Un nouvel observatoire pour poster les décisions en faveur de la paix.
Je commence par une petite histoire afin de démarrer ce sujet.
Le poids de rien
- « Dis-moi, combien pèse un flocon de neige ? », demande la mésange charbonnière à la colombe.
- « Rien d'autre que rien », fut la réponse.
Et la mésange raconta alors à la colombe une histoire : « J'étais sur la branche d'un sapin quand il se mit à neiger. Pas une tempête, non, juste comme un rêve, doucement, sans violence. Comme je n'avais rien de mieux à faire, je commençais à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais. Il en tomba 3 751 952. Lorsque le 3 751 95 3ème tomba sur la branche - rien d'autre que rien, comme tu l'as dit - celle-ci cassa. » Sur ce, la mésange s'envola.
La colombe, une autorité en matière de paix depuis l'époque d'un certain Noé, réfléchit un moment et se dit finalement : « Peut-être ne manque-t-il qu'une personne pour que tout bascule et que le monde vive en paix... »
Et je poursuis avec ce pas vers la paix de l'ONU.
***
Les Palestiniens devaient acquérir une nouvelle stature internationale, hier soir, en accédant au rang d’Etat observateur non-membre à l’ONU, malgré l’opposition d’Israël et de son allié américain. Le président palestinien Mahmoud Abbas a présenté à l’Assemblée générale de l’ONU un projet de résolution octroyant à la Palestine le statut « d’Etat observateur non-membre ».
A Jérusalem, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu’un vote positif de l’Assemblée « ne changera rien sur le terrain » et que la résolution « ne va pas faire avancer la création d’un Etat palestinien (mais) au contraire va l’éloigner ». Cependant, Israël a annoncé qu’il n’annulerait aucun accord conclu avec les Palestiniens.
Devant le Comité de l’ONU sur les droits inaliénables du peuple palestinien, en présence de M. Abbas, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a demandé solennellement aux dirigeants palestiniens et israéliens de « ranimer le processus de paix ».
M. Abbas n’a pas pris la parole mais, dans un message lu par son ministre des Affaires étrangères Riyad al-Malki, il a réaffirmé que la demande palestinienne de devenir Etat observateur était « un effort constructif pour préserver la solution à deux Etats », Israël et un Etat palestinien, et un « investissement en faveur de la paix ».
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Je commence par une petite histoire afin de démarrer ce sujet.
- « Dis-moi, combien pèse un flocon de neige ? », demande la mésange charbonnière à la colombe.
- « Rien d'autre que rien », fut la réponse.
Et la mésange raconta alors à la colombe une histoire : « J'étais sur la branche d'un sapin quand il se mit à neiger. Pas une tempête, non, juste comme un rêve, doucement, sans violence. Comme je n'avais rien de mieux à faire, je commençais à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais. Il en tomba 3 751 952. Lorsque le 3 751 95 3ème tomba sur la branche - rien d'autre que rien, comme tu l'as dit - celle-ci cassa. » Sur ce, la mésange s'envola.
La colombe, une autorité en matière de paix depuis l'époque d'un certain Noé, réfléchit un moment et se dit finalement : « Peut-être ne manque-t-il qu'une personne pour que tout bascule et que le monde vive en paix... »
Et je poursuis avec ce pas vers la paix de l'ONU.
Les Palestiniens devaient acquérir une nouvelle stature internationale, hier soir, en accédant au rang d’Etat observateur non-membre à l’ONU, malgré l’opposition d’Israël et de son allié américain. Le président palestinien Mahmoud Abbas a présenté à l’Assemblée générale de l’ONU un projet de résolution octroyant à la Palestine le statut « d’Etat observateur non-membre ».
A Jérusalem, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu’un vote positif de l’Assemblée « ne changera rien sur le terrain » et que la résolution « ne va pas faire avancer la création d’un Etat palestinien (mais) au contraire va l’éloigner ». Cependant, Israël a annoncé qu’il n’annulerait aucun accord conclu avec les Palestiniens.
Devant le Comité de l’ONU sur les droits inaliénables du peuple palestinien, en présence de M. Abbas, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a demandé solennellement aux dirigeants palestiniens et israéliens de « ranimer le processus de paix ».
M. Abbas n’a pas pris la parole mais, dans un message lu par son ministre des Affaires étrangères Riyad al-Malki, il a réaffirmé que la demande palestinienne de devenir Etat observateur était « un effort constructif pour préserver la solution à deux Etats », Israël et un Etat palestinien, et un « investissement en faveur de la paix ».
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