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Du mépris, de l'indifférence, du dédain
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02.12.2010 - 11h02 | |
source: Multiples
Certaines époques révèlent une signification considérable.
Nous sommes dans une de ces époques.
On a tendance à confondre ou amalgamer les mots, mécontentement, changement, réforme, contestation, opposition, résistance, révolte, révolution, lutte armée, terrorisme. Autant de phénomène sous influence extérieure, impossible, possible ou légitime.
On a tendance à confondre ce qui est corrompu par la faute des hommes de ce qui peut sans doute être réparé par le travail des hommes, mieux vaut-il que cela soit une certitude.
Les pouvoirs publics des pays du monde entier traînent des millions d'exclus et remettent chaque jour en cause la liberté individuelle.
La société militarise sa police.
La France domine des pays indépendants,
contrôle rigoureusement ses propres minorités,
soutient les pires régimes d'oppression.
C'est à la nature même de ce régime démocratique qu'il convient de s'intéresser.
Le reste n'est que pur verbiage.
Ce n’est qu’une question de temps.
" La solution du problème de la démocratie , la notre, peut être démontée pièce par pièce comme un moyen d'usurper et de monopoliser le pouvoir du peuple. Le peuple est la proie pour laquelle on se bat. Combattants conscients d'eux-mêmes et des autres."
Si l’on pouvait réduire la population de la terre a un village d'exactement 100 personnes, en conservant tous les ratios humains, il y aurait :
57 Asiatiques, 21 Européens, 14 de l'hémisphère occidental, du nord et du sud, 8 Africains, 52 femmes, 48 hommes, 1 serait proche de la mort, 1 serait prêt à naître.
Nécessité de mélange,
d’échange et d’acceptation de nos différences,
de respect de nos vieux,
d’accompagnement de nos enfants.
L’homme c’est asservit lui-même.
Je me suis asservi devant la suprématie de l’ultime richesse.
L’extrême pouvoir.
A ceux qui provoquent l’injustice et méprisent la conscience du peuple nous pourrions dire ceci :
« Face à votre supériorité avérée, même marginaux, souvent impuissants dans la difficulté ou l'humiliation, nous sommes plus volontaires et plus combatifs."
les tendances politiques s’auto proclament les pouvoirs.
Favorisent vos réseaux.
Vos organisations, vos codes législatifs, vos régulateurs.
C'est une gigantesque attaque de notre différence.
De contradictions indéfinissables en contradictions indéfinissables.
Influence obscure à combattre.
Comment retrouver le calme et la paix.
La règle qui détermine le rang extérieur doit correspondre à une justesse et une liberté acceptable par tous.
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24.12.2010 - 15h33 | |
De l'indifférence
La république décrit un système ou le peuple exerce la souveraineté directement ou par l'intermédiaire de délégués.
Nous sommes à mille lieues de cette définition.
Qui organise les affaires du monde aujourd'hui ?
On ne peut nier que nos aspirations politiques n'ont plus aucun sens.
Au sein même de l'état, l'organisation des pouvoirs se met en place de façon tout à fait autarcique ou chaque institution se protège mutuellement par le suffrage indirect..
Les élections des membres du parlement de l'assemblée nationale n'est absolument pas représentative des partis en place existant depuis 30 ans.
Puisque l'accès à la politique est impossible, la représentation des différents courants de pensée est inexistante.
C'est bien là l'évolution de notre société face à la non évolution de notre système politique qui nous à conduit dans cet état d'urgence sociale, économique, environnemental, et culturel.
Que fait la haute cour de justice face à la corruption politique ? Rien.
A quoi sert véritablement le sénat devant la puérilité des débats de l'assemblée ? Rien.
La liste est longue, le monde associatif s'accorde pour trouver ce qu'il faut faire et tente de s'organiser, comme le dit Karot, pour éviter les dérapages.
Mais les dérapages sont constants.
Le nombre de représentant au niveau de l'état est semblables à une fourmilière.
Incapable de s'harmoniser sur les sujets d'urgence.
Favorisant les conflits de groupes et intérêts de personnes.
Cet état dans l'état dépense des millions d'euros pour soit disant organiser le pays.
Ce n'est pas tolérable !
Le sens civique c'est définir des responsables. |
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28.12.2010 - 18h43 | |
Du dédain
La machine gouvernement gagne du temps en propositions enrayés par des amendements sans fin.
A chaque loi correspond son contraire, l'administration succombe sous sa propre complexité.
Ainsi nous pensons tous que la démocratie est le moins pire des systèmes, qu'il y a trop de paramètres que l'on ne peut contrôler ! Que l'humanité se situe dans un juste milieu, que ce n'est pas si mal.
Les pouvoirs publics nous entraînent dans le chaos, nous entassent vers le bas en nous faisant penser que c'est le moins pire. Nous sommes au zénith de l'égoïsme tout puissant, dédain des autres, dédain de la planète, dédain de nous même !
La démocratie représentative ne fonctionne plus parce qu'elle a conduit à une situation ou nous ne sommes plus gouvernés, mais administrés.
Ceux qui savent ne peuvent pas, ceux qui peuvent ne savent pas !
Les politiciens impuissants sont renvoyés pour des décisions qu'ils n'ont pas vraiment prises, alors que les vrais décideurs organisent une pseudo pérennité de ce système et un fonctionnement avec le moins de heurts possibles.
Ils ne portent pas la responsabilité de leurs erreurs et de leurs décisions.
La démocratie c'est de soumettre à son peuple les choix et de laisser décider des buts.
Il faut que le mandat d'atteindre ces buts soit confié à ceux qui savent. Ces personnes doivent avoir la possibilité formelle de décider des moyens et des décisions et se détacher de toute influences économiques et administratives, de répondre à des moratoires populaires et citoyens, d'organiser le pays devant et pour le peuple.
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30.01.2011 - 13h11 | |
L'empire de la honte
source: Jean Ziegler, Cadre à l'ONU, Fonction internationale.
"La dette et la faim sont les deux armes de destruction massives utilisées par les maîtres du monde pour asservir les peuples, leur force de travail, leurs matières premières, leurs rêves."
"Les banques créancières du nord agissent comme des sangsues."
"Les pays du Sud débiteurs sont frappé d'anémie, la dette empêche tout investissement social, économique et culturel."
"Tous les chiffres de la FAO affirme que l'agriculture mondiale dans l'état actuel du développement de ses forces de production pourrait nourrir normalement (soit 2700 calorie/jour/adulte) 12 milliards d'être humains."
"Le capitalisme prédateur, les 500 multinationales les plus importantes TUE SANS NECESSITE, notre état, notre Europe crée volontairement le meurtre."
"Il faut combattre et détruire par tous les moyens cette gouvernance."
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17.02.2011 - 10h58 | |
Epilogue
source: Dernière page
"Je ne suis pas un leader syndical, ni un chef de mouvement de libération, mais un intellectuel aux moyens limités. Mon livre pose un diagnostic.
la destruction de l'ordre cannibale du monde est l'affaire des peuples. La guerre pour la justice sociale planétaire est à venir.
De quoi seront faites les victoires ? Les défaites ? Quelle sera l'issue de cet ultime combat ? Aujourd'hui personne ne connaît les réponses.
Une conviction toutefois m'habite.
Tous ces combat à venir feront écho à cet appel de Gracchus Babeuf , le chef de la conspiration des Egaux , porté ensanglanté à l'échafaud le 27 mai 1797.
"Que le combat s'engage sur le fameux chapitre de l'égalité et de la propriété ! Que le peuple renverse toutes les anciennes institutions barbares ! QUE LA GUERRE DU RICHE CONTRE LE PAUVRE CESSE D'AVOIR CE CARACTERE DE TOUTE AUDACE D'UN COTE ET DE TOUTE LACHETE DE L'AUTRE"
Oui je le répète, tous les maux sont à leur comble, ils ne peuvent se réparer que par un bouleversement total."
Note :
Gracchus Babeuf est mort il y a plus de deux cents ans. Il nous touche pourtant par sa pensée, tout entière orientée vers la réduction des inégalités. Son exemple devrait nous inspirer. C'est celui d'un militant. Il n'agit pas pour améliorer son sort, ni celui d'une catégorie de citoyens : il veut changer le monde. Enfin, le prix qu'il a payé mérite notre respect : à partir du moment où il a commencé à militer, à la fin de 1789, il a passé la moitié de sa vie en prison. Et on l'a guillotiné en 1797.
La Conjuration des Égaux (1796) désigne la tentative de renversement du Directoire menée par Gracchus Babeuf avec ses camarades (les Égaux), dans un contexte d'exaspération sociale due à la vie chère.
Ainsi dans toutes les castes de la société les causes d'une révolution sociale sont identifiées. Qui peut ignorer ses effets ?
Il est parfaitement inconscient de penser que les hautes sphères de cette société ignorent ce dédain, ce mépris et cette indifférence.
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24.12.2013 - 13h19 | |
2 ans plus tard, qu'en est il ? Ou allons nous ? Il y a eu les belles révolutions arabes qui se sont transformées en guerres, il y a eu les hommes de pouvoir qui restent au pouvoir même si les présidents changent, impuissant devant l'excitation de la guerre, quand l'Afrique est le terrain de jeu des puissants.
Il y a eu la mort d'un sage. Mandela, un immortel.
Il y a eu des bénéfices doublés, des trilliardaires.
Il y a 0,1 % de croissance, des affamés.
Il y a Noël.
Des milliards de fourmis dans les grands supermarchés.
Il y aura les bons voeux 2014
Tout va bien
Surtout ne rien changer
Et au bout quoi qu'il arrive, c'est la mort
Il y a la nature qui nous alerte.
L'homme méprise la nature.
Mangeons une bonne dinde farcie et tout ira mieux.
Courage, disait l'autre, pour ceux qui ont un soupçon d'humilité.
De neurones miroirs,
De sens spirituel...
Parfois des époques révèlent une signification considérable, nous sommes dans une de ces époques.
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