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| Messages et articles de Guillaume le Tisseur
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Sylvain a écrit:
Je suis d'accord avec Etienne Chouard sur beaucoup de sujets mais pas sur le principe du tirage au sort.
Vu comme on a bien abruti la population avec 80% de gens crétins ou incultes, ça déboucherait sur un fascisme populiste ou sur "Idiocracy". Etienne Chouard est bien conscient du danger, mais je ne suis pas entièrement convaincu par les parades qu'il propose.
Par contre, il faut en effet des durées de mandat très courtes, de façon à ne plus avoir de "politiciens professionnels" qui ont le temps de s'installer et de tomber sous l'emprise des réseaux d'influence.
Autre point très important: il ne faut plus voter uniquement pour des personnes, il faut voter pour des programmes, qui doivent tenir lieu d'engagement, entrainant une nouvelle élection automatiquement si l'engagement est rompu.
Alors qu'actuellement, on donne un chèque en blanc pour 5 ans, et une fois élus nos gouvernants peuvent faire tout ce qu'ils veulent, y compris le contraire de ce qu'ils ont promis. Il faut mettre fin à cette farce, qui est en réalité une dictature renouvelable tous les 5 ans.
Pour rompre les liens entre les pouvoirs politiques et économiques, il faut proclamer une séparation de l'entreprise et de l'état, de la même façon qu'il y a des séparations entre les 3 pouvoir institutionnels fondamentaux (exécutif, législatif et justice. Il faut aussi y ajouter une déparation entre médias et entreprises.
En clair: ne sont éligibles que ceux qui n'ont pas de conflits d'intérêts ni de liens avec des réseaux d'inflluence (think tanks, "clubs de réflexion", lobbies, etc).
Il n'y a uniquement le tirage au sort qui puisse garantir la démocratie.
Le vote peu être complémentaire, tout en ayant comme le tirage au sort un certain nombre de garde fous (la révocabilité, le mandat impératif etc).
Après pour comprendre ce que veu dire Chouard, il faut aller écouter ses conférences jusqu'au bout. Après cela, l'on voit le tirage au sort d'une autres manière.
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| féminisation
source: egaliteetreconciliation.fr
La féminisation est un fait largement avéré dans nos sociétés. On remarque ainsi une sorte d'esprit grégaire qui aime à se convertir en masse à tout ce qui a trait au féminin. D'ailleurs, ce qui relève du masculin est aujourd'hui déconsidéré au point d'être presque toujours ridiculisé à toutes les sauces... (machisme, sexisme etc...)
En outre, il fait tellement bon « assumer sa part de féminité » en ce monde ultra-féminisé qu'on en vient à se demander si nombre d'hommes n'oublient pas qu'ils ne sont pas des femmes...
La "féminisation" est une émasculation de l'esprit masculin (sacrifice de soi pour l'intérêt général, honneur, courage, virilité intellectuelle etc), cela permet à l'oligarchie dominant par le Fric (la ploutocratie) de dominer les masse en émoussant l'esprit critique, rendant les individus superficiel, narcissique, soumis au marché (car la femme est l'individus le plus dépensié et donc, consumériste).
La féminisation de la société va de pair avec la dévirilisation de l'homme contemporain. Il s'agit là des deux faces d'une même monnaie, l'une ne va pas sans l'autre. C'est un phénomène dont l'Histoire nous offre maints exemples: lorsque les sociétés déclinent, les femmes montent ; plus celles-là s'abaissent, plus celles-ci se relèvent. Le vide laissé, la place désertée par des hommes ramollis au point de n'avoir d'hommes ni les idées, ni les atitudes, ni le caractère et à peine l'apparence (et pas toujours) permet à la femme de régner enfin. Du désordre et de la confusion ambiantes, elle surgit avec l'insouciance et la légèreté de son sexe, prête à instaurer "le règne de la femelle qui, jusqu'à présent, dans les siècles des siècles, n'a inventé que le tricot et les housses des fauteuils" (comme dit plaisamment Paul Guth dans "Le mariage du Naïf", 1957, La victoire du monde-femme).
Mais son triomphe est de courte durée. Car la décadence où elle établit sa souveraineté est une étape éphémère et sans lendemain, à peine l'antichambre de la chute finale. La femme (et ses alliés naturels, les homosexuels et la bigoterie bien-pensante, et tout ce qu'il y a d'enjuponnés de loge et de synagogue ; ceux-ci plus qu'alliés, maîtres en toute circonstance) ne règne jamais que sur un monde défait en voie à l´effondrement prochain.
L'empire de la femme, sur le trône abandonné de l'homme, c'est toujours celui de l'arbitraire, du caprice, du bon vouloir, de la préférence, de la prééminence de la Grâce sur la Loi, de l'émotion sur la raison, du sentiment sur l'intelligence. Sur ce point, Hermann von Keyserling (1880-1946) nous éclaire définitivement : "L'ordre émotionnel est l'ordre dans lequel les femmes vivent, car elles réagissent en premier lieu à leur sensibilité, et jamais elles ne sont touchées au fond par ce qui est intellectuel. (...) C'est en ce sens que l'homme le plus primitif incarne, à la différence de la femme, le principe rationnel". (Méditations sud-américaines, 1932).
La féminisation est un produit de la décadence (et en même temps un accélérateur de celle-ci). Celle-là surgit toujours dans un phase de renversement complet des rôles et des valeurs, au chapitre de l'universelle corruption morale et du profond bouleversement des croyances, c'est-à-dire dans la pagaille propre aux sociétés qui s'écroulent, incapables à ce stade de leur déchéance de distinguer le jour de la nuit. Dans un tel climat s'installe une extrême tolérance, aussi absurde que suicidaire, à l'égard de de tout ce qui ronge, tout ce qui mine, tout ce qui sape les fondements de l'édifice de la civilisation. Le Mal devient le Bien, le Laid remplace le Beau, le Faux détrône le Vrai, le Grotesque bannit le Sublime.
Il y a deux grandes vérités à ce sujet. 1) Tout pouvoir de la femme est une concession de l'homme ; 2) la femme utilise invariablement ce pouvoir contre l'homme, c'est-à-dire contre son oeuvre : la société, la culture, l'ordre établi, les valeurs, la morale, l´esprit. Cela peut paraître d'une profonde mysoginie, mais cela n'en est pas moins vrai. Je n'inclus pas dans ce phénomène délétère certains cas, rares, de femmes exceptionelles. (Ici on met en cause le genre de femme dont cette demeurée de Ségolène Royale est le prototype parfait. Elles sont légion). Certaines femmes de haute qualité ont joué un gran rôle dans l'histoire du monde et dans le gouvernement de leurs nations (Catherine II la Grande, la Reine Victoria, Margareth Tatcher,...), mais toujours dans un système viril, si l'on peut dire ainsi, pas dans un processus de féminisation comme celui dans lequel nous nous trouvons actuellement.
Ce qui importe reéllement ce n'est pas la femme au pouvoir en soi, sinon le contexte de féminisation de la société dans laquelle a lieu cette "prise de pouvoir" (ou "du" pouvoir). D'autre part, la féménité n'est pas une question d'ordre sexuel au sens strict du concept (de sexe au sens étroit du mot). Il y a des femmes du sexe féminin (la plupart, encore) et des femmes du sexe masculin (de plus en plus), voilà tout. Oscar Wilde disait (et il devait en savoir quelque chose) qu' "Un Français sera toujours plus femme qu'une Anglaise". Simple boutade d'un provocateur exercé ou description rigoureuse d'un observateur implacable?
Leçon sur le féminisme par Alain Soral :
http://www.dailymotion.com/video/x96aag_alain-soral-feminisme-consumerisme_news?search_algo=2#.UdK7yOQWV3E
Aaron Russo (aller à 7:14 pour aller au féminisme) :
http://www.dailymotion.com/video/x3qiv7_aaron-russo-sur-le-11-septembre-le_news?search_algo=2#.UdGFNOQWV3E
Pierre Hillard - Le sang du Père :
http://www.dailymotion.com/video/xr8u16_pierre-hillard-le-sang-du-pere_news?search_algo=2#.UdK8bOQWV3E
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| La Démocratie (la véritable)
source: etienne.chouard.free.fr
Étienne Chouard, né le 21 décembre 1956 à Paris, est un enseignant en économie et en droit dans un lycée et un blogueur français qui a connu une certaine notoriété en 2005 à l'occasion de la campagne du référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe en argumentant pour le « non ».
Il a depuis été publié par "Egalite et Réconciliation" (association a but non lucratif) dont le président est Alain Soral.
Dans ces conférence, il milite pour LA Démocratie, celle dont les piliers sont le tirage au sort, l'Isegoria (droit de parole de tous sur n'importe quel sujet quand il le souhaite), les mandats impératifs ainsi qu'une constitution écrite par le peuple lui même et un monnaie intégralement publique.
Rancière voit dans le tirage au sort (en usage chez les Grecs) l'essence même de la démocratie dans sa forme authentique, c'est-à-dire directe. Il est, sur ce point, sur la même ligne qu'Etienne Chouard, qui vient de prononcer, le 24 avril 2011 à Marseille, une conférence des plus stimulantes sur ce sujet du tirage au sort, et que je vous conseille très vivement de regarder.
Dans sa conférence, Chouard décrit les modalités du tirage au sort à Athènes il y a 2500 ans, montre en quoi ce système est plus que jamais d'actualité, et répond aux objections qui ont pu être émises à son endroit.
Pour synthétiser à l'extrême, le principal objectif des Athéniens était d'imposer une véritable égalité politique. Le premier pilier dans les institutions de la démocratie athénienne était l'isègoria, droit de parole pour tous à tout moment et à tout propos : les Athéniens considéraient ce droit de parole comme une hygiène de base qui permettait à la démocratie de se protéger elle-même en faisant de chaque citoyen une sentinelle apte à dénoncer d'éventuelles dérives oligarchiques et à protéger la démocratie. Les Athéniens tenaient à l'isègoria plus qu'à toute autre institution. Conscients que le pouvoir corrompt, les Athéniens ont établi qu'il fallait garantir, de façon prioritaire, l'amateurisme politique, et donc la rotation des charges, grâce aux mandats courts et non renouvelables. Or, le seul moyen pour désigner les représentants en faisant tourner rapidement les charges était le tirage au sort, égalitaire et incorruptible. Selon Chouard, la différence fondamentale entre l'élection et le tirage au sort, c'est que l'élection repose sur la confiance en notre volonté individuelle (comme si elle ne pouvait pas être trompée), alors que le tirage au sort cultive la défiance pour, en quelque sorte, nous protéger contre notre volonté collective (toujours menacée de tromperie).
L'une des grandes craintes que suscite le tirage au sort, c'est de confier le pouvoir aux incompétents ou aux "affreux" (pour reprendre l'expression de Chouard) ; je vous laisse découvrir les réponses qui peuvent y être apportées, dans la vidéo ou, pour ceux qui préfèrent lire, sur le site de Chouard, où il a tout couché par écrit.
Il est vrai que les élus ne font JAMAIS de bêtises et sont des saints.
Etienne Chouard - Chercher la cause des causes :
http://www.youtube.com/watch?v=OOi2fM3oGO8
Entretien avec Etienne Chouard - le pouvoir antisocial de l'argent :
http://search.babylon.com/?q=you+tube&babsrc=NT_ss&s=web&rlz=0&as=0&ac=0
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