Voici un documentaire en 3 volets sur ce qu'est devenu le "travail", c'est à dire un esclavage de plus en plus pernicieux, où le salarié doit donner non seulement son temps et sa force de travail, mais aussi sa santé, son esprit et son âme, à travers des méthodes d'exploitation de plus en plus sophistiquées et insidieuses.
Le premier volet concerne l'exploitation de base, avec une enquête sur le travail des employés de supermarchés.
Le 2è volet nous montre ce qui se passe chez Carglass, à la fois pour les cadres au siège social à La Défense et pour les employés de base dans les ateliers.
Enfin le 3è volet se passe chez Fenwick. Ce fabriquant de chariots de manutention fait partie du groupe industriel allemand Kion qui a été racheté il y a quelques années par 2 fonds d'investissement américains, Goldman Sachs Partners (la branche d'investissement de la banque du même nom) et KKR.
L'activité des fonds d'investissement consiste à racheter des entreprises en les payant à 90% avec de l'argent emprunté auprès des banques, ce qui amène les fonds à exiger des taux de rentabilités délirants afin de rembourser rapidement les emprunts. Les entreprises achetées sont revendues au bout de quelques années (souvent 4 ou 5 ans), après les avoir "valorisées", c'est à dire après avoir augmenté leurs profits, ce qui se fait bien entendu sur le dos des salariés dont beaucoup sont licenciés tandis que ceux qui restent sont pressurisés au maximum.
Le fond d'investissement KKR est dirigé par l'un des financiers les plus rapaces de la planète, Henry Kravitz, présent chaque année à l'assemblée de malfaiteurs de Davos. Sa fortune personnelle est estimée à 2,6 milliards de dollars. Il gagne 51.000 dollars par heure, 24h sur 24h, soit 1.300.000 dollars par jour, 450 millions de dollars par an, soit l'équivalent de 23.492 années de salaire d'un ouvrier de Fenwick.
Le 3 volets de ce documentaire peuvent se voir dans le désordre, je commence donc par le 3è, le plus édifiant:
http://blog.syti.net/video.php?id=695
2è volet, chez Carglass: http://blog.syti.net/video.php?id=694
1er volet: http://blog.syti.net/video.php?id=693
Le premier volet concerne l'exploitation de base, avec une enquête sur le travail des employés de supermarchés.
Le 2è volet nous montre ce qui se passe chez Carglass, à la fois pour les cadres au siège social à La Défense et pour les employés de base dans les ateliers.
Enfin le 3è volet se passe chez Fenwick. Ce fabriquant de chariots de manutention fait partie du groupe industriel allemand Kion qui a été racheté il y a quelques années par 2 fonds d'investissement américains, Goldman Sachs Partners (la branche d'investissement de la banque du même nom) et KKR.
L'activité des fonds d'investissement consiste à racheter des entreprises en les payant à 90% avec de l'argent emprunté auprès des banques, ce qui amène les fonds à exiger des taux de rentabilités délirants afin de rembourser rapidement les emprunts. Les entreprises achetées sont revendues au bout de quelques années (souvent 4 ou 5 ans), après les avoir "valorisées", c'est à dire après avoir augmenté leurs profits, ce qui se fait bien entendu sur le dos des salariés dont beaucoup sont licenciés tandis que ceux qui restent sont pressurisés au maximum.
Le fond d'investissement KKR est dirigé par l'un des financiers les plus rapaces de la planète, Henry Kravitz, présent chaque année à l'assemblée de malfaiteurs de Davos. Sa fortune personnelle est estimée à 2,6 milliards de dollars. Il gagne 51.000 dollars par heure, 24h sur 24h, soit 1.300.000 dollars par jour, 450 millions de dollars par an, soit l'équivalent de 23.492 années de salaire d'un ouvrier de Fenwick.
Le 3 volets de ce documentaire peuvent se voir dans le désordre, je commence donc par le 3è, le plus édifiant:
http://blog.syti.net/video.php?id=695
2è volet, chez Carglass: http://blog.syti.net/video.php?id=694
1er volet: http://blog.syti.net/video.php?id=693
Nouvel ordre économique
JO64 11.11.2013 - 20h22 |
Le Consentement Par Obligation
Voila, voila aujourd'hui un très bon résumé de notre modèle de société et d'organisation du travail, au nom de la productivité et de la maximisation des profits a tout prix, et qui est valable autant pour la FRANCE que pour un autre pays, LA MONDIALISATION...Après rachat d'une société, on change la structure, l'organigramme de la hiérarchie, l'organisation.
Ils étouffent les syndicats, synonymes de révolte.
Les licenciements économiques qui ont lieu par la suite ont un prétexte tout trouvé ; "LA CRISE" bien sûr... (créer sans doute par les élites).
On demande a désormais 30 salariés de fournir le travail de 40 ou 50, qui est ce qui en découle : stress, dévalorisation, perte de repères, maladies, ce qui entraine (en dehors de la violence, dépendance aux drogues pour "tenir" et j'en passe) soit une soumission par consentement ou obligation, soit un licenciement, ou voire à un suicide...
Le modèle de management "à l'Américaine", comment transformer des salariés en zombies dociles...
"Tiens toi a carreaux sinon c'est la porte".
Le chômage est un bon moyen de pression.
Anonymee 01.01.2014 - 22h13 |
Les vidéos sont supprimées ?
JO64 01.01.2014 - 22h43 |
LA CENSURE
Voici la preuve PARFAITE que ces vidéos dérangent au plus haut point, elles ont tout simplement été censurés, alors qu'il n'y a absolument aucune raison de le faire...Sylvain 01.01.2014 - 23h01 |
Merci d'avoir signalé ça !
Ce n'est pas une censure politique mais une censure quand même, pour cause de droits d'auteurs, l'éditeur du DVD ayant demandé à YouTube de supprimer les vidéos.
La vidéo existait en 3 exemplaires sur YouTube et heureusement l'un d'entre eux a échappé à la suppression du moins pour l'instant.
Les vidéos sont donc restaurées !
Ce n'est pas une censure politique mais une censure quand même, pour cause de droits d'auteurs, l'éditeur du DVD ayant demandé à YouTube de supprimer les vidéos.
La vidéo existait en 3 exemplaires sur YouTube et heureusement l'un d'entre eux a échappé à la suppression du moins pour l'instant.
Les vidéos sont donc restaurées !
JO64 01.01.2014 - 23h47 |
Bien joué
Bien joué sylvain !Djromé 06.01.2014 - 00h53 |
Dans le 2ème sujet, le gérant d'un centre Carglass fait les frais de sa sur-implication dans la boîte en démissionnant de lui-même. En effet, il indique travailler de 6h à 21h, et le reportage fait bien la comparaison avec le grand directeur expliquant sa non-reconnaissance pour les "sujets" qui prestent des heures supplémentaires, expliquant même qu'il s'agirait là "d'une famille de substition" et que cela est dangereux (alors qu'il s'agit bel et bien de se substituer à une famille, en faisant des jeux de rôle absurdes que je qualifie de secte)!
Si tous les employés pouvaient comprendre ce message, que respecter son contrat (la laisse juridique) à la lettre, serait en soi salvateur pour sa santé, sa vie de famille, etc...
En effet, je m'aperçois que beaucoup de gens dans les entreprises se "sentent" obligées de faire des heures supplémentaires (et souvent gratuites), or, le discours du management est: < Je ne vous ai jamais demandé quoique ce soit!> voir également: Si vous faites des heures sup, c'est que vous êtes incompétent!
Nous savons tous qu'ils épluchent nos horaires à la minute (quand il en manque une on nous le fait savoir rapidement!), donc ils ne peuvent ignorer les "overtime" prestés, ainsi leurs discours sonnent faux et ne parait uniquement qu'en cas de conflit ou de rupture, pour ce couvrir juridiquement (bien entendu et jusqu'à ce moment, ces "overtimer" bénéficient de flatteries et de félicitations inconvenantes).
Ces personnes pensant bien faire se font du tord ainsi qu'à leurs collègues. Elles permettent aux Managers d'atteindre le croisement cité dans le reportage, soit la production maximale et la limite humaine! (trouver l'équilibre impossible entre le record de productivité et la satisfaction client).
En tant que syndiqué je m'efforce de faire passer le message, mais la peur du lendemain fait des dommages collatéraux chez les êtres les plus sensibles (et y en a pléthore).
Bravo pour la récupération de ses reportages!
Salutations
Si tous les employés pouvaient comprendre ce message, que respecter son contrat (la laisse juridique) à la lettre, serait en soi salvateur pour sa santé, sa vie de famille, etc...
En effet, je m'aperçois que beaucoup de gens dans les entreprises se "sentent" obligées de faire des heures supplémentaires (et souvent gratuites), or, le discours du management est: < Je ne vous ai jamais demandé quoique ce soit!> voir également: Si vous faites des heures sup, c'est que vous êtes incompétent!
Nous savons tous qu'ils épluchent nos horaires à la minute (quand il en manque une on nous le fait savoir rapidement!), donc ils ne peuvent ignorer les "overtime" prestés, ainsi leurs discours sonnent faux et ne parait uniquement qu'en cas de conflit ou de rupture, pour ce couvrir juridiquement (bien entendu et jusqu'à ce moment, ces "overtimer" bénéficient de flatteries et de félicitations inconvenantes).
Ces personnes pensant bien faire se font du tord ainsi qu'à leurs collègues. Elles permettent aux Managers d'atteindre le croisement cité dans le reportage, soit la production maximale et la limite humaine! (trouver l'équilibre impossible entre le record de productivité et la satisfaction client).
En tant que syndiqué je m'efforce de faire passer le message, mais la peur du lendemain fait des dommages collatéraux chez les êtres les plus sensibles (et y en a pléthore).
Bravo pour la récupération de ses reportages!
Salutations