Hypersensibles, vivre avec ses différences

08.03.2015 - 11h52


Trop sensibles pour être heureux ? ainsi va le titre de l'ouvrage de Saverio Tomasella.

L'hypersensibilité rejoint la sur efficience mentale, créant une richesse intime mais une grande difficulté a s'inscrire dans la logique actuelle de la vie, axée sur la performance et l'adéquation de l'être au système.

Une réflexion intéressante sur le sujet de l'hypersensibilité:

http://www.espritsciencemetaphysiques.com/vivre-lorsque-lon-est-hypersensible.html

08.03.2015 - 13h09

Que voilà un beau sujet...qui aurait sa place dans l'Atelier.Travailler ses sens afin de les exacerber, les comprendre et vivre sur plus d'émotionnelle, avoir plus d'inspiration, conscience et intuition.

Je trouve ça très beau, malgré que peut-être certaine personne en souffre et d'autre qui comme en essayant de faire passer ça pour une tare.
Tout un programme que tu nous propose là, merci.

08.03.2015 - 17h04

A mettre en relation avec l'émophanie ou hypersensibilité émotionnelle. C'est une disposition qui peut être usante à la fois pour la personne qui le vit et éprouve souvent le besoin de se mettre à l'écart des stimulations de toutes sortes afin de se recomposer, et pour l'entourage par rapport à la susceptibilité et aux sautes d'humeur de la personne concernée.

Pour animer un éventuel atelier, j'ai quelques exercices pratiques de gestion des émotions. S'il y en a que cela intéresse, faites-moi signe.

08.03.2015 - 17h26

Quand l'on est fort dans l'émotionnel, c'est pas évident de jongler avec tous ses sens, ça s'apprend. Comme on dit, ce fameux sixième sens...

Voici quelques caractéristiques qui sont alors associées à l'hypersensibilité :

o Forte réactivité à des stimuli qui ne font pas réagir autant d'autres personnes (chatouilles, pincements,...).
o Grande faculté d'empathie.
o Débordement émotionnel face à des situations génératrices d'émotion (arts, musique ;
syndrome de Stendhal).
o Décalage entre la qualité, l'intensité, la fréquence, ou la durée de l'émotion, et la
situation qui la génère.
o Amplification des ressentis.
o Mémorisation des expériences vécues avec beaucoup d'acuité.
o Capacité à rire, pleurer, être anxieux avec une fréquence ou une intensité plus élevée
que la moyenne.
o Impulsivité et irritabilité.
o Tendance à être perturbé par toute difficulté ou dysfonctionnement imprévus.
o Très grande vigilance pouvant aller jusqu'à la méfiance.
o Introspection, voire rumination.
o Forte créativité et imagination.
o Ouverture à la spiritualité.
o Intuition fortement développée.
o Vie intérieure riche et complexe.
o Conscience des nuances subtiles de l'environnement.
o Dévouement et grand sens du service pour les autres.
o Influencé par l'humeur d'autrui.
o Sensible à la douleur.
o Besoin de s'isoler pour se reposer, se libérer de toutes stimulations et se retrouver.
o Humeur exacerbée, perturbée par la fatigue, la faim, les insomnies.

Toutes ces caractéristiques ne sont pas nécessaires pour être hypersensible.
J'avais déjà entendu le terme d'emophanie car j'en suis un (20% de la population). Certain le save, d'autres non et c'est là que ça peut parfois coincer.
Si tu as des exercices sur la gestion des émotions je suis toujours preneur, bien que cela fasse un moment que j'en sois conscient.

08.03.2015 - 17h39

Quand on regarde les caractéristiques de l'émophanie (marque déposée s'il-vous-plaît ) on trouve ceci :

Altruisme
Autodérision
Bon fond
Créativité
Curiosité
Empathie
Enthousiasme
Exigence de soi
Force de caractère
Générosité
Modestie
Naiveté
Ouverture d'esprit
Probité
Remise en question
Sensibilité
Sylvain
admin

08.03.2015 - 22h27

Un article intéressant à propos des hypersensibles:
http://www.espritsciencemetaphysiques.com/vivre-lorsque-lon-est-hypersensible/

09.03.2015 - 10h26

Deux ouvrages qui donnent des pistes de reflexion



Un ouvrage clef a lire absolument:

"je pense trop" de Christel Petitcolin:


Le livre commence par explorer une piste qui pourrait bien expliquer le foisonnement mental des surefficients mentaux. Il s'agit de l'hyperesthésie, qui fait tout simplement référence aux gens qui ont les sens plus développés que la moyenne.

Du fait de cette finesse de perception, les surefficients mentaux vivent les évènements de leur vie avec une intensité hors norme. A tel point qu'ils ont du mal à faire abstraction de ce qu'ils perçoivent. C'est ainsi qu'autour d'une table dans une soirée bruyante, ils peinent à saisir les paroles de leurs interlocuteurs, alors que le reste des convives y parvient aisément. Cela peut même les faire réagir brusquement : "Mais baissez-moi donc cette musique !".

Hypersensibles, les surefficients mentaux sont avides de précisions. Ils chipotent pour des inexactitudes. Ils ont également du mal à supporter les reproches et la moquerie. En situation de stress, leur mental peut même se déconnecter. Du coup leur raisonnement est mis hors jeu, laissant échapper des actes ou des mots absurdes. Et cela n'arrange pas l'image qu'ils ont d'eux même : ils se trouvent tellement stupides. C'est pourquoi ils mettent en place des mécanismes de défense qui les font passer pour froid et insensibles.

Pourtant les surefficients mentaux sont dotés d'une grande empathie : ils ressentent aisément les sentiments des autres, même s'ils aimeraient bien ne pas ressentir leur souffrance. Car cette hyperempathie leur pèse : comme la personne empathique serait la première à souffrir du mal qu'elle ferait à autrui, elle est condamnée à la gentillesse. Et cela la rends vulnérable aux manipulateurs de tout poil.

09.03.2015 - 10h28

A découvrir après ce premier ouvrage


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Trop intelligent pour être heureux, Jeanne Siaud-Facchin

Comme quoi l'intelligence et l'hyper sensibilité ne mène pas forcément au bonheur

09.03.2015 - 12h09

Gestion des émotions

Atelier en 6 parties.
Voici la première, elle s'intitule psycho-éducation.

Modèle psycho-social de Lineham

_L'hypersensibilité émotionnelle serait à la fois due à un déterminisme biologique et à un environnement spécifique. (Jusque là, rien de nouveau)

Elle est caractérisée par une vulnérabilité émotionnelle
- Forte sensibilité
- Forte intensité
Et un lent retour à un état d'homéostasie_

On parle de BROUILLARD EMOTIONNEL. C'est la résultante de l'activation d'une ou de plusieurs émotions floues, générales, intenses dans une situation donnée. Autrement dit, quand tous les voyants clignotent de partout et en même temps comme sur le tableau de bord d'un Boeing. Cette situation s'apparente peut-être en plus à une situation passée ayant activé chez nous le même type d'émotion. En général, c'est ici que le mental intervient et que ça commence «à mouliner».

La première chose à faire est d'identifier l'émotion que l'on ressent et de la valider. Cette phase d'introspection est nécessaire et préalable à toute velléité de pousser plus avant dans une tentative de gestion des émotions. On ne peut pas en faire l'économie.

Exemples :
1- J'ai commis une erreur et je ressens de l'agacement. C'est normal, je vais devoir recommencer.
2- Mon ami est en retard, je ressens de l'inquiétude. C'est normal, ce n'est pas dans son habitude.
3- On se moque de moi et je ressens de la colère. C'est normal, on ne me respecte pas.
4- Le chat est mort, je ressens de la tristesse. C'est normal, j'y étais très attaché.

Le formateur nous a indiqué quelques émotions de base comme la joie (mais là en général, ça ne pose pas de problème ), la peur, la colère et la tristesse. Mais il y a tout un panel d'émotions. Si on affine un peu plus, on trouvera cette liste :

http://www.ecole-de-la-spasmophilie.fr/s/cc_images/cache_9516079.jpg?t=1391085672

Merci de me laisser un petit mot si la suite vous intéresse.