Tout le monde en est conscient, les bulles spéculatives se sont multipliées, les banques prennent des risques toujours plus grands et accumulent les produis financiers toxiques. La probabilité d'une nouvelle crise financière encore plus dévastatrice que celle de 2008 est donc élevée.
Si cela arrive, les états déjà surendettés ne pourront venir en aide aux banques en empruntant comme ils l'ont fait en 2008. La création de monnaie a également atteint ses limites, le bilan comptable des banques centrales étant déjà catastrophique suite à leurs injections massives de liquidités pour soutenir les marchés financiers et à leurs rachats de dettes d'états qui ne seront jamais en mesure de tout rembourser.
L'oligarchie qui détient le pouvoir mondial réel ainsi que ses serviteurs politiques sont bien conscients de tout cela. Et ils ont déjà prévu à quelle "solution" il vont recourir pour renflouer à nouveau les banques: elles seront autorisées à s'approprier l'argent des déposants. Cette autorisation déjà été donnée aux banques par l'Union européenne après avoir été appliquée à Chypre pour tester les réactions de la population, réactions qui se sont avérées être faibles.
Mais Chypre est un petit pays. Dans des pays plus grands et plus peuplés et où les tensions sociales préexistantes sont déjà fortes, les réactions pourraient être plus importantes et plus violentes.
Comme aux échecs, il est donc nécessaire de couvrir son attaque, autrement dit de prendre préalablement les dispositions nécessaires pour mater une éventuelle révolte. Les polices occidentales se sont massivement équipées en armes "non létales" de plus en plus offensives. Elles ne tuent pas, du moins dans la plupart des cas, mais elles infligent des souffrances importantes et peuvent laisser des séquelles à vie.
D'autre part, les islamistes ont fourni le prétexte à de multiples lois liberticides successives, incluant en France un considérable assouplissement des conditions nécessaires pour déclarer l'état d'urgence et le prolonger indéfiniment. L'article 1 de la nouvelle loi qui vient d'être adoptée par l'Assemblée nationale permet de déclarer l'état d'urgence en cas "d'atteintes graves à l'ordre public" ou "d'événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique". Des conditions tellement vagues que ça pourra être tout ce qu'un gouvernement voudra.
Tout est prêt désormais pour un nouveau hold-up au bénéfice des banques, a une échelle encore plus grande qu'en 2008.
Si cela arrive, les états déjà surendettés ne pourront venir en aide aux banques en empruntant comme ils l'ont fait en 2008. La création de monnaie a également atteint ses limites, le bilan comptable des banques centrales étant déjà catastrophique suite à leurs injections massives de liquidités pour soutenir les marchés financiers et à leurs rachats de dettes d'états qui ne seront jamais en mesure de tout rembourser.
L'oligarchie qui détient le pouvoir mondial réel ainsi que ses serviteurs politiques sont bien conscients de tout cela. Et ils ont déjà prévu à quelle "solution" il vont recourir pour renflouer à nouveau les banques: elles seront autorisées à s'approprier l'argent des déposants. Cette autorisation déjà été donnée aux banques par l'Union européenne après avoir été appliquée à Chypre pour tester les réactions de la population, réactions qui se sont avérées être faibles.
Mais Chypre est un petit pays. Dans des pays plus grands et plus peuplés et où les tensions sociales préexistantes sont déjà fortes, les réactions pourraient être plus importantes et plus violentes.
Comme aux échecs, il est donc nécessaire de couvrir son attaque, autrement dit de prendre préalablement les dispositions nécessaires pour mater une éventuelle révolte. Les polices occidentales se sont massivement équipées en armes "non létales" de plus en plus offensives. Elles ne tuent pas, du moins dans la plupart des cas, mais elles infligent des souffrances importantes et peuvent laisser des séquelles à vie.
D'autre part, les islamistes ont fourni le prétexte à de multiples lois liberticides successives, incluant en France un considérable assouplissement des conditions nécessaires pour déclarer l'état d'urgence et le prolonger indéfiniment. L'article 1 de la nouvelle loi qui vient d'être adoptée par l'Assemblée nationale permet de déclarer l'état d'urgence en cas "d'atteintes graves à l'ordre public" ou "d'événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique". Des conditions tellement vagues que ça pourra être tout ce qu'un gouvernement voudra.
Tout est prêt désormais pour un nouveau hold-up au bénéfice des banques, a une échelle encore plus grande qu'en 2008.
Nouvel ordre économique, Fin de la démocratie
Les 0,1% les plus riches possèdent autant que les 90% du dessous.
Et comme on le voit, les 2 courbes sont sur le point de se croiser, les 0,1% sont en passe de devenir plus riches que les 90%.
Ce graphique montre très bien ce qui s'est passé depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Dans un premier temps, pendant les "30 glorieuses" (années 50, 60 et 70), les inégalités n'ont cessé de décroitre, ce fut l'âge d'or des classes moyennes, et aussi une période d'expansion économique continue et de plein emploi.
Puis sont arrivés Reagan, Thatcher, et l'ère du néo-libéralisme, une idéologie conçue sur-mesure pour servir l'intérêt des plus riches et qui a parfaitement atteint son objectif.
Les plus riches se sont engraissés comme jamais, et par le principe des vases communicants obligent, les classes moyennes n'ont cessé de s'appauvrir, et corolairement la dette des états n'a cessé de se creuser, du fait de l'évasion fiscale (accélérée par le néo-libéralisme), de la baisse des revenus et des cotisations sociales, et de la baisse de la consommation, les classes moyennes étant le moteur de la "demande finale" qui fait tourner l'économie.
Aux "30 glorieuses" ont ainsi succédé les "30 piteuses" (décennies 80, 90 et 2000).
Les effets destructeurs du néo libéralisme ne pouvant que s'accumuler et s'amplifier, nous sommes désormais entrés dans ce est bien parti pour être les "30 calamiteuses".
Et comme on le voit, les 2 courbes sont sur le point de se croiser, les 0,1% sont en passe de devenir plus riches que les 90%.
Ce graphique montre très bien ce qui s'est passé depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Dans un premier temps, pendant les "30 glorieuses" (années 50, 60 et 70), les inégalités n'ont cessé de décroitre, ce fut l'âge d'or des classes moyennes, et aussi une période d'expansion économique continue et de plein emploi.
Puis sont arrivés Reagan, Thatcher, et l'ère du néo-libéralisme, une idéologie conçue sur-mesure pour servir l'intérêt des plus riches et qui a parfaitement atteint son objectif.
Les plus riches se sont engraissés comme jamais, et par le principe des vases communicants obligent, les classes moyennes n'ont cessé de s'appauvrir, et corolairement la dette des états n'a cessé de se creuser, du fait de l'évasion fiscale (accélérée par le néo-libéralisme), de la baisse des revenus et des cotisations sociales, et de la baisse de la consommation, les classes moyennes étant le moteur de la "demande finale" qui fait tourner l'économie.
Aux "30 glorieuses" ont ainsi succédé les "30 piteuses" (décennies 80, 90 et 2000).
Les effets destructeurs du néo libéralisme ne pouvant que s'accumuler et s'amplifier, nous sommes désormais entrés dans ce est bien parti pour être les "30 calamiteuses".
Nouvel ordre économique
1 commentaire
source: fr.wikipedia.org
Voilà de quoi bouleverser le système économique mondial , en relocalisant la production et de nouveaux types d'emplois créés ( artisans 2D, par ex.) grâce à cette révolution 3D!
L'impression tri-dimensionnelle permet de produire un objet réel : un opérateur dessine l'objet sur un écran en utilisant un outil de CAO (Conception assistée par ordinateur). Le fichier 3D obtenu est envoyé vers une imprimante spécifique qui le découpe en tranches et dépose ou solidifie de la matière couche par couche pour obtenir la pièce finale. Le principe est donc assez proche de celui d'une imprimante 2D classique : les buses utilisées, qui déposent de la colle, sont d'ailleurs identiques à celles des imprimantes de bureau. C'est l'empilement de ces couches qui crée un volume.
Selon le procédé une panoplie de matériaux peut être utilisée : le plastique (ABS), la cire, le métal, le plâtre de Paris et davantage encore.
Les applications vont de l'industrie - la production de voitures, d'avions, de bien de consommation, etc.-, à la visualisation de projets, de vérification d'ergonomie pour l'architecture ou les études de design.
Pour aller plus loin :http://pedagogie.ac-toulouse.fr/sti/stilt/sicit100701/10protorapide/zcorp/imprimante_3d.pdf
L'impression tri-dimensionnelle permet de produire un objet réel : un opérateur dessine l'objet sur un écran en utilisant un outil de CAO (Conception assistée par ordinateur). Le fichier 3D obtenu est envoyé vers une imprimante spécifique qui le découpe en tranches et dépose ou solidifie de la matière couche par couche pour obtenir la pièce finale. Le principe est donc assez proche de celui d'une imprimante 2D classique : les buses utilisées, qui déposent de la colle, sont d'ailleurs identiques à celles des imprimantes de bureau. C'est l'empilement de ces couches qui crée un volume.
Selon le procédé une panoplie de matériaux peut être utilisée : le plastique (ABS), la cire, le métal, le plâtre de Paris et davantage encore.
Les applications vont de l'industrie - la production de voitures, d'avions, de bien de consommation, etc.-, à la visualisation de projets, de vérification d'ergonomie pour l'architecture ou les études de design.
Pour aller plus loin :http://pedagogie.ac-toulouse.fr/sti/stilt/sicit100701/10protorapide/zcorp/imprimante_3d.pdf
Nouvel ordre économique
source: fr.wikipedia.org
Voilà de quoi bouleverser le système économique mondial , en relocalisant la production, avec la révolution 3D!
L'impression tri-dimensionnelle permet de produire un objet réel : un opérateur dessine l'objet sur un écran en utilisant un outil de CAO (Conception assistée par ordinateur). Le fichier 3D obtenu est envoyé vers une imprimante spécifique qui le découpe en tranches et dépose ou solidifie de la matière couche par couche pour obtenir la pièce finale. Le principe est donc assez proche de celui d'une imprimante 2D classique : les buses utilisées, qui déposent de la colle, sont d'ailleurs identiques à celles des imprimantes de bureau. C'est l'empilement de ces couches qui crée un volume.
Selon le procédé une panoplie de matériaux peut être utilisée : le plastique (ABS), la cire, le métal, le plâtre de Paris et davantage encore.
Les applications vont de l'industrie - la production de voitures, d'avions, de bien de consommation, etc.-, à la visualisation de projets, de vérification d'ergonomie pour l'architecture ou les études de design.
Pour aller plus loin :http://pedagogie.ac-toulouse.fr/sti/stilt/sicit100701/10protorapide/zcorp/imprimante_3d.pdf
http://www.wipo.int/export/sites/http://www.wipo.int/export/sites/www/wipo_magazine/images/2013_02_art_1_6.gi
( objet personnalisé)
L'impression tri-dimensionnelle permet de produire un objet réel : un opérateur dessine l'objet sur un écran en utilisant un outil de CAO (Conception assistée par ordinateur). Le fichier 3D obtenu est envoyé vers une imprimante spécifique qui le découpe en tranches et dépose ou solidifie de la matière couche par couche pour obtenir la pièce finale. Le principe est donc assez proche de celui d'une imprimante 2D classique : les buses utilisées, qui déposent de la colle, sont d'ailleurs identiques à celles des imprimantes de bureau. C'est l'empilement de ces couches qui crée un volume.
Selon le procédé une panoplie de matériaux peut être utilisée : le plastique (ABS), la cire, le métal, le plâtre de Paris et davantage encore.
Les applications vont de l'industrie - la production de voitures, d'avions, de bien de consommation, etc.-, à la visualisation de projets, de vérification d'ergonomie pour l'architecture ou les études de design.
Pour aller plus loin :http://pedagogie.ac-toulouse.fr/sti/stilt/sicit100701/10protorapide/zcorp/imprimante_3d.pdf
http://www.wipo.int/export/sites/http://www.wipo.int/export/sites/www/wipo_magazine/images/2013_02_art_1_6.gi
( objet personnalisé)
Nouvel ordre économique
Voici un documentaire en 3 volets sur ce qu'est devenu le "travail", c'est à dire un esclavage de plus en plus pernicieux, où le salarié doit donner non seulement son temps et sa force de travail, mais aussi sa santé, son esprit et son âme, à travers des méthodes d'exploitation de plus en plus sophistiquées et insidieuses.
Le premier volet concerne l'exploitation de base, avec une enquête sur le travail des employés de supermarchés.
Le 2è volet nous montre ce qui se passe chez Carglass, à la fois pour les cadres au siège social à La Défense et pour les employés de base dans les ateliers.
Enfin le 3è volet se passe chez Fenwick. Ce fabriquant de chariots de manutention fait partie du groupe industriel allemand Kion qui a été racheté il y a quelques années par 2 fonds d'investissement américains, Goldman Sachs Partners (la branche d'investissement de la banque du même nom) et KKR.
L'activité des fonds d'investissement consiste à racheter des entreprises en les payant à 90% avec de l'argent emprunté auprès des banques, ce qui amène les fonds à exiger des taux de rentabilités délirants afin de rembourser rapidement les emprunts. Les entreprises achetées sont revendues au bout de quelques années (souvent 4 ou 5 ans), après les avoir "valorisées", c'est à dire après avoir augmenté leurs profits, ce qui se fait bien entendu sur le dos des salariés dont beaucoup sont licenciés tandis que ceux qui restent sont pressurisés au maximum.
Le fond d'investissement KKR est dirigé par l'un des financiers les plus rapaces de la planète, Henry Kravitz, présent chaque année à l'assemblée de malfaiteurs de Davos. Sa fortune personnelle est estimée à 2,6 milliards de dollars. Il gagne 51.000 dollars par heure, 24h sur 24h, soit 1.300.000 dollars par jour, 450 millions de dollars par an, soit l'équivalent de 23.492 années de salaire d'un ouvrier de Fenwick.
Le 3 volets de ce documentaire peuvent se voir dans le désordre, je commence donc par le 3è, le plus édifiant:
http://blog.syti.net/video.php?id=695
2è volet, chez Carglass: http://blog.syti.net/video.php?id=694
1er volet: http://blog.syti.net/video.php?id=693
Le premier volet concerne l'exploitation de base, avec une enquête sur le travail des employés de supermarchés.
Le 2è volet nous montre ce qui se passe chez Carglass, à la fois pour les cadres au siège social à La Défense et pour les employés de base dans les ateliers.
Enfin le 3è volet se passe chez Fenwick. Ce fabriquant de chariots de manutention fait partie du groupe industriel allemand Kion qui a été racheté il y a quelques années par 2 fonds d'investissement américains, Goldman Sachs Partners (la branche d'investissement de la banque du même nom) et KKR.
L'activité des fonds d'investissement consiste à racheter des entreprises en les payant à 90% avec de l'argent emprunté auprès des banques, ce qui amène les fonds à exiger des taux de rentabilités délirants afin de rembourser rapidement les emprunts. Les entreprises achetées sont revendues au bout de quelques années (souvent 4 ou 5 ans), après les avoir "valorisées", c'est à dire après avoir augmenté leurs profits, ce qui se fait bien entendu sur le dos des salariés dont beaucoup sont licenciés tandis que ceux qui restent sont pressurisés au maximum.
Le fond d'investissement KKR est dirigé par l'un des financiers les plus rapaces de la planète, Henry Kravitz, présent chaque année à l'assemblée de malfaiteurs de Davos. Sa fortune personnelle est estimée à 2,6 milliards de dollars. Il gagne 51.000 dollars par heure, 24h sur 24h, soit 1.300.000 dollars par jour, 450 millions de dollars par an, soit l'équivalent de 23.492 années de salaire d'un ouvrier de Fenwick.
Le 3 volets de ce documentaire peuvent se voir dans le désordre, je commence donc par le 3è, le plus édifiant:
http://blog.syti.net/video.php?id=695
2è volet, chez Carglass: http://blog.syti.net/video.php?id=694
1er volet: http://blog.syti.net/video.php?id=693
Nouvel ordre économique
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source: www.reseau-salariat.info
Introduction
Il y a aujourd'hui en France environ 15 millions de retraités. Ils liquident leur pension en moyenne à 61,5 ans. Les pensions représentent autour de 13% du Produit Intérieur Brut (PIB), soit environ 250 milliards. La pension moyenne des hommes est de 1600 euros mensuels, celle des femmes (réversion comprise) de 1100 euros, avec de grandes disparités internes. Ainsi, si la quasi totalité des retraités relève bien du régime de la sécurité sociale ou de la retraite des fonctionnaires, près de 50% des nouveaux retraités, souvent parce qu'ils ont gagné le SMIC toute leur vie, touchent le minimum contributif (environ 680 euros pour la retraite de base + majoration et régimes complémentaires, avec un plafond de 90% du SMIC net) ou le minimum garanti pour les fonctionnaires (1130 euros mensuels). Environ 600 000 personnes enfin, relèvent du minimum vieillesse, soit 750 euros mensuels, car ils n'ont pas « cotisé ».
Pour réseau salariat l'enjeu de la retraite va très au-delà d'une simple question d'équilibre comptable. Revendiquer 55 ans comme âge politique[1] de la retraite, c'est affirmer la retraite comme un nouveau départ dans une forme de travail qui remet en cause radicalement la définition dominante de travail qui voudrait que seul le travail en emploi soit générateur de valeur économique. Oui, à 55 ans on est en pleine forme ! Il ne s'agit donc pas d'entrer dans une période seulement consacrée au loisir ou au repos bien mérité, après une longue carrière de travail épuisant, il s'agit au contraire d'inventer et d'expérimenter une nouvelle vie alternant évidemment loisir et repos mais aussi travail libéré de l'emploi. On ne se retire pas du travail parce qu'on n'en serait plus capable, la retraite n'est pas la fin du travail, c'est la fin de l'emploi ! Car l'emploi - ou le marché du travail - nous aliène, à travers les cadences qu'impose le capital, la division du travail qui réduit notre faculté créative, l'absence de maîtrise des tenants et aboutissants de notre oeuvre.
La nième réforme de la retraite est l'occasion d'affirmer une autre convention de valeur en reconnaissant le succès de la retraite financée par la cotisation, d'affirmer que loin d'être un problème, la retraite nous montre la solution : il est possible d'attribuer une qualification et un salaire à vie financé par la cotisation sociale, à chacun de nous qui, dès lors, pourrons produire de la valeur économique (travailler) sans recours à l'emploi, ni aux prêteurs ou aux marchés financiers.
Le PIB, son partage et son origine
Le PIB représente la valeur économique créée chaque année. En 2011 il était de 1997 MdsEUR. Cette valeur est partagée dans un premier temps entre salaires directs, cotisations sociales et profits (dont une partie est distribuée aux ménages et l'autre conservée dans les entreprises). Ensuite des impôts sont prélevés sur chacune de ces masses. Pour Réseau Salariat, impôts et cotisations sont appelés abusivement « dépenses publiques ». La valeur qu'ils représentent est PRODUITE hors de l'emploi. Elle S'AJOUTE à celle produite dans l'emploi et AUGMENTE le PIB d'autant.
Le flux des impôts et cotisations qui va du secteur marchand (et y retourne lors de l'achat de marchandises) vers le secteur non marchand n'est pas un flux de valeur mais de monnaie.
Réseau salariat propose d'étendre le droit à retraite financé par la cotisation sociale (ou la retraite des fonctionnaires) à toute personne dès 55 ans, avec une moyenne à hauteur de 1600 euros (pension moyenne des hommes actuellement) et un minimum égal au SMIC. Cela concerne environ 20 millions de personnes et une masse d'environ 400 milliards d'euros par an (20% du PIB actuel), au lieu des 250 milliards aujourd'hui.
Cela va évidemment totalement à rebours des choix opérés par les réformateurs depuis la fin des années 70. Ils ont réduit les droits à retraite par le gel du taux de cotisation vieillesse au régime général depuis 1979 et, en conséquence, en jouant sur les « paramètres » du système :
recul de l'âge légal de départ et durée allongée de cotisation requise pour un taux plein,
niveau de la pension diminué (notamment par l'indexation sur les prix plutôt que sur les salaires à partir de 1986),
proportion plus grande de retraités concernés par les minima (minimum contributif, minimum garanti des fonctionnaires, minimum vieillesse - ASPA).
Les arguments présidant aux réformes s'appuient toujours sur une série d'affirmations et de représentations contestables pour aboutir à des impasses. Examinons-les avant de détailler les propositions de Réseau Salariat. Cela permettra de créer une sécurité social du logement, un sécurité social du transport, la gratuité intégrale de la culture ainsi qu'une sécurité social des matières première...
Tout cela sera décidé par la Collectivité de la Nation (le Peuple souverain) et non par "le Marché" ou "l'Etat"...
Il y a aujourd'hui en France environ 15 millions de retraités. Ils liquident leur pension en moyenne à 61,5 ans. Les pensions représentent autour de 13% du Produit Intérieur Brut (PIB), soit environ 250 milliards. La pension moyenne des hommes est de 1600 euros mensuels, celle des femmes (réversion comprise) de 1100 euros, avec de grandes disparités internes. Ainsi, si la quasi totalité des retraités relève bien du régime de la sécurité sociale ou de la retraite des fonctionnaires, près de 50% des nouveaux retraités, souvent parce qu'ils ont gagné le SMIC toute leur vie, touchent le minimum contributif (environ 680 euros pour la retraite de base + majoration et régimes complémentaires, avec un plafond de 90% du SMIC net) ou le minimum garanti pour les fonctionnaires (1130 euros mensuels). Environ 600 000 personnes enfin, relèvent du minimum vieillesse, soit 750 euros mensuels, car ils n'ont pas « cotisé ».
Pour réseau salariat l'enjeu de la retraite va très au-delà d'une simple question d'équilibre comptable. Revendiquer 55 ans comme âge politique[1] de la retraite, c'est affirmer la retraite comme un nouveau départ dans une forme de travail qui remet en cause radicalement la définition dominante de travail qui voudrait que seul le travail en emploi soit générateur de valeur économique. Oui, à 55 ans on est en pleine forme ! Il ne s'agit donc pas d'entrer dans une période seulement consacrée au loisir ou au repos bien mérité, après une longue carrière de travail épuisant, il s'agit au contraire d'inventer et d'expérimenter une nouvelle vie alternant évidemment loisir et repos mais aussi travail libéré de l'emploi. On ne se retire pas du travail parce qu'on n'en serait plus capable, la retraite n'est pas la fin du travail, c'est la fin de l'emploi ! Car l'emploi - ou le marché du travail - nous aliène, à travers les cadences qu'impose le capital, la division du travail qui réduit notre faculté créative, l'absence de maîtrise des tenants et aboutissants de notre oeuvre.
La nième réforme de la retraite est l'occasion d'affirmer une autre convention de valeur en reconnaissant le succès de la retraite financée par la cotisation, d'affirmer que loin d'être un problème, la retraite nous montre la solution : il est possible d'attribuer une qualification et un salaire à vie financé par la cotisation sociale, à chacun de nous qui, dès lors, pourrons produire de la valeur économique (travailler) sans recours à l'emploi, ni aux prêteurs ou aux marchés financiers.
Le PIB, son partage et son origine
Le PIB représente la valeur économique créée chaque année. En 2011 il était de 1997 MdsEUR. Cette valeur est partagée dans un premier temps entre salaires directs, cotisations sociales et profits (dont une partie est distribuée aux ménages et l'autre conservée dans les entreprises). Ensuite des impôts sont prélevés sur chacune de ces masses. Pour Réseau Salariat, impôts et cotisations sont appelés abusivement « dépenses publiques ». La valeur qu'ils représentent est PRODUITE hors de l'emploi. Elle S'AJOUTE à celle produite dans l'emploi et AUGMENTE le PIB d'autant.
Le flux des impôts et cotisations qui va du secteur marchand (et y retourne lors de l'achat de marchandises) vers le secteur non marchand n'est pas un flux de valeur mais de monnaie.
Réseau salariat propose d'étendre le droit à retraite financé par la cotisation sociale (ou la retraite des fonctionnaires) à toute personne dès 55 ans, avec une moyenne à hauteur de 1600 euros (pension moyenne des hommes actuellement) et un minimum égal au SMIC. Cela concerne environ 20 millions de personnes et une masse d'environ 400 milliards d'euros par an (20% du PIB actuel), au lieu des 250 milliards aujourd'hui.
Cela va évidemment totalement à rebours des choix opérés par les réformateurs depuis la fin des années 70. Ils ont réduit les droits à retraite par le gel du taux de cotisation vieillesse au régime général depuis 1979 et, en conséquence, en jouant sur les « paramètres » du système :
recul de l'âge légal de départ et durée allongée de cotisation requise pour un taux plein,
niveau de la pension diminué (notamment par l'indexation sur les prix plutôt que sur les salaires à partir de 1986),
proportion plus grande de retraités concernés par les minima (minimum contributif, minimum garanti des fonctionnaires, minimum vieillesse - ASPA).
Les arguments présidant aux réformes s'appuient toujours sur une série d'affirmations et de représentations contestables pour aboutir à des impasses. Examinons-les avant de détailler les propositions de Réseau Salariat. Cela permettra de créer une sécurité social du logement, un sécurité social du transport, la gratuité intégrale de la culture ainsi qu'une sécurité social des matières première...
Tout cela sera décidé par la Collectivité de la Nation (le Peuple souverain) et non par "le Marché" ou "l'Etat"...
Nouvel ordre économique, Politique
Pendant qu'ici on manque de logements, en Chine c'est le trop plein. La croissance à tout crin alimentée par les délocalisations a eu comme conséquence un boom de la spéculation immobilière, au point que l'offre a largement dépassé la demande. Des centaines d'immeubles flambant neufs restent vides.
A Ordos, une ville nouvelle au milieu du désert en Mongolie intérieure (province chinoise au sud de la Mongolie), on a construit des immeubles identiques par centaines...
Il y a aussi des quartiers résidentiels pour riches, avec des maisons elles aussi construites à l'identique...
Dans les immenses avenues qui restent désertes, les rares humains qu'on peut croiser sont ceux chargés de l'entretien...
A Ordos, une ville nouvelle au milieu du désert en Mongolie intérieure (province chinoise au sud de la Mongolie), on a construit des immeubles identiques par centaines...
Il y a aussi des quartiers résidentiels pour riches, avec des maisons elles aussi construites à l'identique...
Dans les immenses avenues qui restent désertes, les rares humains qu'on peut croiser sont ceux chargés de l'entretien...
Nouvel ordre économique
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Après l'AMI, l'AGCS, SOPA, PIPA et ACTA, voici un nouvel accord multilatéral négocié une fois de plus dans le secret, sans consultation des parlements et encore moins des citoyens. C'est le TPP, Trans Pacific Partnership, un accord visant à la fois à renforcer le libre échange, c'est à dire supprimer ce qui reste de barrières douanières et de réglementations, autrement dit d'obstacles aux délocalisations et à la maximisation du profit des multinationales.
Le TPP vise aussi à renforcer la propriété intellectuelle avec à la clé une tentative de limiter les libertés sur Internet, avec notamment un renforcement de la surveillance par les FAI et des peines pour les contournements de DRM. Le TPP facilite également le dépot et l'exploitation de brevets abusifs pour s'approprier des techniques ou des fonctionnalités qui existaient déjà avant le brevet.
Enfin, certaines dispositions du TPP rappellent l'AIM avec la possibilité de poursuivre les états en justice lorsque leur lois sont moins favorables que dans d'autres pays où la multinationale est établie.
Comme son nom l'indique, cet accord concerne surtout les pays de la zone Asie-Pacifique, incluant les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, l'Australie, la Nouvelle Zélande, le Chili, le Pérou, la Malaisie, le Viet Nam, Brunei et Singapore.
Mais alors que l'UE et les Etats-Unis ont en projet de créer un marché unique transatlantique, une éventuelle adoption du TPP s'appliquera tôt ou tard également à l'Europe.
Il y a encore peu de sites francophones qui parlent du TPP mais voici la page wikipedia, cet article du Huffington Post et la pétition sur Avaaz.
Le TPP vise aussi à renforcer la propriété intellectuelle avec à la clé une tentative de limiter les libertés sur Internet, avec notamment un renforcement de la surveillance par les FAI et des peines pour les contournements de DRM. Le TPP facilite également le dépot et l'exploitation de brevets abusifs pour s'approprier des techniques ou des fonctionnalités qui existaient déjà avant le brevet.
Enfin, certaines dispositions du TPP rappellent l'AIM avec la possibilité de poursuivre les états en justice lorsque leur lois sont moins favorables que dans d'autres pays où la multinationale est établie.
Comme son nom l'indique, cet accord concerne surtout les pays de la zone Asie-Pacifique, incluant les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, l'Australie, la Nouvelle Zélande, le Chili, le Pérou, la Malaisie, le Viet Nam, Brunei et Singapore.
Mais alors que l'UE et les Etats-Unis ont en projet de créer un marché unique transatlantique, une éventuelle adoption du TPP s'appliquera tôt ou tard également à l'Europe.
Il y a encore peu de sites francophones qui parlent du TPP mais voici la page wikipedia, cet article du Huffington Post et la pétition sur Avaaz.
Nouvel ordre économique
On dit souvent que "le temps c'est de l'argent" mais l'inverse est encore plus vrai: l'argent c'est du temps.
En échange de notre argent, nous achetons le temps des autres, le temps qui a été nécessaire à produire ce que nous consommons. De même, nous pouvons échanger notre temps contre de l'argent (salaire).
Prendre conscience de la relation entre argent et temps fait apparaitre le système d'exploitation en pleine lumière.
Le film "Time out" se déroule dans un futur proche où l'argent EST le temps. Chaque personne a un tatouage électronique qui indique sur son bras combien de temps il lui reste. Quand le temps arrive à zéro, la personne est tuée automatiquement par le dispositif.
La plupart des gens s'estiment heureux quand ils disposent de quelques années de temps d'avance, car la plupart du temps ils ne disposent que de quelques heures, au mieux quelques jours. Ils sont donc obligés d'accepter des boulots sous payés pour gagner un temps qui est vite dépensé en loyer, en nourriture, en transports, dont les prix en temps augmentent sans cesse.
Il y a aussi une minorité de privilégiés ultra riches dont le temps se compte en centaines, en milliers ou même en millions d'années. On les appelle les "immortels". Leur richesse résulte de l'accaparement du temps/argent de la population ordinaire grâce à l'exploitation économique.
Un film au scénario ultra subversif et de plus avec une excellente réalisation, celle-ci étant signée par Andrew Niccol, réalisateur de "Bienvenue à Gattaca"...
Lorsque vous aurez vu "Time out", vous ne verrez plus jamais le monde de la même façon !
En échange de notre argent, nous achetons le temps des autres, le temps qui a été nécessaire à produire ce que nous consommons. De même, nous pouvons échanger notre temps contre de l'argent (salaire).
Prendre conscience de la relation entre argent et temps fait apparaitre le système d'exploitation en pleine lumière.
Le film "Time out" se déroule dans un futur proche où l'argent EST le temps. Chaque personne a un tatouage électronique qui indique sur son bras combien de temps il lui reste. Quand le temps arrive à zéro, la personne est tuée automatiquement par le dispositif.
La plupart des gens s'estiment heureux quand ils disposent de quelques années de temps d'avance, car la plupart du temps ils ne disposent que de quelques heures, au mieux quelques jours. Ils sont donc obligés d'accepter des boulots sous payés pour gagner un temps qui est vite dépensé en loyer, en nourriture, en transports, dont les prix en temps augmentent sans cesse.
Il y a aussi une minorité de privilégiés ultra riches dont le temps se compte en centaines, en milliers ou même en millions d'années. On les appelle les "immortels". Leur richesse résulte de l'accaparement du temps/argent de la population ordinaire grâce à l'exploitation économique.
Un film au scénario ultra subversif et de plus avec une excellente réalisation, celle-ci étant signée par Andrew Niccol, réalisateur de "Bienvenue à Gattaca"...
Lorsque vous aurez vu "Time out", vous ne verrez plus jamais le monde de la même façon !
Nouvel ordre économique, Films
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Nigel Farage : "Des effondrements bancaires graves vont avoir lieu"
Avec l'escalade des craintes concernant la stabilité de la zone euro, King World News a interviewé l'ancien courtier de la London Bullion Market Association et l'actuel député européen Nigel Farage, afin d'obtenir son point de vue sur la situation. Farage a fait quelques commentaires très intéressants concernant des italiens déplaçant de grandes quantités d'or vers la Suisse.
Lorsque King World News a posé ses questions sur le chaos en Europe, Nigel Farage a déclaré :
"D'après des personnalités officielles en Europe et la nouvelle branche du FMI de la succursale de Washington, nous avons eu l'unanimité sur le fait qu'il n'y avait pas de perspective, et qu'à tout moment, l'euro était sous la menace. "
Nigel Farage continue avec ceci :
"Une déclaration choquante du FMI dit que:
"Il y a un réel problème, et il peut y avoir une rupture de la zone euro. Cela pourrait arriver plus vite que vous ne le pensez." Je vois cela comme une sorte de fissure dans le barrage. Ils ont toujours utilisé l'argument que l'euro devait continuer à exister, et un individu du FMI vient complètement démolir cette croyance.
La rupture pourrait être désordonnée parce qu'il n'y a pas de plans d'urgence.
C'est ce qui me rend tellement en colère.
J'ai pourtant suggéré à M. Barroso, et à M.Van Rumpuy que nous devions mettre en place un plan B.
Nous devons effectivement nous préparer au cas où cela irait dans l'autre sens.
Le fait est que le fonctionnaire du FMI estime qu'il n'y a aucun plan d'urgence que ce soit....
"Par conséquent, ce qui est probable, c'est qu'à un certain point, les marchés submergeront et engloutiront tout et à court terme, ce qui conduira au chaos : l'ensemble des banques centrales internationales, les fonds du système bancaire.
Nous commençons à entrevoir le plus grand schéma de Ponzi que nous n'ayons jamais vu sur terre !"
Il est certain que des effondrements bancaires graves auront lieu et l'impact sur certains États souverains sera grave. Je crains que nous sommes arrivés au point où nous ne pouvons pas vraiment arrêter ce processus maintenant. Nous commençons à atteindre un stade où beaucoup de fausse monnaie a été créé, le problème devient plus grand que la possibilité pour les gens de le résoudre.
Nous sommes très proches de ce point.
Lorsque je parle des menaces et du risque que cette chose pourrait se retrouver dans une sorte de rébellion, une sorte de cataclysme social terrible, ils (les autres politiciens européens) sont aujourd'hui très inquiets.
Ils vous en parleront en privé, mais en public, personne n'ose prononcer un mot.
Je pense que la détérioration, des deux ou trois dernières semaines dans la zone euro, est très grave : observez les spreads obligataires en Italie et en Espagne. C'est le fait que le chômage des jeunes est maintenant à plus de 50% dans certains de ces pays méditerranéens.
Farage a également ajouté ceci sur les mouvements d'or des italiens:
"Le mois dernier, il a été intéressant d'observer des mouvements massifs en lingots, des banques italiennes vers des banques suisses. Donc, les gens qui ont acheté l'or dans un but de protection sont ceux qui ont gardé l'or dans les coffres des banques italiennes. Maintenant leur confiance dans les banques italiennes est si mauvaise qu'ils ont déplacé physiquement les lingots vers la Suisse. Je suis encore convaincu qu'il faut acheter de l'or pendant qu'il baisse."
Avec l'escalade des craintes concernant la stabilité de la zone euro, King World News a interviewé l'ancien courtier de la London Bullion Market Association et l'actuel député européen Nigel Farage, afin d'obtenir son point de vue sur la situation. Farage a fait quelques commentaires très intéressants concernant des italiens déplaçant de grandes quantités d'or vers la Suisse.
Lorsque King World News a posé ses questions sur le chaos en Europe, Nigel Farage a déclaré :
"D'après des personnalités officielles en Europe et la nouvelle branche du FMI de la succursale de Washington, nous avons eu l'unanimité sur le fait qu'il n'y avait pas de perspective, et qu'à tout moment, l'euro était sous la menace. "
Nigel Farage continue avec ceci :
"Une déclaration choquante du FMI dit que:
"Il y a un réel problème, et il peut y avoir une rupture de la zone euro. Cela pourrait arriver plus vite que vous ne le pensez." Je vois cela comme une sorte de fissure dans le barrage. Ils ont toujours utilisé l'argument que l'euro devait continuer à exister, et un individu du FMI vient complètement démolir cette croyance.
La rupture pourrait être désordonnée parce qu'il n'y a pas de plans d'urgence.
C'est ce qui me rend tellement en colère.
J'ai pourtant suggéré à M. Barroso, et à M.Van Rumpuy que nous devions mettre en place un plan B.
Nous devons effectivement nous préparer au cas où cela irait dans l'autre sens.
Le fait est que le fonctionnaire du FMI estime qu'il n'y a aucun plan d'urgence que ce soit....
"Par conséquent, ce qui est probable, c'est qu'à un certain point, les marchés submergeront et engloutiront tout et à court terme, ce qui conduira au chaos : l'ensemble des banques centrales internationales, les fonds du système bancaire.
Nous commençons à entrevoir le plus grand schéma de Ponzi que nous n'ayons jamais vu sur terre !"
Il est certain que des effondrements bancaires graves auront lieu et l'impact sur certains États souverains sera grave. Je crains que nous sommes arrivés au point où nous ne pouvons pas vraiment arrêter ce processus maintenant. Nous commençons à atteindre un stade où beaucoup de fausse monnaie a été créé, le problème devient plus grand que la possibilité pour les gens de le résoudre.
Nous sommes très proches de ce point.
Lorsque je parle des menaces et du risque que cette chose pourrait se retrouver dans une sorte de rébellion, une sorte de cataclysme social terrible, ils (les autres politiciens européens) sont aujourd'hui très inquiets.
Ils vous en parleront en privé, mais en public, personne n'ose prononcer un mot.
Je pense que la détérioration, des deux ou trois dernières semaines dans la zone euro, est très grave : observez les spreads obligataires en Italie et en Espagne. C'est le fait que le chômage des jeunes est maintenant à plus de 50% dans certains de ces pays méditerranéens.
Farage a également ajouté ceci sur les mouvements d'or des italiens:
"Le mois dernier, il a été intéressant d'observer des mouvements massifs en lingots, des banques italiennes vers des banques suisses. Donc, les gens qui ont acheté l'or dans un but de protection sont ceux qui ont gardé l'or dans les coffres des banques italiennes. Maintenant leur confiance dans les banques italiennes est si mauvaise qu'ils ont déplacé physiquement les lingots vers la Suisse. Je suis encore convaincu qu'il faut acheter de l'or pendant qu'il baisse."
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