L'UE a maintes fois démontré son mépris pour la démocratie et la volonté des peuples. Les rares fois où les peuples peuvent exprimer leur avis par un référendum ou une élection, les dirigeants de l'UE s'assoient dessus. On l'a vu avec le rejet du projet de constitution par les Français et les Néerlandais, et finalement adopté presque à l'identique par voie parlementaire sous le nom de "traité de Lisbonne". On l'a vu encore avec l'Irlande et le Danemark qu'on a fait revoter jusqu'à ce que les textes voulus par l'UE soient acceptés. On l'a vu enfin avec la Grèce qui a élu un gouvernement opposé aux mesures d'austérité imposées par l'UE et qui a confirmé son refus de ces mesures par référendum quelques semaines plus tard, mais dont le gouvernement a été obligé de plier le pistolet sur la tempe.
Une nouvelle illustration vient d'avoir lieu avec le CETA, cet accord multilatéral avec le Canada et équivalent au TAFTA, qui vient d'être rejeté par la Wallonie, bloquant l'adoption du texte par la Belgique et donc par l'Europe toute entière, tous les pays-membres de l'UE devant ratifier l'accord.
Guy Verhofstadt, président du groupe des Libéraux au parlement européen, candidat en 2014 à la présidence de la Commission européen et ancien premier ministre belge, a suggéré de renégocier le CETA avec une compétence exclusive de la Commission, c'est à dire sans que l'approbation des états soit nécessaire.
https://francais.rt.com/international/28058-ceta--selon-guy-verhofstadt-ue-doit-contourner-veto-wallon
Comme le TAFTA, le CETA est bien plus qu'un accord de libre-échange. Le plus important pour les multinationales (et donc pour l'UE totalement à leur service) est la disposition qui permettra aux multinationales d'attaquer en justice, devant des tribunaux privés, les états prenant des mesures nuisibles à leurs profits, en faisant payer à ces états des pénalités financières, faisant ainsi sauter toutes les lois protégeant l'environnement, les salariés ou les consommateurs, et ce quels que soient des gouvernements élus. C'était déjà la disposition centrale de l'AMI en 1998 et qui avait échoué suite à son rejet par la France, suivie ensuite par d'autres pays. Mais les multinationales et leurs valets néolibéraux ne renoncent jamais. Comme l'UE, Ils reviennent à la charge autant de fois que nécessaire jusqu'à ce qu'ils obtiennent ce qu'ils veulent.
Une nouvelle illustration vient d'avoir lieu avec le CETA, cet accord multilatéral avec le Canada et équivalent au TAFTA, qui vient d'être rejeté par la Wallonie, bloquant l'adoption du texte par la Belgique et donc par l'Europe toute entière, tous les pays-membres de l'UE devant ratifier l'accord.
Guy Verhofstadt, président du groupe des Libéraux au parlement européen, candidat en 2014 à la présidence de la Commission européen et ancien premier ministre belge, a suggéré de renégocier le CETA avec une compétence exclusive de la Commission, c'est à dire sans que l'approbation des états soit nécessaire.
https://francais.rt.com/international/28058-ceta--selon-guy-verhofstadt-ue-doit-contourner-veto-wallon
Comme le TAFTA, le CETA est bien plus qu'un accord de libre-échange. Le plus important pour les multinationales (et donc pour l'UE totalement à leur service) est la disposition qui permettra aux multinationales d'attaquer en justice, devant des tribunaux privés, les états prenant des mesures nuisibles à leurs profits, en faisant payer à ces états des pénalités financières, faisant ainsi sauter toutes les lois protégeant l'environnement, les salariés ou les consommateurs, et ce quels que soient des gouvernements élus. C'était déjà la disposition centrale de l'AMI en 1998 et qui avait échoué suite à son rejet par la France, suivie ensuite par d'autres pays. Mais les multinationales et leurs valets néolibéraux ne renoncent jamais. Comme l'UE, Ils reviennent à la charge autant de fois que nécessaire jusqu'à ce qu'ils obtiennent ce qu'ils veulent.
Fin de la démocratie, Europe
2 commentaires
source: galacteros.over-blog.com
[...]
"Ce n'est pas du personnage de Donald Trump qu'il est question dans cet article, mais davantage du possible président qu'il serait, plus précisément qu'il serait en tant que commandant suprême des forces américaines et garant en dernier ressort de la sécurité nationale de la première puissance au monde."
"Que Donald Trump soit une personnalité dérangeante, certes ; que l'on puisse se demander à ce titre si celle-ci convient pour présider aux destinées de la première puissance au monde, soit. Mais ne pas discuter des positionnements idéologiques des deux candidats pour ce qu'ils sont n'est guère très honnête et surtout imprudent."
"Le problème est ailleurs : si Donald Trump venait à l'emporter (et bien des erreurs du candidat semblent repousser cette éventualité, même si rien n'est encore joué...), pourrait-il vraiment mener une politique sur les lignes idéologiques qu'il a défendues pendant la campagne ?"
"On peut largement en douter, en rappelant par exemple que Georges W. Bush fut élu en 2000 après une campagne marquée par isolationnisme certain. On sait ce qu'il en fut ! On sait aussi que l'invasion de l'Irak ne fut pas planifiée en 2001 suite aux attentats du World Trade Center, mais dès la fin des années 1990... sous son prédécesseur. Il n'est absolument pas à exclure que les néoconservateurs des deux bords, que le « parti de la guerre », surtout, dans une période aussi troublée que celle que nous vivons, pousse rapidement le président Trump à s'aligner sur des positions plus classiques."
[...]
"Donald sera-t-il le Andrew Jackson des Etats-Unis ? L'avenir le dira et, déjà, à court terme, encore doit-il l'emporter face à Hillary Clinton. Un point néanmoins sur l'Europe. Il est en effet probable que toutes choses égales par ailleurs, notamment le nanisme stratégique des grands Etats européens, un isolationnisme soft de Donald Trump ne suffirait pas à remettre l'Europe sur le chemin de l'histoire comme par miracle . Hadrien Desuin a raison sur ce point. L'isolationnisme américain ne pourrait être une chance qu'à la condition que l'Europe connaisse un changement brutal et décisif de direction pour sortir de l'idéologie post-nationale qui la maintient depuis des décennies dans un état comateux. Un tel changement ne peut venir que de Paris. Et certainement pas sans Moscou. C'est seulement dans la perspective d'une volonté française d'inflexion stratégique majeure et de prise en main de la défense de notre continent que Donald Trump pourrait être une meilleure solution qu'Hillary Clinton. Nos dernières gesticulations diplomatiques à l'ONU sur la situation à Alep n'augurent pas d'une telle prise de conscience, encore moins d'une quelconque vision réaliste, structurée et ambitieuse. Enfermés dans un moralisme assez indécent et surtout parfaitement inefficient, nous paraissons bien loin d'un tel réveil."
"Ce n'est pas du personnage de Donald Trump qu'il est question dans cet article, mais davantage du possible président qu'il serait, plus précisément qu'il serait en tant que commandant suprême des forces américaines et garant en dernier ressort de la sécurité nationale de la première puissance au monde."
"Que Donald Trump soit une personnalité dérangeante, certes ; que l'on puisse se demander à ce titre si celle-ci convient pour présider aux destinées de la première puissance au monde, soit. Mais ne pas discuter des positionnements idéologiques des deux candidats pour ce qu'ils sont n'est guère très honnête et surtout imprudent."
"Le problème est ailleurs : si Donald Trump venait à l'emporter (et bien des erreurs du candidat semblent repousser cette éventualité, même si rien n'est encore joué...), pourrait-il vraiment mener une politique sur les lignes idéologiques qu'il a défendues pendant la campagne ?"
"On peut largement en douter, en rappelant par exemple que Georges W. Bush fut élu en 2000 après une campagne marquée par isolationnisme certain. On sait ce qu'il en fut ! On sait aussi que l'invasion de l'Irak ne fut pas planifiée en 2001 suite aux attentats du World Trade Center, mais dès la fin des années 1990... sous son prédécesseur. Il n'est absolument pas à exclure que les néoconservateurs des deux bords, que le « parti de la guerre », surtout, dans une période aussi troublée que celle que nous vivons, pousse rapidement le président Trump à s'aligner sur des positions plus classiques."
[...]
"Donald sera-t-il le Andrew Jackson des Etats-Unis ? L'avenir le dira et, déjà, à court terme, encore doit-il l'emporter face à Hillary Clinton. Un point néanmoins sur l'Europe. Il est en effet probable que toutes choses égales par ailleurs, notamment le nanisme stratégique des grands Etats européens, un isolationnisme soft de Donald Trump ne suffirait pas à remettre l'Europe sur le chemin de l'histoire comme par miracle . Hadrien Desuin a raison sur ce point. L'isolationnisme américain ne pourrait être une chance qu'à la condition que l'Europe connaisse un changement brutal et décisif de direction pour sortir de l'idéologie post-nationale qui la maintient depuis des décennies dans un état comateux. Un tel changement ne peut venir que de Paris. Et certainement pas sans Moscou. C'est seulement dans la perspective d'une volonté française d'inflexion stratégique majeure et de prise en main de la défense de notre continent que Donald Trump pourrait être une meilleure solution qu'Hillary Clinton. Nos dernières gesticulations diplomatiques à l'ONU sur la situation à Alep n'augurent pas d'une telle prise de conscience, encore moins d'une quelconque vision réaliste, structurée et ambitieuse. Enfermés dans un moralisme assez indécent et surtout parfaitement inefficient, nous paraissons bien loin d'un tel réveil."
Géopolitique, Empire US, Europe, Politique
source: lefigaro.fr
Il y a d'autres sujets qui traitent de la Syrie sur ce site, notamment "observatoire des guerres", seulement ce sujet mérite d'être traité à part.
Je vais publier ici un article que je partage totalement sur l'esprit, et la forme en ce qui concerne les relations actuelles entre la France et la Russie au sujet de la Syrie.
Je conseil à ceux qui ne comprennent pas bien la situation actuelle à Alep et seraient tenté d'accuser la Russie de tous les maux, de le lire avec attention.
Caroline Galactéros : « La décision de Vladimir Poutine humilie la diplomatie française »
Découvrant, mais un peu tard, que la guerre tue, qu'elle est laide, injuste et sans pitié, et surtout que l'on pourrait un jour peut-être, au tribunal de l'Histoire, venir demander à Paris des comptes sur son inaction face au drame - à moins que ce ne soit sur ses actions et ses options politiques-, la France a pris les devants. Accusant avec l'ONU le régime syrien et la Russie de crimes de guerre à Alep, elle a déposé en hâte un projet de résolution au Conseil de Sécurité des Nations Unies demandant l'arrêt des combats et des bombardements sur l'est de la ville (dont elle feint de croire qu'il n'est peuplé que de civils innocents qui resteraient là de leur propre gré et que la Russie et le régime pilonneraient par pure cruauté), l'acheminement de l'aide humanitaire et la reprise du processus de négociation.
Que dire de cette initiative, apparemment inspirée par une indignation vertueuse face au drame bien réel vécu par la population d'Alep-Est, à un moment où la tension russo-américaine monte dangereusement et peut faire craindre un dérapage militaire sur le terrain que certains, à Washington et à l'OTAN, appellent ouvertement de leurs voeux? S'agit-il d'une nouvelle salve d'irénisme aveugle et de «pensée magique», funeste version 2016 de «Boucle d'or au Pays des trois ours» découvrant une intrusion dans sa maisonnette idyllique? Ou d'une gesticulation habile mais dangereuse qui n'a pour but, en prétendant débloquer la situation, que de jouer les utilités au profit de Washington en fossilisant un peu plus les positions des deux camps qui s'affrontent désormais ouvertement sur le corps exsangue de la nation syrienne? Difficile de démêler la part de négation du réel de celle de l'alignement sur ce que l'on présente comme «le camp du Bien» ...et de nos intérêts nationaux, si mal évalués pourtant.
[...]
Suite : ici
Je vais publier ici un article que je partage totalement sur l'esprit, et la forme en ce qui concerne les relations actuelles entre la France et la Russie au sujet de la Syrie.
Je conseil à ceux qui ne comprennent pas bien la situation actuelle à Alep et seraient tenté d'accuser la Russie de tous les maux, de le lire avec attention.
Caroline Galactéros : « La décision de Vladimir Poutine humilie la diplomatie française »
Découvrant, mais un peu tard, que la guerre tue, qu'elle est laide, injuste et sans pitié, et surtout que l'on pourrait un jour peut-être, au tribunal de l'Histoire, venir demander à Paris des comptes sur son inaction face au drame - à moins que ce ne soit sur ses actions et ses options politiques-, la France a pris les devants. Accusant avec l'ONU le régime syrien et la Russie de crimes de guerre à Alep, elle a déposé en hâte un projet de résolution au Conseil de Sécurité des Nations Unies demandant l'arrêt des combats et des bombardements sur l'est de la ville (dont elle feint de croire qu'il n'est peuplé que de civils innocents qui resteraient là de leur propre gré et que la Russie et le régime pilonneraient par pure cruauté), l'acheminement de l'aide humanitaire et la reprise du processus de négociation.
Que dire de cette initiative, apparemment inspirée par une indignation vertueuse face au drame bien réel vécu par la population d'Alep-Est, à un moment où la tension russo-américaine monte dangereusement et peut faire craindre un dérapage militaire sur le terrain que certains, à Washington et à l'OTAN, appellent ouvertement de leurs voeux? S'agit-il d'une nouvelle salve d'irénisme aveugle et de «pensée magique», funeste version 2016 de «Boucle d'or au Pays des trois ours» découvrant une intrusion dans sa maisonnette idyllique? Ou d'une gesticulation habile mais dangereuse qui n'a pour but, en prétendant débloquer la situation, que de jouer les utilités au profit de Washington en fossilisant un peu plus les positions des deux camps qui s'affrontent désormais ouvertement sur le corps exsangue de la nation syrienne? Difficile de démêler la part de négation du réel de celle de l'alignement sur ce que l'on présente comme «le camp du Bien» ...et de nos intérêts nationaux, si mal évalués pourtant.
[...]
Suite : ici
Géopolitique, Europe, Politique, France
6 commentaires
Intervention de Nigel Farage du 03/07/12 :
Commentaire Youtube : Nigel Farage explose littéralement Barroso et Van Rompuy: Barroso s'est ridiculisé lors du G20 et Van Rompuy qui avait déclaré que le plus gros de la crise était passé a perdu toute crédibilité.
Nigel Farage termine sur un bon conseil: n'allez pas passer des vacances trop longues sur des bateaux de milliardaires parce que la crise nous imposera d'être de retour en Août.
Europe
3 commentaires