France  

11.10.2016
Guerre en Syrie
source: lefigaro.fr

Il y a d'autres sujets qui traitent de la Syrie sur ce site, notamment "observatoire des guerres", seulement ce sujet mérite d'être traité à part.

Je vais publier ici un article que je partage totalement sur l'esprit, et la forme en ce qui concerne les relations actuelles entre la France et la Russie au sujet de la Syrie.

Je conseil à ceux qui ne comprennent pas bien la situation actuelle à Alep et seraient tenté d'accuser la Russie de tous les maux, de le lire avec attention.

Caroline Galactéros : « La décision de Vladimir Poutine humilie la diplomatie française »

Découvrant, mais un peu tard, que la guerre tue, qu'elle est laide, injuste et sans pitié, et surtout que l'on pourrait un jour peut-être, au tribunal de l'Histoire, venir demander à Paris des comptes sur son inaction face au drame - à moins que ce ne soit sur ses actions et ses options politiques-, la France a pris les devants. Accusant avec l'ONU le régime syrien et la Russie de crimes de guerre à Alep, elle a déposé en hâte un projet de résolution au Conseil de Sécurité des Nations Unies demandant l'arrêt des combats et des bombardements sur l'est de la ville (dont elle feint de croire qu'il n'est peuplé que de civils innocents qui resteraient là de leur propre gré et que la Russie et le régime pilonneraient par pure cruauté), l'acheminement de l'aide humanitaire et la reprise du processus de négociation.

Que dire de cette initiative, apparemment inspirée par une indignation vertueuse face au drame bien réel vécu par la population d'Alep-Est, à un moment où la tension russo-américaine monte dangereusement et peut faire craindre un dérapage militaire sur le terrain que certains, à Washington et à l'OTAN, appellent ouvertement de leurs voeux? S'agit-il d'une nouvelle salve d'irénisme aveugle et de «pensée magique», funeste version 2016 de «Boucle d'or au Pays des trois ours» découvrant une intrusion dans sa maisonnette idyllique? Ou d'une gesticulation habile mais dangereuse qui n'a pour but, en prétendant débloquer la situation, que de jouer les utilités au profit de Washington en fossilisant un peu plus les positions des deux camps qui s'affrontent désormais ouvertement sur le corps exsangue de la nation syrienne? Difficile de démêler la part de négation du réel de celle de l'alignement sur ce que l'on présente comme «le camp du Bien» ...et de nos intérêts nationaux, si mal évalués pourtant.

[...]

Suite : ici


Géopolitique, Europe, Politique, France


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14.10.2013
Scandales d'état non résolus
source: sectes-infos.net

L'Ordre du Temple Solaire

Synthèse du CICNS

TFI déclarait en 2001 : « Les divers massacres liés à l'Ordre du Temple Solaire, survenant à la même période que divers drames au fort retentissement international également liés à des mouvements sectaires, ont fortement contribué à durcir en France la lutte contre les sectes.»

On peut constater aujourd'hui comment ces tragédies fortement médiatisées provoquent l'affolement, la précipitation dans les jugements et la haine. Le public est très peu informé sur les zones d'ombre de toutes ces affaires. On ne lui donne à lire et à entendre que ce qui suscite la peur.

Le Temple Solaire, ou OTS, est devenu tristement célèbre avec cinq tueries : Le 30 septembre 1994, 5 membres de l'OTS meurent dans l'incendie d'une maison à Morin Heights, au Québec. Le 5 octobre 1994, 48 corps carbonisés sont retrouvés en Suisse, 23 à Cheiry et 25 aux Granges-sur-Salvan, dont les deux maîtres de l'OTS, Luc Jouret et Joseph Di Mambro. Le 15 décembre 1995, 16 personnes brûlées dans une clairière du Vercors, dont 3 enfants, ainsi que la femme et le fils de Jean Vuarnet. Le 22 mars 1997, 5 adeptes du Temple solaire, dont 3 Français, sont retrouvés carbonisés à Saint-Casimir, au Québec.

Les trois hommes importants de l'OTS

Joseph di Mambro, ancien bijoutier. Avant de fonder l'Ordre du Temple Solaire (OTS) a fait 6 mois de prison pour escroquerie. Par la suite, et toujours avant l'OTS, il fréquente un groupement successeur du S.A.C (service d'action civique, une police parallèle fondée par Charles Pasqua), qui sera mêlé à au moins un des massacres.

Luc Jouret, un ancien maoïste, à qui Di Mambro aurait demandé d'intégrer un Ordre ésotérique l'Ordre Rénové du Temple afin d'en prendre possession à la suite du décès de son grand maître. Ce que fait Luc Jouret. Il rebaptisera cet ordre : Ordre du Temple Solaire.

Michel Tabachnick, musicien, le troisième homme de l'Ordre est à l'origine des thèses ésotériques de l'OTS, lequel reprendra ses écrits « L'archée » (rédigés bien avant son arrivée à l'OTS).

Dans les années 1980, le nombre d'adeptes de l'OTS grandit au Québec. De nombreux cadres d'une des plus importantes entreprises Québecoises, Hydroquébec, intègrent l'Ordre, fascinés par les théories de Luc Jouret sur tous les sujets.

Les massacres

Di Mambro, dans cette période, a un enfant, Emmanuel (une fille, en fait, qui sera présentée comme un garçon) qu'il déclare être le nouveau Christ. D'autres membres ont, un peu plus tard, un garçon, qu'ils appelleront eux aussi Emmanuel. Selon la thèse sectaire, Di Mambro aurait déclaré qu'il s'agissait de l'antéchrist et commandité la tuerie de 1994 au Canada (durant laquelle l'enfant est tué d'un pieu planté dans le coeur), première de la série présentée comme un sacrifice rituel.

Les tueries de Cheiry et de Salvan s'enchainent et la thèse sectaire et celle du suicide collectif sont suivies par la Justice et les médias. Une enquête plus poussée devient impossible puisque le Juge Piller fait brûler toutes les pièces à conviction. Un journaliste, Éric Lemasson, déclare même avoir découvert dans les poubelles des maisons détruites (que la police aurait négligées), des cassettes de conversations hallucinées sur des « transits vers Vénus ou Jupiter » contribuant à cautionner la thèse la plus farfelue.

Un an plus, tard, en 1995, le massacre du Vercors présente cependant des éléments troublants : selon Gilbert Lavoué, expert judiciaire en incendie chargé de l'enquête, les victimes n'ont pas pu brûler dans une sorte de feu de bois rituel, mais plutôt par le biais de lance-flammes au phosphore; les marques de coups violents portés aux victimes indiquent qu'elles n'étaient pas consentantes et, plus surprenant encore, deux des victimes étaient des membres des Renseignements Généraux, dont un certain Lardanchet, envers lequel Luc Jouret avait exprimé des soupçons d'infiltration dans le but de « détruire l'OTS » (un courrier de Jouret a été retrouvé décrivant ses accusations à son encontre). Ces faits soulèvent des questions importantes. Le reportage d'Yves Boisset présente un autre courrier retrouvé de Di Mambro, adressé à « Très cher Charlie », accusant Charles Pasqua, alors Ministre de l'Intérieur, de « vouloir détruire l'OTS en préparant un massacre collectif ».

De sérieux doutes sur la thèse sectaire

Ces zones d'ombre font naître de nouvelles suspicions et la thèse moins facile d'une intervention extérieure commence à prendre forme. L'absence d'empreintes digitales et la disparition de la plupart des clés des véhicules ont fini de convaincre un certain nombre de personnes, et en particulier plusieurs familles des victimes, que des personnes encore en vie ont quitté les lieux après le massacre (et non le suicide) en faisant disparaître toutes les traces, et que quelque chose d'autre, bien moins folklorique que la thèse sectaire, était en jeu.

Mais tout le monde ne souhaite pas que l'explication antisectes soit balayée. Une soeur d'une des victimes, Ute Verona, témoigne de la présence d'un homme, qui se présente à elle comme un policier, à l'appartement de sa soeur, juste avant la découverte des corps. Elle observe à travers le judas de sa porte que l'homme apporte plusieurs sacs poubelles pleins dans l'appartement de sa soeur avant de disparaître. Par la suite, ayant révélé ce qu'elle avait vu, elle subit des menaces de mort au téléphone.

Magouilles dans l'immobilier, blanchiment d'argent

Avec l'assassinat de Yann Piat, femme politique française, en février 1994, la piste de différentes tractations en rapport avec des projets immobiliers sur la côte d'Azur, se mêle à celle de l'OTS. En effet, après les massacres de l'OTS, deux membres du SAC, qui pourraient être les meurtriers de Mme Piat (plutôt que deux petits malfrats désignés responsables et qui se disent innocents), sont retrouvés « suicidés » au gaz d'échappement de leur véhicule dans un garage, avec des capes de l'OTS dans leur voiture et quelques ouvrages de l'Ordre.

Selon Alain Vuarnet, parent de deux des victimes, l'OTS était avant tout « une lessiveuse pour blanchir de l'argent ». Des sommes de plusieurs millions de francs ont été découvertes sur des comptes en Australie (au total, la somme de 186 millions de dollars a été avancée) au nom de diverses personnes dont Di Mambro et d'autres personnalités, mais niées ensuite par les autorités juste après leur découverte, complétant la longue succession de bévues, de dénis et d'erreurs des enquêtes depuis le début de l'affaire.

Selon Alain Vuarnet, tout a été fait pour orienter l'opinion publique, la Justice et les médias sur la thèse de la secte et du suicide collectif afin que personne ne s'intéresse aux magouilles monstrueuses qui se déroulaient en arrière-plan. Malheureusement, les enquêtes parallèles ont été entravées (selon le reportage d'Yves Boisset, un commandant de police judicaire, Gilbert Houvenaghel a même demandé aux familles ayant porté plainte de retirer leurs plaintes) et la Justice ne s'y est guère intéressée (pour les familles, il s'agit d'une Justice « aveugle, sourde et muette »).

Il suffit d'interroger l'opinion publique aujourd'hui pour réaliser que la thèse sectaire a pris toute la place. Peu de gens ont une idée claire sur ce qui s'est déroulé en 1994 et 1995 et qui, sous couvert de suicides collectifs d'une secte ésotérique, ressemble à une affaire politico-mafieuse dont le paravent antisectes, un an après l'affaire de Waco, était finalement très pratique. Comme il le sera dans d'autres situations par la suite.

Voir le documentaire d'Yves Boisset de 2005 : "Les mystères sanglants de l'OTS"


Les mystères sanglants de l'OTS 1/4 par Action_Reaction

2/4
3/4
4/4 http://www.tunesbaby.com/dm/?x=xes501


France


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15.05.2012
Gouvernement Hollande
Le gouvernement n'est pas encore formé, mais nous connaissons déjà le premier ministre Jean Marc Ayrault.


Succède à François Fillon


Premier Ministre Jean Marc Ayrault

Depuis 1997, Jean-Marc Ayrault est le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. Maire de Nantes, cet ancien professeur d'allemand est un proche de François Hollande qui en a fait son Premier ministre. Mais qui est-il vraiment ?

Origines et formation

Jean-Marc Ayrault est né le 25 janvier 1950 à Maulévrier dans le Maine-et-Loire. Son père était ouvrier dans une industrie textile, qui a été reprise plus tard par l'un de ses frères. Aîné des 5 enfants, Jean-Marc Ayrault est issu d'une famille catholique où le travail et la rigueur constituent les principales vertus. Il vient donc d'un milieu progressiste mais plutôt conservateur sur le plan des valeurs.

Très tôt, Jean-Marc Ayrault s'engage : d'abord au sein du Mouvement rural de la jeunesse chrétienne (MRJC) à Maulévrier, sa ville natale qui s'étend entre Nantes, Angers et Cholet. Par la suite, il rejoint la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), puis l'Action catholique ouvrière (ACO) avant d'adhérer au Parti Socialiste au lendemain du congrès d'Epinay en 1972.
C'est lors de ses années de militant qu'il rencontre sa femme, originaire de Maulévrier, qui deviendra enseignante comme lui. Après des études secondaires au lycée de Cholet, il obtient une licence d'Allemand à la faculté de Nantes. L’année suivante, il passe le concours du CAPES pour devenir enseignant d'allemand. Sa carrière d'enseignant débute en 1973, au lycée de Rezé puis de Saint-Herblain.

Maire à 27 ans, député à 36 ans

Parallèlement à sa carrière d'enseignant, Jean-Marc Ayrault milite au Parti Socialiste. Cinq ans après son entrée au PS, il parvient à se faire élire maire de la ville de Saint-Herblain, jusque là détenu par le RPR. En 1977, à 27 ans, il devient donc le plus jeune maire de France d'une commune de plus de 30 000 habitants.

Neuf ans plus tard, lors des législatives de 1986 qui voient la victoire de la droite de Jacques Chirac, Jean-Marc Ayrault parvient à se faire élire député.
Trois ans plus tard, il poursuit son ascension politique en renonçant à la mairie de Saint-Herblain pour se présenter aux municipales à Nantes, ville détenue par la droite. Il remporte ses élections et va faire de la mairie de Nantes sa carte de visite pour un destin national. Après la fermeture des chantiers navals en 1986, Nantes cherchait un nouveau souffle. Depuis 1989, Jean-Marc Ayrault a considérablement changé le profil de la ville. Réélu trois fois à la tête de cette métropole régionale, il peut se vanter d'avoir un bilan local très positif au point d'étouffer toute opposition. La droite peine à attaquer le bilan du maire. En 2001, il a même été réélu dès le premier tour, événement très rare pour une agglomération de cette taille.

Président de groupe et maire : une organisation méthodique

Parallèlement à sa légitimité locale, il entame une carrière nationale en intégrant le bureau exécutif du Parti Socialiste. En 1997, brillamment réélu dans sa circonscription, Jean-Marc Ayrault est nommé président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale en raison de son sérieux et de son enracinement local. A ce poste, il se montre exemplaire : travailleur, à l'écoute, il fait l'unanimité au sein du groupe des députés socialistes même si on lui reproche son caractère trop lisse.

Entre la mairie de Nantes, la présidence du groupe socialiste à l'Assemblée et le travail au bureau politique du PS, il faut une organisation millimétrée. Ainsi, il partage son temps entre Nantes et Paris et travaille en équipe. Tous les mardis matin, à bord du TGV Nantes-Paris, il travaille avec ses collaborateurs sur les dossiers de la mairie. Une fois arrivés à Paris, ces derniers repartent aussitôt vers la Loire-Atlantique.

A force de cumuler les fonctions, Jean-Marc Ayrault doit cumuler les équipes : il compte une vingtaine de collaborateurs pour la gestion de la mairie, une dizaine pour la gestion de la communauté de commune "Nantes Métropole" et une quarantaine pour la politique nationale à Paris. Autrement dit, Jean-Marc Ayrault dispose de près de 70 fidèles collaborateurs travaillant pour lui.
Une timidité et une distance qui l'handicapent sur la scène nationale

Bourreau de travail, le maire doit également sa réussite à une gestion de proximité : dans la ville de Nantes, il se tient au courant de tout et ses équipes sont chargées de prendre en compte toutes les demandes et les réclamations des habitants. Jean-Marc Ayrault est donc un notable local reconnu.

Sur la scène nationale, c'est plus compliqué. Après 10 ans de présidence du groupe socialiste et alors que les députés souhaitaient un renouvellement des cadres pour traduire le besoin de rénovation, Jean-Marc Ayrault a finalement réussi à se faire réélire pour cinq ans à la tête des députés socialistes en juin 2007. En échange, il a promis de mener une profonde rénovation politique du PS, à commencer par la formation d'un cabinet fantôme, l'équivalent d'un gouvernement fictif chargé de faire des contre-propositions au gouvernement Fillon. L'objectif est de bâtir une opposition active et constructive à l’Assemblée nationale.

Malgré cela, il a de sérieux handicaps pour prétendre à un destin national de grande envergure. Bosseur, Jean-Marc Ayrault est aussi très austère, voire distant. Il est plus à l'aise dans les réunions de travail que dans les manifestations publiques ou dans les meetings. Ces partisans relèvent une timidité de caractère, d'autres, plus acerbes, parlent plutôt d’un manque de charisme. Et six mois après sa constitution, le contre-gouvernement est mort-né.

Proche de Francois Hollande

Préférant ignorer les critiques, Jean-Marc Ayrault poursuit sa trajectoire politique. Il a brigué un nouveau mandat de maire de Nantes en 2008 et a participé activement à la rénovation du Parti Socialiste. Proche de François Hollande, il avait apporté très tôt son soutien à Ségolène Royal au point qu'on évoquait sa nomination au poste de Premier ministre en cas de victoire de la candidate à la présidentielle en 2007.

Cinq ans plus tard, Ayrault, plutôt discret pendant la campagne de François Hollande, est de nouveau sur les rangs pour entrer à Matignon.

http://www.politique.net/jean-marc-ayrault.htm


France


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