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| Messages et articles de Sylvain
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Les points de basculement majeurs sont peu nombreux et assez espacés dans l'histoire.
Au cours des 2 derniers siècles il y a eu la révolution industrielle, la seconde guerre mondiale, l'arrivée du microprocesseur puis d'internet un peu plus tard, ouvrant l'ère du numérique.
Mais actuellement, nous vivons 7 points de basculement majeurs simultanément, ce qui n'est jamais arrivé.
Les voici:
1 - La destruction de la biosphère, et pas que par le réchauffement qui est un peu l'arbre qui cache la forêt, il y a aussi l'effondrement de la biodiversité qui est une véritable extinction massive en cours, ou encore la déforestation, les 2 étant liés.
Tout cela est en train de démembrer l'écosystème, le rendant moins riche en interactions, et donc moins stable. La civilisation industrielle est biocide, elle se nourrit du vivant pour le transformer en marchandises.
2 - La concrétisation des "limites de la croissance" (rapport Meadows de 1972), où la production devient inférieure à la demande, d'où une envolée des prix.
3 - La fin de la démocratie, progressivement remplacée par un régime dystopique et totalitaire
4 - L'IA, qui va rendre 90% des humains inutiles
5 - La fin de la domination occidentale (en 1970, les pays du G7 représentaient 70% de l'économie mondiale, aujourd'hui c'est 45%).
6 - Ce que "l'extrême droite" appelle "le grand remplacement", où par les différences de natalité, d'autres populations (avec d'autres cultures, d'autres valeurs, d'autres mœurs et d'autres religions) vont inexorablement devenir majoritaires dans les pays occidentaux.
7 - Le basculement dans une folie collective.
Ce dernier point, peu de gens en sont conscients.
C'est à la fois une perte de la raison et une perte du contact avec la réalité.
On le constate de la base jusqu'au sommet de la société.
A la base ce sont par exemple les écologiques qui aspergent de peinture les œuvres d'art (comme si ça aidait à résoudre les problèmes écologiques), ou encore les débats sur le "genre". Et au sommet ce sont des dirigeants complètement "hors sol" (perte du contact avec la réalité) et qui prennent des décisions insensées (perte de la raison). On le voit avec leurs décisions sur l'Ukraine, et c'était particulièrement exacerbé pendant le Covid où ils ont dit et fait (et fait faire aux gens) n'importe quoi.
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| Yves Paccalet - "L'humanité disparaitra, bon débarras"
Quelques extrait du livre d'Yves Paccalet, "L'humanité disparaitra, bon débarras"...
"J'ai cru en l'homme, je n'y crois plus.
J'ai eu confiance en l'humanité, c'est terminé.
J'ai pensé, dit et écrit que mon espèce avait un avenir. J'ai essayé de m'en convaincre. Mais je suis sûr du contraire: l'humanité n'a nul destin. Ni lendemain qui chante, ni surlendemain qui danse, ni résurrection des morts, ni karma, ni réincarnation, ni flammes de l'Enfer, ni cantiques au Paradis. Elle n'est qu'un spasme de la matière ou un clin d'oeil de l'évolution.
No future ! L'humanité est condamnée. Elle est droquée, le regard égaré, le cerveau délavé, la pensée déjantée. En addiction de consommation. Asservie à ce qu'elle appelle la "coissance" ou le "progrès", et qui fera sa perte. A moins qu'elle ne s'autodétruise joyeusement dans une guerre nucléaire aussi définitive que magnifique à regarder."
(...)
"L'homme est un organisme vivant, mais plus pour très longtemps.
Comme tous ses homologues, il se reproduit (et même avec enthousiasme, c'est l'un de ses traits distinctifs), et il consomme. Il a besoin de respirer, de manger, de se chauffer, de d'abriter et de loger sa nichée. Ce faisant, parce qu'il engloutit bien plus d'énergie, d'espace et de biens matériels que les espèces sauvages, et parce qu'il prolifère comme aucun autre de sa taille, il détruit à grande vitesse le seul vaisseau spatial dont il dispose: le Terre.
Il baptise "progrès" ce ravage.
Il massacre la nature, et tout aussi allègrement les autres hommes, au nom du Bien, du Beau, du Juste ou du Tout-Puissant. Il torture pour des causes qu'il dit "sacrées". Il défigure, blesse, contamine le monde, puis il applaudit son propre acharnement. Il vole et pille au nom de la religion, de la morale ou de la loi. Il se perd en se persuadant qu'il progrsse à grand pas vers un avenir radieux."
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Un excellent thread de @EricLagadec sur Twitter:
On avait perdu le contact avec la sonde Voyager 1, partie de la Terre il y a 46 ans et qui vogue maintenant à plus de 24 milliards de kilomètre de nous, après avoir quitté le système solaire.
On vient de re-rentrer en contact avec la sonde.
Ces sondes, Voyager 1 et Voyager 2 sont les objets fabriqués parmi les humains qui se trouvent le plus loin de la Terre actuellement. En 44 ans de voyage, Voyager 1 et 2 ont atteint des distance supérieures à 24 et 20 milliards de km respectivement!
Ces sondes nous ont apporté de magnifiques images du système solaire, qui ont marqué l'humanité.
Cela nous a révélé de magnifiques détails de Jupiter et son anneau!
Ou encore Saturne et sa surprenante lune Mimas.
Uranus n'a été approchée que par Voyager 2, en 1986
Trois ans plus tard, en 1989, elle survolait Neptune, nous rapportant ces magnifiques clichés
Et le 14 Février 1990, la sonde Voyager 1 se retourne pour prendre une photo. elle est à 6 milliards de kilomètre de la Terre. La Terre est ce petit point bleu pâle.
L'excellent Carl Sagan publie alors ceci:
"Regardez ce point. C'est ici. C'est notre foyer. C'est nous. Dessus se trouvent tous ceux que vous aimez, tous ceux que vous connaissez, tous ceux dont vous avez jamais entendu parler, tous les êtres humains qui aient jamais vécu.
La somme de nos joies et de nos souffrances. Des milliers de religions, d'idéologies et de doctrines économiques remplies de certitudes. Tous les chasseurs et cueilleurs, tous les héros et tous les lâches, tous les créateurs et destructeurs de civilisations. Tous les rois et paysans, tous les jeunes couples d'amoureux, tous les pères, mères, enfants remplis d'espoir, inventeurs et explorateurs. Tous les moralisateurs, tous les politiciens corrompus, toutes les “superstars”, tous les “guides suprêmes”, tous les saints et pécheurs de l'histoire de notre espèce ont vécu ici… Sur ce grain de poussière suspendu dans un rayon de soleil.
La Terre est une scène minuscule dans l'immense arène cosmique. Songez aux rivières de sang déversées par tous ces généraux et empereurs afin que, nimbés de triomphe et de gloire, ils puissent devenir les maîtres temporaires d'une fraction… d'un point. Songez aux cruautés sans fin infligées par les habitants d'un recoin de ce pixel aux habitants à peine différents d'un autre recoin. Comme ils peinent à s'entendre, comme ils sont prompts à s'entretuer, comme leurs haines sont ferventes. Nos postures, notre soi-disant importance, l'illusion que nous avons quelque position privilégiée dans l'univers, sont mises en perspective par ce point de lumière pâle.
Notre planète est une poussière isolée, enveloppée dans la grande nuit cosmique. Dans notre obscurité, dans toute cette immensité, rien ne laisse présager qu'une aide viendra d'ailleurs, pour nous sauver de nous-mêmes. La Terre est jusqu'à présent le seul monde connu à abriter la vie. Il n'y a nulle part ailleurs, au moins dans un futur proche, vers où notre espèce pourrait migrer. Visiter, oui. S'installer, pas encore. Que vous le vouliez ou non, pour le moment, c'est sur Terre que nous nous trouvons.
On dit que l'astronomie incite à l'humilité et forge le caractère. Il n'y a peut-être pas de meilleure démonstration de la vanité humaine que cette lointaine image. Pour moi, cela souligne notre responsabilité de cohabiter plus fraternellement les uns avec les autres, et de préserver et chérir le point bleu pâle, la seule maison que nous ayons jamais connue."
https://lespritsorcier.org/labo-blogs/pale-blue-dot-carl-sagan/
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jeronimmo a écrit:
Et j'ajouterais le fait qu'une revue scientifique, aussi prestigieuse soit elle, peut-être infiltrée pour relayer des articles parfaitement frauduleux. (Ce phénomène a probablement été discuté ailleurs dans ce forum, notamment à propos du corona circus).
Oui, et c'était Nature justement ^^
jeronimmo a écrit:
Pour ma part, je m'efforce de distinguer le "bon grain de l'ivraie" en évaluant la rigueur de l'argumentation et la qualité des données, et aussi en prenant soin de cerner les postulats plus ou moins explicites impliqués dans un raisonnement et d'en évaluer leur solidité.
Bien entendu dans la plupart des situations je ne peux mener une telle démarche idéale dans sa totalité et du coup je dois m'en tenir à des "hypothèses en suspens" et laisser le temps et les rencontres m'apporter des éléments complémentaires.
Oui, c'est exactement ce qu'il faut faire
Les propagandes ou les délires pullulent et viennent de partout, il est donc impératif de penser et réfléchir par soi-même, de recouper les informations, et d'inclure l'incertitude (plutot qu'adopter vite fait les certitudes d'autres personnes)
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