Alors que les négociations sur le climat sont enlisées, le réchauffement se confirme, avec les premiers signes de ce qui risque d'être la phase suivante: une accélération du réchauffement climatique. Lorsque celui-ci aura atteint un certain seuil, cela va activer des puissantes boucles de feedback positives (où le + appelle le +). Un point de non-retour sera alors franchi.
En se réchauffant, les terres qui étaient gelées en permanence dans les régions arctiques de Russie et du Canada (ce qu'on appelle le permafrost) ont déjà commencé à libérer dans l'atmosphère le méthane qu'elles contiennent. Or le méthane a un effet de serre 20 fois plus puissant que le CO2. (voir cet article)
D'autre part, la réduction de la surface des glaces aux pôles réduit l'albedo de la Terre, c'est à dire la réflexion d'une partie du rayonnement solaire vers l'espace par les surfaces claires, alors que les surfaces foncées absorbent le rayonnement.
De plus, tant que la banquise fond en relâchant de l'eau glacée dans les océans, elle contribue à les refroidir, comme un glaçon dans un verre. Mais lorsqu'elle aura totalement fondu, la température des océans va se mettre à augmenter beaucoup plus vite.
Or si la température des océans augmente de plus de 3 degrés, les hydrates de méthane qui sont au fond des océans vont commencer à dégazer en relâchant d'énormes quantités de méthane dans l'atmosphère. Ce méthane va également empoisonner les océans et éliminer toute vie qui s'y trouve.
Ceci s'est déjà produit une fois dans l'histoire de la Terre, il y a 250 millions d'années, lors de la grande extinction du Permien où 95% des espèces vivantes ont disparu. Ce fut la pire extinction massive que la Terre ait connu. Pour rappel, lors de l'extinction qui a mis fin au règne des dinosaures, "seulement" 65% des espèces avaient disparu.
Article et documentaire à propos de l'extinction du Permien
En se réchauffant, les terres qui étaient gelées en permanence dans les régions arctiques de Russie et du Canada (ce qu'on appelle le permafrost) ont déjà commencé à libérer dans l'atmosphère le méthane qu'elles contiennent. Or le méthane a un effet de serre 20 fois plus puissant que le CO2. (voir cet article)
D'autre part, la réduction de la surface des glaces aux pôles réduit l'albedo de la Terre, c'est à dire la réflexion d'une partie du rayonnement solaire vers l'espace par les surfaces claires, alors que les surfaces foncées absorbent le rayonnement.
De plus, tant que la banquise fond en relâchant de l'eau glacée dans les océans, elle contribue à les refroidir, comme un glaçon dans un verre. Mais lorsqu'elle aura totalement fondu, la température des océans va se mettre à augmenter beaucoup plus vite.
Or si la température des océans augmente de plus de 3 degrés, les hydrates de méthane qui sont au fond des océans vont commencer à dégazer en relâchant d'énormes quantités de méthane dans l'atmosphère. Ce méthane va également empoisonner les océans et éliminer toute vie qui s'y trouve.
Ceci s'est déjà produit une fois dans l'histoire de la Terre, il y a 250 millions d'années, lors de la grande extinction du Permien où 95% des espèces vivantes ont disparu. Ce fut la pire extinction massive que la Terre ait connu. Pour rappel, lors de l'extinction qui a mis fin au règne des dinosaures, "seulement" 65% des espèces avaient disparu.
Article et documentaire à propos de l'extinction du Permien
Environnement
xo 29.11.2012 - 13h15 |
La glace de l'Arctique fond à un rythme alarmant, prévient l'OMM
source: quebec.huffingtonpost.caLa glace de l'Arctique fond à un rythme alarmant, préviennent les experts de l'Organisation météorologique mondiale
Une zone de glace marine de l'océan Arctique plus grande que le territoire des États-Unis a fondu cette année, selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), qui affirme que ce phénomène montre que les changements climatiques se produisent «sous nos yeux».
Dans un rapport publié mercredi dans le cadre des discussions internationales sur le climat à Doha, au Qatar, l'OMM indique que la fonte des glaces de l'Arctique n'est que l'un des phénomènes climatiques extrêmes qui ont frappé la planète en 2012.
Au cours de l'année, des épisodes de grave sécheresse ont touché près des deux tiers du territoire américain, ainsi que l'ouest de la Russie et le sud de l'Europe.
Des inondations dévastatrices ont frappé l'Afrique de l'Ouest, tandis que des vagues de chaleur intense se sont abattues sur une grande partie de l'hémisphère nord.
Mais c'est la fonte des glaces de l'Arctique qui domine le rapport annuel sur le climat. L'OMM affirme que la couche de glace a atteint «un bas niveau record» dans la zone autour du pôle Nord.
De mars à septembre, la Terre a perdu 11,83 millions de kilomètres carrés de couche de glace, soit une superficie plus grande que le territoire des États-Unis, selon l'organisation.
«Le taux alarmant de la fonte cette année met en évidence les changements aux grandes répercussions qui se déroulent dans les océans et la biosphère de la Terre», a déclaré le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud. «Les changements climatiques se produisent sous nos yeux et continueront ainsi, en conséquence des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, qui augmentent constamment et qui ont atteint de nouveaux records.»
Ces mauvaises nouvelles sur le climat surviennent alors que les délégués de près de 200 pays tentaient mercredi, pour le troisième jour consécutif, d'établir les bases d'un accord qui permettrait de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, dans une tentative de freiner le réchauffement climatique.
Les désaccords entre pays riches et pauvres sur les engagements que chacun devrait prendre pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ont empêché les discussions d'atteindre leur objectif depuis deux décennies. Pendant ce temps, les émissions mondiales de gaz à effet de serre continuent d'augmenter.
Rajendra Pachauri, président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui a partagé le prix Nobel de la paix 2007 avec l'ancien vice-président américain Al Gore, a pressé les délégués de Doha d'écouter la science et d'agir rapidement.
«Quand j'ai eu le privilège de recevoir le prix Nobel de la paix en 2007 au nom du GIEC, j'avais posé une question rhétorique dans mon discours: les responsables des décisions internationales dans le domaine des changements climatiques entendront-ils la voix de la science et du savoir, qui est maintenant forte et claire?», a rappelé M. Pachauri. «Je ne suis pas sûr que notre voix soit plus forte aujourd'hui, mais elle est certainement plus claire avec les nouveaux savoirs.»
Les délégués réunis à Doha ne s'entendent pas sur l'argent que les pays riches devraient verser aux pays pauvres pour les aider à combattre les changements climatiques et à s'y adapter. La grande question est de savoir si les pays riches accepteront de signer un prolongement au protocole de Kyoto, qui serait juridiquement contraignant jusqu'en 2020.
Le prolongement du protocole de Kyoto, qui incluait autrefois tous les pays industrialisés sauf les États-Unis, ne comprendrait plus que les pays de l'Union européenne, l'Australie et d'autres petits pays qui ne représentent que 15 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Les pays en développement se disent prêts à prendre des mesures pour contrôler leurs émissions, mais ils réclament une marge de manoeuvre pour pouvoir développer leur économie.
Même si la Chine est le plus grand émetteur de gaz à effet de serre et que l'Inde la rattrape rapidement, ces deux pays se classent loin derrière les pays développés en ce qui concerne les émissions par habitant, et comptent toujours un grand nombre de citoyens pauvres. Ces deux pays n'ont pas l'intention de limiter leurs émissions à court terme.
«Nous sommes encore dans un processus d'industrialisation. Nous sommes aussi confrontés à l'énorme tâche d'éradiquer la pauvreté», a déclaré Su Wei, membre de la délégation chinoise, devant les journalistes.
«Afin d'éradiquer la pauvreté et tenter d'améliorer nos conditions de vie, nous avons certainement besoin de développer notre économie», a-t-il dit. «Alors nos émissions vont encore augmenter pendant un certain temps.»
xo 01.04.2013 - 23h45 |
La fonte des glaces de l'arctique semble être la cause du prolongement de l'hiver sur l'Europe.
Cet hiver est le plus froid depuis que les mesures journalières météorologiques existent pour les villes de Lille, Beauvais, Strasbourg, Nancy, Caen, Cherbourg et Brest.
Et ce n'est pas fini, ce week-end fut froid, et on nous annonce plus froid pour le week-end prochain avec de la neige sur le nord.
Sans vouloir parler météo genre le mec qui sait plus quoi dire, la chute des températures et surtout l'épisode de froid qui dure dans le temps est aujourd'hui vraiment sensible et inhabituel à échelle récente.
Cet hiver est le plus froid depuis que les mesures journalières météorologiques existent pour les villes de Lille, Beauvais, Strasbourg, Nancy, Caen, Cherbourg et Brest.
Et ce n'est pas fini, ce week-end fut froid, et on nous annonce plus froid pour le week-end prochain avec de la neige sur le nord.
Sans vouloir parler météo genre le mec qui sait plus quoi dire, la chute des températures et surtout l'épisode de froid qui dure dans le temps est aujourd'hui vraiment sensible et inhabituel à échelle récente.
Sylvain 02.04.2013 - 22h14 |