Dans le temps qui t'es donné à vivre, vis - et durant ce temps, qu'il n'y ait ni laideur ni mort pour toi ou toute vie que ta vie approche. Cherche en tous les lieux la bonté, et quand tu l'auras trouvée, sors-la de sa cachette, qu'elle aille libre et sans honte.
Accorde la moindre des valeurs à la matière et à la chair, car elles contiennent la mort et doivent périr. Découvre en toutes choses ce qui brille et qui est au delà de toute corruption. Encourage la vertu dans tous les coeurs où elle a pu être tenue au secret et au chagrin par la honte et la terreur du monde. Ignore l'évidence car elle est indigne de l'oeil pur et du coeur bon.
Ne sois l'inférieur d'aucun homme,d'aucun homme ne soit le supérieur. Souviens-toi que chaque homme est une variation de toi-même. Aucune culpabilité humaine ne t'es étrangère, aucune innocence humaine ne t'est lointaine. Méprise le mal et l'impiété, mais non les hommes impies et mauvais. Ceux-là comprends-les. N'aie aucune honte à être bon et doux, mais si le moment vient pour toi de tuer, tue et n'aie aucun regret.
Dans le temps qui t'es donné à vivre, vis - et durant ce temps merveilleux, tu n'aggraveras ni la misère ni le chagrin de ce monde, mais célébreras sa joie infinie et son mystère.
Ayant une petite soeur abonnée aux longs séjours en hôpital psychiatrique et m'étant moi-même aventuré dans des zones périlleuses de l'esprit avec quelques accidents à la clef, il me semble en effet que les psy-quelque chose ne sont pas tous à mettre sur le bûcher...
Certes comme le redit Guénon après Foucault et sûrement d'autres, la folie au selon nôtre belle société occidentalo-libéralo-machin-truc est en grande partie une construction historique (et comme Vincent Delerm je "trouve super nase de mettre les gens dans des cases"), bien sûr aussi qu'elle a à voir avec le génie.
Je crois, par expérience, que toutes ces formes d'états modifiés de conscience peuvent être bénéfiques, riches d'enseignements et éminemment productifs (pas au sens où l'entend notre merveilleuse civilisation sectaro-capitalo-anxiogène-bidule-chouette.)
Le principal problème étant de maintenir un lien avec ses semblables, avec la réalité "ordinaire" que nous semblons tous partager, un lien au corps, à la matière; ou alors, ce qui me paraît sinon impossible tout du moins sacrément difficile aujourd'hui dans les régions du globe occupées par nos congénères dominants, il faudrait pouvoir jouir d'un environnement, de conditions matérielles ,de la bienveillance et du respect de ses pairs afin de vivre pleinement et durablement cet autre "état d'esprit" .
Et puis seul, c'est très compliqué... Les risques de se perdre irrémédiablement sont très grands (là aussi je parle en connaissance de cause!) Alors l'aspect "initiation", "transmission" "accompagnement" par quelqu'un d'expérimenté s'avère primordial.
Une fois l'accident survenu, à moins d'avoir un sorcier/chaman digne de ce nom sous la main ainsi qu'un entourage à même de vous y conduire sans céder à la panique provenant de l'incompréhension ou de l'ignorance de ce genre de choses, et bien à part les "psys" ou les "thérapeutes" il n'y a pas beaucoup d'alternatives ...
La grande majorité de la psychiatrie ne cherche pas vraiment à soigner, certes; camisoles chimiques, isolement, traitements et thérapies inadaptées sont légion. Il faut compter aussi sur une proportion importante de "thérapeutes" auto-proclamés parfaitement incompétents voire même dangereux.
Pourtant comme le dit si bien le pape de la philosophie post-moderne, le sage suprême de notre temps, j'ai nommé Didier Super : "Y'en a des biens!"
Garanti!
Il y a des aidants formidables, incroyablement talentueux.
J'ai eu la chance de croiser notamment le chemin d'un psychiatre bardé de diplômes qui n'avait rien à envier en sagesse, en bienveillance ou en fermeté à des maîtres connus et reconnus. Cet homme m'a élevé comme aucun autre. C'est devenu un ami spirituel cher et respecté.
Dans d'autres circonstances, j'ai été bien content de trouver des humains (surtout une femme en particulier...) pour m'aider, me réparer et me soigner l'âme et le corps suite à des catastrophes que j'avais moi-même déclenchées en m'aventurant prétentieusement et sans aucune préparation dans des contrées fort lointaines.
Le fruit n'est pas entièrement moisi et il porte encore en son sein quelques belles graines pleines de vigueur.
(et je ne dis pas ça uniquement en ce qui concerne la folie et le milieu psychiatrique mais de manière générale, en réponse notamment à quelques messages ici et là postés par xo et que j'ai trouvé, à tort je l'espère, un brin désespéré ou désabusé. Amicalement...)
Il semblerait que ce cher Sarko aie voulu se rendre en Falcon à la convocation du juge Gentil, mais l'appareil qu'il voulait louer était indisponible... Car bloqué aux douanes en République Dominicaine!!:
Pour ceux qui ne connaîtraient pas... (Si si ça existe!!! Pour l'annecdote nous avons monté un spectacle avec un ami conteur qui s'inspirait de sa pensée et de son oeuvre et au moment de remercier ce sage homme bien la moitié de l'auditoire a écarquillé ses mirettes comme s'ils entendaient son nom pour la première fois)
Pour la voix de Marion Cotillard, aussi sublime que ses yeux...
Pour une simple piqûre de rappel.
Ici encore même remarque pour le post précédent, encore que je considère à titre personnel le pragmatisme et la simplicité de ce grand monsieur comme une des formes les plus abouties, les plus holistiques de spiritualité.
Je n'ai pas trop su ou poster malgré le déplacement de certains messages envisagé par Sylvain... Il me semble que ces entretiens sont tous à fort potentiel évolutifs. Le film est sorti le 13 Mars et diffusé dans les salles qui le vaillent bien.
Rassemblant plus de 35 interveannts, philosophes, sociologues, économistes, magistrats, médecins, universitaires et écrivains, Notre Monde propose un espace d'expression pour travailler, comme nous y enjoint Jean-Luc Nancy à "une pensée commune".
Plus encore qu'un libre espace de parole, Notre Monde s'appuie sur un ensemble foisonnant de propositions concrètes pour agir comme un rappel essentiel, individuel et collectif : "faites de la politique" et de préférence autrement.
Thomas Lacoste, initiateur de L'Autre Campagne parallèle à la campagne présidentielle de 2007, auteur des entretiens Penser critique, kit de survie éthique et politique pour situations de crise(s) (47 films, 24h, éditions Montparnasse, 2012), nous offre ici une respiration, comme un temps de pause, face au rythme haletant de la vie politique.
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Avec
Marianne Denicourt,
Éric Alt, Étienne Balibar, Luc Boltanski, Matthieu Bonduelle, Laurent Bonelli, Michel Butel, Robert Castel, Christophe Dejours, Elsa Dorlin, Jean-Pierre Dubois, Éric Fassin, Bastien François, Susan George, François Gèze, Jean-Luc Godard, André Grimaldi, Nacira Guénif-Souilamas, Patrick Henriot, Françoise Héritier, Christophe Mileschi, Jean-Luc Nancy, Pap Ndiaye, Toni Negri, Gérard Noiriel, Bertrand Ogilvie, Louis-Georges Tin, Sophie Wahnich
ET LA PARTICIPATION D'Anaïs De Courson et Delphine Moreau
ET LES CONTRIBUTIONS DE Hourya Bentouhami, Barbara Cassin, Monique Chemillier-Gendreau, François Chesnais, Claude Corman, Thomas Coutrot, Keith Dixon, Mathilde Dupré, Alain Mercuel, Frédéric Neyrat.
Préambule.
Depuis 1917, si nous avons lu Albert Einstein et si nous acceptons toutes les conséquences de sa théorie féconde de la relativité, nous savons que dans l'espace-temps relativiste quadri-dimensionnel, "passé, présent et avenir sont simultanément présents".
Un génial précurseur
C'est le mérite du Professeur Robert Desoille d'avoir découvert le premier, en 1922, les moyens d'y déployer notre conscience lucide en inventant, à des fins psycho-thérapeutiques, une technique qu'il nomma "le rêve éveillé dirigé".
Utilisant cette technique, le psychothérapeute, fait revivre, dans le présent, à son patient, en rêve lucide, des épisodes de son passé à des fins de psycho-analyse réparatrice.
La méthode
Vers 1970, ayant eu connaissance des grandes lignes de la méthode de Desoille, je me suis attaché à la perfectionner pour en étendre les applications à l'exploration des espaces alors physiquement inaccessibles pour l'homme, puis celle de paysages du lointain passé de notre planète. Au bout de cinq ans de recherche et d'entraînement, je suis parvenu à développer une technique
originale, dérivée de celle de Desoille, mais beaucoup plus performante, puisque permettant de transcender hors de mon corps physique, l'espace et le temps. Voici les grandes lignes de mon entraînement qui a duré cinq ans.
Le souvenir des rêves
Sachant que chaque nuit je rêve comme tout le monde à plusieurs reprises, je me suis entraîné à me souvenir en détails des principaux rêves d'une nuit. Au début cela n'est pas facile, car, dès qu'on ouvre les yeux, les détails du rêve s'évanouissent. Pourquoi ? Parce que, bien qu'un rêve dure une vingtaine de minutes, en état de rêve le temps n'est pas présent. Nous explorons de multiples fois, souvent avec des variantes de détails, une même tranche d'espace-temps extraite de notre imaginal. Nous en avons la démonstation par le fait que, réveillé en sursaut par un événement inattendu lorsque nous rêvons, cet événement aléatoire extérieur est incorporé au rêve comme étant son
aboutissement logique. Un rêve est, placé devant nous comme un panorama que nous pouvons parcourir avec les yeux dans de multiples sens. Un rêve est donc, à proprement parler, sans temps, mais non pas hors du temps. Si, au réveil, en ouvrant les yeux, il s'évanouit si vite, c'est parceque, pour se le raconter il faut, dans nos paroles y incorporer le temps puisque le fil de notre discours se déroule dans le temps. Pour bien se souvenir d'un rêve, avant d'ouvrir les yeux, retenons
en les aspects saillants sous forme d'une suite de mots-clés notés au crayon sur un bloc sténo placé à portée de la main à la tête du lit. Pour ne pas perdre le crayon il est conseillé de le relier au bloc par une ficelle. Une fois les yeux ouverts on consulte ces mots pour les organiser en un récit cohérent où le temps est introduit naturellement, sans presque y penser.
Le rêve lucide
Il arrive plus ou moins souvent et spontanément que dans l'un de nos rêves nous soyons conscients de rêver. Nous ne pouvons pas parler de façon intelligible à autrui pour lui communiquer ce que nous vivons en rêve. Mais comme nous pouvons effectuer des contractions des muscles de notre main, si nous avons appris le morse, nous pouvons transmettre par ce code, à d'autres
éveillés autour de nous, ce à quoi nous rêvons. L'expérience a été faite de multiples fois.
Nous ne connaissons pas de technique pour déclancher à volonté un rêve lucide, mais nous avons constaté qu'une fois un premier rêve consciemment reconnu comme lucide, ceux-ci se produisent de plus en plus souvent.
Les grands rêves
Ce sont des rêves lucides spontannés qui apportent à chacun une solution inattendue au problème qui les préoccupe. Les plus connus sont les deux grands rêves de Descartes qui lui offrirent l'essentiel de ses découvertes mathématiques, celui de Niels Bohr qui lui permit de concevoir l'atome à l'image d'un système planétaire, celui de Kékulé qui lui donna la structure hexagonale du Benzène,
celui d'Einstein qui se vit chevauchant un photon pour oberver l'univers, ceux de nombreux musiciens qui entendirent en rêve lucide le thèmes d'une de leurs oeuvres comme Berlioz qui rêva en une nuit sa "Symphonie fantastique" ou celui de Tartini qui entendit en rêve son "Trille du Diable". Enfin le plus spectaculaire de tous fut celui de Dante Alighieri qui vécut en rêve le contenu de sa "Divine
Comédie", oeuvre qu'il mit ensuite toute sa vie à écrire.
Le pilotage volontaire des rêves lucides
Il nous arrive spontanément au cours d'un rêve de vingt minutes de changer plusieurs fois les détails, voire le cours général même du rêve. Lorsqu'on est en état de rêve lucide on peut utiliser cette possibilité volontairement et décider de re-rêver autrement une séquence qui ne nous satisfait pas, voire de changer complètement le cours d'un rêve ou sa conclusion. L'entrainement de
cette faculté fait franchir une étape essentielle qui permet ensuite d'accéder au rêve éveillé autodirigé.
Le rêve prélucide
Une fois l'étape précédente franchie, on peut décider, avant de s'endormir, du sujet principal d'un rêve à venir pendant la nuit. Viendra souvent pendant la nuit un rêve déclanché avant l'endormissement sur le thème choisi. Cette faculté est bien connue de certains mathémarticiens comme Raymond Poincaré. Elle leur facilite notamment la résolution de problèmes difficiles. Au réveil ils reconstruisent le fil directeur qui leur a été donné par leur rêve.
Le rêve éveillé
On peut alors décider, par le seul désir, d'abolir la frontière bien ténue entre l'état de rêve lucide et l'état de veille lucide, d'abord au réveil, en décidant, sans ouvrir les yeux, de prolonger lucidement ce à quoi on est en train de rêver, puis, avant l'endormissement, en décidant d'entrer de plain pied dans notre imaginal, autrement dit d'être en état continu de rêve lucide éveillé. Cet état se distingue du rêve lucide par le fait que l'on peut alors décrire à autrui, en temps réel et par la parole ce à quoi on rêve. C'est pour bien faire la distinction avec le "voyage astral" que je refuse de pratiquer, que je préfère utiliser le qualificatif de "voyage mental", de préférence à rêve éveillé. En effet,
dans le voyage astral, le corps physique est en état de vie quasi suspendue et ne peut communiquer en temps réel avec autrui. De plus il est possible qu'on n'en revienne jamais, si on se sent mieux ailleurs. Cela conduit certes à une mort douce, mais pas toujours pré-programmée.
Le voyage mental
C'est un rêve éveillé autodirigé, autrement dit un rêve lucide et conscient dont on peut piloter le cours et que l'on peut décrire en paroles et en temps réel à un partenaire éveillé. Une fois abolies les frontières entre état de veille et état de rêve, étant lucide et éveillé, on peut décider par le désir et non par la volonté, de se rendre dans l'espace ou dans le temps en tout lieu pré-programmé. Pour l'entraînement je conseille de choisir sur le plan d'une grande ville une rue où on ne s'est jamais encore rendu, de s'y rendre en voyage mental, d'y observer des endroits caractéristiques comme une facade baroque ou une fontaine curieuse, d'enregistrer en temps réel ce que l'on perçoit sur un magnétophone, puis, le lendemain de s'y rendre physiquement pour vérifier que ce que l'on a perçu est bien réel. Lorsque on rapporte plus de huit fois sur dix des informations correctes on peut parcourir la portion de l'univers qui nous intéresse, en prenant soin de n'explorer que ce que l'on peut localiser et dater au préalalble et ce sur quoi on a suffisamment d'informations motivantes pour en
tirer parti.
L'exploration spatiale
C'est la plus facile à faire dans le présent. C'est celle que je viens de décrire pour l'entrainement en explorant les rues d'une ville, mais étendue aux espaces plus lointains, comme le fond des océans ou les anneaux de Saturne. C'est ainsi que j'ai pu déceler, six ans avant la première sonde "Voyager", une particularité du comportement des blocs de glace sale qui les constituent, qui
tournent autour de la planète centrale comme étant liés entre eux par des liens invisibles. Autrement dit il n'y a pas de rotation différentielle entre les blocs situés aux bords intérieurs et extérieurs de l'anneau. On constate aussi avec stupéfaction que l'on peut changer d'échelle très facilement et passer de la vue d'ensemble à une vue de détail. Tout se passe comme si l'espace se pliait à
notre désir. Mai il y a une contrainte forte, on ne peut jamais toucher ce qu'on observe car il y a comme une distance limite d'approche infranchissable.
L'exploration rétro-temporelle
Le désir motivé nous entraîne aussi à voyager dans le temps. Lorsque j'ai étudié les champignons fossiles unicellulaires de 1 à 2mm de longueur, vivant dans les mers du Paléozoïque il y a environ 300 millions d'années, je leur ai rendu visite pour connaître leur mode de reproduction alors inconnu. J'ai vu en voyage mental un mâle nain parasite sur le corps de la femelle, émettant de gamètes
qui allaient perforer le corps de celle-ci pour la féconder. Il s'agissait d'une fécondation dite traumatique, qui existe encore à l'heure actuelle chez des punaises. Pour vérifier ce que j'avais vu, j'ai dégégé ces fossiles conservés à l'état organique par dissolution acide de la roche, je les ai inclus dans une résine, puis usés et polis pour examiner au microscope par épifluorescence les reste de
cytoplasme encore présents à l'intérieur. J'ai confirmé la pénétration du gamète mâle dont la fluorescence était différente de celle du corps femelle.
L'indescriptible futur
Voyager dans le futur est aussi facile que dans le passé, mais, après l'avoir expérimenté, je me l'interdis pour deux raisons: en premier lieu parceque les images qu'on en rapporte sont aussi ininterprétables qu'auraient pu l'être celles prises dans une station de métro pour un courtisan de la cour de Louis XIV, en second lieu parcequ'il y a plusieurs futurs possibles. On n'est donc jamais
sûr que c'est ce que l'on perçoit qui se réalisera.
Marcel Locquin (dit aussi Marcel V. Locquin) est un chercheur français, mycologue et biochimiste, né le 6 mai 1922 à Lyon et mort le 18 mars 2009.
Il est consultant de la division des sciences de l'ingénieur et de la technologie de l'UNESCOfilm 1 (section qui n'existe plus depuis 2000)1, organisation avec laquelle il a fondé l'académie francophone d'ingénieursfilm 2,2 dont il est secrétaire perpétuel.
Biochimiste de formation et docteur en sciences il a été attaché au CNRS de 1946 à 1951 à la fin de ses études3. Il est spécialisé dans la mycologie. Il a été classé "Homme de l'année" par l'American Biographical Institute (en) (1995 et 1998). Il est aussi l'auteur d'études sur le langage des origines à partir desquelles il a construit sa théorie dite du langage archétypal, laquelle n'a pas reçu d'écho dans le monde scientifique.
L'une des théories les plus intéressantes est sans aucun doute la nouvelle cosmologie de Matti Pitkänen, qui établit, pour la première fois, un lien entre la physique et la conscience. Le physicien finnois a postulé, il y a déjà quelques années, une brillante théorie sur la manière dont l'univers était constitué, avec, à la base, une nouvelle géométrie spatiale basée sur huit dimensions : la géo-métro-dynamique topologique (TDG). Dans cette théorie compliquée, difficilement compréhensible même pour les savants, les trous de vers (ou vermoulures) jouent un rôle important. Les « vermoulures » ont été nommées ainsi pour la première fois par le physicien John Wheeler. Il s'agit de microscopiques canaux de connexion à travers l'hyper-espace, qui apparaissent suite à des fluctuations et des variations du vide quantique. Cet étrange nom est le résultat d'une blague de Wheeler, qui a comparé ces structures à des trous faits par les vers dans une pomme. La Théorie de Pitkänen est très provocante, parce que, pour la première fois dans l'histoire des sciences, elle tente d'établir une relation entre la physique et biologie, ce qui mène à une véritable cosmologie du vivant.
La biologie moderne, spécialement la génétique, s'occupe depuis longtemps de l'étude des molécules porteuses des gènes : l'ADN. Selon la théorie de Pitknen, l'ADN ne sert pas seulement à produire des protéines dans les cellules et de construire par cette voie le corps, comme on l'avait découvert. Selon le chercheur, le long de cette grande biomolécule, les vermoulures déjà mentionnées accolent et lui servent de canaux de communication.
Par cette voie, Pitkänen arrive à une toute nouvelle vision de l'ADN, dans laquelle des termes tels que conscience et perception intégralement et font leur entrée dans la physique. Il écrit : « les champs-vermoulures magnétiques , qui sont greffés sur des membranes espace-temps, qui contiennent de la bio-matière courante, sont de bons candidats pour l'explication physique du mécanisme de la perception.. Le magnétisme des vermoulures pourrait même être considéré comme la quintessence des systèmes vivants ».
Dans cette citation Pitkänen se réfère à l'hypothèse des mondes parallèles, d'Everett et Wheeler, selon laquelle notre univers ne serait qu'un univers parmi de nombreux autres univers, situés dans un hyper-espace à dimensions plus élevées. Ces univers singuliers dans l'hyper-espace sont parfois également nommés feuilles (membranes) espace-temps.
Si l'on développe la pensée de Pitkänen, cela veut dire que la science est sur le chemin de prouver la relation que l'on soupçonne d'exister depuis longtemps entre la gravitation et la conscience. Plus précisément : la gravitation et la conscience forment des dipôles opposés.
L'effet de l'ADN Fantôme Une preuve sensationnelle pour la théorie de Pitkänen est basée sur les travaux d'une équipe de chercheurs inter-disciplinaires de l'Académie de Sciences de Moscou, sous la direction du biologiste moléculaire et biophysicien, Dr. Pjotr. P. Garjajev. Garjajev et son collègue, le physicien quantique, le Dr. Vladimir Poponin, ont fait une observation insolite en mesurant les vibrations émises par des échantillons d'ADN. Ils ont irradié un échantillon d'ADN avec la lumière laser, et ont obtenu, sur un écran, un modèle typique d'ondes. S'ils enlevaient l'échantillon d'ADN, ces ondes ne disparaissaient pas, comme on pouvait s'y attendre, mais persistaient, sous forme de structure régulière, comme s'il y avait toujours un échantillon matériel. Comme l'ont démontré des expériences-contrôles, ces ondes devaient provenir, sans aucun doute, de l'ADN qui n'était plus présent ! Une expérience à vide, c'est-à-dire sans échantillon, ne donnait qu'une courbe d'ondes aléatoires. L'effet était reproductible à volonté, et on l'appelle, aujourd'hui, l'effet ADN-Fantôme.
L'explication scientifique de ce phénomène est que l'ADN lui-même semble produire des ondes dans le vide (vacuum), à travers lequel une vermoulure magnétisée se produit, induite par la présence de matière vivante, qui peut persister, selon les cas, plusieurs mois - c'est ce que les recherches de Garjajev et de son collègue ont démontré.
Au début des années soixante, le biologiste britannique Rupert Sheldrake, de l'université de Cambridge a établi sa fameuse théorie sur les champs morpho-génétiques. Chaque être humain, de même que chaque être vivant, laisse une trace invisible de son existence. Pour la première fois, Pjotr Garjajev a pu rendre visible cette trace dans un laboratoire.
La question est la suivante : à quoi sert cette trace ? Avec qui ou avec quoi « chuchotent » nos gènes ? Comment communique l'ADN, et dans quel but le fait-il ?
Le plus surprenant est que tous les résultats indiquent que l'ADN n'est soumis à aucune limitation, en ce qui touche à sa faculté de communication.
Hypercommunication D'après la théorie de Pitkänen, cette communication ne se fait pas de manière classique, mais à travers les vermoulures magnétisées, c'est-à-dire hors de l'espace-temps, soit à travers les dimensions plus élevées de l'hyper-espace. On parle de ce fait d'hypercommunication. Cette hypercommunication ne paraît pas avoir un but limité ou particulier : elle représente un point d'intersection vers ou dans un réseau ouvert - un réseau de conscience ou réseau du vivant.
Comme dans l'internet, l'ADN peut :
o Introduire ses propres données dans ce réseau o Extraire des données de ce réseau o Etablir un contact direct avec d'autres participants de ce réseau.
On peut dire, d'une certaine façon, que l'ADN possède sa propre « page internet », qu'il peut « surfer » et qu'il peut « chatter » avec d'autres participants. Ce qui est plus incroyable encore, l'ADN n'est pas limité à sa propre espèce, comme on pourrait peut-être le croire. L'information génétique d'êtres différents peuvent également « échanger » entre eux (entre différentes formes de vie). L'hypercommunication devient donc la première interface à travers laquelle les formes d'intelligence les plus variées sont unies, dans l'univers, entre elles.
Une autre application très importante de l'hypercommunication est représentée par la conscience de groupe, soit la possibilité, pour des groupes d'individus ou d'animaux, de pouvoir agir de manière coordonnées, comme un ensemble. Mais, comme le montrent les essais, la portée de l'hypercommunication est encore plus vaste.
Les conséquences, concernant la compréhension du processus d'apprentissage chez l'humain, sont immenses.
Notre corps humain est constitué par des cellules, et chacune d'elles contient une molécule d'ADN. Nous savons à présent que par cette voie, des milliard d'antennes de communications sont constamment en action. Notre conscience, apparemment, ne s'en est pas rendue compte, à ce jour. Ou peut-être si ?
Au cours de l'histoire, il y a toujours eu quelques individus spéciaux qui ont fait évoluer l'humanité, par des idées révolutionnaires, scientifiques ou culturelles. Mais personne ne s'est sérieusement posé la question de la manière dont ceci était possible. (sauf pour Einstein, dont le cerveau a été découpé en tranches et étudié, et où l'on a découvert une part de glie plus élevée que la normale, ce qui est intéressant au vu des nouvelles découvertes sur la fonction des cellules gliales, n.d.t.)
On a parlé de créativité, donc de la faculté à penser de manière nouvelle et différente, de créer des réalités virtuelles qui ont pu être appliquées dans la réalité. Mais l'étincelle, l'inspiration, la découverte en elle-même, n'ont jamais été expliquées, n'étaient jamais le résultat d'une pensée logique et rationnelle. Toujours, il semblait qu'elle se présentait soudainement, comme une évidence, venue de nulle part.
Est-ce qu'une telle information pourrait procéder à travers les canaux d'hypercommunication de l'ADN ? Et si oui, d'où vient-telle ? Est-ce qu'une telle hypothèse peut être prouvée ? Cette dernière question est la plus difficile.
La science exige, comme preuve, la répétitivité d'une expérience, dans des conditions contrôlées d'un laboratoire. Peut-on provoquer la créativité ou l'inspiration en laboratoire, et générer dans un être humain un savoir jusque-là inconnu et inédit ?
Cette question pose un véritable défi, mais elle peut aussi être abordée, par des méthodes scientifiques actuelles, du moins partiellement.
Notre corps ne peut pas seulement générer de la lumière, sous forme de biophotons, mais il est également en mesure d'extraire de la lumière de l'environnement. Il peut même stocker cette lumière, notamment dans l'ADN, qui est également le plus impliqué dans la radiation biophotonique. Par sa forme caractéristique de double-hélice, l'ADN est une antenne électromagnétique idéale. D'une part, il est allongé, et par là une antenne droite qui peut très bien capter les impulsions électriques. D'autre part, il est également circulaire (vu d'en haut) et par là, il est aussi une excellente antenne magnétique.
Que se passe-t-il au niveau de l'énergie électromagnétique captée par l'ADN ? Elle est tout simplement stockée, par le fait que la biomolécule géante se met à vibrer, par résonance. Ce système, en physique, s'appelle un oscillateur harmonique.
Un tel oscillateur rend également l'énergie qu'il a stockée, au bout d'un certain temps, ce qui peut être observé en chambre noire, et le temps nécessaire pour ce processus est une mesure pour sa faculté de stockage énergétique. Les physiciens appellent cela la capacité (mesure) de résonance. On a découvert que la résonance de l'ADN est nettement plus élevée que dans les systèmes d'oscillateurs techniques des laboratoires de physique. Ce qui signifie que les pertes d'oscillation sont minimes. Cette découverte corrobore ce qu'on suspectait depuis longtemps : l'ADN est un supra-conducteur organique, qui plus est, travaille à température du corps ! La science a encore beaucoup à apprendre de la nature...
Chaque être humain porte donc dans chaque cellule de son corps une « mécanique » technique surpuissante : un microchip avec trois gigabits de capacité de stockage, qui extrait des information électromagnétiques de son entourage, qui stocke cette information et qui peut également la retransmettre, possiblement modifiée.
Les données techniques de l'ADN en tant qu'antenne oscillatoire sont rapidement établies. Nous savons que la molécule d'ADN fait environ deux mètres, étendue, ce qui veut dire qu'elle a une fréquence propre de 150 Mégahertz. Encore un chiffre intéressant, car cette fréquence est insérée dans la bande spectrale des micro ondes, des télé-communications et du radar. Nous utilisons donc la même bande-fréquence à des buts de repérage et de communication. Simple hasard ?
La déduction s'impose : les ondes mobiles de télécommunications peuvent influencer directement notre ADN. L'ADN peut également stocker toutes les ondes harmoniques de 150 Mégahertz, donc également la lumière visible. La 22. octave de 150 Mégahertz se situe exactement dans ce domaine. La couleur de cette émanation de lumière, d'ailleurs, est le bleu. Est-ce un hasard que la réfraction de la lumière du soleil, par la Terre, fait que, depuis l'espace, elle apparaît comme la planète bleue, et que le ciel apparaît bleu ?
L'ADN Microchip Tandis que l'équipe de Pjotr Garjajev étudiait surtout l'aspect software de l'ADN, Dr. Ehud Shapiro et son équipe, du Weizmann Institute of Science à Rehovot, en Israel, se penchait sur les questions du hardware qui va avec. Leur travail est un autre pas important pour la compréhension du bio-ordinateur ADN. Mais en même temps s'entrouvrent des perspectives qu'on peut considérer comme particulièrement dangereuses. C'est le premier pas vers un lien machine-humain, qui pourrait mener vers une to9tale programmation de l'être humain, basé sur l'ADN.
L'une des principales différences entre l'ADN et votre ordinateur est que le bio-ordinateur ADN ne peut pas fonctionner de manière isolée. L'ADN n'est pas un ordinateur complet, mais plutôt une sorte de software qui nécessite, pour son fonctionnement, un « entourage/environnement hardware », qu'il trouve dans la cellule vivante, dans laquelle se trouvent aussi des enzymes, qui en tant que « hardware » peuvent avoir accès au programme ADN et le mettre en route, en dirigeant la synthèse de protéines dans la cellule. C'est ainsi que le corps est bâti, et que la vie est maintenue.
Que se passerait-il si l'ADN dans une cellule activait un autre programme que celui qui est le sien ? Les enzymes de la cellule produiraient alors autre chose que ce qu'elles font habituellement. Savoir si cela serait positif ou négatif pour le corps, c'est une autre affaire et dépendrait de manière déterminante de ce programme modifiée.
Dans la nature il existe déjà quelque chose de ce genre : ce sont de microscopiques organismes, constitués par une molécule d'ADN et par une couche externe de protéines. On les appelle virus, et ils sont à la limite entre l'inanimé et le vivant, ce sont pratiquement des « programmes software en attente », comme un CD-ROM dans votre bibliothèque, qui a besoin que vous l'insériez d'abord dans votre ordinateur avant de pouvoir lire le programme stocké.
Les scientifiques ont déjà copié les méthodes des virus. L'équipe de Shapiro, par exemple, a réussi à enseigner à compter à des bio-ordinateurs ADN, in vitro. Les trillons et multiples trillions de « microprocesseurs » en solution aqueuse travaillent environ 100'000 fois plus vite que n'importe quel ordinateur actuellement existant, et génèrent même leur propre énergie dont ils ont besoin pour leurs prouesses de comptage.
Pour pouvoir dérouler ce programme, un ADN spécialement configuré doit être mis en solution aqueuse, qui contient les enzymes nécessaires à la fonction correcte du bio-ordinateur, comme c'est le cas dans une cellule vivante. Le processus de calcul se passe alors dans les myriades de mini-bio-ordinateurs en réseau, à vitesse de l'éclair, par reproduction de l'ADN qui active les enzymes productrices de protéines. Après un certain temps, on vérifie les chaînes d'ADN produites, pour connaître le résultat du calcul du programme. Actuellement, cela se fait par le biais de l'analyse des molécules de l'ADN (le fameux « fingerprinting » ou empreinte génétique).
L'Onde Soliton de l'ADN Le stockage de lumière et d'information dans l'ADN se fait au moyen d'une onde spéciale, qu'on appelle également onde soliton et qui entoure la molécule d'ADN. C'est une onde non-linéaire, soumise à des lois compliquées appelées la grille de Fermi-Pasta-Ulam. Une onde soliton est une unité dynamique, fermée en elle-même, qui ressemble à une particule de matière. Les ondes soliton sont très extraordinairement longèves et ne modifient pratiquement pas leur forme. Elles sont donc prédestinées pour conserver et stocker, sur une longue durée, des modèles d'information. Il est probable que ces ondes contiennent encore un potentiel humain absolument inédit.
L'ADN fractal et le temps Par la forme spéciale Fermi-Pasta-Ulam de l'onde soliton dans l'ADN, on obtient de nombreuses répétitions et auto-reproductions dans le code génétique, un phénomène sur lequel insiste Garjajev. Cela signifie que l'information dans l'ADN des cellules n'est pas lue de manière linéaire, comme on lit un livre, par exemple. Au lieu de cela, la lecture se fait en avant et en arrière/arrière en avant, et de haut en bas/bas en haut, et parfois on retourne au point de départ.
La communication de l'ADN suit également des règles fractales. Elle se fait de manière non-locale. C'est-à-dire que l'ADN peut communiquer avec des porteurs d'informations très lointains, sans être soumis à l'espace ni au temps. Cet effet repose sur un paradoxe scientifique bien connu appelé Einstein-Podolski-Rosen, ou Paradoxe EPR. Il explique que deux particules de matière, qui ont été ensemble une fois et qui ont été séparées, restent pour toujours en relation. Si l'une des deux particules, par la suite, est soumise à une modification, l'autre particule réagit immédiatement, même si elles sont séparées entre-temps par des années-lumière.
La structure fractale de l'onde Soliton de l'ADN rend possible, selon Garjajev, que l'ADN communique avec des porteurs d'information, peut-être même dans l'espace. Par sa non-localité de cette forme de communication, la loi bien connue de cause à effet est invalidée. Garjajev écrit : « Cause et effet ne sont pas séparés par le temps, si l'on conçoit le temps comme un chemin vers l'organisation d'une chaîne d'événements. Ceci nécessite une unité temporelle fractale compliquée, c'est pourquoi Einstein ne l'a pas reconnue ».
D'après Garjajev, cette non-localité quantique est une fonction-cle de l'auto-organisation de la matière vivante. Non seulement il y a des formes de communication non-physiques, comme, par exemple la télépathie. La communication EPR peut transmettre, en temps zéro, une multitude de données, par exemple à travers le scanning rapide et automatique de la polarisation de photons. La question qui se pose alors est pourquoi les êtres humains ne communiquent pas tout le temps de cette manière ? Pourquoi notre corps a-t-il développé un système nerveux, qui communique pratiquement à une vitesse d'escargot avec seulement 8-10 m par seconde ? Garjajev en connaît la raison : la communication EPR est beaucoup trop rapide pour le traitement des données par notre conscience, tout simplement !
Le proto-langage de l'humanité ou langue-souche Nous parlons aujourd'hui du code génétique de manière routinière, comme d'un système de codage d'information. Mais la génétique n'a pas dévié par rapport à cette position et a continué son travail en utilisant uniquement les outils de la chimie, au lieu de demander du renfort de la part d'experts en linguistique.
Il en a été tout autrement à Moscou, dans le groupe de Garjajev. Pour l'examen de l'ADN, ils ont également consulté et inclus des linguistes.
Lorsqu'on étudie une langue, un étudie des lois comme, par exemple, la syntaxe (règle pour construire des mots à partir de lettres), la sémantique (règles du contenu des mots) ainsi que les bases de la grammaire.
Si l'on applique les résultats scientifiques au code génétique, on s'aperçoit que ce code est soumis aux mêmes règles que nos langues humaines. Bien entendu, ce ne sont pas les règles d'une langue en particulier, p.ex. le Russe, mais des règles tellement fondamentales qu'elles existent et sont à la base de toutes les langues de l'humanité. La « construction » du code génétique peut donc être relationné à n'importe quelle langue humaine !
Depuis des siècles, les scientifiques recherchent le langage-souche dont seraient issues toutes les langues du monde... Pjotr Garjajev et ses collègues l'ont peut-être trouvé.
Dans des expériences du groupe de Moscou, il a pu être démontré que les codes existant dans l'ADN ne sont pas seulement utilisés pour construire des protéines dans notre corps, comme c'est le cas pour les gènes. Le code de l'ADN est plutôt utilisé pour la communication, plus précisément, pour l'hypercommunication. Ou exprimé autrement : la nature est en réseau (online) !
Et cela implique la totalité de la nature, dont les codes génétiques suivent une grammaire très similaire.
Comme l'a si bien exprimé le Dalai Lama : « Tout ce qui est, n'est que parce qu'il communique avec le tout. Rien n'existe en soi, individuellement ; Tout a son existence dans l'autre » !
Les auteurs : Grazyna Fosar a étudié la physique et l'astrophysique. Franz Bludorf la mathématique et la physique. Après avoir longtemps travaillé dans la recherche scientifique, ils ont fait une formation comme thérapeutes-guérisseur et hypnothérapeutes. Ils vivent et travaillent à Berlin.
Compositeur, multi-instrumentiste et producteur Islandais. La pièce postée ici est extraite de son album "Living Room Songs" : le monsieur a écrit, réalisé et publié sur le web une chanson par jour pendant une semaine en Octobre 2011. Celle-ci est de loin ma préférée...
En attendant de trouver du temps et de l'inspiration pour me présenter un peu via mon profil, voici deux films que je vous recommande vivement :
The Man From Earth (Richard Schenkman) : sur un scénario de Jerome Bixbi (excellent auteur de science-fiction) un film étonnant, surprenant, sobre et émouvant. Je préfère ne pas vous faire de pitch et vous suggère de vous plonger immédiatement dedans sans lire de synopsis, la surprise n'en sera que meilleure. Pour info, le film a été connu grâce aux sites de "piratage" et aux torrents remerciés par le producteur himself et est dans le top 50 des meilleurs films de SF de l'IMDB ...
Waking Life (Richard Linklater): Linklater est mieux connu pour son adaptation de "A Scanner Darkly" de Philip K. Dick ("Substance M" en français je crois). Je crois que c'est son premier film et comme "A Scanner..." c'est de la rotoscopie (filmé en numérique et retravaillé image par image à la palette graphique façon dessin animé). Ca parle de rêve lucide, de la mince frontière entre rêve et prétendue réalité et de tout un tas de sujets récurrents sur ce bel îlot de libre-expression/pensée que l'on doit à Sylvain.
J'en profite pour remercier ici tous les membres de cet excellent site participatif qui regorge de belles choses et de réflexions fascinantes.