de petits dieux. Un dictateur tel que Joseph Staline était peut-être émoustillé par l’injonction d’assassiner quelques proches d’un malheureux chauffeur qui l’avait offensé, en fumant dans sa voiture stationnée, mais la prédation accomplie par un individu d’une telle démence criminelle se déploie à l’échelle plus vaste de la vie sociale, où les victimes individuelles sont relativement non-signifiantes.
Staline était un forcené de la surro-prédation qui orchestra la mort de millions de personnes par les diktats, par la menace de la torture, par la peur, par la surveillance, par le terrorisme - des stratégies familières de surro-prédation maintenant utilisées par le gouvernement US afin d’établir un état policier au sein de la nation. Un tel comportement calculé et insidieux est unique à l’espèce humaine. Il témoigne d’une forme uniquement humaine de la lâcheté: aucun surro-prédateur poursuivant un programme fasciste, sous couvert de combattre le terrorisme, ou mettant en place des politiques eugénistes, via la bureaucratie, n’est jamais en contact rapproché d’une quelconque de ses victimes (à l'exception des rites sataniques mentionnés ci-dessus). Aucun de ces surro-prédateurs ne serait, non plus, capable de se confronter en face à face à quiconque, homme ou femme, qui reconnaîtrait le monstre pour ce qu’il est. Staline, avec son bras atrophié, était une mauviette. Hitler était un dilettante hystérique avec un seul testicule, et un végétarien strict, notons le bien.
Ainsi que Reich le souligna dans “La psychologie de masse du fascisme”, l’influence étonnante de tels individus faiblards, mais lourdement cuirassés, ne réside pas dans une puissance mystérieuse qu’ils généreraient mais bien plutôt dans le vide de pouvoir, dans le vide d’autorité, qu’ils occupent. Reich démontre brillamment que les tendances militaires et mystiques fusionnent en un mélange toxique chez l’individu cuirassé - ainsi qualifié parce que son corps et son comportement résistent au jaillissement spontané de plaisir qui émerge lors de l’abandon à l’orgasme. Pour de tels individus, c’est une agonie que de ressentir le plaisir naturel qui s’exprime dans la tendresse et la sensualité tout en sachant que cette résistance même au plaisir génère une sorte d’émoustillement viscéral. Les sociopathes et les psychopathes jouissent du frisson de l’émotion sadique mais ils ne peuvent pas supporter le plaisir authentique et inoffensif si ce n’est sous des formes vulgaires et triviales: Hitler pleura lorsque son perroquet mourut. Complètement aliénés des tendres flux du plaisir innocent, les individus cuirassés se transforment en personnages militaires et religieux, ou mystiques (à dire vrai, pseudo-mystiques). Reich observa que:
“En réalité, l’homme religieux est devenu complètement malheureux. En conséquence de la répression de son énergie sexuelle, il a perdu sa capacité pour le bonheur tout autant que l’agressivité nécessaire pour gérer les difficultés de la vie. Plus il devient malheureux, plus il est forcé de croire dans des forces surnaturelles qui le soutiennent et le protègent” (page 147).
La pertinence de cette observation permet d’expliquer comment un pouvoir surhumain en vient à être attribué à des individus prédateurs tant bien même ils ne sont, dans la réalité, que des mauviettes sans tripes qui ne peuvent pas faire preuve d’agressivité normale lorsque cela est approprié - mais uniquement d'une agression excessive et perverse. Voilà un obstacle réellement gigantesque à une rencontre authentique avec le surnaturel, à savoir avec les animaux de pouvoir de Gaïa: la projection d’une aura de pouvoir surnaturel sur les prédateurs, laissant les victimes éblouies et impuissantes. Je vais revenir sur cette projection malsaine plus avant.
Deux peuvent y jouer
Les prédateurs intra-spécifiques sont des personnes violemment dangereuses mais à ce point pathétiques qu'ils ne peuvent rester seuls sous aucune circonstance. Ils requièrent une protection élaborée par autrui: des gardes du corps, des assistants, des conseillers et une batterie intensive d’instruments de surveillance. Ils doivent s’en remettre à des intermédiaires (qui, malheureusement, sont souvent de bonne personnes bien intentionnées) pour exécuter leurs intentions. Confrontez un surro-prédateur tel que Staline avec un être humain sain et capable de self-défense: le monstre ne va pas tenir le battement d’un sourcil. Isolés de leur toile de contrôle hiérarchique, les perpétrateurs sont des mauviettes, des poltrons vulnérables et minables. Si l’envoûtement de démence qui les entoure se brise, ils s’effondrent, ce que fit Hitler. Ce que fit Lyndon Johnson. Et ce que font maintenant d’autres qui ne peuvent pas décoller du paroxysme de leur propre jeu insidieux.
Pour préciser mon point, les surro-prédateurs ne constituent pas la proie d’une agression rituelle létale à l’image d’une proie naturellement sélectionnée pour la nourriture ou la connexion totémique intime: les surro-prédateurs ne sont pas des proies symbiotiques mais des cibles qui sont sélectionnés purement à des fins d’élimination.
Plutôt que de lui assigner une proie pré-sélectionnée, Gaïa laisse à l’espèce humaine l’option spéciale d’éliminer des membres sélectionnés de sa propre espèce. Frapper les perpétrateurs du mal social, avec une rage meurtrière, ce n’est pas devenir comme eux, loin s’en faut. La différence réside dans l’intention et, également, dans le champ ambiant d’émotions qui soutient la rage.
L’action juste rituelle n’est pas une prédation de l’espèce elle-même, ce n’est pas une continuation du modus operandi des individus ciblés: c’est le recours à la force prédatrice pour l’élimination sélective d’une souche déviante de l’humanité. Ceux qui orchestrent le mal social peuvent être éliminés par l’action juste et rituelle, l’expression rituelle de la rage transpersonnelle. La pratique de l’action juste rituelle, et même la simple déclaration de la mener à termes, lamine leur prétendue marge d’impunité. En tant que propagateurs de la peur, les surro-prédateurs sont hautement susceptibles à la peur, plus particulièrement la peur d’animaux humains dangereux, et libres de leurs mouvements, qui se sont consacrés ouvertement à leur extermination. Ils peuvent être poussés à l’extrême limite de leur démence et neutralisés par la simple menace d’une telle force prédatrice rivale. Contrôlent-ils et persécutent-ils par la peur? Deux peuvent jouer à ce jeu. Mais dans des buts différents. Imaginez comment les surro-prédateurs (qui savent se reconnaître, soyez-en assurés) réagiraient en apprenant que la chasse est ouverte. Pouvez-vous imaginer ce qu’il adviendrait de leur assurance arrogante d’inaccessibilité si l’information circulait publiquement que l’un, dans leurs rangs, a été touché?
Sont-ce des spéculations délirantes? Serais-je en train de proférer des affirmations gratuites et imprudentes? Nous verrons plus tard. La preuve est dans la pratique. Il n’est que de développer la passion juste pour la pratique de l’action juste et rituelle. La passion de nuire à ceux qui nuisent délibérément. Non pas de les aider ou de les guérir, certainement pas de les aimer. Mais de les exterminer.
Vantardises Globalistes
Au sujet de l’objection de devenir aussi mauvais que les surro-prédateurs, j’aurai beaucoup plus à dire sur cette problématique épineuse; pour l’instant, je souhaite évoquer l'une de mes préoccupations quant au fait de conférer un pouvoir démesuré aux cerveaux orchestrateurs du mal social.
Depuis 9/11, certaines personnes dévouées ont réalisé des exploits de recherches et d’investigations concernant l’orchestration du mal social. 9/11 fut un appel d’urgence, mais plus encore, un appel à se réveiller. Le message était le suivant:
“Eveillez-vous à ce qui est accompli devant vos yeux pour vous tromper et vous contrôler. Remettez en question ce que l’on vous dit concernant ce que vous avez vu. Observez si les narrations qui accompagnent les événements s’y accordent réellement. Découvrez si les intentions affirmées s’accordent avec les intentions réelles. Demandez qui en tire profit et au nom de quelle autorité telle action ou tel programme est exécuté.”
Depuis 9/11, de nombreuses, de très nombreuses personnes sont en train de se réveiller et d’apprendre comment remettre en question la version officielle des événements, au travers de questionnements télestiques. Avec 9/11, c’est “la version officielle” qui est la théorie de la conspiration: une bande dépenaillée de terroristes Islamistes avec des cutters piratèrent des avions de ligne et les firent percuter des bâtiments qui s’effondrèrent. Si vous croyez encore que c’est ce qui est arrivé, vous cautionnez la théorie de la conspiration 9/11. Les faits de la conspiration requis pour planifier, exécuter et couvrir les événements horribles de cette journée-là sont totalement différents et génèrent une autre histoire.
L’Internet foisonne d’exposés et de commentaires, profondément étayés, quant au terrorisme sous faux pavillon, quant au contrôle mental de la CIA, quant aux crises financières délibérément provoquées, quant à la nature maléfique et illégitime de la Réserve Fédérale, quant à la manufacture de la dette, quant aux machinations du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, quant à l’eugénisme au service de la domination de l’élite, quant à la perversion du Nouvel-Age en une plate-forme pour une religion mondiale, quant au piratage du mouvement de protection environnementale, quant au programme totalitaire des Nations Unies, quant à la lutte raciale-religieuse provoquée par la notion spécieuse de multiculturalisme, quant à la manipulation mentale de masse au travers des réseaux de media, quant à la surveillance via Google, quant aux stratagèmes théocratiques dans la politique et dans les religions, quant à l’instigation délibérée de manque de nourriture, quant aux fausses épidémies, quant à l’arnaque du réchauffement global anthropique, quant au scénario probable de fin de jeu pour les initiatives globalistes, l’opération BlueBeam et la Seconde Venue générée par imagerie informatique, intégrale avec un nuage en forme de champignon et des pyrotechniques d’OVNI. Mortel au plus haut moins. Assurément.
Dans la grande tromperie du fascisme global, l’arnaque est le vecteur de l’horreur. Les deux s’accordent à la perfection, à l’image de l'épée et du fourreau.
Mon catalogue partiel des maux sociaux impulsés par le programme crypto-fasciste de globalisation n’est, de nos jours, que par trop familier comme si quiconque pouvait s’accoutumer à une telle démence. Ces programmes déments ne se développent pas d’eux-mêmes. Ils requièrent un énorme effort pour se maintenir et perdurer, plus particulièrement l’effort de contrôler l’opinion et la perception publique au travers des mass media. Mais le programme globaliste est de nos jours complètement dévoilé publiquement. Grâce aux media alternatifs, de nombreux individus nomment le jeu des prédateurs globalistes. Depuis 9/11, même les cerveaux orchestrant le jeu ne cachent plus leurs finalités. Du haut de leur arrogance, ils croient qu’ils peuvent tromper et manipuler en toute impunité, en proclamant haut et fort ce qu’ils ont l’intention exactement de faire. Il semblerait qu’ils assument que si un petit nombre seulement d’individus protestent contre leur programme affirmé, ils peuvent continuer à le mettre en application, libres de toute résistance et de toute opposition. C’est ce que nous allons voir.
Il y a donc eu une évolution fantastique quant au dévoilement du mal social depuis 9/11. Le problème qui me préoccupe, c’est que certains investigateurs, tels que David Icke, proposent un scénario qui fait apparaître les surro-prédateurs comme surhumains par comparaison avec nous, simple mortels. Icke, ainsi que d’autres qui écrivent sur la conspiration des Illuminatis, et sur le “programme reptilien” du Nouvel Ordre Mondial qui lui est corrélé, voudraient nous faire croire que les cerveaux globalistes sont des adeptes occultes qui contrôlent le monde au travers de techniques occultes dérivées des Mystères. Ils mettent en exergue des symboles magiques Egyptiens dans les icones du système industriel-financier, des rites sataniques parmi l’élite gouvernante, des familles reptiliennes changeant de formes, des pouvoirs occultes de contrôle mental et ainsi de suite. Ils déclinent tellement ce problème que cela en devient lassant, du moins à mon avis.
Des témoignages émanant d’esclaves de contrôle mental de la CIA, telle qu’Arizona Wilder, présentent un tableau épouvantable des prédateurs accomplissant des rites sataniques, exerçant des techniques diaboliques de contrôle du corps et du mental, pratiquant la magie noire de manipulations symboliques sur les masses, et plus. Mais je n’ai découvert, pour l'instant, aucune preuve formelle validant de tels témoignages et qui tiendrait la route dans un tribunal criminel.
Je m’oppose donc à ce profil glorifié des cerveaux globalistes, et non pas seulement en raison de l’absence de preuves tangibles. Cela leur confère beaucoup trop de pouvoir et les imprègne d’une aura de mystère qu’ils ne méritent pas. Dans la réalité, ils constituent un gang dégénéré d’obsédés du contrôle et qui sont dangereux, non en raison d’un pouvoir occulte ou d’une insertion extra-terrestre dans leurs gènes, mais en raison des avantages que la démence criminelle fait prévaloir sur les facultés d’une personne rationnelle, ordinaire et bien intentionnée. Les perpétrateurs globalistes ont un coeur de banquier et un mental de tueur en série. Ils sont dangereux à deux égards: tout d’abord, parce que la logique de la démence prévaut sur le raisonnement d’une personne honnête et bien intentionnée; secondement, parce qu’ils représentent une déviation terminale de notre espèce dont les facultés uniques, incluant l’imagination, sont perverties à des fins d’auto-destruction. Perverties de façon terminale et irrémédiable.
J’objecte fortement à l’aura magique qui est tissée autour de ces monstres de terreur et de tromperie, et ce plus particulièrement eu égard à la faculté shamanique de changer de forme. Icke, et d’autres, attribuent cette capacité aux Illuminatis ou aux obsédés du contrôle du Nouvel Ordre Mondial, en citant des témoignages, qui valent ce qu’ils valent. A ce sujet, cependant, je n’ai jamais entendu Icke, ou d’autres, souligner que la métamorphose corporelle est une capacité antique des Gaïens natifs et dont témoignent les shamans de toutes les cultures au travers des âges. Pourquoi insister sur la capacité terrible de changement de forme des “reptiliens”, qui menacent de nous rendre esclaves d’un programme extra-terrestre, tout en occultant cette même faculté innée chez tous les peuples Indigènes de la planète? Les récits de métamorphose corporelle sont impressionnants et appartiennent à l’héritage éternel de notre espèce. Cependant, ils ne sont jamais mentionnés, par David Icke et par les autres, alors que les pouvoirs reptiliens font l’objet d’un battage médiatique hystérique. Pourquoi?
La métamorphose corporelle appartient à l’art shamanique Indigène de l’alignement avec les animaux de pouvoir de Gaïa. Elle figure au coeur de la connexion prédateur/proie, un don de Gaïa à l’espèce humaine. Les surro-prédateurs représentent la déviance de cette connexion de sorte qu’ils ne peuvent pas utiliser son don inné: l’invocation des animaux de pouvoir. Le film Avatar met en scène les agresseurs militaro-industriels cuirassés comme des RoboCops, magnifiés à la puissance dix, et attaquant les natifs de Pandora avec une flottille de bombardiers massifs. Cependant, les prédateurs, en tant que créatures de chair et d’os, ne peuvent pas e défendre à l’encontre des pouvoirs des animaux sauvages de la planète mère. Lorsque Eywa libère sa couvée surnaturelle contre les prédateurs, l’équilibre des forces penche en faveur des natifs. Le film Avatar est une éco-allégorie avec un message fondamental pour notre époque, le moto du site de la Métahistoire: “seule la connaissance de ce qui est vivant peut bannir la terreur” (Reich).
Les Mystères Calomniés
Icke, ainsi que d’autres investigateurs, font remonter le pouvoir maléfique des prédateurs sociopathes aux Ecoles des Mystères de l’Europe pré-Chrétienne et de l’Afrique (particulièrement, l’ancienne Egypte). Voilà encore bien de la vantardise hystérico-globaliste qui confère au Nouvel Ordre Mondial un arrière-plan mystique. Je dirais, concernant cette affirmation, que ces investigateurs se fourvoient totalement. M'exprimant en tant que vecteur et instructeur moderne des Mystères, je rejette l’affirmation selon laquelle le Nouvel Ordre Mondial est l’héritier des initiés de ces Mystères. Icke a réalisé un travail gigantesque d’investigation des conspirations globalistes, accompagné d’abondants commentaires, mais lorsqu’il s’agit des Mystères, il est strictement ignorant du sujet. Il affirme que les techniques de contrôle mental, attribuées aux Illuminatis ou au Nouvel Ordre Mondial, dérivent des Mystères mais c’est une simple inférence de sa part. Et une inférence n’est pas une évidence.
Il n’existe aucune preuve solide étayant les affirmations de David Icke en ce qui concerne les Mystères, affirmations reprises par Michael Tsarion, Jordan Maxwell et William Gordon. D’autres investigateurs sincères de 9/11, incluant des chrétiens traditionalistes réalisent, malgré leur croyances religieuses, un excellent travail de déconstruction du programme du NOM (par exemple, Chris White avec “nowheretorun 1984” sur YouTube). Néanmoins, les détectives Chrétiens rejettent totalement la mystique de la Déesse et ont, au mieux, une compréhension scolaire du Paganisme et du “culte de la Terre”. La conception (présentée dans Esoteric Agenda) selon laquelle le contrôle des naissances, dans les sociétés Païennes, a jeté les bases de la stratégie globaliste de dépopulation, est caduque. Et elle serait risible si elle n’était pas prise à la lettre par de nombreuses personnes qui ne connaissent rien de rien des pratiques et de l’éthique authentiquement Païennes. C'est une méconnaissance on ne peut plus malencontreuse.
Comment puis-je être aussi certain que ces chercheurs dévoués déraillent complètement, dans ce cas précis? Et bien, au prime abord, malgré toutes leurs recherches, ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’est le shamanisme. Ils plongent profondément dans des études de l’histoire, de la sociologie, de la psychologie mais ils ne font qu’aborder de loin la mythologie; par contre, ils sont enclins à négliger la sphère intégrale de l’anthropologie, à la fois culturelle et sociale. Cette omission génère un énorme angle mort dans le diagnostic courant de la pathologie globaliste. Alors que le thème de l’anthropologie (incluant le shamanisme, le culte de la nature, la magie Indigène, et tout l’éventail des pratiques mystiques et magiques Païennes, pour ne pas mentionner les éthiques Païennes) contribue considérablement à la solution pour éliminer le globalisme. Et il nous faut dépasser - finalement! - l’analyse du problème et les spéculations qui tournent en rond. De par le fait qu’ils se focalisent presqu’exclusivement sur le problème, en nommant le jeu de la prédation globaliste, les investigateurs courants tendent à négliger ce champ de connaissances dont l’importance est cruciale.
Voici un autre facteur étayant mon objection vis à vis de l’affirmation de David Icke concernant les Mystères: il est un fait connu de tous les érudits de ce domaine, et une connaissance populaire et bien établie dans l’antiquité, c’est que les initiés des Mystères ne révélaient rien de ce qui se déroulait dans ces pratiques et enceintes sacrées. Il n’existe aucune preuve directe, ni aucune preuve textuelle ou artéfactuelle, que des techniques de modification comportementale et de contrôle mental eussent été systématiquement enseignées dans les Centres des Mystères. D’affirmer cela, c’est de proférer une inférence sans aucun fondement, et non pas un fait. David Icke, qui étaye de façon si méticuleuse toutes ses autres recherches, ne peut fournir aucune preuve de cette affirmation particulière parce qu’il n’en existe tout simplement pas. Bien que son inférence soit erronée, elle soulève une problématique difficile qui nécessite une clarification: comment certains membres des Mystères tirèrent assurément une vision psychologique de leurs expériences et l’appliquèrent à de l’ingénierie sociale et au contrôle mental de masse. Ferais-je donc preuve maintenant de sournoiserie? En disant que David Icke, après tout, a raison mais en présentant une autre facette de son affirmation? Vous pouvez l’interpréter de cette façon, si vous le souhaitez, mais ce n’est pas le cas. Mon intention est présentement de spécifier un point crucial: le programme des Mystères excluait et interdisait expressément l’application de connaissances initiatiques à la manipulation sociale et à la modification comportementale; cependant, le mysticisme expérimental, pratiqué dans les enceintes des Centres de Mystères, conférait certaines expériences à partir desquelles une telle connaissance et méthodologie pouvaient être développées. Le jeu de contrôle comportemental social ne fut jamais de mise chez les Telestai et il y était strictement interdit (aussi loin que je me le rappelle).
L’objectif affirmé des Mystères était le même que l’objectif réel: éduquer la race humaine et permettre au potentiel humain de s’épanouir, une personne à la fois. De par la vision guidant les adeptes des Mystères, il n’était pas cohérent de pratiquer ou d’enseigner des techniques de contrôle mental ou de manipulation sociale. Tous ceux nombreux qui restèrent fidèles aux finalités originelles de l’Ordre des Mages ne se mêlaient pas de politique. Néanmoins, certains de leurs collègues décidèrent d’emprunter cette voie. Et il s’ensuit une histoire qu’il est plus facile de raconter que d’écrire. Pour un arrière-plan concernant la scission dans l’Ordre des Mages et la problématique épineuse des Gnostiques versus les Illuminatis, voir mon essai “Les origines du Mouvement Gnostique”.
En bref, les Telestai, ceux qui étaient impulsés par la vision Sophianique des Mystères, ni n’inventèrent ni ne gérèrent les théocraties. Les rites de royauté sacrée exécutés dans les psychodrames théocratiques de Babylone et d’Egypte n’étaient pas, non plus, des représentations publiques de processus initiatiques secrets. (Je considère que la supposition, stipulant que les rites de royauté étaient des processus initiatiques célébrés publiquement, est l’erreur la plus fondamentale des érudits de la religion - en raison, bien évidemment, du fait que ces érudits manquent d’une expérience initiatique directe leur permettant d’interpréter des pratiques et des paradigmes antiques.) Les rites enthéogéniques secrets, à Eleusis et ailleurs, n’étaient pas représentés dans des mises en scènes publiques de ce type. Et ils ne généraient, encore moins, des programmes sinistres de contrôle mental comparables au Project Monarch et au Project Bluebird de la CIA. Il est vrai que certains adeptes, qui vinrent des Mystères, violèrent la tradition sacrée et mirent leurs connaissances initiatiques au service de la manipulation sociale. D’où la scission dans l’Ordre des Mages. C’est la nuance cruciale que je souhaite mettre en exergue.
La Mystique de Gaïa
Les techniques de manipulation sociale furent partiellement dérivées d’expériences vécues dans les Mystères, qui furent exportées et utilisées à mauvais dessein, mais elles ne constituèrent jamais la finalité réelle de l’initiation dans les cultes de la Déesse. Ce point est éminemment clair dans les témoignages rares qui ont survécu en ce qui concerne les effets de l’initiation Télestique. Les effets, selon l’orateur Romain Cicéron, n’étaient pas d’apprendre au sujet des dieux ou de comment devenir des dieux, mais comment devenir intimes avec les secrets de la Nature, la Grande Déesse.
Ce qui, d’ailleurs, est précisément ce qui fait défaut chez Icke, Tsarion et les autres voix mâles qui seraient susceptibles de proposer une solution au problème des stratégies des cerveaux globalistes: ils n’ont aucun sens de la mystique de la déesse. Il n’y pas de Shakti à bord. Pas de connexion Gaïa/Déesse du tout, pour autant que ce lèche-cul de Kalika puisse le dire. Il y a même un investigateur, Alan Watt, qui semble parler des femmes avec un mépris à peine voilé, au point même de les considérer comme des créatures serviles qui ne possèdent pas le droit de choisir ce qu’elles font de leurs propres corps. Le contrôle des naissances, selon ce que Watt présume, pue les stratégies eugénistes des globalistes. Vraiment? Ce type de distorsion, émanant de ceux qui tentent de dévoiler le problème, ne fait qu'aggraver le problème et compromet sérieusement la découverte d’une solution.
Watt ne mentionne jamais Gaïa si ce n’est pour mépriser “le culte de la terre Gaïa” comme un stratagème de la finalité globaliste de promouvoir une religion mondiale. A cet égard, les hommes dédiés à la lutte contre la stratégie globaliste de domination sont privés de l’élément le plus vital et le plus inspirant qui façonne un guerrier Gaïen: le dévouement héroïque au Divin Féminin dans tous ses aspects, humains et surnaturels. L’amour de Gaïa est la vocation la plus sublime de l’humanité. Les guerriers aiment la mère animale planétaire plus que la vie elle-même et pourquoi pas puisqu’elle est la source de toute vie planétaire, en premier lieu? Cela ne veut pas dire, cependant, que les Gaïens promeuvent de sacrifier l’espèce humaine à la Terre, tel qu’il est suggéré par le programme globaliste eugéniste de dépopulation pour redescendre à 500 millions d'êtres humains (programme inscrit sur les Georgia Guidestones, le Stonehenge de ces polichinelles débiles que sont les Franc-Maçons Américains).
David Icke et les autres ne connaissent rien à l’histoire du shamanisme Gaïen et de la magie enracinée dans la Terre. Mais l’histoire complète de notre planète, durant les 6000 dernières années, inclue la description de la suppression de la magie sexuelle-tellurique bienveillante ainsi que sa résurgence, ici et maintenant, dans la Voie Kalika. En raison d’une scission dans l’Ordre des Mages (décrite dans mon ouvrage Pas en Son image et sur ce site), certains anciens adeptes profanèrent le voeu sacré de ne pas utiliser les pouvoirs, acquis au travers de l’initiation, pour manipuler autrui. Ce faisant, ils durent quitter les Ecoles des Mystères dédiées à la Grande Déesse et ils fondèrent leurs propres institutions “privatisées”. Les Mages dissidents partirent pour l’Egypte vers 3400 avant EC et fondèrent ultérieurement les Fraternités Séthienne et Osirienne de Luxor et de Memphis, respectivement. De nos jours, ces fraternités survivent dans le gang du Vatican et chez les (ainsi nommés) Francs-Maçons, respectivement. Ce sont là les deux principaux groupes de déments obsédés du contrôle qui orchestrent le mal social à notre époque. Ils dérivent des initiés déviants de la scission des Mages qui choisirent de plonger dans la manipulation sociale et non pas des initiés qui fondèrent et conservèrent les Mystères dans une consécration stricte à la Grande Déesse, à Gaïa-Sophia.
Ainsi, pour résumer, je rejette l’affirmation de David Icke selon laquelle les Ecoles des Mystères étaient des think tanks pour les Illuminatis de l’antiquité. Je fais également objection à sa description des facultés occultes des perpétrateurs du mal social d’aujourd’hui. Cela me semble être, hélas, un cas de vantardise hystérique globaliste et involontaire de la part d’un expert dans le dévoilement des globalistes. Cela encense les pervers et leur confère une aura de magie; néanmoins, quelles que soient les facultés magiques qu’ils possèdent, elles ne procèdent pas de pouvoirs occultes qu’ils maîtriseraient mais du don inné de l’imagination contaminé par la peur et l’avidité et perverti à des fins déviantes et destructrices. Tout comme la magie imaginative de l’idéologie de la Race Arienne, pour ne citer qu’un exemple évident. Ce qui est, d’ailleurs, la même magie imaginative que celle du Peuple Elu de l’Ancien testament.
La magie des prédateurs globalistes est illusoire, exempte d’un enracinement réel dans la Terre, dissociée des pouvoirs des animaux mais elle est nourrie et soutenue par la croyance humaine de sorte qu’elle apparaisse plus grande qu’elle ne l’est: l’effet du Magicien d’Oz. Entretenue par la foi, cette pseudo-magie se transforme en une puissante pathologie de collusion. La magie authentique enracinée dans la matrice des animaux de pouvoir, la présence surnaturelle du Divin Féminin, est une toute autre force.
Véritablement, la magie opérationnelle pour notre espèce est fondée non pas sur une foi collective en des doses massives mais sur la complicité sélective des éco-guerriers avec Gaïa et Kali. Une complicité volontaire et élective. Le Voeu de Tantra Gaïen constitue la voie directe vers une telle complicité.
La Contre-Magie
Je l’ai déjà dit et c’est mon plaisir et mon privilège de le redire: la reconnaissance du Divin Féminin ne peut pas coexister dans la paix avec le paternalisme divin. Une société, dont les natifs sont asservis à un dieu paternel extra-terrestre, ou quelque autre version d’une idéologie de race maîtresse, ne peut pas accéder à un statut planétaire. La révérence pour la Déesse et l’autorité de Dieu sont des paradigmes mutuellement exclusifs. C’est la guerre qui n’est pas choisie par les êtres humains amoureux de la paix qui sont largement incapables de la mener. L’éradication du paternalisme divin est la cause qui unifie les guerriers Gaïens de tous les genres sur la Voie Kalika, la voie de Kali Ma, celle qui protège et délivre.
Pour terminer cet essai, permettez-moi de réitérer: le battage publicitaire globaliste, quant aux facultés de métamorphose corporelle des reptiliens, n’est pas authentifié par des preuves tangibles qui pourraient être présentées, dirais-je, dans un tribunal d’affaires criminelles. Arizona Wilder peut dire ce qu’elle veut, et il se peut qu’elle dise la vérité, mais son témoignage, non validé par des preuves physiques, n’est pas fiable et il ne peut pas contribuer à formuler des évaluations du mal social. La Télestique, avec ses trois sondes de décontamination, nous permet d’évaluer les fonctionnements du mal social sans recourir à des histoires extravagantes de rites Sataniques au “château-mère” en Belgique (le noyau du mal globaliste) ou à des mises en scènes grotesques pour des vieux gâteux séniles à Bohemian Grove en Californie. Le témoignage de Wilder paraît relativement sincère. Il a peut-être été élaboré à partir de souvenirs d’abus réels dans sa vie personnelle. Quel qu'en soit le cas, un témoignage aussi horrible génère une perception des prédateurs intra-spécifiques empreinte de fabulation hyperbolique.
Ainsi que je l’ai exprimé récemment dans un interview, il est temps de sortir du problème et de passer aux solutions. S’il est vrai qu’il faille continuer à investiguer les machinations du mal globaliste, il ne faut pas que cela paralyse l’esprit humain au moment crucial où la marée se retourne contre les stratèges du Nouvel Ordre Mondial. Décembre 2009 constitua le moment-clé de par l’éclatement du scandale du Climategate et de la sortie du film Avatar. Le moment est venu de reprendre la planète. Quelle que puisse être la magie noire des perpétrateurs intra-spécifiques, elle ne peut pas rivaliser avec le pouvoir de la Terre elle-même. L’éco-sorcellerie Gaïenne est un pacte avec les pouvoirs féroces de la mère animale planétaire. Appelez-la ainsi si vous trouvez que Sophia fasse un peu archaïque.
A chaque fois que j’entends évoquer les facultés extraordinaires et quasi surnaturelles de la mafia globaliste, les techniques de contrôle mental, les lignées de sang reptilien aux pouvoirs de métamorphose corporelle et tout le reste du business de la peur du Nouvel Ordre Mondial, je me pose la question suivante: si cette magie maléfique est si puissante, sa contrepartie n’est-elle pas aussi puissante?
Je demande donc: Où se trouve la contre-magie à l’envoûtement maléfique de la stratégie globaliste?
Je demande de nouveau: Où se trouve la force bienveillante de protection surnaturelle pour contrecarrer la magie faussement attribuée à des déments psychopathes qui ne cherchent qu’à revendiquer cette planète sublime comme leur petit parc d’attractions privé?
Les monstres humains, qui imaginent qu’ils puissent contrôler le monde, en réalité, ne peuvent pas même se contrôler eux-mêmes et ils ne dérivent leur pouvoir que par procuration, que par le consentement passif de leurs victimes. Ils tirent leur puissance de la collusion victime/perpétrateur, un syndrome humain pernicieux, qu’il ne faut pas confondre avec la relation proie/prédateur, un aspect noble - et un don de Gaïa - de la symbiose entre toutes les espèces. Si j’arrive à expliciter ces deux types de relations, j’aurai réussi à faire passer le message fondamental de l’action juste et rituelle; il ne me restera qu’à présenter les procédures rituelles, ce qui ne peut être transmis qu’oralement.
Présentement, en cette période fantastique de transformation totale, il est intolérable et inacceptable de continuer à analyser le problème sans en venir à la proposition de solutions. Mais sans Shakti, accomplie dans la fusion intégrale, physique et mentale, avec le Divin Féminin, il n’est aucune voie menant vers des solutions. Alors les amis, accueillez Shakti à bord, attachez vos ceintures et voguez sur les vagues sublimement chtoniennes de la magie surnaturelle qui palpite au coeur de cette planète - et que la chasse soit ouverte!
xo 17.04.2012 - 18h46 |
Excellent !! J'adhère totalement, quelle clarté d'esprit !!
esoterikman 20.04.2012 - 15h14 |
il est clair que la contre-violence est le seul moyen de changer le future de notre monde...une question persiste dans mon esprit....que puis-je faire pour aider ?? ou puis-je rencontrer des gens aptes a m'apprendre cela ?? cette vie morne et absurde me fait souffrir..est-ce de ma faute ?? ce système oligarchique n'a que trop duré il est temps...envoyez moi vos propositions rencontrons nous et parlons franchement !!
Petite citation de Rousseau:
"L'homme est né libre, et partout il est dans les fers"
libérons nous mais pour cela parlons nous !!
a bon entendeur.....
Petite citation de Rousseau:
"L'homme est né libre, et partout il est dans les fers"
libérons nous mais pour cela parlons nous !!
a bon entendeur.....