22.03.2012 - 19h22

Un nouvelle couche

Après ACTA que tout le monde refuse avec plus ou moins de succès ... voici le nouveau protocole ... mais sous un autre pseudonyme.

Sarkozy met en place un moyen de surveillance accru des sites extremistes

"PARIS - Reporters sans frontières s'est dit inquiète jeudi des déclarations de Nicolas Sarkozy qui veut punir pénalement la consultation de sites faisant l'apologie du terrorisme, craignant "une surveillance généralisée du web" et des barrières au métier de journaliste.

"Désormais, toute personne qui consultera de manière habituelle des sites internet qui font l'apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine et à la violence sera punie pénalement", a déclaré le chef de l'Etat peu après la mort de Mohamed Merah, l'auteur revendiqué des tueries de Toulouse et Montauban.

"Nous comprenons l'émotion qui entoure cette affaire mais les déclarations de Nicolas Sarkozy nous ont particulièrement inquiété", a commenté à l'AFP Lucie Morillon, responsable du bureau nouveaux médias à RSF.

"On s'inquiète surtout du fait que l'on puisse criminaliser la consultation d'un site internet: est-ce que cela veut dire que l'on va mettre en place en France une surveillance généralisée du web pour savoir qui a accès à quoi' qu'est-ce qu'un site qui appelle à la violence'", s'est-elle interrogée.

"On se trompe de cible en s'en prenant à internet, il y avait du terrorisme avant internet. Au lieu de criminaliser la consultation des sites, on a plutôt envie de voir que les efforts se concentrent sur les gens qui alimentent ces sites et qui sont responsables d'actes terroristes", a ajouté Lucie Morillon.

"Et puis cela pose aussi une question très liée à notre mandat qui est la liberté d'information: aujourd'hui le principe même de la pénalisation du lectorat nous préoccupe, un journaliste qui enquête sur une mouvance terroriste sera-t-il aussi pénalisé'", a souligné la responsable de RSF.

"La déclaration de Nicolas Sarkozy est très générale, elle laisse la porte ouverte à beaucoup d'interprétations, et nous aimerions savoir ce qu'il entend par +violence+ par exemple", a résumé Lucie Morillon.""




Alors la grande question : où se trouve la limite définissant l'extremiste et le non-extreme selon l'UMP ?

Concrêtement ... tous les sites anti-NWO, et alternatifs ... doivent ils avoir peur ?

Devons nous ... nous meme prendre peur ?

Ils vont avoir le droit de tout administrer ... il ne leur restera plus qu'à trouver un motif ... et la presse s'en chargera.

Toutes ces manips qui tournent autour du fait divers de la semaine, me fait beaucoup peur ... cela tourne franchement à la démence.

23.03.2012 - 12h44

Sylvain
admin

04.07.2012 - 18h36

Dernières nouvelles d'ACTA


Bonne nouvelle, le Parlement européen a mis son veto à ACTA à une majorité écrasante, 478 voix contre 39 et 165 abstentions.

http://www.bastamag.net/article2533.html


Mais voila, l'Union européenne n'est pas une démocratie avec son parlement fantoche qui n'a que des pouvoirs limités. La Commission avait annoncé la semaine dernière qu'elle ne tiendrait pas compte d'un éventuel rejet d'ACTA par la parlement...

http://www.linformaticien.com/actualites/id/25383/acta-le-commissaire-europeen-s-essuie-les-pieds-sur-le-parlement.aspx


Mais ACTA est également sur le point d'être rejeté par l'Australie et la Suisse...

http://www.numerama.com/magazine/23037-en-australie-aussi-acta-a-du-plomb-dans-l-aile.html


Un autre article qui fait le point sur la suite possible des événements:
http://www.pcinpact.com/news/72186-acta-rejete-%C2%AB-et-maintenant-%C2%BB.htm

04.07.2012 - 21h58

Par ailleurs, on pourrait presque dire qu'ACTA est l'une des applications directes des travaux des Bilderbergers en vue de la préparation de leur nouvel ordre mondial. Et ils ont placé comme commissaire Européen M. Karel De Gucht qui dispose d'un droit supérieur au vote du parlement, un des leurs, puisque M. De Gucht était présent à la dernière réunion des Bilderbergs :

INT Gucht, Karel de Commissioner for Trade, European Commission

Tout un programme. On sait qui ils sont, encore faut-il qu'on prenne conscience de ce qu'ils préparent, et finalement, achèvent...

Le commissaire européen Karel de Gucht, fervent défenseur du traité ACTA, a indiqué qu'il ignorera purement et simplement le rejet du texte par le Parlement.
Sylvain
admin

05.07.2012 - 18h55

Parmi les 39 députés européens qui ont voté pour ACTA, 21 sont français !
Et bien entendu, ils sont tous UMP ou apparentés !

En voici la liste par ordre alphabétique:

Jean-Pierre AUDY
Nora BERRA
Alain CADEC
Michel DANTIN
Rachida DATI
Marielle GALLO
Jean-Paul GAUZES
Francoise GROSSETETE
Brice HORTEFEUX
Philippe JUVIN
Alain LAMASSOURE
Agnes LE BRUN
Constance LE GRIP
Veronique MATHIEU
Elisabeth MORIN-CHARTIER
Maurice PONGA
Franck PROUST
Dominique RIQUET
Jean ROATTA
Marie-Therese SANCHEZ-SCHMID
Dominique VLASTO

source de l'info: http://www.gizmodo.fr/2012/07/05/carton-rouge-la-france-vote-acta.html

27.09.2012 - 12h20

"CleanIT" : le nouveau projet qui va faire bondir les internautes

"(...) En effet, pour lutter contre le terrorisme, CleanIT propose ainsi tout simplement de bannir tout "contenu terroriste". Or, cette idée suppose tout d’abord de trouver une définition commune à tous les pays d’Europe du terrorisme et de ce que peut-être un "contenu terroriste", au risque dans certains cas de violer la liberté d’expression de certains groupes. En outre, le projet propose d’également rendre illégal le simple fait de faire un lien hypertexte vers de ces "contenus terroristes".

CleanIT entend également mettre la pression sur entreprises du web en assimilant le fait d’avoir un groupe terroriste dans ses clients à une aide financière au terrorisme. Ainsi, le fait de "fournir des services internet" à l’un de ces groupes serait qualifié "d’aide économique (…) et serait donc un acte illégal".

Parmi les autres mesures proposées risquant de déclencher un tollé figurent notamment le fait d’obliger les entreprises du web "n’autoriser que les vrais noms" des internautes, ce qui reviendrait à interdire tout pseudo, l’obligation de mettre sa vraie photo sur les réseaux sociaux ou encore l’obligation d’inclure dans les navigateurs un "bouton d’alerte (...)"…

http://tempsreel.nouvelobs.com/vu-sur-le-web/20120926.OBS3582/cleanit-le-nouveau-projet-qui-va-faire-bondir-les-internautes.html
Sylvain
admin

27.09.2012 - 16h16

Un bouton "délation" inclut dans les navigateurs, il ne manquait plus que ça !

Ce projet est encore plus liberticide que tous les précédents. Et qui en est à l'origine? C'est l'Union Européenne, et plus précisément 5 pays qui ont initié le projet: les Pays-Bas, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique et l'Espagne.

La Hongrie (dirigée par un président d'extrême droite qui a réduit la liberté de la presse comme dans un régime totalitaire), la Roumanie, l'Autriche, le Danemark et la Grèce.

Voici le site officiel: http://www.cleanitproject.eu
Sylvain
admin

12.11.2012 - 00h40

Requiem for a dream

source: aspexplorer.livejournal.com

Il est sans doute un peu tôt pour déterminer avec précision à quelle date Internet est mort ; nous manquons encore de recul. Il est clair cependant que les causes en furent multiples.

Certes, on peut aisément pointer du doigt l'hadopisation du net, c'est à dire son contrôle de plus en plus serré opéré par les gouvernements et les grandes entreprises - pour autant qu'on puisse considérer qu'il s'agit là de deux entités distinctes. Pour mémoire, jusqu'en 2005, les pouvoirs publics ignoraient à peu près tout d'internet, à la satisfaction générale. Puis, il y eut le fameux référendum, et tout d'un coup, tous ces gens ont commencé à s'y intéresser de très près. Néanmoins, ce n'est là, à mon sens, qu'un épiphénomène. La mort du net ne se limite pas à l'Europe ou à la France, et découle d'évolutions économiques, techniques et sociologiques hélas irréversibles.

Ainsi l'introduction de l'ADSL fut un changement fondamental, dont on ne se rendit pas vraiment compte sur le coup. Dans ADSL, le A signifie "Asymetric". Jusque là, les connexions internet étaient symétriques, à savoir que l'on pouvait émettre et recevoir des données au même débit. L'ADSL rompait avec ce principe, faisant de l'internaute un récepteur de masse et un émetteur occasionnel. Un simple spectateur, là où il était destiné à être acteur. Peut-on monter un serveur décent sur une connexion ADSL ? Evidemment que non.

Une autre calamité frappa le web au tournant des années 2000 : l'abandon progressif du HTML. Ce langage avait le mérite d'être accessible à tous. Il avait aussi le tort, sans doute, d'être accessible à tous. Alors petit à petit, on le remplace par des langages abscons et propriétaires, nécessitant de lourds environnements de développement, des stations dédiées, des ingénieurs professionnels... autant d'obstacles qui empêchent l'internaute de base de devenir un contributeur d'un web vivant. C'est vrai que le flash permet de faire de jolis sites. Mais ça n'aide guère à élaborer un contenu de qualité. (...)

Mais la pire chose qui soit arrivée au net, c'est d'être devenu populaire. Je me souviens que dans les années 90, il fallait être motivé pour avoir internet. Il fallait acheter un modem, installer les drivers, configurer manuellement la connexion, prendre l'abonnement qui va bien chez France Telecom, en plus de celui du provider, tout ça pour obtenir du "haut débit" à 28 ou 56 kb/s. Il fallait vraiment avoir la passion, le feu sacré pour être abonné. Aujourd'hui, Internet est vendu en supermarché, fourni en cadeau-bonux pour l'achat d'un bouquet télé + téléphone. Et du coup, sont arrivés sur le réseau toutes sortes de gens qui honnêtement, n'avaient rien à y faire, ni a y dire. Des gens pour qui en fait, l'ADSL était parfaitement adapté, puisqu'ils étaient des consommateurs à peu près passifs. La génération skyblog. Des gens pas très instruits, pas très intelligents, bref, pas très intéressants. Et internet est devenu à leur image.
Sylvain
admin

27.11.2012 - 23h26

MegaUpload finalement reconnu comme bénéfique aux éditeurs

source: pcinpact.com

Les conclusions d'une étude menée par deux chercheurs tendent à démontrer que les revenus du box-office étaient plus importants lorsque MegaUpload et MegaVideo fonctionnaient. Relevant ainsi un impact négatif de la fermeture, hormis sur les blockbusters, les auteurs de ces travaux pointent le rôle joué par le bouche à oreille.

(...) "Nous avons trouvé que la fermeture [de MegaUpload] avait eu un effet négatif sur les revenus du box-office, hormis dans certains cas où cet effet était insignifiant", indiquent les chercheurs dans les conclusions de leurs travaux (PDF à télécharger ici), pointés par TorrentFreak. Cela signifie que d’une manière générale, les cinémas tournaient mieux lorsque la plateforme de Kim Dotcom fonctionnait. Afin d’assurer de la solidité de leurs résultats, les auteurs de cette étude affirment avoir pris en compte de nombreux paramètres propres à chaque pays (PIB, taux de pénétration de l’internet, popularité de MegaUpload, etc).


Pour expliquer cet "effet bénéfique" qu’aurait eu a contrario MegaUpload sur les entrées en salles, les chercheurs proposent une interprétation: il proviendrait du bouche à oreille effectué par ceux qui profitaient des services des plateformes de Kim Dotcom. Les auteurs relèvent en effet que leurs "constatations contre-intuitives" semblent suggérer une validation des théories sur les effets des réseaux sociaux, "en ce que le partage de fichiers agit comme un mécanisme de diffusion de l’information sur un bien, à partir de consommateurs dont la volonté de payer est nulle ou faible, vers des consommateurs dont la disposition à payer est élevée".

article complet ici

07.12.2012 - 14h03

Sommet de Dubaï

source: lemonde.fr

Photo :Giacomo Mazzone, représentant de l'Union européenne de radio-télévision, lors du dernier forum sur la gouvernance d'Internet, qui s'est tenu en novembre à Bakou (Azerbaïdjan), décrypte les enjeux du sommet onusien de Dubaï.

L'Union internationale des télécommunications (UIT) organise un important sommet du 3 au 14 décembre à Dubaï. L'objectif est de réviser le "règlement des télécommunications internationales", dont la dernière version date de 1988. Les Etats membres peuvent-ils vraiment s'entendre sur un texte commun ?
Il y aura nécessairement un accord. On ne convoque pas une réunion tous les 24 ans, sans être sûr qu'un accord en sortira. Au final, c'est la realpolitik qui va l'emporter...

En fonction des différents participants, les attentes sont toutefois très diverses. Les pays du sud veulent, en priorité, s'attaquer à la problématique du roaming [l'itinérance]. Les téléphones mobiles étrangers échappent en effet de plus en plus, avec l'utilisation de la connexion à Internet, au financement des infrastructures des réseaux nationaux. Les BRICS espèrent quant à eux faire lâcher aux Etats-Unis un peu du contrôle de l'Internet. Les opérateurs européens cherchent pour leur part à faire financer leurs futurs réseaux. Quant à l'Europe, elle est dans un entre-deux... Contrairement à ce qui est souvent dit, le contrôle de l'Internet ne sera donc pas l'enjeu principal, c'est un écran de fumée, derrière lequel se cachent les vraies tractations.

Peut-on espérer un minimum de transparence dans les accords ?

Les accords établis dans le cadre de ces sommets mondiaux sont toujours transparents, car in fine, il s'agit de traités internationaux ratifiés par les Etats. Ce qui ne l'est pas, c'est l'ensemble des négociations qui aboutiront au traité.

Avant le sommet, les positions russes et américaines ont abondamment été commentées. Quelles sont les stratégies de ces Etats lors du sommet ?

La Chine et la Russie tentent un "coup", en demandant de ramener l'Internet sous contrôle de l'UIT. Les Etats-Unis ont tout à perdre, ils tentent donc de trouver des alliés partout, tout en gardant une position ferme.

Les petits Etats ont-ils vraiment leur mot à dire lors des débats ?

Seuls les BRICS peuvent se faire entendre, les non-alignés, pas vraiment, à part l'Egypte, peut-être, qui essaie d'avoir une politique pragmatique en matière de gouvernance du Net.

Google a pris position, de façon publique, contre un contrôle de l'Internet sous l'égide de l'ONU. Pourquoi ?

Si, à la fin des négociations, le principe que des groupes comme Google doivent payer pour utiliser les réseaux est retenu, viendra ensuite la demande de payer pour l'usage de contenus, qui n'appartiennent pas, non plus, à l'entreprise. C'est tout le modèle économique de ces entreprises qui serait alors remis en question.

***


A Dubaï ces derniers jours se joue l'avenir d'internet, cette conférence est à surveiller de près car il est bien possible que les changements en matière de sécurité des données, d'accessibilité des données et de liberté d'expression des internautes Mondiaux soit sérieusement mis à mal.

06.05.2013 - 18h32

Assange & Eric Schmidt (pdg google)

Mon niveau d'anglais ne me permet pas de vous traduire la transcription d'une rencontre le 19/04 entre Julian Assange, le pdg de google et un représentant du gouvernement US

http://wikileaks.org/Transcript-Meeting-Assange-Schmidt.html


Des considérations intéressantes

24.05.2013 - 12h02

source: la-bas.org

Si c'est gratuit, c'est vous le produit !

Tondre les moutons et leur vendre la laine. Telle est la devise de GAFA. GAFA c'est 300 milliards de chiffre d'affaires annuel, c'est plus de 800 milliards cumulés en Bourse, GAFA c'est la bande des quatre : Google, Apple, Facebook, Amazon. Leur boulot ? Butiner les informations numériques laissées dans notre sillage pour en faire un miel vendu aux annonceurs*. C'est le principe DATA TO VALUE.

Connaissez vous ACXIOM, géant de la publicité ciblée et de la gestion des bases de données ? Connaissez-vous CRITEO, cette "start up high tech" avec son siège social de 10.000m2 en plein Paris ? Jamais le marketing n'a été aussi intrusif et manipulateur car tout se fait non seulement avec notre consentement mais c'est nous qui, chaque jour, donnons gentiment notre laine à ceux qui nous la vendent...

Reportage Gaylord Van Wymeersch,

http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2721

14.01.2014 - 20h13

Internet : c'est quoi ?


En cette période, je voulais partager avec ceux qui le souhaitent, une vidéo intéressante de Monsieur Benjamin BAYART , ancien président de la French Data Network, plus ancien fournisseur d'accès à internet de FRANCE et militant pour les libertés d'informations à travers la neutralité du net.



En espérant que comme moi, vous appreniez quelque chose.


14.01.2014 - 20h35

Merci d'aborder ce sujet, d'ailleurs je voulais parler de ça tout à l'heure mais j'ai eu la flemme :

"Dans un monde post-Snowden où la surveillance de la NSA a été exposé, un homme a décidé d'inventer un système de réseau semblable à Twitter, mais avec une différence importante: Il serait complètement décentralisé et indépendant de toute agences comme la NSA et autre. "Twister."
http://rt.com/news/twitter-twister-network-bitcoin-576/
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Je pense effectivement qu'il faudrait recréer un internet décentralisé et citoyen.
Sylvain
admin

13.04.2014 - 19h29

Le CSA veut créer un label "site de confiance" qui sera accordé aux sites sous conditions. Les sites qui n'auront pas le label seront automatiquement bloqués par les filtres de contrôle parental. Mais il est probable que par la suite, on demandera aux FAI de bloquer les sites pour tout le monde.

Pour l'instant les critères ne portent que sur l'absence de contenu pornographique et le respect de l'enfance. Mais on peut parier que ces critères seront ensuite étendus, une fois le principe accepté sans trop de résistance.

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