C'est une première mondiale digne de la science-fiction : une équipe de chercheurs internationaux est parvenue à cultiver des embryons de singes contenant des cellules humaines.
Les scientifiques ont injecté 25 cellules-souches humaines dans 132 embryons de singes âgés de six jours. Après dix jours, 103 embryons hybrides se sont formés. Certains de ces embryons hybrides n'ont vécu que trois jours en laboratoire. D'autres ont été cultivés durant 19 jours avant d'être détruits.
Aux yeux du professeur de génétique Juan Carlos Izpisua Belmonte, qui a dirigé l'étude, ces embryons chimères (où deux types de cellules sont mélangées, ndlr.) représentent une avancée conséquente pour la recherche biomédicale.
« La transplantation d'organes est l'un des plus grands défis de la médecine. La demande est bien plus importante que l'offre », explique-t-il à NPR. L'objectif de cette expérience était donc d'étudier de nouvelles possibilités de créer, à partir des animaux, des organes destinés à être greffés chez l'être humain.
Des questions éthiques
« Notre objectif n'est pas de générer un nouvel organisme, ni un monstre. Nous ne faisons rien de tel. Nous essayons de comprendre comment les cellules de différents organismes communiquent entre elles », ajoute le chercheur. « Ces connaissances nous permettront de repenser les voies qui permettent un bon développement des cellules humaines chez les autres animaux. »
Si cette expérience peut effectivement représenter une avancée importante dans la recherche sur les cellules souches, elle soulève également des enjeux éthiques importants et relance le débat sur les manipulations génétiques.
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singe, embryon, humain, génétique
2 commentaires
source: kulturegeek.fr
C'est déjà l'une des vidéos de l'année, peut-être même du siècle, et cela donne la furieuse impression que l'on vient d'assister à la naissance de quelque chose d'éminemment disruptif. La vidéo baptisée Monkey MindPong nous montre Pager, un macaque âgé de 9 ans, qui parvient à jouer à Pong? en utilisant son cerveau ! Le singe est en fait équipé du système EEG de Neuralink, une société fondée par l'entrepreneur visionnaire Elon Musk.
Pour parvenir à ce résultat digne d'un préquel de la Planète des Singes, 200 fins électrodes ont été placés dans le cerveau de Pager. Les signaux EEG complexes ont pu ainsi être récupérés par une unité de calcul et d'analyse externe, avant d'être transcodés vers un autre dispositif de contrôle (pour faire bouger un curseur sur un écran par exemple).
Après un peu d'entrainement et de renforcement (via un classique système d'action-récompenses), Pager est finalement parvenu à diriger précisément le petit curseur avec la seule force de sa pensée, puis à jouer (plus que correctement) au vénérable Pong.
Pour parvenir à ce résultat digne d'un préquel de la Planète des Singes, 200 fins électrodes ont été placés dans le cerveau de Pager. Les signaux EEG complexes ont pu ainsi être récupérés par une unité de calcul et d'analyse externe, avant d'être transcodés vers un autre dispositif de contrôle (pour faire bouger un curseur sur un écran par exemple).
Après un peu d'entrainement et de renforcement (via un classique système d'action-récompenses), Pager est finalement parvenu à diriger précisément le petit curseur avec la seule force de sa pensée, puis à jouer (plus que correctement) au vénérable Pong.
Pong, singe, Elon musk, neuralink