(source image : http://www.aube-nature.com )
Ils ont déclaré la guerre à la nature
La nature, c'est vous !
Connaissez-vous Kokopelli ? Depuis 20 ans cette association distribue gratuitement des semences potagères anciennes ou rares pour faire vivre la biodiversité agricole. Les semences qui dérangent, on fait le point !
Depuis 20 ans Kokopelli distribue gratuitement des semences potagères anciennes ou rares pour faire vivre la biodiversité agricole. Tout cela grâce à un réseau militant de producteurs, d'adhérents, de parrains et marraines qui permettent de maintenir une collection planétaire unique de plus de 2200 variétés. En 2007, elle distribuait 550 variétés de tomates, 300 variétés de piments, 130 variétés de laitues, 150 variétés de courges et 50 d'aubergines ! Chaque année Kokopelli distribue gratuitement près de 200 colis de semences aux communautés rurales, associations ou ONG.
Ces semences sont produites par les adhérents de l'Association et les "parrains" et marraines : pour l'une d'elle, Meiyna Vernet, "Produire, offrir, échanger des semences, c'est un acte de résistance qui permet de favoriser la biodiversité cultivée, de préserver notre patrimoine génétique, en cultivant des variétés anciennes, reproductibles et menacées de disparition, de retrouver notre autonomie alimentaire en récoltant nos propres graines et en cessant d'acheter des graines chaque année, d'entrer dans une dynamique d'échanges et de solidarité, de privilégier des semenciers qui travaillent réellement à la sauvegarde des variétés, et d'oeuvrer à l'adaptation des variétés existantes et créer de nouvelles variétés".
Le bras de fer de la concurrence
En 2005 Kokopelli avait été attaquée par la société Graines Baumaux pour concurrence déloyale. Le verdict est tombé. Enorme événement largement passé inaperçu : le 12 Juillet, la Cour de Justice Européenne, désavouant Kokopelli, a estimé que l'Europe avait raison d'imposer l'obligation de ne commercialiser que des semences de légumes recensées dans des catalogues officiels. La Cour a estimé que l'objectif premier des lois européennes en vigueur "consiste à améliorer la productivité des cultures de légumes ". Comme si la Justice avait à se préoccuper des rendements!
Pourtant l'avocat général, Juliane Kokott, n'avait pas manqué d'affirmer que les règles relatives à l'admission des semences au Catalogue Officiel, qui en recense toutes les catégories qui veulent être commercialisées, n'ont "aucun rapport avec la santé des plantes" et qu'il "appartient aux agriculteurs de décider des variétés qu'ils cultivent". Mais surtout il estimait : « le fait que les agriculteurs soient cantonnés à des variétés admises réduit enfin la diversité génétique dans les champs Européens ».
Car c'est l'enjeu ! Non seulement la biodiversité est en cause mais la privatisation des semences de plus en plus aux mains des grands groupes industriels du type Monsanto. Un enjeu mondial : Marie-Christine Robin auteur de l'excellent "Le monde selon Monsanto"*, décrit le calvaire des paysans indiens qui se suicident en masse depuis l'introduction des semences OGM, puisqu'ils se trouvent ruinés, obligés après chaque récolte de racheter les semences à Monsanto. Le processus était le même que celui auquel nous assistons : on leur promettait une productivité phénoménale, des rendements mirifiques. Les variétés traditionnelles ont été interdites et la place faite aux grandes compagnies semencières.
La vie en dictature
Vandana Shiva, féministe et adepte de Gandhi, parfois décrite comme le "José Bové en Sari" dénonce sans relâche ce système qui en commençant par "breveter le vivant" aboutit à privatiser tout un secteur et, dans le cas de l'Inde, à affamer des populations entières. A l'instar des brevets industriels, les entreprises réussissent à breveter un gène, c'est-à-dire une séquence de l'ADN d'une plante, qu'elles ont isolé !
Savez vous qu'aux USA, dans les années 90, on a breveté des gènes humains ! Pour les végétaux, en Inde, cela a commencé par le Seed act qui, en 2004, risquait d'aboutir, selon Vandana Shiva, à une véritable dictature semencière.
En France depuis plusieurs décennies, la pratique des semences de ferme permettant aux agriculteurs de replanter leurs graines n'allait déjà plus de soi : ces semences étaient protégées par un Certificat d'obtention végétale (COV) - à savoir le droit de propriété des "obtenteurs" de l'espèce. Ressemer ces graines était théoriquement interdit. Mais cet usage demeurait, dans les faits, largement toléré en France.
Puis vint une proposition de loi UMP qui légalise les semences de ferme ...à condition de verser une "rémunération" aux titulaires des COV c'est à dire des entreprises de semenciers. Et enfin cette dernière décision de la cour de Justice européenne qui est un nouveau pas dans la marchandisation : après l'école, le corps et le trafic d'ovocytes et la vente d'organes, c'est la marchandisation de la nature qui est en jeu.
On comprend que Kokopelli se sente menacé et appelle à ce qu'on les soutienne, "car il n'est pas admissible que les variétés anciennes, héritage de nos grands-parents, soient interdites de cité".
Nous en appelons également à notre gouvernement. La gauche, sous les précédents gouvernements de droite, nous a dit pouvoir compter sur son soutien à de nombreuses reprises. Il est temps maintenant qu'elle transforme ses promesses en actes
Jean-Marcel Bouguereau - Le Nouvel Observateur
*Aux éditions La Découverte
---
Une solution? planter partout!!! Voyons comment une ville anglaise est en train de réaliser ce combat écologique et social en devenant bientôt une ville autonome en légumes et dans laquelle voisins se connaissent et travaillent ensemble dans un but commun!
---
Cette histoire ressemble à une utopie, une ville imaginée par un sociologue pour décrire la communauté idéale, et pourtant tout est réel. A Todmorden, une commune d'Angleterre, les habitants cultivent leurs propres potagers dans des lieux publics qui le permettent avec l'objectif de devenir complètement auto-suffisant en quelques années.
Aucun camion ou train ne transportera des légumes à Todmorden mais surtout, le citoyen ne récolte plus que ce dont il a besoin et tout le monde donne un coup de main en s'occupant régulièrement des différents espaces cultivés.
Pour un horticulteur, visiter Todmorden est un plaisir pour les yeux, une ville tapissée de parterres et d'espaces verts où l'on peut admirer la croissance jour après jour de carottes, choux, laitues, oignons, pommes de terre et de potagers en tous genres, mais aussi d'arbres fruitiers et d'herbes aromatiques comme les framboises, les fraises, les abricots, le romarin, le basilic et bien d'autres.
Le projet s'appelle Incredible Edible et a comme objectif principal de rendre Todmorden auto-suffisant en ce qui concerne les fruits et légumes d'ici 2018 ! En plus de l'idée même d'autosuffisance, ce qui est particulièrement marquant est l'harmonie qui accompagne le projet, personne ne ramasse plus de ses besoins, avant tout parce qu'il n'y aucune raison de le faire et parce que, comme l'explique la co-fondatrice du projet Mary Clear « cela ne se produit pas, nous avons confiance en les personnes, nous croyons et nous en sommes les témoins, les personnes sont honnêtes »
Les parterres, comme déjà évoqué, sont partout mais il faut aussi signaler un grand verger de 200 arbres dans le centre de la ville, ainsi que des lieux insolites où sont cultivés les potagers : en effet, en plus des parcs classiques, nous pouvons trouver des fruits et légumes devant le commissariat, la mairie et même dans le cimetière !
Incredible Edible, ce ne sont pas seulement des potagers éparpillés dans la ville mais c'est aussi l'éducation au goût : des cours sur l'horticulture, sur comment conserver les fruits et légumes ou sur comment faire son propre pain sont activés.
L'initiative a certainement interpellé en Angleterre puisque 21 communes commencent déjà à expérimenter des projets de ce type. L'intérêt est également fort dans d'autres réalités européennes (Allemagne et Espagne) mais pas seulement (Canada et Hong Kong) !
Qui aurait dit, il y a encore peu de temps, que la ville du futur serait verte et non grise, avec des fruits et légumes à chaque angle à la place de machines volantes ?
Source
Plus d'infos :
http://www.incredible-edible.info/
http://www.kokopelli-blog.org/
http://www.scoop.it/t/naturetoshare (un blog à suivre!)
La nature, c'est vous !
Connaissez-vous Kokopelli ? Depuis 20 ans cette association distribue gratuitement des semences potagères anciennes ou rares pour faire vivre la biodiversité agricole. Les semences qui dérangent, on fait le point !
Depuis 20 ans Kokopelli distribue gratuitement des semences potagères anciennes ou rares pour faire vivre la biodiversité agricole. Tout cela grâce à un réseau militant de producteurs, d'adhérents, de parrains et marraines qui permettent de maintenir une collection planétaire unique de plus de 2200 variétés. En 2007, elle distribuait 550 variétés de tomates, 300 variétés de piments, 130 variétés de laitues, 150 variétés de courges et 50 d'aubergines ! Chaque année Kokopelli distribue gratuitement près de 200 colis de semences aux communautés rurales, associations ou ONG.
Ces semences sont produites par les adhérents de l'Association et les "parrains" et marraines : pour l'une d'elle, Meiyna Vernet, "Produire, offrir, échanger des semences, c'est un acte de résistance qui permet de favoriser la biodiversité cultivée, de préserver notre patrimoine génétique, en cultivant des variétés anciennes, reproductibles et menacées de disparition, de retrouver notre autonomie alimentaire en récoltant nos propres graines et en cessant d'acheter des graines chaque année, d'entrer dans une dynamique d'échanges et de solidarité, de privilégier des semenciers qui travaillent réellement à la sauvegarde des variétés, et d'oeuvrer à l'adaptation des variétés existantes et créer de nouvelles variétés".
En 2005 Kokopelli avait été attaquée par la société Graines Baumaux pour concurrence déloyale. Le verdict est tombé. Enorme événement largement passé inaperçu : le 12 Juillet, la Cour de Justice Européenne, désavouant Kokopelli, a estimé que l'Europe avait raison d'imposer l'obligation de ne commercialiser que des semences de légumes recensées dans des catalogues officiels. La Cour a estimé que l'objectif premier des lois européennes en vigueur "consiste à améliorer la productivité des cultures de légumes ". Comme si la Justice avait à se préoccuper des rendements!
Pourtant l'avocat général, Juliane Kokott, n'avait pas manqué d'affirmer que les règles relatives à l'admission des semences au Catalogue Officiel, qui en recense toutes les catégories qui veulent être commercialisées, n'ont "aucun rapport avec la santé des plantes" et qu'il "appartient aux agriculteurs de décider des variétés qu'ils cultivent". Mais surtout il estimait : « le fait que les agriculteurs soient cantonnés à des variétés admises réduit enfin la diversité génétique dans les champs Européens ».
Car c'est l'enjeu ! Non seulement la biodiversité est en cause mais la privatisation des semences de plus en plus aux mains des grands groupes industriels du type Monsanto. Un enjeu mondial : Marie-Christine Robin auteur de l'excellent "Le monde selon Monsanto"*, décrit le calvaire des paysans indiens qui se suicident en masse depuis l'introduction des semences OGM, puisqu'ils se trouvent ruinés, obligés après chaque récolte de racheter les semences à Monsanto. Le processus était le même que celui auquel nous assistons : on leur promettait une productivité phénoménale, des rendements mirifiques. Les variétés traditionnelles ont été interdites et la place faite aux grandes compagnies semencières.
Vandana Shiva, féministe et adepte de Gandhi, parfois décrite comme le "José Bové en Sari" dénonce sans relâche ce système qui en commençant par "breveter le vivant" aboutit à privatiser tout un secteur et, dans le cas de l'Inde, à affamer des populations entières. A l'instar des brevets industriels, les entreprises réussissent à breveter un gène, c'est-à-dire une séquence de l'ADN d'une plante, qu'elles ont isolé !
Savez vous qu'aux USA, dans les années 90, on a breveté des gènes humains ! Pour les végétaux, en Inde, cela a commencé par le Seed act qui, en 2004, risquait d'aboutir, selon Vandana Shiva, à une véritable dictature semencière.
En France depuis plusieurs décennies, la pratique des semences de ferme permettant aux agriculteurs de replanter leurs graines n'allait déjà plus de soi : ces semences étaient protégées par un Certificat d'obtention végétale (COV) - à savoir le droit de propriété des "obtenteurs" de l'espèce. Ressemer ces graines était théoriquement interdit. Mais cet usage demeurait, dans les faits, largement toléré en France.
Puis vint une proposition de loi UMP qui légalise les semences de ferme ...à condition de verser une "rémunération" aux titulaires des COV c'est à dire des entreprises de semenciers. Et enfin cette dernière décision de la cour de Justice européenne qui est un nouveau pas dans la marchandisation : après l'école, le corps et le trafic d'ovocytes et la vente d'organes, c'est la marchandisation de la nature qui est en jeu.
On comprend que Kokopelli se sente menacé et appelle à ce qu'on les soutienne, "car il n'est pas admissible que les variétés anciennes, héritage de nos grands-parents, soient interdites de cité".
Nous en appelons également à notre gouvernement. La gauche, sous les précédents gouvernements de droite, nous a dit pouvoir compter sur son soutien à de nombreuses reprises. Il est temps maintenant qu'elle transforme ses promesses en actes
Jean-Marcel Bouguereau - Le Nouvel Observateur
*Aux éditions La Découverte
---
Une solution? planter partout!!! Voyons comment une ville anglaise est en train de réaliser ce combat écologique et social en devenant bientôt une ville autonome en légumes et dans laquelle voisins se connaissent et travaillent ensemble dans un but commun!
---
Cette histoire ressemble à une utopie, une ville imaginée par un sociologue pour décrire la communauté idéale, et pourtant tout est réel. A Todmorden, une commune d'Angleterre, les habitants cultivent leurs propres potagers dans des lieux publics qui le permettent avec l'objectif de devenir complètement auto-suffisant en quelques années.
Aucun camion ou train ne transportera des légumes à Todmorden mais surtout, le citoyen ne récolte plus que ce dont il a besoin et tout le monde donne un coup de main en s'occupant régulièrement des différents espaces cultivés.
Pour un horticulteur, visiter Todmorden est un plaisir pour les yeux, une ville tapissée de parterres et d'espaces verts où l'on peut admirer la croissance jour après jour de carottes, choux, laitues, oignons, pommes de terre et de potagers en tous genres, mais aussi d'arbres fruitiers et d'herbes aromatiques comme les framboises, les fraises, les abricots, le romarin, le basilic et bien d'autres.
Le projet s'appelle Incredible Edible et a comme objectif principal de rendre Todmorden auto-suffisant en ce qui concerne les fruits et légumes d'ici 2018 ! En plus de l'idée même d'autosuffisance, ce qui est particulièrement marquant est l'harmonie qui accompagne le projet, personne ne ramasse plus de ses besoins, avant tout parce qu'il n'y aucune raison de le faire et parce que, comme l'explique la co-fondatrice du projet Mary Clear « cela ne se produit pas, nous avons confiance en les personnes, nous croyons et nous en sommes les témoins, les personnes sont honnêtes »
Les parterres, comme déjà évoqué, sont partout mais il faut aussi signaler un grand verger de 200 arbres dans le centre de la ville, ainsi que des lieux insolites où sont cultivés les potagers : en effet, en plus des parcs classiques, nous pouvons trouver des fruits et légumes devant le commissariat, la mairie et même dans le cimetière !
Incredible Edible, ce ne sont pas seulement des potagers éparpillés dans la ville mais c'est aussi l'éducation au goût : des cours sur l'horticulture, sur comment conserver les fruits et légumes ou sur comment faire son propre pain sont activés.
L'initiative a certainement interpellé en Angleterre puisque 21 communes commencent déjà à expérimenter des projets de ce type. L'intérêt est également fort dans d'autres réalités européennes (Allemagne et Espagne) mais pas seulement (Canada et Hong Kong) !
Qui aurait dit, il y a encore peu de temps, que la ville du futur serait verte et non grise, avec des fruits et légumes à chaque angle à la place de machines volantes ?
Source
Plus d'infos :
http://www.incredible-edible.info/
http://www.kokopelli-blog.org/
http://www.scoop.it/t/naturetoshare (un blog à suivre!)
Résistance
Moogli 12.09.2012 - 22h47 |
On en avait parlé avec les indignés de barcelone en 2011. Un potager avait été créé plaza catalunya, qui occupait les espace verts de la place. Des cabanes avaient été faites dans les arbres.
Après 3 mois d'occupation, les condés débraquent en forces un soir, tous en armures (les mossos) et camion blindés. Vu que les indignés c'est des gens peace, ça se passe sans violences.
On se fait évacuer et dispersés. Evidement ça enchaîne en manif spontanée nocturne. Les flics nous pourchassent partout, jusque sur la plage, empêchant le moindre attroupement, et chassant les dormeurs...
Lendemain matin. Rassemblement place Catalunya : des employé municipaux sont occupés à planter des fleurs (le potager est déjà détruit... les légumes approchaient de la maturation) les tags sont presque tous effacés, et les cabanes sont déjà détruites et évacuées.
Deux mois plus tard, Granada (andalucia, sud de l'espagne) : On se fait arrêter pour vol : on avait ramassé et bouffé des oranges qui poussaient a huerta de carlos, une place où se réunissent (entre autre) les artistes de rues le soir. Or on apprends que les oranges et les fruits qui poussent dans les parcs sont "des objets de décoration" et qu'ils ne peuvent en aucun cas être ramassés ou consommés... En gros faut pas bouffer la déco... T'halucine...
Deux jours avant on discutaient avec un pote de remplacer les fleurs dans les villes par des potager et des fruitiers, qui procureraient fruits et légumes gratuits pour tous...
En tout cas exélent cet initiative de la ville british !
Perso je rajouterai une idée :
Pour ma part, je chie dehors. Parce que je vis dehors. Mais aussi parce que je trouve ça bien plus logique. je mange des graines, des fruits, des légumes, et tout ça est bien mieux à se retrouver sur le sol pour pouvoir pousser, que dans les égoûts qui finissent dans les rivières ou la mer... J'estime que je participe à la biodiversité en chiant dehors... (Et en plus je suis sérieux en disant ça... )
Après 3 mois d'occupation, les condés débraquent en forces un soir, tous en armures (les mossos) et camion blindés. Vu que les indignés c'est des gens peace, ça se passe sans violences.
On se fait évacuer et dispersés. Evidement ça enchaîne en manif spontanée nocturne. Les flics nous pourchassent partout, jusque sur la plage, empêchant le moindre attroupement, et chassant les dormeurs...
Lendemain matin. Rassemblement place Catalunya : des employé municipaux sont occupés à planter des fleurs (le potager est déjà détruit... les légumes approchaient de la maturation) les tags sont presque tous effacés, et les cabanes sont déjà détruites et évacuées.
Deux mois plus tard, Granada (andalucia, sud de l'espagne) : On se fait arrêter pour vol : on avait ramassé et bouffé des oranges qui poussaient a huerta de carlos, une place où se réunissent (entre autre) les artistes de rues le soir. Or on apprends que les oranges et les fruits qui poussent dans les parcs sont "des objets de décoration" et qu'ils ne peuvent en aucun cas être ramassés ou consommés... En gros faut pas bouffer la déco... T'halucine...
Deux jours avant on discutaient avec un pote de remplacer les fleurs dans les villes par des potager et des fruitiers, qui procureraient fruits et légumes gratuits pour tous...
En tout cas exélent cet initiative de la ville british !
Perso je rajouterai une idée :
Pour ma part, je chie dehors. Parce que je vis dehors. Mais aussi parce que je trouve ça bien plus logique. je mange des graines, des fruits, des légumes, et tout ça est bien mieux à se retrouver sur le sol pour pouvoir pousser, que dans les égoûts qui finissent dans les rivières ou la mer... J'estime que je participe à la biodiversité en chiant dehors... (Et en plus je suis sérieux en disant ça... )
xo 13.09.2012 - 20h31 |
Moogli a écrit:
On en avait parlé avec les indignés de barcelone en 2011. Un potager avait été créé plaza catalunya, qui occupait les espace verts de la place. Des cabanes avaient été faites dans les arbres. (...)
Merci pour cette tranche de vie
C'est vrai que l'idée germe un peu partout ces derniers temps, et ça commence à devenir un vrai phénomène. Voir le blog de NatureToShare pour s'en rendre compte!
http://www.scoop.it/t/naturetoshare
yab léo 13.09.2012 - 22h22 |
...Sujet capital que sont les semences.
Encore une fois: RÉSISTANCE!!!
Encore une fois: RÉSISTANCE!!!
xo 12.11.2012 - 21h19 |
3e Marché Gratuit des Indignés/Incroyables Comestibles précédé d'un pique nique
source: facebook.comC'est comme un vide grenier, mais rien n'est vendu, tout est donné. L’idée est simple, il s’agit de donner le superflu sans rien attendre en retour, pour que plaisir d’offrir ne rime pas avec consommation effrénée.
N’importe qui peut organiser un gratiferia, à la seule condition que le lieu soit public, ouvert à tous et qu’aucun droit d’entrée ne soit exigé. Avec un message simple:
« Amenez ce que vous voulez, ou rien du tout. Repartez avec ce qui vous plaît ».
POURQUOI LA GRATUITÉ ?
Dans la nature, les choses ne sont la propriété de personne, La propriété est marquée par l'usage et l'idée de patrimoine n'existe pas. Tout appartient à tout le monde. L'idée des magasins gratuits n'est donc pas un projet charitable ou humanitaire. La gratuité c'est un changement global de notre manière de vivre, une révolution où toutes les dimensions humaines inter-agissent entre elles.
La dimension économique:
* favoriser la fluidité et abondance des échanges: échapper à l'illusion de rareté que nous subissons
* partage des richesses sans spéculation
* Transcender le concept de “TROC” et dépasser cette notion de réciprocité.
* Transcender le concept de “CADEAU”, unidirectionnel et personnalisé.
La dimension sociale
* s'ouvrir à d'autres rapports humains: favoriser la convivialité et les rencontres
* favoriser l'auto-organisation, la démocratisation de la distribution
* apprendre à coopérer plutôt que de concurrencer
La dimension écologique
* favoriser la récupération, l'usage durable et la transformation des objets contre le prêt-à-jeter
La dimension individuelle
* changer le monde en nous changeant nous même, en permettant aux autres de s'approprier nos biens.
* se libérer du matérialisme, de l'attachement aux objets.
* se libérer de la dépendance de l'argent pour moins “travailler” et vivre plus libres.
* se libérer de fausses croyances: “tout se paie”, “il faut mériter”.
* apprendre à donner et apprendre à recevoir: cette philosophie est transversale, elle est applicable dans tous les domaines, pas seulement le matériel.
Texte écrit par lesIndignés de la Réunion ( Paula Gallego )
xo 24.11.2012 - 00h39 |
Solutions locales pour un désordre global - Coline Serreau
source: rutube.ru
Film à voir pour ceux qui ne l'ont pas encore vu.
Des films catastrophes ont été tournés, des messages alarmistes lancés, ils ont eu leur utilité mais il faut désormais montrer qu’il existe des solutions, faire entendre les réflexions de ceux qui inventent et expérimentent des alternatives. Dépassant la simple dénonciation d’un système agricole perverti par une volonté de croissance irraisonnée, Coline Serreau nous invite dans « Solutions locales pour un désordre global » à découvrir de nouveaux systèmes de production agricole, des pratique...
http://rutube.ru/video/7f76469b86f6425a789e226923f95c4e/#.ULAGXEJFw7t
xo 24.11.2012 - 14h03 |
xo 13.12.2012 - 14h42 |
xo 13.12.2012 - 20h13 |
[...]
Pourquoi les hommes politiques s’entêtent-ils dans cette voie ?
"Vous buvez du café ? Et pourtant vous savez que ce n’est pas bon pour vous. Mais vous persistez parce que vous avez une addiction au café. Les politiques sont accrocs à la croissance. L’addiction, c’est faire quelque chose de dommageable mais qui fait apparaître les choses sous un jour meilleur à courte échéance."
[...]
Dennis Meadows - Les limites de la croissance
Pourquoi les hommes politiques s’entêtent-ils dans cette voie ?
"Vous buvez du café ? Et pourtant vous savez que ce n’est pas bon pour vous. Mais vous persistez parce que vous avez une addiction au café. Les politiques sont accrocs à la croissance. L’addiction, c’est faire quelque chose de dommageable mais qui fait apparaître les choses sous un jour meilleur à courte échéance."
[...]
Dennis Meadows - Les limites de la croissance
xo 06.06.2013 - 22h57 |