18.09.2012
Jiddu Krishnamurti
Jiddu Krishnamurti
1895-1986, est un philosophe et promoteur d'une éducation alternative d'origine indienne.

D'abord présenté dès son adolescence par la société théosophique de l'époque comme un messie potentiel, il a opéré un revirement un peu plus tard pour développer une thèse radicalement opposée, reposant principalement sur l'idée qu'une transformation de l'humain ne peut se faire qu'en se libérant de toute autorité. Sa conviction était qu'un tel changement devait passer par une transformation de ce qu'il appelait le « vieux cerveau conditionné de l'homme » (« mutation de la psyché »)afin d'accéder à une liberté que ni les religions, ni l'athéisme, ni les idéologies politiques ne seraient capables de produire, puisque, selon lui, elles ne font que perpétuer les conditionnements.

Ci-joint un lien qui permet de méditer sur plus de 500 questions.

http://www.krishnamurti-france.org/-Citations-de-jiddu-krishnamurti-

"Qui êtes-vous?"



Spiritualité


xo  18.09.2012 - 20h23 
Je ne me rappelai plus de cette intervention. En tout cas la "j'ai" pris une claque.

Le lien avec le calendrier est excellent également.

moontao  18.09.2012 - 20h48 
xo a écrit:
Je ne me rappelai plus de cette intervention. En tout cas la "j'ai" pris une claque.

Le lien avec le calendrier est excellent également.



me too... :(
moontao  01.11.2012 - 20h52 
comment l'homme peut-il se réaliser si il n'a pas d'idéaux?

http://nous-les-dieux.org/Krishnamurti/Krishnamurti_En_vrac%27s/De_l%27amour_et_de_la_solitude/Jiddu_Krishnamurti_De_l%27amour_et_de_la_solitude_09
moontao  11.11.2012 - 14h06 
« La vérité est un pays sans chemins,
que l'on ne peut atteindre par aucune route... »


"Pour la plupart d'entre nous, le désir est un véritable problème: nous désirons des biens, une situation, le confort, l'immortalité ; nous désirons exercer notre pouvoir, être aimés, nous prolonger indéfiniment dans la durée, découvrir quelque chose de permanent qui nous procure une satisfaction indéfinie. Or, qu'est-ce que le désir? Quelle est en nous cette impulsion, cette force qui nous pousse? Je ne suggère pas ici qu'il serait bon que nous soyons satisfaits de ce que nous avons ou de ce que nous n'avons pas ; ce ne serait que l'opposé du désir. Nous allons essayer de voir ce qu'est le désir, et si nous pouvons pénétrer dans cette question avec précaution, sans nous fixer une ligne à suivre, je crois que nous provoquerons en nous une transformation qui ne sera pas la simple substitution d'un objet à un autre objet de désir. Car c'est cela que nous appelons « changer » n'est-ce pas? Étant mécontents de l'objet de notre désir, nous en mettons un autre à sa place. Nous passons perpétuellement d'un objet que nous désirons, à un autre que nous considérons plus élevé, plus noble, plus délicat ; mais quelque raffiné que soit le désir, il demeure désir, et ce mouvement perpétuel comporte une lutte sans fin, un conflit d'éléments opposés.
N'est-il donc pas important de découvrir ce qu'est le désir et si l'on peut le transformer? Le désir est à la fois symbole et sensation. Le symbole est un objet, une personne, un mot, un nom, une image, une idée qui me donne une sensation, laquelle est agréable ou désagréable. Si elle est agréable elle me pousse à atteindre l'objet, à le posséder, à m'accrocher à son symbole, afin de faire durer le plaisir. De temps en temps, selon mon inclination ou mon intensité, je change d'image, d'objet, de symbole. Si une certaine forme de plaisir me lasse et m'ennuie je cherche une nouvelle sensation au moyen d'un nouvel objet ; je rejette l'ancienne sensation et j'accompagne la nouvelle de nouveaux mots, de nouveaux points de vue, de nouvelles expériences. Je résiste à l'ancienne et me laisse entraîner par la nouvelle, que je considère plus élevée, plus noble, plus satisfaisante. Ainsi, dans le désir il y a résistance et relâchement, ce qui entraîne l'idée de tentation ; et lorsque nous cédons à un symbole particulier du désir, il y a toujours, naturellement, la crainte d'une frustration.
Si j'observe en moi-même tout le processus du désir, je vois qu'il comporte toujours un objet vers lequel se tend mon esprit afin de me procurer une sensation et je vois qu'en ce processus il y a résistance, tentation et discipline. Il y a perception, sensation, contact et désir, et l'esprit devient l'instrument mécanique de ce processus en lequel les symboles, les mots, les objets, sont le centre sur lequel se bâtissent tous les désirs, toutes les poursuites, toutes les ambitions. Et ce centre est le moi. Puis-je dissoudre ce centre de désir, dissoudre non pas un désir particulier, un certain appétit, mais la structure entière du désir, de l'aspiration, de l'espoir, en laquelle existe toujours la crainte de la frustration? Plus je suis frustré, plus je renforce le moi. Sous-jacente à l'aspiration, à l'espérance, il y a toujours la peur, laquelle aussi renforce ce centre. Et il n'y a de révolution possible qu'en ce centre: un changement de surface ne serait qu'une distraction superficielle aboutissant à un désordre.
Lorsque je suis conscient de toute cette structure du désir, je vois que mon esprit est devenu un centre mort, un processus mécanique de mémoire. Étant fatigué d'un désir, je veux automatiquement me réaliser dans un autre. Les expériences de mon esprit sont toujours en termes de sensations ; mon esprit est l'instrument de sensations. Ayant épuisé les anciennes, je puis appeler la nouvelle « réalisation de Dieu » mais ce n'est jamais qu'une sensation. Ou encore, je puis être las de ce monde et de ses peines et vouloir la paix, une paix durable ; à cet effet, je médite, je me discipline, je façonne mon esprit en vue de goûter à cette paix. Mais l'expérience de cette paix est toujours sensation. Ainsi je vois que cet instrument mécanique de la sensation et de la mémoire est le centre mort d'où dérivent mes actes et mes pensées. Les objets que je poursuis sont des projections de l'esprit sous l'aspect de symboles dont il obtient des sensations. Les mots « Dieu », « amour », « communisme », « démocratie », « nationalisme », sont des symboles qui provoquent des sensations et c'est pour cela que l'esprit s'y accroche. Mais, ainsi que nous le savons tous, chaque sensation arrive à une fin ; alors nous passons de l'une à l'autre et chacune d'elles renforce notre habitude de rechercher des sensations ; c'est ainsi que l'esprit devient l'instrument mécanique de la sensation et de la mémoire et que nous tombons sous l'emprise de ce processus. Tant que l'esprit recherche de nouvelles expériences, il ne peut penser qu'en termes de sensations, et alors toute expérience qui pourrait être spontanée, créatrice, vitale, inattendue par sa nouveauté, il la réduit à une sensation et part à la poursuite de cette impression qui n'est déjà plus qu'un souvenir. L'expérience, par conséquent, est morte et l'esprit n'est plus que l'eau stagnante du passé.
Ce processus nous est familier, pour peu que nous l'ayons observé avec assez d'attention. Mais il semble que nous soyons incapables d'aller plus loin. Nous « voudrions » aller au-delà, parce que nous sommes las de cette perpétuelle routine, de cette poursuite mécanique de la sensation. Notre esprit projette alors l'idée de vérité, de Dieu, il rêve d'un changement vital, de jouer un rôle principal dans cette métamorphose, et ainsi de suite, et ainsi de suite.
En moi, je vois ce processus du désir se dérouler, se répéter d'une façon mécanique, emprisonner l'esprit dans une routine et en faire le centre mort du passé, incapable de spontanéité créatrice. Et, parfois, se produisent aussi de soudains moments de création, de « cela » qui n'est pas du monde de la pensée, de la mémoire, de la sensation, du désir.
Notre problème est donc de comprendre le désir: non pas de savoir jusqu'où il devrait aller ni où il devrait cesser, mais de comprendre le processus total du désir, des aspirations, des appétits brûlants. La plupart d'entre nous s'imaginent que posséder très peu indique que l'on est affranchi du désir ; et combien nous vénérons ceux qui ont peu de possessions ! Un pagne, une robe spéciale, symbolisent notre désir de nous libérer du désir, et cette réaction est bien frivole. Pourquoi commencer par ce côté superficiel qu'est le renoncement aux possessions extérieures lorsqu'on a l'esprit mutilé par des désirs, des exigences, des croyances innombrables, par d'innombrables conflits? C'est là, en vérité, que la révolution doit se faire, et non dans la liste de nos possessions, la qualité de nos vêtements ou le nombre de repas que nous faisons dans la journée. Mais ces choses nous impressionnent parce que nos esprits sont superficiels.
Votre problème et le mien consistent à voir si l'esprit peut jamais se libérer du désir, de la sensation. La création l'a rien à faire avec la sensation. La réalité, Dieu, quelque nom que vous lui mettiez, n'est pas un état qui puisse être perçu en tant que sensation. Qu'arrive-t-il au cours d'une expérience? Elle vous a donné une certaine sensation, un sentiment d'exaltation ou de dépression. Naturellement, vous essayez d'éviter l'état dépressif, mais si c'est un état joyeux, un sentiment de félicité, vous le poursuivez. Votre expérience vous a procuré une sensation agréable et vous en voulez encore, et le « encore » renforce le centre mort de l'esprit, toujours avide de prolonger l'expérience. Il en résulte que l'esprit ne peut pas faire l'expérience de ce qui est neuf ; il en est incapable parce qu'il aborde toujours l'expérience par la mémoire, par la récognition ; et ce qui est reconnu par la mémoire n'est pas la vérité, la création, la réalité. Un tel esprit ne peut pas connaître le réel, il ne connaît que la sensation. La création n'est pas sensation, mais quelque chose d'éternellement neuf, d'instant en instant.
Je reconnais donc maintenant l'état de mon esprit ; je vois que la pensée est l'instrument de la sensation et des désirs, ou, plutôt, qu'elle « est » sensation et désir et qu'elle est mécaniquement tombée dans une routine. Un tel esprit est incapable de recevoir le neuf parce que le neuf est évidemment au-delà de la sensation, laquelle est toujours du passé. Donc je me dis que ce processus mécanique avec ses sensations doit cesser. Cette poursuite de symboles, de mots, d'images et encore d'images ; tout cela doit cesser. Alors seulement l'esprit pourra-t-il être dans cet état de création où il est toujours possible au neuf d'entrer en existence. Si, sans vous laisser hypnotiser par des mots, des habitudes, des idées, vous voulez bien comprendre combien il est important de permettre au neuf de frapper constamment à notre porte, peut-être comprendrez-vous le processus du désir, de l'ennuyeuse routine qui est cette perpétuelle soif d'expériences. Je pense que vous pourrez voir alors que le désir a très peu d'importance dans la vie de l'homme qui cherche réellement. Il y a, évidemment, certains besoins physiques de nourriture, de vêtements, de logement, et tout le reste. Mais ils se transforment en appétits psychologiques, en symboles sur lesquels l'esprit se construit en tant que centre du désir. Mis à part les besoins physiques, toutes les formes du désir, jusqu'au noble désir de vérité et de vertu, deviennent un processus psychologique au moyen duquel l'esprit construit l'idée du moi et se consolide en tant que centre.
Lorsqu'on voit ce processus, lorsqu'on en est réellement conscient sans opposition, sans la notion de tentation, sans résistance, sans justifier ou juger, on découvre que l'esprit est devenu capable de recevoir le neuf et que le neuf n'est jamais une sensation, qu'il ne peut, par conséquent, jamais être reconnu, jamais être revécu. C'est un état d'être dans lequel la création en puissance survient sans invitation, sans mémoire ; et c'est cela le réel."
moontao  07.12.2012 - 11h51 
L’amour n’est pas plus l’opposé de la haine que l’humilité n’est l’opposé de la vanité


Lorsqu’on demande ce qu’est l’amour, il arrive que l’on soit trop effrayé par la réponse pour l’accepter, car elle peut provoquer un bouleversement complet, rompre des liens familiaux. On peut découvrir que l’on n’aime pas sa femme, son mari, ses enfants... ( Les aimez-vous ?)... on peut aller jusqu’à démolir l’édifice que l’on a construit autour de soi ; ne jamais aller au temple.
Si malgré cela, vous voulez le savoir, vous verrez que la peur n’est pas l’amour, que la jalousie n’est pas l’amour, que la possession et la domination ne sont pas l’amour, que la responsabilité et le devoir ne sont pas l’amour, que se prendre en pitié n’est pas l’amour, que la grande souffrance de n’être pas aimé n’est pas l’amour.
L’amour n’est pas plus l’opposé de la haine que l’humilité n’est l’opposé de la vanité. Si donc vous pouvez éliminer toutes ces choses, non par la force mais en les faisant disparaître à la façon dont la pluie lave la feuille chargée de la poussière de nombreuses journées, peut-être rencontrerez-vous cette étrange fleur à laquelle, toujours, les hommes aspirent.
Tant que vous n’aurez pas d’amour, non en petite dose mais en grande abondance, tant que vous n’en serez pas remplis, le monde ira vers des désastres. Vous savez, cérébralement, que l’unité de l’homme est essentielle et que l’amour est la seule voie. Mais qui vous apprendra à aimer ?
Est-ce qu’aucune autorité, aucune méthode, aucun système vous diront comment aimer ? Si qui que ce soit vous le dit ce n’est pas l’amour.
moontao  23.12.2012 - 13h01 
moontao  23.12.2012 - 15h57 
[krishnamurti "liberer notre cerveau du conditionnement" - vidéo supprimée sur YouTube]
Sylvain  24.12.2012 - 03h04 
Ah la la, si seulement cette horrible voix française pouvait se taire en nous laissant écouter la voix originale, vu que de toute façon il y a des sous-titres...

Presque toutes les vidéos avec Krishnamurti sont soit en anglais dans sous-titres, soit avec un horrible doublage en français, soit avec un interviewer assommant qui parle trop.

Au total, je ne connais que 2 vidéos bien réalisées.

Il y a celle-ci, très intense... (à regarder dans l'état approprié)







et un court extrait au début de cette vidéo
Lhex  20.03.2013 - 20h57 
Je me rends compte en finalité que, même si tous ses enseignements montrent la réalité avec justesse si on les prends dans leur essence, quelque chose rendait son message profondément faux, dans ce qu'en faisaient et en font les gens qui l'ont suivi, mais aussi dans les faits du message en soi et de la manière dont il a été diffusé.

Ses dernières paroles furent les plus justes qu'il ait employées : tout cela n'a servi à rien.

Car oui, un enseignement, qui est transmission, ne créé que de la copie. Une copie est une répétition finie, une boucle, qui ne fait que refaire l'original et qui donc perd son essence hors de son essence.
Un enseignement "arrange" les choses, les rectifie, mais en soi ne cherche jamais à produire un changement radical.
Ceux qui ont compris Krishnamurti ne se sont jamais cachés derrière ses paroles; ils les lui ont volé et se les sont appropriés, et en ont fait leur propre essence, en ont découvert cette essence qui n'est valable que pour soi.
L'interprétation découlant d'un message tient donc de sa transmission et non du message en lui-même bien sûr. L'interprétation vient de l'enseignement et des esprits suivant cet enseignement comme tel, et non juste comme ce qui est, l'essentiel.

Si l'on s'approprie un enseignement, alors il n'est plus enseignement, il n'est plus message, il est vérité. Il n'est plus caché, il est révélé. Il est.
Si l'on s'approprie le message, la vérité, alors il n'est plus copie, il n'est plus répétition finie, mais il devient. Il devient répétition infinie, naturelle, celle de Soi.

Mais alors, pourquoi porter un message, si son but est déjà fini en soi ?
Un enseignement n'est-il pas juste uniquement lorsqu'on s'en est débarrassé radicalement ?
C'est ce que nous apprennent toutes ces personnes en réalité, qui diffusent le même flux, la même énergie à travers différents canaux et mouvements (ou 'enseignements'), et qui est pourtant inatteignable si nous ne faisons pas nous même le travail, si nous ne faisons pas résonner pour nous-mêmes ces pensées puissantes et forcément très influentes car elles sont emplies de la force vitale et de la lumière que tout le monde a oublié ou caché. Car si elles résonnent en tout le monde, ce tout le monde oublie aussi que cette résonance est limitée par notre propre esprit, et nous créé une prison supplémentaire.

Tout ce que cela porte, c'est que tout est là, maintenant, et qu'il n'y a que l'être. Il n'y a aucun message, aucun enseignement, il n'y a rien sauf ce qui est.

Alors, volons lui ses paroles, buvons les et digérons les; si nous avons digéré ne serait-ce qu'un seul de ses paragraphes, alors nous pouvons brûler tout le reste car il serait inutile; l'essence se trouve dans l'être, alors si nous faisons résonner le moindre paragraphe de sa moindre pensée à propos du moindre détail, que nous la digérons et la chions, alors ce qui est se trouve révélé, découvert de sa couche de crasse accumulée.
Si cela ne se passe pas, alors il est inutile d'insister, sinon cela tombe dans l'enseignement, l'idolâtrie, la croyance, la copie; cela devient une fin. Il vaut mieux chier dessus que tomber dans cette boucle, qui donnera raison à notre propre hypocrisie.

Je n'avais jamais compris pourquoi je n'avais jamais pu lire plus de 2 pages d'un livre de Krishnamurti (ou de beaucoup d'autres personnes). Voilà chose faite. Ce que cela découvre est d'autant plus fascinant que c'est réel et absolu, et qu'il n'y a que ça; l'espace s'ouvre en grand, les choses reviennent à leur état chaotique originel, le bonheur se simplifie davantage, non, tout, se simplifie davantage.
JO64  29.03.2014 - 00h22 
PRISONNIERS DU SYSTEME

source: facebook ANONYMOUS

Le discours de cet homme est très posé, réfléchis, très intellectuel, captivant, passionnant même, mais, il est dans le faux.

Nous ne sommes pas prisonniers de nos souvenirs, nous sommes prisonniers d'un système.

Ce que je retiens c'est que pour qu'il n'y ait plus de conflits, de divisions, il faut que nous nous affranchissions de notre nationalité, ce qui revient donc en suivant cette logique, à vivre dans un seul et unique état nation ; c'est à dire l'idée du New World Order.

Et si le but du New World Order était réellement le bien être des humains, ça se saurait !

Tous les membres de ce site savent pertinemment que le NWO ne veut qu'une seule et unique chose : gouverner afin de dominer le monde entier et être de facto, la seule et incontestable première puissance mondiale.

Pour ensuite, après avoir mis au pas toutes les nations, contrôler tous les êtres humains, jusqu'à leur complet asservissement, un contrôle total des individus afin d'anticiper tout mouvement de contestation de grande ampleur pouvant remettre en cause leur hégémonie.



xo  29.03.2014 - 01h04 
L'idée d'unité mondiale est une idée qui habite chacun d'entre nous. A commencer par le Christ. Réduire cette hypothèse au NWO est franchement réducteur.

Quand à tenter d'égaler ou de surpasser la pensée de Jiddu Krishnamurti, sincèrement cela me laisse sans voix.
JO64  29.03.2014 - 14h51 
MON POINT DE VUE

source: facebook ANONYMOUS

Je ne tente pas d'égaler ou de surpasser sa pensée, je donne ma réflexion,
en suivant, comme je l'ai dit, SA PENSEE et en allant plus loin, on arrive a cette conclusion : il faut abandonner son nationalisme, son identité pour se fondre dans une identité commune, et c'est précisément cela, qui me gêne.

Il n'y a qu'une seule race sur terre, la race humaine, j'en conviens.
Mais, ce n'est pas pour autant que je souhaite abandonné l'idée que je suis un français et que de l'autre côté de la manche, ce sont des anglais.

Car l'idée de cet homme se place précisément (et peut-être qu'il n'en a pas conscience) dans l'avènement d'un seul et unique gouvernement, donc a l'heure actuelle, par définition, au NWO.

Si le projet du NWO était le bien être de tous les êtres humains, je soutiendrais largement SON IDEOLOGIE mais non seulement ce n'est pas le cas mais en plus, c'est précisément l'opposé !

Maintenant, cet homme qui a l'air tout a fait respectable, tient tout de même des propos intéressants, je ne réfute pas en bloc tout ce qu'il dit à travers cette vidéo, notamment sur le conditionnement de nos existences.

Calamity  29.03.2014 - 16h05 
JO64 a écrit:
Je ne tente pas d'égaler ou de surpasser sa pensée, je donne ma réflexion, en suivant, comme je l'ai dit, SA PENSEE


Ou celle d'Aldous Huxley à ce sujet je te conseille la première vidéo de ce post intitulé "Qui suis-je?"

JO64 a écrit:
et en allant plus loin, on arrive a cette conclusion : il faut abandonner son nationalisme, son identité pour se fondre dans une identité commune, et c'est précisément cela, qui me gêne.


Il n'est question ici ni d'abandonner son identité, ni de se fondre dans quoi que ce soit!!!!!


JO64 a écrit:
Il n'y a qu'une seule race sur terre, la race humaine, j'en conviens.

euh tu en es bien sûre ou c'est une faute de frappe? Je veux bien convenir du fait que nous soyons la seule race sur Terre à accordé de l'importance à des lignes tracées sur des cartes...

JO64 a écrit:
Mais, ce n'est pas pour autant que je souhaite abandonné l'idée que je suis un français et que de l'autre côté de la manche, ce sont des anglais.


Alors là je suis tout à fait d'accord faut leur faire bouffer leur kilts à ces salauds de buveurs de thé ils sont pas comme nous!


JO64 a écrit:
Car l'idée de cet homme se place précisément (et peut-être qu'il n'en a pas conscience) dans l'avènement d'un seul et unique gouvernement, donc a l'heure actuelle, par définition, au NWO.


Ce mec la n'avais pas conscience de grand chose en faite! Ton mépris me sidère!!!! Sans déconner renseigne toi un peu! Pense tu vraiment que des individus libérés du conditionnement de la propriété, de la peur, de la dévotion, pourraient se laisser gouverner par qui que ce soit!

Calamity  29.03.2014 - 21h41 
JO64 a écrit: Salut Calamity, pour la race humaine, je ne me suis peut être pas bien exprimé.

Lorsque je dis cela c'est pour aller à l'opposé de ce que beaucoup d'hommes politiques, de personnalités ou d'individus peuvent encore avoir comme façon archaïque de concevoir le monde : qu'il existe la race blanche, la race noire, etc , etc...

On peut même retrouvé ses mêmes pensées nauséabondes dans des propos désagréables dans la bouche de certains enfants : " sale race va ! ou je te nique ta sale race de...", tu vois ?

C'est pour cela que j'ai écrit cela, j'ai tout a fait conscience de l'existence des autres espèces, animales, végétales et du monde qui m'entoure.

Nous faisons tous partie de la même race, la race humaine, le sang est rouge pour qui que ce soit, voici ce que nous avons tous en commun.

Ensuite ce n'est pas par ce que tu n'est pas d'accord avec certains propos, même d'une personne qui à marqué son époque, que tu méprise, l'homme.

Lui même le dit dans cette vidéo, " n'ayez aucun GOUROU, pas même moi " (ce que j'aime), donc en pensant par moi même et en ne suivant pas l'opinion générale, je met en exercice ses propres propos.

Pour le conditionnement, il est à 100 % dans le vrai, mais je ne partage pas sa vision d'abandonner son nationalisme, car en abandonnant cela, de notre temps, c'est comme si nous nous suicidons : NWO...

En espérant t'avoir éclairer.




Tout d'abord allez à l'opposé de quelque chose, c'est agir "en fonction de" et donc démontre l'attitude de quelqu'un qui n'est pas encore prêt à penser par lui même...
Cela n'est nullement un reproche c'est notre cas à tous, plus ou moins en tout cas...

Ensuite le racisme dont tu parles, trouve justement ces sources dans les frontières et l'incapacité de certain à se définir au-delà d'une nationalité, ou d'autres facteurs extérieurs, Krishnamurti en parle d'ailleurs dans cette vidéo, je cherche ici à souligner l'incohérence de tes propos. Tu soutiens la cause en déplorant ces effets.

As-tu un jour l'espace d'un instant été l'arbre, la feuille, la fourmi, et l'océan, la vague et le vent? Là et seulement à cette instant tu as conscience du monde qui t'entoure.

D'autres part dire de quelqu'un qui a fait preuve en ACTE et paroles de sa grande sagesse qui à passé des années à méditer sur des sujets que tu survole "qu'il n'en a pas conscience" c'est du mépris, de l'orgueil ou de l'ingénuité comme tu veux.

Pour finir, la pensé de Krishnamurti va "bien plus loin" que la mondialisation il ne s'agit pas ici de politique international, mais d'éveil intérieur, de rendre à chaque individus le pouvoir de se libérer et par conséquent de permettre à chacun de comprendre l'absurdité de l'idéologie du Nouvel ordre mondiale.

Encore une chose Il ne s'agit pas de servir du NWO à toute les sauces comme un présentateur du JT cherchant à susciter la crainte, cela rend le débat stérile à mon humble avis et empêche ainsi la construction d'une discussion créative, et porteuse de solution.

Cependant je suis ravie que certaines des idées t'aient plus et que tu poursuis ainsi ta révolution humaine, allons! tous ensemble sur la route de l'éveil des consciences!!!

« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil à toi ! Ou comment peux-tu dire à ton frère : Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton oeil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille qui est dans l'oeil de ton frère. »

Évangile de Luc, 6, 41
yab léo  08.05.2015 - 05h14 

« La peur peut être complètement éliminée. Ne dites pas que c'est réservé aux gens illuminés et toutes ces bêtises. Vous pouvez l'éliminer si vous y mettez tout votre cerveau et tout votre coeur - complètement, pas à moitié. Et vous pourrez constater par vous-même l'immense beauté que cela recèle, un sentiment de liberté absolue - pas libre d'un pays ou d'un gouvernement, le sentiment de l'énorme amplitude de la liberté, de l'immensité de la liberté. Allez-vous le faire ? Aujourd'hui, maintenant ? A partir de maintenant, voyant la cause de la peur, y mettre fin. Tant que la peur existe - biologiquement, physiquement, psychologiquement - elle nous détruit. Donc, si je peux le demander, après avoir écouté un fait, pas une théorie, qu'allez-vous faire ? Le temps est le facteur de la pensée et de la peur : si vous ne changez pas maintenant, vous ne changerez jamais. Vous remettrez perpétuellement à plus tard. » - Jiddu Krishnamurti -
manicas  18.08.2015 - 09h55 
Le vrai message de K dans une de ses nombreuses "causeries", vidéos-conférence...
Une des plus grande évolution dans la "sagesse" au 20ème siècles !


Washington 1985, causerie 1 (extrait... par pujolpaul_msn_com

Bien sûr, tout cela reste son parcours personnel.
Sylvain  18.08.2015 - 13h08 
C'est l'une des meilleures conférences de Krishnamurti, en 1985, moins d'un an avant sa mort.

La voici en intégralité et en VO sous-titrée, sans l'insupportable VF qui couvre sa voix


[Jiddu Krishnamurti - La totalité du temps se situe dans le présent - vostfr - vidéo supprimée sur le site d'origine]
manicas  20.06.2016 - 20h27 




Dans cette vidéo, l'homme qui a toujours fuit toute organisation et toute étiquette démonte le mécanisme de la pensée afin de nous faire comprendre les préjugés qui pèsent sur notre esprit.
Sylvain  20.06.2016 - 23h26 
Ah oui, j'avais déjà vu des vidéos avec cet interviewer français... Il prend encore plus de temps que Micheil Field pour poser ses questions, 2 minutes 38 pour la première, une performance de concision

Ce qui est curieux est que Krishnamurti lui répond en anglais, alors qu'il parle très bien français...

Voici une vidéo rare où il s'exprime en français:
http://village.syti.net/sujet.php?id=109&page=10#17888
manicas  21.06.2016 - 02h13 
L'interview se déroule en Grande-Bretagne, c'est peut-être pour cela qu'il mélange les deux langues et puis ça doit l'impressionner de faire une interview avec Krishnamurti.

Dans ses conférences et autres causeries, K. prend toujours le temps de développer et de reformuler si besoin est ! Bref faut pas trop demander... mais le niveau peut vite monter...

"La Vérité est un pays sans chemins"




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