Les 0,1% les plus riches possèdent autant que les 90% du dessous.
Et comme on le voit, les 2 courbes sont sur le point de se croiser, les 0,1% sont en passe de devenir plus riches que les 90%.
Ce graphique montre très bien ce qui s'est passé depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Dans un premier temps, pendant les "30 glorieuses" (années 50, 60 et 70), les inégalités n'ont cessé de décroitre, ce fut l'âge d'or des classes moyennes, et aussi une période d'expansion économique continue et de plein emploi.
Puis sont arrivés Reagan, Thatcher, et l'ère du néo-libéralisme, une idéologie conçue sur-mesure pour servir l'intérêt des plus riches et qui a parfaitement atteint son objectif.
Les plus riches se sont engraissés comme jamais, et par le principe des vases communicants obligent, les classes moyennes n'ont cessé de s'appauvrir, et corolairement la dette des états n'a cessé de se creuser, du fait de l'évasion fiscale (accélérée par le néo-libéralisme), de la baisse des revenus et des cotisations sociales, et de la baisse de la consommation, les classes moyennes étant le moteur de la "demande finale" qui fait tourner l'économie.
Aux "30 glorieuses" ont ainsi succédé les "30 piteuses" (décennies 80, 90 et 2000).
Les effets destructeurs du néo libéralisme ne pouvant que s'accumuler et s'amplifier, nous sommes désormais entrés dans ce est bien parti pour être les "30 calamiteuses".
Et comme on le voit, les 2 courbes sont sur le point de se croiser, les 0,1% sont en passe de devenir plus riches que les 90%.
Ce graphique montre très bien ce qui s'est passé depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Dans un premier temps, pendant les "30 glorieuses" (années 50, 60 et 70), les inégalités n'ont cessé de décroitre, ce fut l'âge d'or des classes moyennes, et aussi une période d'expansion économique continue et de plein emploi.
Puis sont arrivés Reagan, Thatcher, et l'ère du néo-libéralisme, une idéologie conçue sur-mesure pour servir l'intérêt des plus riches et qui a parfaitement atteint son objectif.
Les plus riches se sont engraissés comme jamais, et par le principe des vases communicants obligent, les classes moyennes n'ont cessé de s'appauvrir, et corolairement la dette des états n'a cessé de se creuser, du fait de l'évasion fiscale (accélérée par le néo-libéralisme), de la baisse des revenus et des cotisations sociales, et de la baisse de la consommation, les classes moyennes étant le moteur de la "demande finale" qui fait tourner l'économie.
Aux "30 glorieuses" ont ainsi succédé les "30 piteuses" (décennies 80, 90 et 2000).
Les effets destructeurs du néo libéralisme ne pouvant que s'accumuler et s'amplifier, nous sommes désormais entrés dans ce est bien parti pour être les "30 calamiteuses".
Nouvel ordre économique
Sylvain 27.12.2014 - 23h31 |
3 chiffres qui résument tout le néo-libéralisme qui nous a fait passer des "30 glorieuses" aux "30 piteuses" en creusant à l'extrême les inégalités:
En 1965, les grands patrons américains gagnaient en moyenne 25 fois plus que leurs salariés de base.
En 1995, c'était 87 fois plus.
En 2014, c'est 300 fois plus !
En 1965, les grands patrons américains gagnaient en moyenne 25 fois plus que leurs salariés de base.
En 1995, c'était 87 fois plus.
En 2014, c'est 300 fois plus !