10.05.2021
Celltrion lance les ventes mondiales de son médicament à base d'anticorps contre le Covid-19
source: fr.yna.co.kr




EOUL, 10 mai (Yonhap) -- La société pharmaceutique sud-coréenne Celltrion Inc. a annoncé ce lundi avoir conclu un accord avec une société publique pakistanaise en vue d'exporter le Rekirona, marquant le lancement des ventes mondiales de ce médicament à base d'anticorps contre le nouveau coronavirus (Covid-19).

En vertu de ce contrat signé avec une filiale de Pakistan Ordnance Factories, seront expédiés 100.000 flacons du Rekirona, un volume pouvant être administré à environ 30.000 personnes.

En outre, Celltrion enverra une équipe médicale afin d'offrir un programme de formation aux médecins et infirmières qui administreront ce médicament.


e Pakistan, qui compte plus de 216 millions d'habitants, fait face à de grandes difficultés pour lutter contre le Covid-19 en rapportant en moyenne environ 4.000 cas journaliers de Covid-19.

La société sud-coréenne s'attend à ce que le Regkirona aide à améliorer la situation sanitaire et à alléger la charge des personnels soignants au Pakistan.

«Nous sommes en train de discuter des exportations du Rekirona avec d'autres pays d'Europe, d'Amérique latine et l'Inde», a déclaré un responsable de l'entreprise.

En février dernier, le Rekirona a reçu une approbation conditionnelle auprès du ministère sud-coréen de la Sécurité des denrées alimentaires et des médicaments.

Le Rekirona est un anticorps monoclonal ayant une activité contre le Covid-19. Un anticorps monoclonal est un type de protéine qui a été conçu pour se fixer à une structure spécifique.

Le traitement est administré aux patients atteints du Covid-19 à risque élevé, notamment les personnes âgées de 60 ans et plus, ou souffrant de maladies cardiaques, de diabète, d'hypertension ou de maladies chroniques qui affectent le système respiratoire. Il a été administré à plus de 2.700 patients du Covid-19 en Corée du Sud.

Celltrion est en train d'analyser les données récoltées à travers des essais cliniques mondiaux de phase 3 menés sur 1.300 personnes dans 13 pays comme la Corée du Sud, les Etats-Unis, l'Espagne et la Roumanie.


anticorps, monoclonaux


10.05.2021
Des chercheurs ont mis au point des vêtements « vivants » qui grandissent tout seuls
source: futura-sciences.com

Une imprimante 3D. Un peu de cellulose bactérienne. Quelques algues. Et voici qu'un matériau vivant se crée tout seul. Enfin... presque. Les recettes pour des matériaux dits vivants, puisque fabriqués en encapsulant des cellules biologiques vivantes dans une matrice, ont fleuri ces dernières années. Récemment, des chercheurs ont rapporté une technique de bio-impression débouchant sur une matière aux propriétés remarquables.

Ces scientifiques ont enfermé des microalgues dans un produit excrété par des bactéries, vulgairement nommé « cellulose bactérienne ». Les microalgues confèrent des capacités photosynthétiques à l'étoffe obtenue. Ce qui lui permet, notamment, de se régénérer. Les auteurs de l'étude précisent qu'elle peut « survivre de manière stable pendant au moins trois jours sans nutriments », sa durée de vie pouvant être prolongée si elle est transférée vers une nouvelle source de nutriments durant cette période.

Un levain textile

Pour la première fois, ce matériau photosynthétique semble assez performant pour être déployé dans « des applications du monde réel », avance Anne Meyer, biologiste américaine et coautrice du papier. Résistant. Tenace. Flexible. Robuste. Il a tout pour plaire. Déformé d'une façon ou d'une autre, il conserve son intégrité physique. Les chercheurs lui attribuent trois applications principales : la création de feuilles artificielles, de vêtements biologiques, et de peaux photosynthétiques.

Les feuilles artificielles imitent la photosynthèse des feuilles végétales, c'est-à-dire qu'elles convertissent l'eau et le CO2 en oxygène et en énergie, grâce à la lumière du soleil. Cette innovation fait partie des solutions envisagées pour produire de l'énergie et de l'oxygène dans des endroits peu propices à la végétation... comme Mars. En parallèle, les « peaux synthétiques » serviraient pour les greffes de peau. Anne Meyer explique que « l'oxygène généré aiderait à relancer la cicatrisation de la zone endommagée, ou pourrait être capable de réaliser une cicatrisation"activée par la lumière" des plaies ».

Ce matériau pourrait révolutionner le secteur du textile. De la mode. Les vêtements créés seraient biodégradables et évolutifs. Un pantalon troué se régénererait, mais un pantalon trop petit pourrait aussi grandir. Si ce n'est qu'hypothétique à l'heure actuelle, cela enlèverait une sacrée épine dans le pied de cette industrie -- l'une des plus polluantes de la Planète. Ces matériaux « peuvent se maintenir sur des périodes de plusieurs semaines et être multipliés sur place, de sorte qu'ils ont le potentiel d'être vraiment durables et partagés partout dans le monde, aussi facilement que le levain », se prend à rêver Anne Meyer.


biologique, vêtements, régénération


10.05.2021
Darmanin veut une loi pour contraindre les éditeurs majeurs à inclure des failles de sécurité dans tous leurs logiciels
source: tech.korben.info

Toute la vidéo de l'interview du 28 avril à France-Inter est terrorisant, et regardez cela au timecode 07:49





Je ne pensais pas vivre cela, Nineteen Eighty-Four (1984) en vrai, Snowden nous avait alertés, et là une étape majeure supplémentaire va être franchie si cette loi scélérate passe.

Pendant une seconde Léa Salamé connecte les points correctement et se rend compte qu'elle sera complètement surveillée en tant que journaliste.

Et tout cela passe comme dans du beurre, aucun média principal ne fait un grand titre à ce sujet, il y a bien LQDN qui tente de nous défendre.

J'ai déjà posté cette vidéo, mais je la remets car elle est informative, récente et fait un bon tour du problème :








Des failles logicielles officielles? Cela veut juste dire que le citoyen sera toujours exposé 24h/24 à des failles logicielles que des dictateurs, des malfaiteurs, des patrons, des espions, des terroristes(!) pourront découvrir et utiliser contre les citoyens. Quelle horreur et quelle folie!

J'espère ne pas être le seul à rejeter toutes ces atteintes aux libertés, ces failles ne sont que la partie émergée de l'iceberg pseudo-sécuritaire mais réellement anti-démocratique, anti-liberté.

Rappelons que l'Europe a contré/condamné plusieurs fois l'Etat français sur ses lois anti-liberté, et que ce même Etat français a contourné cela.


Voir aussi: https://www.01net.com/actualites/gerald-darmanin-et-le-mystere-de-la-collecte-des-url-2042093.html
ET: https://blog.leclubdesjuristes.com/conservation-des-donnees-de-connexion-le-conseil-detat-option-droit-de-lunion-europeenne-un-bon-et-habile-eleve/


Internet, faille officielle


10.05.2021
Une tablette égyptienne de 4000 ans, criblée de fautes et corrigée en rouge
source: actualitte.com

Malgré les milliers d'années qui nous séparent du quotidien des scribes de l'Égypte antique, il semble que certaines choses ne doivent jamais changer. Conservée au Metropolitan Museum of Art de New York, cette tablette à la graphie approximative a de quoi rassurer tous les dyslexiques à travers les âges. Rédigée par un jeune serviteur nommé Iny-su, la lettre, criblée de fautes, serait un exercice d'écriture classique de cette époque.





Chaque année, à la faveur des résultats du bac de Littérature ou d'une tribune de professeur, le débat sur le niveau de français des élèves se relance indéfiniment. Langue complexe aux règles multiples et aux exceptions innombrables, ce sacré français serait, mois après mois, un peu plus martyrisé par nos charmantes têtes blondes.

Se plonger dans des âges plus anciens permet alors de prendre un peu de recul sur l'apparent déclin de notre civilisation. Le MET de New York abrite ainsi certains trésors insolites, comme cette tablette d'exercices, qui permettent de démystifier un peu le rapport à la langue des anciens. Produite entre 1981 et 1802 av. J.-C., la tablette est enduite de gesso, une sous-couche traditionnelle qui en uniformise la surface.

PATRIMOINE: un sarcophage dévoile un texte antérieur au Livre des Morts

Ces planches étaient régulièrement blanchies à la chaux pour être réutilisées et faisaient office d'outil pour les élèves scribes. Comme l'indique le musée, la pièce de bois porte encore des traces d'écritures antérieures à la rédaction fautive. Le texte principal, composé par le scribe négligent, est un modèle de lettre classique, que l'élève était sans doute supposé mémoriser.

4000 ans plus tard, on aperçoit toujours distinctement le trait rouge d'un professeur sûrement un peu fatigué?

Comme le confirme l'égyptologue Hayes, William C, l'exercice a été réalisé par un jeune homme nommé Iny-su, fils de Sekhsekh, qui se dit «?serviteur du domaine?». Après un long préambule, dans lequel les dieux de Thèbes et des villes adjacentes sont invoqués, la lettre évoque finalement la livraison de diverses parties d'un navire.

Cette tablette n'est pas la seule pièce du Metropolitan Museum of Art à proposer une graphie peu professionnelle. Une autre planche, datant de 2030av JC, montre des hiéroglyphes mal formés à l'espacement irrégulier, sans doute un exercice de calligraphie pour grand débutant.



tablette, fautes d'orthographe, calligraphie


10.05.2021
La route de l'Arctique ouverte... même en hiver
source: techno-science.net

À l'été 2009, un navire allemand était devenu le premier navire commercial à emprunter la route russe de l'Arctique, entre l'Asie et l'Europe. En février, un navire commercial opérant pour une compagnie russe est devenu le premier à emprunter cette route... en hiver.




Certes, des navires scientifiques et militaires l'ont déjà fait. Mais c'est l'ouverture à la navigation commerciale qui semblait irréaliste il y a quelques décennies... même en été ! Le voyage du Christophe de Margerie, un transporteur de gaz naturel liquéfié, est vu comme un coup de marketing pour la compagnie russe Sovcomflot -et en même temps, un message aux autres compagnies qui font la liaison entre l'Asie et l'Europe et rêvent de pouvoir sauver 13 000 kilomètres par rapport au trajet actuel par le canal de Panama.

Le Christophe de Margerie -qui porte le nom d'un ancien PDG de la compagnie pétrolière française Total- a tout de même bénéficié de l'accompagnement d'un brise-glace russe -la Russie ayant elle aussi un intérêt économique à promouvoir cette route. Et les deux navires n'ont pas fait l'entièreté de la route russe de l'Arctique, mais un aller-retour depuis le port de Sabetta, sur la péninsule de Yamal, voué à devenir un endroit-clef pour l'exportation du gaz naturel extrait dans l'Arctique russe. Parti de Sabetta le 5 janvier avec son chargement de gaz naturel, il a atteint le port chinois de Jiangsu, d'où il est reparti le 27 janvier, et est revenu à Sabetta le 19 février.

Il y avait évidemment de la glace: la coque du navire est équipée pour naviguer à travers un tel environnement. Mais il s'agit d'une glace annuelle, beaucoup moins épaisse (de 30 à 200 centimètres) qu'une glace qui ne fond pas d'année en année, et c'est dans ce contexte que la navigation en hiver devient possible. "Il n'y a pas de glace multi-annuelle dans la région", observe depuis l'Alaska le journal Barents Observer.

"Traditionnellement, rappelle le communiqué de Sovcomflot, la navigation de transit dans ce segment de la route maritime du Nord prend fin en novembre et ne reprend qu'en juillet."

L'ironie n'a pas échappé aux environnementalistes: le port de Sabetta pourrait désormais accroître son exportation de gaz naturel, soit une contribution au réchauffement climatique... qui n'aurait pas été possible sans le réchauffement climatique.


articque, hiver, circulation, navire


10.05.2021
Un nouveau procédé de production de carburants à partir de déchets plastiques
source: techniques-ingenieur.fr

L'IMT Atlantique développe un procédé de recyclage des déchets thermoplastiques auto-therme. Il fonctionne par voie de pyrolyse et une partie des carburants produits est consommée par un moteur dont la chaleur résiduelle sert à alimenter ce procédé thermique.

9,2 milliards de tonnes. C'est la quantité de plastiques produite dans le monde depuis 1950. Un volume qui ne cesse de progresser et qui devrait dépasser le seuil des 12 milliards d'ici 2050. En France, 3,5 millions de tonnes de déchets plastiques ont été collectés en 2018, dernier chiffre connu. 23 % de ce volume est recyclé, 42 % est incinéré pour produire de l'énergie et 35% est stocké dans des centres de stockage. L'IMT Atlantique développe un procédé de valorisation des déchets thermoplastiques par voie de pyrolyse qui produit des carburants alternatifs ainsi que de l'électricité.

Certes, ce procédé thermique pour traiter les déchets plastiques n'est pas nouveau, mais le concept développé présente une originalité, comme le décrit Sary Awad, chercheur à l'IMT Atlantique : « Une partie des carburants produits par la pyrolyse va servir à alimenter un moteur diesel dont la chaleur résiduelle, comprise entre 400 à 500 degrés, va permettre d'alimenter la pyrolyse, qui a besoin de la même température pour fonctionner. Sur le plan thermique, ce système tourne en boucle et est donc auto-therme. »

Concrètement, sur un kilogramme de déchets plastiques, composé d'une proportion plus ou moins grande de polyéthylène et de polypropylène, la pyrolyse va produire entre 190 et 240 grammes des gaz, sous la forme d'hydrocarbures légers tels que du méthane, du propane, du butane. Ces derniers pourront être valorisés comme gaz de pétrole comprimés (GPC) car ils possèdent une bonne teneur énergétique et ne contiennent pas d'oxygène.

Le diesel produit est entièrement consommé par le moteur thermique

Deux types de liquides vont aussi être issus de la pyrolyse : du diesel (entre 140 et 160 grammes) et de l'essence (environ 400 grammes). Ce diesel va être entièrement utilisé pour alimenter le moteur à combustion ; ce dernier produit quant à lui environ 7 kW d'électricité qui peuvent ensuite être injectés dans le réseau électrique. « Pour améliorer les caractéristiques de ce carburant, il est possible de lui rajouter jusqu'à 7 % de biodiesel afin qu'il soit identique au diesel distribué dans les stations-service, mais ce moteur peut également très bien fonctionner sans biodiesel », ajoute le chercheur.

Concernant l'essence, un additif devra obligatoirement être rajouté afin de valoriser ce carburant et lui donner les mêmes caractéristiques qu'une essence classique. De l'éthanol pourrait ainsi être introduit, jusqu'à 25 %. Par contre, étant donné que ce taux d'incorporation est actuellement réservé à la catégorie superéthanonol (E85), ce qui restreint son utilisation aux véhicules de type flex-fuel, il est possible de le substituer par de l'ETBE (Ethyl-ter-butyl-ether), un additif mis sur le marché pour remplacer le plomb dans l'essence. Dans ce cas, il est introduit avec une proportion moins importante.

La pyrolyse produit aussi un dernier composé, dont les premières analyses ont montré que sa composition est située dans la plage de distillation du kérosène. Mais les chercheurs de l'IMT n'ont, pour l'heure, pas tous les éléments pour le certifier totalement et des ajustements seront peut-être nécessaires pour que ce composé devienne du kérosène.

Les premiers résultats de ce travail de recherche, encore au stade de la preuve de concept, sont prometteurs. Alors qu'il n'a fait l'objet d'aucune optimisation, le prototype développé produit en effet 1,5 fois plus d'énergie primaire qu'il n'en consomme. Ce chiffre correspond à la différence entre l'énergie consommée par le moteur sous la forme de diesel et l'énergie produite par les autres carburants formés à la sortie de la pyrolyse et l'électricité produite par le moteur.

Un important axe de progrès a été observé pour améliorer ce prototype. « Nous avons constaté que seulement 10 % de la chaleur résiduelle pouvant être récupérée dans les gaz d'échappement servait à alimenter la pyrolyse, confie Sary Awad. Pour augmenter ce chiffre, nous avons démarré une étude pour modéliser les phénomènes thermochimiques afin de concevoir un réacteur plus compact et plus efficace en termes d'échanges thermiques. »

À terme, ce nouveau procédé pourrait être adapté au recyclage des plastiques dans des secteurs où le rayon de collecte est faible, comme des zones peu urbanisées ou des îles. Car les quantités de déchets pour l'alimenter n'ont pas besoin d'être importantes pour qu'il soit rentable. Et contrairement à l'incinération qui ne produit que de la chaleur et de l'électricité, il présente l'avantage de produire en plus des carburants ou des produits chimiques, sous formes d'hydrocarbures légers. Concernant la chaleur résiduelle du moteur, une partie pourrait en effet ne pas servir à alimenter la pyrolyse et être valorisée différemment.

Sur le plan environnemental, la pyrolyse offre un meilleur contrôle de la dégradation des matières premières. Alors que l'incinération peut provoquer des réactions secondaires dans le four et produire des dioxines et des furanes, ce procédé thermique permet une meilleure maîtrise des rejets de ces composés dangereux pour la santé et l'environnement. Il est en effet possible de jouer sur les différentes étapes du processus de destruction des plastiques pour les capter.
La pyrolyse offre une meilleure maîtrise de la dégradation des matières premières


prolyse, carburant, plastique


11.05.2021
Intelligence artificielle et neuroscience (Jean Rémi KING)
source: Internet



Cerveau, Intelligence artificielle, algorithme


13.05.2021
Un homme équipé d’une interface neuronale parvient à écrire par la pensée
source: trustmyscience.com




Les interfaces neuronales directes (ou ICM, pour interfaces cerveau-machine) permettent aux personnes ayant perdu la capacité de bouger ou de parler de communiquer avec leur entourage. Des chercheurs américains proposent aujourd'hui une nouvelle ICM, qui permet à son porteur de taper des mots en pensant à la façon dont il les écrirait de façon manuscrite.

La recherche dans le domaine des ICM s'est jusqu'à présent focalisée sur la restauration de la motricité globale, permettant aux patients de saisir, de pointer et de cliquer avec un curseur d'ordinateur. Les dispositifs fonctionnent, mais s'avèrent peu rapides. Pour augmenter la vitesse des communications, une équipe de chercheurs a développé une ICM d'un autre genre : celle-ci décode les tentatives de mouvements d'écriture à partir de l'activité neuronale du cortex moteur, puis les traduit en texte en temps réel !

Équipé de ce nouveau dispositif, le participant à l'étude ? dont la main était paralysée par une lésion de la moelle épinière ? a atteint des vitesses de frappe de 90 caractères par minute avec une précision brute de 94,1%, qui grimpait à plus de 99% avec l'usage d'un correcteur automatique universel. C'est plus rapide que tout autre ICM jamais développée, selon les auteurs. À titre de comparaison, la vitesse observée lors de l'expérience est similaire à la vitesse de frappe sur smartphone typique des individus du même groupe d'âge que le participant (estimée à 115 caractères par minute).
Traduire la pensée de l'écriture

Les ICM sont des systèmes conçus pour relier directement le cerveau humain à des périphériques externes (ordinateur ou autre) ; elles sont généralement utilisées pour améliorer la qualité de vie des personnes paralysées, ayant perdu la capacité de parler. Le principe de ces dispositifs est de traduire directement l'activité cérébrale en entrée machine. Les ICM développées jusqu'alors pour la communication reposent sur le déplacement, par la pensée, d'un curseur sur un clavier virtuel modélisé à l'écran. D'autres dispositifs d'écriture reposent sur un système de suivi des yeux (qui « pointent » les lettres désirées à l'écran).


La nouvelle ICM dont il est question ici repose sur un réseau de neurones artificiels, capable de traduire en texte les signaux cérébraux d'une personne qui s'imagine en train d'écrire ses propos avec un stylo. Avec 90 caractères tapés par minute, ce dispositif s'avère bien plus rapide que les autres systèmes développés jusqu'à présent. En outre, comparativement aux systèmes basés sur le suivi oculaire, il offre au patient une plus grande liberté, car il peut alors regarder où bon lui semble sans impacter la communication en cours.

Voici une vidéo qui permet de comparer les performances obtenues avec la nouvelle ICM et avec une interface intracorticale cerveau-ordinateur précédemment développée ; une étude antérieure rapporte qu'avec cette dernière, basée sur un système de frappe de type pointer-cliquer, le participant a atteint la vitesse maximale de 39 caractères corrects par minute. L'ICM s'avère plus de deux fois plus rapide.

Pour mettre au point ce nouveau dispositif, Jaimie Henderson et ses collègues de l'Université de Stanford, en Californie, ont utilisé deux réseaux de capteurs, positionnés juste sous la surface cérébrale ; chacun de ces réseaux est capable de capter les signaux émis par une centaine de neurones. Muni de ces capteurs, le participant à l'expérience ? un homme de 65 ans, paralysé jusqu'au cou depuis 2007 ? devait imaginer écrire des lettres et des mots sur une feuille, afin que les signaux neuronaux correspondants soient convertis automatiquement en texte.

Bientôt un décodeur de parole ?

L'un des membres de l'équipe, Krishna Shenoy, précise toutefois que les capteurs ne ciblent pas tous les neurones directement impliqués dans le contrôle du mouvement de la main ? et pour cause, il peut y en avoir des milliers ou des millions ! Mais l'utilisation conjointe de deux réseaux de capteurs, surveillant à eux deux environ 200 neurones, suffit à récolter suffisamment de données pertinentes pour fournir une interprétation fiable des signaux cérébraux.

Quid de l'apprentissage automatique de ce réseau neuronal artificiel ? Les réseaux de neurones sont habituellement formés à partir d'énormes quantités de données, afin d'être en mesure de résoudre la tâche qui leur est confiée. Ici, il s'agit d'apprendre à reconnaître le signal cérébral associé à l'écriture d'une certaine lettre ? sachant que celle-ci peut varier, même pour un seul et même individu. Il n'existe malheureusement pas encore de base de données de ce type. Pour un apprentissage efficace, l'équipe aurait pu demander au participant de se livrer à l'exercice, en lui demandant de penser à l'écriture de lettres, des milliers de fois, et en recueillant les signaux correspondants.

Pour lui épargner cette tâche laborieuse, l'équipe s'est simplement basée sur quelques exemples de signaux générés par le cerveau de l'homme lorsqu'il pensait à l'écriture de certaines lettres, puis a généré des copies supplémentaires de ces signaux en y ajoutant du bruit. L'objectif étant d'obtenir finalement une base de données « synthétique ». À noter que ce modèle d'apprentissage ne peut être utilisé pour un autre patient équipé du même dispositif : les données en question, de même que la disposition des capteurs, sont spécifiques à l'individu.

À partir de ces travaux, l'équipe souhaite désormais créer sur le même principe un « décodeur de parole », un synthétiseur vocal qui permettrait aux personnes privées de cette capacité de parler grâce à l'interprétation des signaux neuronaux associés à cette fonction. « Alors que l'écriture manuscrite peut approcher les 20 mots par minute, nous avons tendance à parler autour de 125 mots par minute [?]. S'ils sont combinés, ces systèmes pourraient offrir aux patients encore plus d'options pour communiquer efficacement », a déclaré Shenoy.


interface, neuronale, écrire, pensée.


15.05.2021
Un ordinateur triomphe des humains aux mots croisés
source: courrierinternational.com




Un programme informatique, baptisé Dr Fill, a fait échouer ses adversaires en chair et en os à un concours national américain de mots croisés. Une première impressionnante, mais qui est loin de faire perdre tout intérêt à un passe-temps très humain, souligne Wired.
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Pour sa 43e édition annuelle, le très couru American Crossword Puzzle Tournament (ACPT, tournoi américain de mots croisés) s'est tenu en ligne et a vu Tyler Hinman empocher, le 2 mai, la somme de 3?000 dollars (2?480 euros) pour sa victoire en finale. Le champion de San Francisco en est à son sixième sacre, mais pour la première fois cette année, un ordinateur a obtenu un meilleur score que les humains dans cette compétition.

Bien que l'intelligence artificielle (IA) ne soit pas repartie avec le trophée, ?cela a été une grande victoire pour Dr Fill, un programme de résolution de mots croisés qui se mesure à des cruciverbistes organiques depuis près d'une décennie?, rapporte Wired.

Ce programme est en effet un compétiteur officieux de l'ACPT depuis 2012. Cette année, son créateur, l'ingénieur en informatique Matt Ginsberg, a travaillé avec un groupe de chercheurs de la prestigieuse université de Berkeley spécialisés dans le traitement automatique des langues ? c'est-à-dire l'étude de l'interprétation numérique de nos idiomes.


Intelligence artificielle, cruciverbiste, dr fil


15.05.2021
La piste d’un vaccin universel anti-coronavirus
source: lemonde.fr

Plusieurs études récemment publiées indiquent que le développement d'un vaccin capable de reconnaître des cibles communes à plusieurs familles de coronavirus animaux et humains serait un objectif atteignable sur le plan scientifique. En d'autres termes, créer un vaccin universel anti-coronavirus semble donc possible.

Les coronavirus responsables du SARS (syndrome respiratoire aigu sévère), du MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) et de la Covid-19 appartiennent au genre des Betacoronavirus. Baptisés SARS-CoV-1, MERS-CoV et SARS-CoV-2, ils ont émergé à partir de coronavirus hébergés par des chauves-souris ou des dromadaires avant d'être transmis à l'homme. Parmi les Betacoronavirus, ceux qui circulent chez les civettes, les chauves-souris et les pangolins présentent un degré de parenté génétique important avec le SARS-CoV-1 et le SARS-CoV-2 et utilisent le récepteur humain ACE2 pour infecter les cellules.

Des anticorps isolés chez des individus infectés par le SARS-CoV-1 peuvent neutraliser plusieurs Betacoronavirus, empêchant ainsi l'infection de cellules humaines. Les immunologistes parlent d'anticorps neutralisants « à large spectre » pour désigner ces anticorps dirigés contre une cible commune à des virus différents. Une telle approche consiste à induire ce que les spécialistes appellent une « immunité cross-neutralisante ».

L'objectif est donc de développer un vaccin capable de conférer une immunité protectrice vis-à-vis du SARS-CoV-2 tout en protégeant contre des Betacoronavirus circulants chez certains animaux. Ainsi, de tels vaccins permettraient à l'avenir d'éviter la survenue de pandémies liées à des Betacoronavirus. Il s'agit de concevoir des vaccins contre les Sarbecovirus, un sous-genre de coronavirus qui comprend le SARS-CoV-2, le SARS-CoV-1, de nombreux virus de chauves-souris et certains coronavirus de pangolins dont on considère qu'ils représentent potentiellement un groupe de coronavirus à haut risque d'émergence.

Le domaine RBD (Receptor Binding Domain), région de la protéine spike du coronavirus qui interagit avec le récepteur cellulaire ACE2, est une cible privilégiée des anticorps neutralisants à large spectre.

Dans la revue Nature datant du 10 mai 2021, une équipe américaine a rapporté des résultats encourageants obtenus chez le singe. Les chercheurs de la faculté de médecine de l'université de Durham (Caroline du Nord) ont conçu un système permettant d'augmenter la capacité du RBD à induire une réponse immunitaire. Plusieurs études antérieures ont en effet montré que, présent en plusieurs exemplaires sur des nanoparticules mimant des particules virales, ce domaine RBD peut décupler la réponse immunitaire.

Pour y parvenir, Kevin Saunders, Barton Jaynes et leurs collègues ont greffé de multiples exemplaires de ce motif de la protéine spike du SARS-CoV-2 sur une nanoparticule d'un genre particulier. Ils ont utilisé la ferritine, une protéine sphérique présente dans la bactérie Helicobacter pylori et dont le rôle est de stocker le fer. Celle-ci est composée de 24 sous-unités. Les chercheurs ont réussi à construire des nanoparticules de ferritine hérissées à leur surface de 24 séquences RBD. Ils ont montré que ces nanoparticules se lient au récepteur cellulaire humain ACE2, cible naturelle du coronavirus, et qu'elles induisent la production d'anticorps spécifiques anti-RBD chez l'animal.

Cinq macaques cynomolgus ont été immunisés à trois reprises par voie intramusculaire à quatre semaines d'intervalle. Ils ont reçu 100 microgrammes de ces nanoparticules porteuses du RBD du SARS-CoV-2 en association à un adjuvant*. Les immunisations ont été bien tolérées par les macaques. Elles ont entraîné la production d'anticorps IgG dirigés contre le RBD. Une dose de rappel a permis d'augmenter dans le sérum des singes vaccinés le taux (titre) d'anticorps capables de se fixer au récepteur ACE2.




Vaccin universel, RBD


 
 




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