Messages et articles de Sylvain
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28.04.2009 - 07h28   

Exemples de crop circles grossiers, d'origine humaine:










Crop circles complexes:























Le crop circle ci-dessus fait plus de 300 mètres de diamètre, d'une précision mathématique parfaite. Difficile à réaliser discrètement en une nuit par des humains équipés de faux, de cordes ou de planches...


 

28.04.2009 - 07h01   

Certains crop circles assez simplistes sont de toute évidence réalisés par des humains.

Mais d'autres comme celui-ci sont d'une telle complexité dans leur inspiration et leur géométrie (souvent fractale), et d'une telle précision mathématique dans leur réalisation qu'il sont impossibles à réaliser avec des techniques humaines, surtout en quelques heures et de nuit. Des tentatives ont été organisées par des sceptiques pour essayer de reproduire de type de crop circles, mais elles ont toutes échoué.

De plus, on relève dans les crop circles complexes un taux de radioactivité plus de 100 fois supérieure à celle environnante.

Enfin, alors que les crop circles grossiers sont fauchés de façon évidente avec des outils (avec une faux ou une corde tendue), les épis des crop circles complexes sont pliés de façon très régulière et "propre" par brulure de la tige au niveau d'une jointure de ses sections.

Voici un reportage qui résume tout ça, en anglais...

Il y est aussi question d'objets extraterrestres retrouvés dans un crop circle en Angleterre. Ce sont des plats sculptés avec le même type de motifs que ceux des crop circles.

[vidéo supprimée sur le site d'origine]

 

27.04.2009 - 04h53   



"Celui qui est le maître de lui-même est plus grand que celui qui est maître du monde."

Buddha



"L'émotion la plus magnifique et la plus profonde que nous puissions éprouver est la sensation mystique. Là est le germe de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui ne sait plus être saisi d'admiration ni éperdu d'extase est un homme mort.

Savoir que ce qui nous est impénétrable existe cependant, se manifestant comme la plus haute sagesse et la plus radieuse beauté que nos facultés obtuses n'appréhendent que sous une forme extrêmement primitive, cette certitude, ce sentiment est au coeur de tout sens religieux véritable."

Albert Einstein



"Il y a deux mondes: un monde caché et un monde révélé. Mais ces deux mondes ne forment en réalité qu'un seul monde."

Rabbi Ele'azar



27.04.2009 - 04h32   


"Aimer les autres, c'est voir ce qu'il y a de bon en eux, et les aider à le voir."

Richard Bach, "Jonathan Livinstone le goeland"






26.04.2009 - 02h12   
Jeu de Go

Le jeu de Go est le jeu de stratégie le plus pratiqué au Japon. Il est aussi très joué en Chine, le pays où le jeu a été inventé.





Le go est un jeu très zen, à l'image de la Création, avec 2 forces (Yin et Yang) qui s'entremèlent plutôt que de se détruire mutuellement comme aux échecs.

Aux échecs où on part d'un jeu plein pour arriver à un jeu vide, au fil des prises successives.
Au go, on part d'un jeu vide pour arriver à un jeu plein.

C'est donc une construction plutôt qu'une destruction.

A la fin du jeu, il n'y a presque jamais de victoire totale d'un joueur contre l'autre, où l'un des deux occuperait tout le terrain. C'est plutôt un équilibre avec un léger avantage pour le vainqueur.

Enfin, l'espace de jeu est beaucoup plus grand qu'aux échecs, avec 19x19 intersections, contre 8x8 cases aux échecs. Il y a donc plusieurs stratégies et plusieurs confrontations en cours simultanément. D'où la complexité du jeu, à partir de règles pourtant très simples.


les règles du jeu en bref...

Au go, on pose les "pierres" sur les intersections, et non dans les cases.

Lorsqu'on pose une pierre, 4 lignes convergent donc vers elle. Ce sont ses 4 "vies" ou "libertés".

Lorsque des pierres de l'adversaire l'encerclent en se positionnant à l'intersection suivante de chacune des 4 lignes, elle n'a plus de "libertés", elle est donc retirée du jeu et comptera comme un point pour l'adversaire.

Celui qui gagne est celui qui obtient le plus de points à la fin de la partie.

On compte comme points les pierres prises ou prisonnières (c'est à dire les pierres de l'adversaires isolées à l'intérieur d'un territoire qu'on contrôle), mais surtout le nombre d'intersections que l'on contrôle en les entourant.

Une fois posées, les pierres ne se déplacent pas. (contrairement aux dames ou aux échecs)

Le go est donc un jeu de positions, basé sur le contrôle de l'espace et l'encerclement. Et il arrive souvent qu'une zone en apparence acquise à un joueur bascule dans le camp adverse.

Les parties durent plus longtemps qu'aux échecs, au minimum une heure entre deux bons joueurs.

La partie s'arrête d'un commun accord, lorsque chacun des joueurs estime qu'il n'a rien de plus à réaliser dans le jeu. Donc quand un joueur passe son tour, et que l'autre passe aussi, la partie s'arrête.

Ce jeu est de bout en bout à l'image du mode de pensée oriental, à l'opposé de la mentalité occidentale...

13.04.2009 - 16h56   

Le chant du Soleil !



MP3

en liaison avec ce message dans le sujet sur les dimensions de la conscience...

13.04.2009 - 06h15   

Day to night...






13.04.2009 - 01h38   

C'est fascinant de voir comment la "technosphère" étend ses ramifications, comment elle colonise et gangrène les espaces naturels...

Pour avoir une vision globale de l'urbanisation du monde (et savoir où aller vivre ou voyager), il n'y a pas mieux que ces images...

 

13.04.2009 - 01h00   

suite

"C'est très blanc, très Wasp, et on assume"

Ce "noyau dur" du monde occidental ne s'est jamais ouvert à des "global leaders" d'autres continents. "C'est très blanc, très Wasp, et on assume", n'hésite pas à dire un Français. Très anglo-saxon, comme tous les grands clubs planétaires. "Les Latins sont nuls dans ce registre", résume un patron français. Le Bilderberg s'efforce de faire tourner 40 % de son effectif. Histoire d'être sans cesse à la pointe du gotha. "Ça évite la fossilisation", estime Montbrial. Le choix des invités obéit à un système de quota par nationalité, les grands pays ayant droit à une plus forte représentation. Et attention : chaque invité paye ses frais et personne n'est rémunéré pour son intervention.

Tout s'articule autour de trois cercles. Le plus resserré : le comité d'organisation, assuré par un président (le poste est occupé depuis 2000 par Etienne Davignon, vice-président du conglomérat Société Générale de Belgique) et un secrétaire général, basé aux Pays-Bas. Puis l'inner circle, constitué de quatre personnes, dont David Rockfeller. Enfin, le comité de pilotage (steering committee), de quinze à dix-huit personnes, dont deux Français, Bertrand Collomb (PDG de Lafarge) et André Lévy-Lang (ex-PDG de Paribas). Faire partie des BB's, "c'est déjà énorme", dit l'un d'eux, mais intégrer le comité de pilotage, ceux qui choisissent de coopter les nouveaux, c'est toucher au Graal.

Ce petit monde trié sur le volet se retrouve, une fois la réunion débutée, en rang, par ordre alphabétique. "Du souverain au roturier", résume Nicolas Beytout, le patron des Echos. Ce qui crée des liens. "Moi, j'ai toujours été assis à côté de David Rockfeller, raconte le baron Seillière. Sympa, vraiment. Un jour, je lui ai demandé s'il voulait resserrer des liens avec l'Europe... et prendre 10 % de mon groupe. Il a accepté. Rockfeller, ça fait glamour, non ?" Les réunions, toutes plénières, durent quatre-vingt-dix minutes. Elles sont animées par un modérateur, qui introduit la discussion pendant dix minutes, avant de laisser la parole aux participants. Le tout en anglais : c'est plus chic et ça évite de payer des interprétations simultanées. Puis commencent les échanges. Une lumière rouge s'allume quand une prise de parole dépasse les quatre minutes. Mais entre "gens de ce monde", dit un patron, "elle ne reste pas longtemps allumée, les BB's ont du savoir-vivre".

Les journalistes sont l'un des ciments du Bilderberg. Deux rédacteurs de l'hebdomadaire britannique The Economist jouent les scribes (à Versailles, c'est Gideon Rachman, correspondant à Bruxelles, qui s'y est collé). Ils compilent des actes de ce colloque un peu particulier où les propos ne sont "pas attribués", selon la formule. Les autres journalistes, eux, "ne sont pas invités en tant que tels, mais comme leaders d'opinion, précise un membre du comité de pilotage. Et ils sont priés de poser leur casquette à l'entrée". "Tous les grands directeurs de journaux du monde y ont été conviés au moins une fois", résume un des organisateurs. Mais aucun de ces médias, à l'exception, notable, de The Economist il y a dix-sept ans, n'y a consacré le moindre article. Comme le résume Nicolas Bey tout : "Le Bilderberg, c'est une superbe réunion, très méconnue, et qui gagne à le rester !" Tant pis pour l'information des citoyens. "Pourquoi n'y a-t-il pas d'articles sur le sujet ? s'interroge Lévy-Lang. Mais parce qu'il n'y a rien à dire. Une fois qu'on a dit comment ça marche et que rien ne s'y décide..."

Rien ne s'y décide formellement, peut-être. Mais il s'y élabore du consensus parmi les élites politico-médiatico-économiques. Les participants ne se perdent pas en conjecture sur les vertus du libéralisme ou du libre-échange : elles vont de soi. Dans l'enceinte du club, on ne risque pas de s'étendre sur la fracture mondiale ou la montée en puissance des ONG. D'autant que les VIP du Bilderberg s'avèrent aussi des VRP multicartes. Beaucoup se retrouvent dans d'autres cénacles (lire encadré). Autant de rencontres souvent fermées qui scelleraient, selon leurs détracteurs, l'évolution des politiques internationales ou les agendas des réunions du FMI, de la Banque mondiale, de l'OMC, voire du G8. C'est la thèse d'un réseau de chercheurs altermondialistes, le Corporate European Observatory, qui l'a étayé dans un livre (2). "Le Bilderberg illustre la collusion structurelle entre l'élite des affaires et l'élite politique et médiatique", estime le Belge Geoffrey Gueuns, de l'université de Louvain (3), qui a travaillé sur la structure sociologique de ces clubs. Davignon ne le nie absolument pas : "Bilderberg a préfiguré le mélange, qui est aujourd'hui plus répandu, entre les politiques, les entrepreneurs, les universitaires et les journalistes." Un pilier du club nuance : "On invite des gens de gauche. Sweeney, le président de l'AFL-CIO, est déjà venu. Jospin, Strauss-Kahn et Fabius aussi." Pas de quoi tenir lieu de think tank gauchiste. Seillière lance, amusé : "C'est vrai que c'est pas Attac !"

"Une coterie de ploutocrates, une internationale de la magouille"

Les critiques les plus radicaux prêtent un rôle "décisif" au Bilderberg. L'opacité de ce club privé a un prix. Elle alimente les fantasmes de "conspirateurs" et laisse libre cours à des coïncidences troublantes (4)... James P. Tucker, un Américain militant de droite, consacre ainsi son énergie à pister et dénoncer cette "coterie de ploutocrates, une internationale de la magouille, financée avec l'argent du contribuable", souffle-t-il entre deux bouffées de cigarettes sans filtre. En mai, il logeait dans un hôtel à deux pas du Trianon, à Versailles, dans l'espoir de récupérer un dossier, une info. A 68 ans, Tucker se définit comme un "nationaliste", un "réac de droite", proche de Pat Buchanan, homme politique américain ultraconservateur. Il émarge au Spotlight, un hebdomadaire au vitriol, populiste et ultralibéral. Il ne faut pas pousser Jim Tucker trop loin pour qu'il liste l'impact du Bilderberg, façon X-Files. A l'écouter, en 1956, les BB's auraient participé à la gestation du Traité de Rome. En 1975 à Cesme (Turquie), Margaret Thatcher y aurait été adoubée avant même d'être Premier ministre ; puis torpillée, en raison de son opposition à l'euro. En 1991 à Baden-Baden, un gouverneur américain alors inconnu, Bill Clinton, aurait été intronisé comme futur président de son pays. En 2002, Donald Rumsfeld, secrétaire d'Etat américain à la Défense, y aurait planifié l'intervention en Irak. Et en 2003, à Versailles, Giscard aurait réservé aux BB's l'avant-première de sa Constitution européenne...

Tout cela est évidemment contesté par les membres du club. Etienne Davignon éclate de rire en évoquant ce "fantasme du cénacle des maîtres du monde" : "Ça n'est pas grave parce que ça n'est pas vrai. Quand le gouverneur Clinton est venu nous expliquer comment il allait gagner l'élection présidentielle, personne ne l'a cru... Ce qui est vrai, en revanche, c'est qu'il s'agit de privilégiés qui occupent des positions sociales et politiques." Et qui savent très bien les monnayer .

(1) Il y a eu deux éditions en 1955 et 1957. La rencontre de 1976 a été annulée, après l'implication du prince Bernhard dans le scandale Lockheed. Le Club s'est réuni en France à cinq reprises : Barbizon (1955), Cannes (1963), Megève (1974), Evian (1992), Versailles (2003).

(2) Europe Inc., publié en 1999 aux Pays-Bas, et traduit en France en 2000 (Agone Editeur).

(3) Auteur, en 2003, de Tous Pouvoirs confondus aux éditions EPO.

13.04.2009 - 00h58   

Regardez cette vidéo, car le sieur Devedjian a participé à la réunion du Bilderberg en 2003 à Versailles...

Parmi les autres chargés de com politiques français, il y avait aussi le Pierre Lellouche (député UMP tendance Bush), le juge anti-terrorisme Jean-Louis Bruguière, Jean-François Copé (député UMP), et Dominique de Villepin qui était alors ministre des affaires étrangères.


Fait rarissime, cette année là, un "grand journal" s'était risqué à faire un article sur la réunion du Bilderberg. Libération a publié un long article d'une pleine page, mais il est paru seulement au début du mois d'août, 2 mois après l'évènement.

Je ne l'avais pas publié sur syti.net car il était copyrighté, mais le voici...


Dans les coulisses de Bilderberg
Messes basses entre maîtres du monde
Chaque année, un club d'initiés se réunit dans le plus grand secret. Enquête exclusive sur un huis clos où tout peut se dire mais d'où rien ne doit sortir.

LOSSON Christian; QUATREMER Jean; RICHE Pascal

Ce jour-là, Versailles et son château rejouent Fort Chabrol. Ballets de motards de la police, entourés des forces spéciales nanties d'une oreillette. Des hommes en costume s'extraient de limousines aux vitres fumées. L'accès au Trianon Palace est verrouillé, les voitures fouillées. Motif : "Symposium international". A quel sujet ? "C'est pas pour vous", évacue un homme des services de sécurité occupé à passer un miroir sous une voiture. Ce jeudi 15 mai 2003, une centaine de "global leaders" s'enferment, jusqu'au dimanche, pour discuter des "choses du monde". Le saint du saint des clubs mondiaux, la Mecque du gotha mondial, "le top du top" des séminaires de réflexion, prend ses quartiers annuels à l'abri des regards. Bienvenue, pour la centaine d'élus, au "Bilderberg".

Les "privilégiés" de ce raout euroaméricain sont des hommes politiques de haut rang (du numéro deux du Pentagone, Paul Wolfowitz, à Dominique de Villepin, ministre français des Affaires étrangères, en passant par Valéry Giscard d'Estaing, président de la Convention européenne) ; des patrons de multinationales (les PDG de Thales, Axa, Nokia, Daimler Chrysler, Novartis...) ; des gouverneurs de banques centrales (du Français Jean-Claude Trichet au Norvégien Svein Gjedrem) ; des journalistes acceptant la règle de l'omerta (Newsweek, The Financial Times, La Repubblica, The Economist, Nicolas Beytout pour Les Echos ou Alexandre Adler pour Le Figaro) ; des têtes couronnées (l'Espagnol Juan Carlos, la reine Béatrix des Pays-Bas) ; des Premiers ministres (le Danois Anders Fogh Rasmussen et le Portugais José Durao Barroso) ; des experts (le juge antiterroriste Bruguière, des membres de l'Ifri ­ Institut français des relations internationales ­ ou de la Brookings Institution, un centre de recherches de Washington). Pendant trois jours, tout ce beau linge discute postguerre en Irak, lutte contre le terrorisme, institutions internationales, Convention européenne, etc. "Sans langue de bois, sans diplomatie, en toute franchise", note un participant. "Prendre un verre au bar avec Kissinger ou Wolfowitz, sans risquer d'être dérangé, c'est sympa, non ?", se ravit encore Pierre Lellouche, député UMP, un des rares politiques français invité.

Ce huis clos pour "happy few" se réunit chaque printemps dans une ville différente, du jeudi soir au dimanche midi, invariablement. Et, à chaque fois, dans un lieu tenu secret le plus longtemps possible. Pas de site Internet, pas de conférence de presse. Surtout, les conférenciers sont tenus à un strict embargo sur les propos qu'ils ont pu tenir ou entendre lors ces réu nions... Le moindre écart, et ils se retrouvent "blacklistés". "La franchise est la règle du jeu", explique le Belge Etienne Davignon, qui préside le comité d'organisation du groupe du Bilderberg. "Elle est possible car on est discret. Personne n'embarrassera personne." L'idée est que "les dirigeants du monde puissent se parler en privé", souligne un Américain. "Si Bilderberg a du succès, c'est parce que chacun juge utile d'entendre autre chose que ce qu'il entend d'habitude autour de lui, ajoute Etienne Davignon. Ces gens très occupés savent qu'ils vont retirer quelque chose de leur déplacement." Et ça n'est possible que hors micro. Leitmotiv des participants interrogés : "Je ne peux rien vous dire, ce serait tellement contraire aux usages..."

"Les armes de destruction massive, c'était du pipeau"

Et pourtant, il s'y dit beaucoup de choses "substantielles", selon Pascal Lamy, l'un des trois commissaires européens présents à Versailles. Le 17 mai, alors qu'on était au plus froid de la crise franco-américaine, Dominique de Villepin s'est offert une fracassante sortie devant un parterre de faucons (Bolton, Wolfowitz, Perle), messagers de la ligne néoconservatrice de l'administration Bush. A quinze jours du G8 d'Evian, le ministre des Affaires étrangères aurait pu profiter de l'occasion pour resserrer les liens transatlantiques mais, quand il prend la parole, il commence par citer une pensée antifrançaise prêtée à Richard Perle ("J'aime la France, son vin, sa nourriture. Quel dommage que ce ne soit pas un zoo !", pour mieux justifier la position antiguerre de Paris sur l'Irak. Un témoin raconte : "Villepin leur a alors dit quelque chose comme : le Pape et la France, en s'opposant à la guerre, ont permis d'éviter le choc des civilisations. Au lieu de nous demander des excuses, vous devriez nous être reconnaissants." "Les Américains ont été sciés", reconnaît Etienne Davignon. "Au moins, il a commencé par citer le Pape avant de se citer lui-même", raille un Américain. Un proche du chef de la diplomatie française se marre : "Il fallait être franc et provocateur, non ? Eh bien, on a été franc et provocateur." Un autre membre de son entourage reconnaît que le ministre a "refusé de se présenter la corde au cou comme les bourgeois de Calais, tels que les Américains s'y attendaient au lendemain de leur entrée à Bagdad. A l'époque, ça paraissait très décalé, aujourd'hui, ça ne l'est plus".

Quant aux "néocons" (néoconservateurs américains), ils en rajoutent une couche sur l'intervention américaine. Un participant se rappelle : "Les armes de destruction massive, c'était un pipeau, selon eux. Du politiquement correct vis-à-vis de l'ONU. Il fallait cogner pour montrer que les Etats-Unis n'accepteraient plus que le terrorisme dispose d'une base nationale. L'Irak était le meilleur client, car le plus faible." Lors d'une table ronde, John Bolton, sous-secrétaire d'Etat chargé du contrôle des armements et de la sécurité nationale, a balayé les institutions internationales d'un revers de main. "Notre constitution prévoit que nous sommes responsables devant le peuple, pas devant l'ONU..." Un habitué du Bilderberg résume : "La passe d'armes était tellement violente que les Premiers ministres portugais et danois, pourtant proaméricains, se sont retrouvés aux côtés des Européens pour combattre cette vision du monde." Avant de conclure : "Les Etats-Unis ont changé de logiciel et le monde ne s'en est pas encore rendu compte."

"Davos, c'est moins élitiste, ça creuse moins les sujets"

Loin des paillettes du forum de Davos, Bilderberg a ses fans. "Davos, c'est moins élitiste, ça vise à travailler les réseaux. Ça creuse moins les sujets, ça laisse juste une impression sur l'état d'esprit mondial, résume l'un d'eux, douze éditions à son compteur. Bilderberg, ça va au fond des choses, ça parle géopolitique, stratégie." La station des Grisons, en Suisse, tient, pour les habitués du Bilderberg (les "BB's" pour les initiés), du raout un peu "trop couru", une "foire", un "supermarché". Avec "des stands, du chahut, et beaucoup trop de contestation", souffle Ernest Antoine Seillière, le patron des patrons français, BB's pendant dix ans. Chez Bilderberg, en revanche, "on est chez Hermès", confie Pascal Lamy. Ses membres se veulent les grands des grands de ce monde. La noblesse de la pensée, pas la bourgeoisie qui croit tout acheter avec ses dollars. Comme le résume un membre influent : "A Davos, on paie pour voir et se faire voir. Au Bilderberg, on y vient pour entendre sans se faire voir."

Les BB's se réunissent depuis près d'un demi-siècle (1) à l'abri des regards. Après deux ans d'ébauche, une première rencontre a lieu en mai 1954 à l'hôtel Bilderberg à Oosterbeek, à l'initiative du prince Bernhard des Pays-Bas. "Il souhaitait associer sa fille, Béatrix, aux discussions sur l'Etat de la planète, raconte Thierry de Montbrial, directeur de l'Ifri, habitué des rencontres depuis 1974. "Les têtes couronnées ont place dans ce club, mais elles ne prennent jamais la parole." L'idée est de réunir des membres de l'Otan pour discuter à huis clos de la politique internationale des alliés, particulièrement des relations transatlantiques. "Il fallait éviter qu'elles fluctuent au gré des crises", poursuit Etienne Davignon. Ce n'est pas un hasard si les fondateurs du Bilderberg sont d'ailleurs les mêmes que ceux qui ont donné naissance à l'OCDE. De Jozef Luns à Lord Robertson, en passant par Lord Carrington ou Javier Solana, tous les secrétaires généraux de l'Otan ont été des membres de ce sélect conclave planétaire.

...

12.04.2009 - 22h06   

La Terre vue de la navette spaciale...




 

12.04.2009 - 20h53   



Extrait de "Naqoyqatsi", le 3è et dernier volet de la trilogie de Godfrey Reggio et basé sur les prophéties des indiens Hopis.

En langage hopi, Naqoyqatsi signifie "vie guerrière" ("war life"), ou "la guerre en tant que mode de vie". Nous sommes entrés dans un monde où la nature est entièrement remplacée ou contrôlée par la technologie, et où tous les êtres vivants ne sont plus que des marchandises. Un tel monde sans respect de la vie est fatalement marqué par la violence: violence de la survie économique quotidienne, violence urbaine, violence terroriste, violence sociale économique et écologique des multinationales, violence policière et militaire des états... Dans ce monde, notre vie de tous les jours est devenu une guerre. Cette "vie guerrière" est aussi une guerre contre nous-même, contre notre corps et notre nature humaine.

Naqoyqatsi est en fait un long métrage, mais il se rapproche du court-métrage par sa réalisation, sans acteurs ni commentaires, juste des images en osmose totale avec la musique envoutante de Philip Glass...



12.04.2009 - 18h00   

Neuropsychologie
Le double bind


On peut appeler neuropsychologie la compréhension de nos processus mentaux à la lumière de ce que l'on sait désormais du cerveau et des neurones.


L'un des premiers à pratiquer cette approche multidisciplinaire a été l'anthropologue et psychologue américain Gregory Bateson, avec sa théorie du double bind, ou double contrainte.

Le double bind est une situation où une impulsion spontanée entre en conflit avec une interdiction émanant du mental crée la figure du "double-bind", dans laquelle la personne se trouve prisonnière d'une tenaille insoluble, aboutissant à la paralysie, à l'auto-destruction, à l'entropie.

Il peut aussi être produit par des messages contradictoires alternés qu'une personne adresse à une autre (je t'aime - je te hais - je t'aime - je te hais).

Dans le cerveau, le double bind génère des impulsions contradictoires, autrement dit des court-circuits neuronaux qui anihilent l'énergie.

Le mécanisme peut aussi être vu comme une oscillation destructrice OUI-NON-OUI-NON. (un principe aussi utilisé par les "armes silencieuses")

Les double binds ont un effet destructeur sur les personnes mais aussi sur les mammifères évolués. Il est possible de rendre fou un animal avec le double bind.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Double_contrainte (extraits):

Une double contrainte désigne deux obligations qui se contrarient en s'interdisant mutuellement. En termes de logique, elle exprime l'impossibilité que peut engendrer une situation où le paradoxe est imposé.

On le présente au niveau des relations humaines comme un ensemble de deux ordres (explicites ou implicites) intimés à quelqu'un qui ne peut en satisfaire un sans violer l'autre, par exemple les obligations conjointes de faire et ne pas faire une même chose. Gregory Bateson l'exprime ainsi : "vous êtes damné si vous le faites, et vous êtes damné si vous ne le faites pas". (Si tu ne fais pas A, tu ne survivras pas/ ne seras pas en sécurité/ n'auras pas de plaisir, etc. Mais si tu fais A, tu ne survivras pas/ ne seras pas en sécurité/ n'auras pas de plaisir, etc.)

Exemple: Une mère demande à son fils: « Bah alors, tu ne m'embrasses pas ? ». Le fils s'exécute mais la mère réagit par un mouvement de raideur et de recul. Le discours verbal et le discours corporel sont paradoxaux et il n'y a pas moyen de satisfaire l'un sans désobéir à l'autre.

La double contrainte exprime donc le fait d'être acculé à une situation impossible.

La double contrainte a tendance à entrainer un blocage de la communication.
L'impossibilité de communiquer est souvent associé à la double contrainte, comme un effet émergent, ou comme un verrouillage supplémentaire de la situation. Il s'agit alors d'un autre niveau de double contrainte où l'interdiction de communiquer s'oppose au besoin naturel et irrépressible de le faire.

Paul Watzlawick explique qu'on ne sort d'une boucle paradoxale (double contrainte) que par un recadrage, permettant une lecture de la situation à un niveau différent.

La double contrainte étant une situation insoluble directement, sa résolution passe par un changement de niveau ou d'échelle. Par exemple communiquer l'absurde de la situation peut être une façon de dépasser cette situation.

Un moyen de sortir de ce mécanisme est donc d'identifier des repères stables (des évidences qui sont extérieures à l'impossibilité).

Mais plutôt que de pousser l'analyse de cette façon, c'est la créativité, l'humour, ou tout ce qui permet la spontanéité qui est le mode de résolution recommandé et proposé aux personnes qui doivent y faire face, car cela crée nécessairement un espace de possibilité, d'autant plus investi que le besoin est grand.

 

12.04.2009 - 04h36   

Encore des sons de planètes...

Uranus





La particularité d'Uranus est son axe de rotation couché. En tournant autour du Soleil, Uranus expose successivement son pôle nord et son pôle sud. L'été et l'hiver durent chacun 42 ans. Chaque moitié de la planète se trouve donc alternativement plongée dans l'obscurité totale pendant pendant de longues années terrestres.

La composition interne d'Uranus diffère de celles de Jupiter et Saturne. Sa masse est insuffisante pour engendrer les pressions nécéssaires à la présence d'hydrogène à l'état liquide ou métallique. En conséquence, l'intensité du champ magnétique d'Uranus est plus modeste, comparable à celui de la Terre, mais avec la particularité d'être incliné de 59° par rapport à l'axe de rotation de la planète.

Uranus est suivie par 5 satellites principaux et une vingtaine de satellites plus petits. Ils tournent autour de l'équateur d'Uranus, dans une rotation qui est donc quasimment verticale par rapport au plan des autres planètes et satellites dans le système solaire.



Miranda, satellite d'Uranus





Miranda est le satellite le plus étrange d'Uranus, avec ses profondes failles à la disposition chaotique, témoignage d'une violente activité géologique ancienne. Miranda pourrait aussi être un amas de roches qui n'ont pas fusionné de manière homogène. Certains canyons atteignent 20 km de profondeur...



Neptune





Neptune est une planète gazeuse, comme Jupiter, Saturne et Uranus, avec une atmosphère composée de 85% d'hydrogène, 13% d'hélium, et 2% de méthane.

Neptune rappelle la Terre par sa couleur bleue et ses nuages blancs semblables aux cirrus, les nuages d'altitude aux formes étirées par les vents d'altitude. Sur Neptune, ces nuages sont formés de cristaux de méthane. Ils s'étendent sur 50 km de haut et des milliers de kilomètres de long, modelés par des vents puissants qui soufflent à 2000 km/h.

Neptune connait une intense activité météorologique, avec des cyclones dont certains semblent permanents, comme la grande tâche sombre, de la taille de la Terre, et qui rappelle la grande tâche rouge de Jupiter.



Jupiter







9 minutes des "OM" de Jupiter
(déjà posté sur la page 1 de ce sujet)
 

autre enregistrement (45 sec)


Accompagnée de 16 satellites principaux (63 au total), Jupiter est la plus grosse planète du système solaire. Jupiter est très massive à cause de son volume, mais sa densité moyenne est plus faible que celle de l'eau. Si elle était posée sur un immence océan, Jupiter pourrait floter...

Jupiter a la même composition que le Soleil. Si elle était un peu plus massive, elle atteindrait la masse critique nécéssaire pour amorcer les réactions termonuclaires et devenir une étoile. Déjà, l'énergie créée par la pression gravitationelle permet à Jupiter d'émettre plus de chaleur qu'elle n'en reçoit du Soleil.

Jupiter possède un champ magnétique extrêmement puissant, une intense activité météorologique, avec des turbulences, des cyclones permanents (comme la grande tâche rouge), et des bandes nuageuses latérales qui circulent dans des sens alternés, pulsées par des vents violents jusqu'à 800 km/h.

La température est de -121° à la surface, mais elle augmente au fur et à mesure que l'on va vers le centre de Jupiter, ainsi que la pression. Celle-ci n'est que de 0,2 atmosphères terrestres en surface, mais elle atteint 10 atmosphères au plus profond de la couche gazeuse.

La couche extérieure de Jupiter est constituée d'hydrogène et d'hélium gazeux jusqu'à une profondeur d'environ 8000 kilomètres. La couche suivante est constituée d'hydrogène et d'hélium liquides sur 10.000 km de profondeur, à une température allant de +38° à +11.000°, et une pression de 10 atmosphères à 3 millions d'atmosphères. Ensuite, sur 36.000 km de profondeur, Jupiter se compose d'hydrogène métalique, à une température allant de 11.000° à 30.000°. Cet état semi-liquide comparable au mercure est engendré par les énormes pressions qui ionisent les atomes d'hydrogène en les rendant conducteurs. Par sa rotation rapide, la couche d'hydrogène métalique crée un effet de dynamo à l'origine du puissant champ magnétique de la planète. Enfin, le coeur de Jupiter est constitué d'un noyau rocheux composé principalement de fer et de silicates.



Io, satellite de Jupiter





Satellite le plus proche de Jupiter, Io est tiraillé par l'intense champ gravitationel de la planète géante, ce qui provoque de nombreuses éruptions volcaniques. Son plus haut volcan, Loki, culmine à 7000 mètres.

Dépourvue d'atmosphère, la surface de Io est composée de souffre et de silicates. Bien que la température y soit de -143°, il n'est pas impossible que des formes de vie bactérienne se soient développées dans l'environnement chaud et sulfureux à l'intérieur des volcans.



Saturne





Saturne est la 2è plus grosse planète du système solaire après Jupiter. Comme elle, Saturne est une géante gazeuse qui aurait pu devenir une étoile si elle avait été plus massive. Composée à 97% d'hydrogène et seulement 3% d'helium, Saturne est la moins dense des planètes du système solaire, au point qu'elle pourrait flotter sur l'eau.

Saturne connait aussi une météo agitée, avec des orages, des tempètes d'une dimension équivalente à la largeur de la Terre, et des vents pouvant soufler jusqu'à 1800 km/h.

Sur l'image ci-dessus, la lueur au niveau de l'équateur est un gigantesque orage, plus large que le diamètre de la Terre.

Comme Jupiter, les couches profondes de Saturne sont composées d'hydrogène métalique, avec une pression très élevée et une température interne allant jusqu'à 12.000°C. On suppose l'existence en son centre d'un noyeau solide dense, constitué de fer et de silicates.



Encelade, satellite de Saturne





Entièrement recouvert de glace, Encelade est l'astre du système solaire qui réfléchit le plus la lumière. En langage astronomique, c'est lui qui possède l'albedo le plus élevé.

Les plissements à sa surface traduisent une activité géologique, causée par la pression et la circulation d'un magma interne, ou bien par les marées gravitationelles engendrées par l'énorme masse de Saturne toute proche. Ces plissements pourraient aussi être provoqués par la présence d'un ocean liquide sous la glace.

En mars 2006, la sonde américaine Cassini a confirmé cette hypothèse en observant des geysers d'eau glacée ou de vapeur d'eau jaillissant au pole sud d'Encelade. La présence de poches d'eau liquide sous la surface laisse penser que cette lune glacée de Saturne pourrait, au moins en théorie, abriter une forme de vie primitive. Quand à la présence de jeysers, elle indique une source de chaleur interne, et donc d'un noyau chaud, contrairement à ce que la petite taille d'Encelade avait fait supposer aux astronomes.


Titan, satellite de Saturne





Ce son a été enregistré par la sonde Huygens après s'être posée sur Titan.

Titan dissimule sa surface derrière une atmosphère épaisse et opaque composée principalement d'azote et une couche uniforme de nuages. En janvier 2005, la sonde européenne Huygens nous a fait découvrir un monde qui ressemble étrangement à la Terre, avec des océans, des continents, des côtes, et des rivières dont le lit est jonché de galets.

Mais à la différence de la Terre, la température sur Titan est de -178°. Ses océans, ses rivières et ses nuages ne sont pas de l'eau mais du méthane. A cette température, le méthane se comporte comme l'eau sur Terre. Ses rivières sculptent les paysages comme le fait l'eau, et son évaporation produit des nuages, des pluies et des brumes. La sonde Huygens s'est posé sur un sol sabloneux encore humide. D'après les analyses de la sonde, il avait plu un ou deux jours avant son arrivée.



La Terre





extrait 1


extrait 2



téléchargement:
Jupiter, Io, Uranus , Miranda, Neptune, Saturne, Encelade, Titan, Terre 1, Terre 2

http://www.syti.net/Planets/Planets.html

 

12.04.2009 - 03h51   

+ de sensibilité => + de perceptions => + d'informations intéressantes pour le cerveau => + de flux neuronal => + d'intensité => + de vitesse intérieure => modification du temps !


http://syti.topic-ideas.com/qui-sommes-nous-f4/les-dimensions-de-la-conscience-t1208.htm#13740



Benoit a écrit:
Des expériences similaires chez vous?

Oui, exactement similaires

 

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