"SOPA et PIPA tentent d’imposer au monde une vision américaine du droit d’auteur”
Un grand nombre de sites ont fermé leur activité mercredi pour protester contre deux projets de loi américains sur les droits d’auteur. Des textes qui, selon les experts, ne concernent pas seulement les Américains.
SOPA par-ci, PIPA par-là... Ces deux projets de loi américains - respectivement le Stop online piracy act et le Protect intellectual property act - visant à renforcer la protection des droits d’auteur n’en finissent pas d’être attaqués par les acteurs du Net qui considèrent ces textes dangereux pour la liberté d’expression en ligne. Une levée de boucliers qui s’est traduite, mercredi 18 janvier, par un vaste mouvement de grève numérique.
SOPA ET PIPA, C'EST QUOI?
SOPA et PIPA sont deux propositions de lois américaines très controversées qui visent à lutter contre le téléchargement illégal et le streaming d’œuvres protégés par la droit américain sur la protection intellectuelle. Elles prévoient une série de sanctions contre des sites accusés par les ayant-droit d’héberger du contenu illégal. La mesure la plus controversée concernent l’obligation qui serait faite aux fournisseurs d’accès ou hébergeurs de pratiquer un filtrage ou un blocage de sites mis en cause, qu’ils soient américains ou non. D’autres dispositions prévoient des amendes financières, le gel des comptes de propriétaires des sites ou encore la saisie des noms de domaine litigieux. Face à la campagne contre ces deux textes, les promoteurs de ces législations ont commencé à reculer sur certains points comme le blocage des sites accusés d’héberger du contenu illégal.
À l’image de l’encyclopédie collaborative Wikipedia, une série de sites américains tels que le populaire portail de partage de liens Reddit ou la plateforme de blogs Wordpress a décidé de suspendre leur portail pour la journée. Leur page d’acceuil a été transformée en un message de contestation. Même Google a mis en place une page spécifique où le géant de l’Internet exprime son opposition à ces deux textes actuellement débattus par les parlementaires américains.
Bien que destinés à ne s'appliquer que sur le sol américain, ces textes inquiètent partout dans le monde. Des sites de plusieurs associations de défense de liberté d’expression comme Reporters sans frontières (RSF), ont ainsi décidé de se joindre au mouvement de grève numérique. Philippe Aigrain, membre fondateur de la Quadrature du Net (site français de défense des droits et libertés sur l’Internet) et figure emblématique de la lutte contre les abus de la propriété intellectuelle, explique à FRANCE 24 en quoi SOPA et PIPA menaceraient les internautes du monde entier.
FRANCE 24 : Pourquoi pensez-vous que le Stop online piracy act et le Protect intellectual property act ne sont pas qu’une affaire américaine ?
Philippe Aigrain : Il faut considérer ces deux textes comme symptomatiques d’une tendance générale des législateurs à travers le monde à mettre en place un contrôle plus étroit sur l’Internet afin de faire plaisir à des intérêts économiques au détriment des libertés individuelles. L’esprit de SOPA et PIPA est, en effet, présent dans des textes - comme l’ACTA (Anti counterfeit trade agreement, le traité international de lutte contre la contrefaçon) et les révisions des directives européennes sur le droit intellectuel et le commerce électronique - actuellement en cours d’adoption et qui concernent tout le monde.
À chaque fois la logique est la même : ces textes obligent les fournisseurs d’accès ou les hébergeurs à filtrer a priori des sites accusés d’héberger du contenu illégal. Ce sont les propriétaires de ces sites qui doivent, par la suite, prouver qu’ils ne sont pas coupables. C’est un dangereux renversement de la charge de la preuve !
F24 : En quoi les internautes qui ne résident pas aux États-Unis pourraient-ils ressentir les effets de SOPA ou PIPA si ces textes sont adoptés ?
P.A. : Si vous vous contentez de surfer sur l’Internet pas vraiment même si certains sites risquent de ne pas être accessibles, mais à partir du moment où vous êtes propriétaire d’un blog ou d’un site les choses changent. En effet, les ayant-droits et grands groupes médiatiques américains peuvent restreindre l’accès à un site aux États-Unis alors même qu’il n’est pas hébergé sur le sol américain. Une possibilité qui peut avoir des conséquences économiques très lourdes car elle signifie que des sites commerciaux ne pourraient, de facto, pas avoir accès au marché américain. C’est une manière d’imposer au monde une vision américaine du droit d’auteur.
Les textes sont, en outre, rédigés de manière tellement flous que, par exemple, même des commentaires sur un blog comportant un lien vers du contenu qui enfreindrait le droit d’auteur “made in America” peuvent justifier le filtrage.
F24 : Mais est-ce que la grève numérique d’aujourd’hui est la meilleure manière de lutter contre l’adoption de ces deux textes ?
P.A. : Ce n’est qu’une initiative parmi tant d’autres. L’opposition à ces projets de loi dure depuis plusieurs semaines aux États-Unis et des juristes, économistes et grands groupes comme Google ou Yahoo ont déjà exprimé leur opposition à SOPA et PIPA. Cet activisme a déjà abouti, la semaine dernière, à infléchir la position de l'administration Obama qui ne soutient plus SOPA.
Le “black-out” permet surtout de toucher un public plus large que celui qui suit l’actualité du secteur de l’Internet. La suspension des sites donne, ainsi, un avant-goût aux internautes de ce que pourrait devenir le Web si ces deux textes venaient à être adoptés. Le fait que des sites non américains y participent prouve par ailleurs que tout le monde se sent concerné.
Par Sébastian SEIBT
Source : France 24
Texte complet de la déclaration de loi : Loi SOPA
Fin de la démocratie
xo 18.01.2012 - 21h19 |
"La SOPA prévoit entre autre de lutter contre les sites illégaux même en dehors de son territoire, les qualifiants de « sites voyous étrangers ». De plus, les sites seraient rendus responsables si un internaute poste un contenu illégal. Ce projet doit passer au vote fin janvier. Les détenteurs des clefs du Web iront-ils jusqu’au bout de leur menace ? Ils semblent être déterminés pour le moment à créer un électrochoc auprès du peuple américain et peut-être à la planète entière afin que des millions de personnes rejoignent la protestation. La liberté individuelle est en danger!."
Source
PROTECT IP Act :
"La Preventing Real Online Threats to Economic Creativity and Theft of Intellectual Property Act of 2011, abrégée en PROTECT IP Act ou encore PIPA, aussi connu sous le nom de S. 968, est un projet de loi américain proposé au Sénat le 12 mai 2011 par le sénateur démocrate Patrick Leahy soutenu par 11 co-sponsors.
Le but affiché de ce projet de loi est de donner des outils au gouvernement américain et aux détenteurs de droits pour limiter l'accès aux sites dédiés au piratage et aux contrefaçons (en anglais: « rogue websites dedicated to infringing or counterfeit goods »), surtout ceux qui sont hébergés hors des Etats-Unis. Le bureau des finances du Congrès a estimé que l'implementation de la loi coûterait USD 47 millions jusqu'en 2016, et nécéssiterait le recrutement et la formation de 22 agents spéciaux et 26 membres du personnel2.
Le PROTECT IP Act est une nouvelle version du projet de loi Combating Online Infringement and Counterfeits Act (COICA) qui a été refusé en 2010. Une version similaire de ce projet de loi, déposée à la chambre des représentants, le Stop Online Piracy Act (SOPA) a été introduite le 26 octobre 20113.
Harry Reid, le leader de la majorité démocrate à la chambre des représentants a agendé le vote sur cette proposition pour le 24 janvier 20124."
Source Wikipedia
SOPA
Voir lien wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Stop_Online_Piracy_Act
Source
PROTECT IP Act :
"La Preventing Real Online Threats to Economic Creativity and Theft of Intellectual Property Act of 2011, abrégée en PROTECT IP Act ou encore PIPA, aussi connu sous le nom de S. 968, est un projet de loi américain proposé au Sénat le 12 mai 2011 par le sénateur démocrate Patrick Leahy soutenu par 11 co-sponsors.
Le but affiché de ce projet de loi est de donner des outils au gouvernement américain et aux détenteurs de droits pour limiter l'accès aux sites dédiés au piratage et aux contrefaçons (en anglais: « rogue websites dedicated to infringing or counterfeit goods »), surtout ceux qui sont hébergés hors des Etats-Unis. Le bureau des finances du Congrès a estimé que l'implementation de la loi coûterait USD 47 millions jusqu'en 2016, et nécéssiterait le recrutement et la formation de 22 agents spéciaux et 26 membres du personnel2.
Le PROTECT IP Act est une nouvelle version du projet de loi Combating Online Infringement and Counterfeits Act (COICA) qui a été refusé en 2010. Une version similaire de ce projet de loi, déposée à la chambre des représentants, le Stop Online Piracy Act (SOPA) a été introduite le 26 octobre 20113.
Harry Reid, le leader de la majorité démocrate à la chambre des représentants a agendé le vote sur cette proposition pour le 24 janvier 20124."
Source Wikipedia
SOPA
Voir lien wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Stop_Online_Piracy_Act
Sylvain 19.01.2012 - 00h26 |
C'est chaud ce qui se passe aux Etats-Unis en ce moment. Après une accalmie pendant 3 ans, on est subitement revenus en plein dans l'ère Bush.
Ca a commencé avec la signature en décembre par Obama de la loi NDAA autorisant la détention illimitée et sans jugement des citoyens américains. Cette possibilité avait été instaurée par le Patriot Act de Bush mais jusqu'ici c'était réservé aux ressortissants étrangers. Cette loi NDAA est une initiative des représentants et sénateurs Républicains qui ont la majorité au Congrès, mais une grande partie des Démocrates l'ont voté aussi, et Obama a exprimé son désaccord mais il a quand même signé le décret d'application de la loi et il n'a pas opposé son véto comme il en avait la possibilité.
Et voici maintenant les lois SOPA et PIPA qui vont permettre d'interdire des sites sans aucune décision judiciaire et pour des motifs aux définitions très extensives.
Tout se passe comme si les élites sentaient monter la probabilité d'une révolte (suite au mouvement des Indignés, aux "tea party" ou au succès de Ron Paul) et avaient décidé de mettre en place tous les instruments de contrôle pour une dictature. Et une nouvelle fois, Obama a cédé, comme il l'avait fait en faveur des banques et du lobby de Wall Street.
Quelques liens à propos des lois SOPA et PIPA:
SOPA et PIPA, la liberté d'information en danger
Lois SOPA et PIPA: Désolé, vous n’êtes pas autorisé à lire ceci
Pourquoi nous devons arrêter la SOPA et la PIPA
Loi antipiratage SOPA: la pression monte aux Etats-Unis
Cette semaine, on apprenait aussi qu'un étudiant anglais risque d'être extradé aux Etats-Unis pour avoir créé un site de liens vers des vidéos:
voir l'article
A propos de la loi NDAA, voir le sujet "Nouvel ordre mondial" à partir de ce message, et ces articles:
Les États-Unis : une « Dictature démocratique » sur la voie d'un État totalitaire
Obama signe la loi sur la détention indéfinie et la torture
Ca a commencé avec la signature en décembre par Obama de la loi NDAA autorisant la détention illimitée et sans jugement des citoyens américains. Cette possibilité avait été instaurée par le Patriot Act de Bush mais jusqu'ici c'était réservé aux ressortissants étrangers. Cette loi NDAA est une initiative des représentants et sénateurs Républicains qui ont la majorité au Congrès, mais une grande partie des Démocrates l'ont voté aussi, et Obama a exprimé son désaccord mais il a quand même signé le décret d'application de la loi et il n'a pas opposé son véto comme il en avait la possibilité.
Et voici maintenant les lois SOPA et PIPA qui vont permettre d'interdire des sites sans aucune décision judiciaire et pour des motifs aux définitions très extensives.
Tout se passe comme si les élites sentaient monter la probabilité d'une révolte (suite au mouvement des Indignés, aux "tea party" ou au succès de Ron Paul) et avaient décidé de mettre en place tous les instruments de contrôle pour une dictature. Et une nouvelle fois, Obama a cédé, comme il l'avait fait en faveur des banques et du lobby de Wall Street.
Quelques liens à propos des lois SOPA et PIPA:
SOPA et PIPA, la liberté d'information en danger
Lois SOPA et PIPA: Désolé, vous n’êtes pas autorisé à lire ceci
Pourquoi nous devons arrêter la SOPA et la PIPA
Loi antipiratage SOPA: la pression monte aux Etats-Unis
Cette semaine, on apprenait aussi qu'un étudiant anglais risque d'être extradé aux Etats-Unis pour avoir créé un site de liens vers des vidéos:
voir l'article
A propos de la loi NDAA, voir le sujet "Nouvel ordre mondial" à partir de ce message, et ces articles:
Les États-Unis : une « Dictature démocratique » sur la voie d'un État totalitaire
Obama signe la loi sur la détention indéfinie et la torture
Sylvain 23.01.2012 - 02h07 |
Bonne nouvelle: vu l'ampleur des réactions et surtout l'hostilité des multinationales du web (qui ont plus de poids que des millions de citoyens), les Etats-Unis font machine arrière, en tous cas pour l'instant car les majors vont certainement revenir à la charge avec leurs lobbies...
voir l'article du Monde
voir l'article du Monde
xo 31.01.2012 - 20h08 |
Un bon article que j'ai trouvé :
http://blog.syti.net/index.php?article=422
http://blog.syti.net/index.php?article=422
xo 11.02.2012 - 17h47 |
Message de Sandrine Bélier, Eurodéputée écologiste
STOP ACTA ! Protestation mondiale le 11 février
xo 11.02.2012 - 17h55 |
Accord commercial anti-contrefaçon
source: fr.wikipedia.org
L’Accord commercial anti-contrefaçon (ACAC ; en anglais Anti-Counterfeiting Trade Agreement : ACTA) est un traité international multilatéral concernant les droits de propriété intellectuelle.
Le champ d’action de l’ACTA s’étend ainsi aux marchandises, notamment aux produits contrefaits, aux médicaments génériques ainsi qu’aux infractions au droit d’auteur sur Internet. Le titre du traité suggère en effet que l’accord ne couvrirait que la violation de brevets, mais le texte en lui-même aborde aussi les infractions au droit d’auteur dans le contexte d’« Internet et des technologies de communication »1.
Il vise à établir un nouveau cadre juridique que des pays peuvent rejoindre volontairement et à créer son propre organisme de gouvernance en dehors des institutions internationales déjà existantes (comme l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle ou les Nations Unies).
Le jour même de sa signature par l’UE, le 26 janvier 2012, Kader Arif, son rapporteur au Parlement européen, démissionnait, dénonçant l’ensemble du processus ayant abouti à la ratification de l’accord définitif, qu’il qualifie de mascarade. Il fait part des menaces que ce texte fait peser sur la société civile, de l’absence de prise en comptes des revendications du Parlement européen concernant les atteintes aux droits individuels, et de manœuvres pour que le traité soit adopté avant que l’opinion publique ne soit alertée. En Pologne, le même jour, la ratification de ce traité conduisait à de fortes manifestations.
L’absence de transparence des négociations, avait déjà suscité de vives critiques, les dispositions du nouvel accord s’annonçant bien plus complètes et restrictives que celles déjà prévues par l’ADPIC (accords de l’OMC sur la propriété intellectuelle), négociés à la fin du cycle d’Uruguay du GATT en 1994.
Des documents avaient fuité dès mai 2008 par l’intermédiaire de Wikileaks, provoquant ainsi une importante mobilisation de la société civile contre cet accord et exigeant une procédure démocratique de négociations. Il a ainsi fallu attendre le 20 avril 2010 pour qu’une version officielle soit publiée, une nouvelle version ayant été rendue publique le 6 octobre. Entamées dès 2007, les négociations avaient pourtant officiellement commencé en juin 2008, soit près de deux ans avant qu’un texte officiel ne soit rendu public. L’absence de transparence a même conduit à ce que l’eurodéputée Marielle Gallo renvoie, dans son projet de rapport au Parlement de 2010 concernant le renforcement de l’application des droits de propriété intellectuelle, à une page de Wikipédia pour présenter l’ACTA, en l’absence de page officielle.
xo 11.02.2012 - 19h57 |
Manifestations Anti-Acta 11/02/12
source: framablog.orgDes dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans toute l’Europe, principalement en Allemagne, pour dénoncer les atteintes à l’internet contenues selon eux dans l’accord européen Acta sur la contrefaçon.
Forte mobilisation en Allemagne
La plupart du temps jeunes, portant parfois le masque blanc et noir au sourire sarcastique de Guy Fawkes - activiste britannique du XVIIe siècle - devenu l’emblème des cyberactivistes, les anti-Acta ont défilé dans le calme dans les grandes villes européennes.
En Allemagne, alors que les températures oscillaient entre -20 et 0 degrés, malgré le soleil, ils étaient 16 000 manifestants à Munich, 10 000 à Berlin, 5 000 à Hambourg (nord), 4 000 à Dortmund (ouest), 3 000 à Francfort (centre), 3 000 à Dresde (est), selon les organisateurs et la police.
Avait notamment appelé à manifester dans ce pays le jeune parti contestataire des Pirates, qui a le vent en poupe en Allemagne depuis son succès en septembre dernier aux élections régionales de Berlin, où il a fait son entrée au parlement de la ville-Etat. Cette formation originaire de Scandinavie - ils ont deux députés au parlement européen pour la Suède - prône notamment la démocratie directe sur internet.
Acta : un accord signé par 22 pays européens
Vendredi, l’Allemagne avait annoncé suspendre pour le moment la ratification de l’accord Acta, précisant qu’aucune décision définitive n’avait été prise.
Cet accord, signé par 22 pays de l’Union européenne fin janvier, crée des normes internationales pour la protection de la propriété intellectuelle et des droits d’auteur et est destiné à lutter contre la contrefaçon de manière très large. Il est dépeint par ses opposants comme une atteinte potentielle grave à la liberté d’expression et aux droits des utilisateurs d’internet.
Pour tenter de démonter les accusations de non-transparence formulées par les opposants, la Commission européenne a publié sur internet un long document détaillant les circonstances dans lesquelles se sont déroulées les négociations de l’accord multilatéral.
Mobilisation en Bulgarie, Roumanie, Lituanie, Autriche, France
Outre l’Allemagne, la mobilisation anti-Acta était également assez forte samedi dans les pays ex-communistes, où les internautes considèrent ce document comme une grave atteinte à leur liberté.
À Sofia, en Bulgarie, plus de 3 000 personnes ont défilé dans les rues et autour du siège du parlement, scandant « Non à Acta » et « Mafia » et reprochant au gouvernement d’avoir signé l’accord dans « le secret », sans aucune consultation publique.
En Roumanie, quelques milliers de personnes s’étaient rassemblées dans différentes villes du pays malgré la neige et des températures dépassant les moins 10 °C. « Pluie, neige, nous vaincrons », ont-ils scandé sur la Place de l’université de Bucarest.
À Budapest, en Hongrie, environ 400 manifestants, mobilisés par le Kalozpart (Parti des Pirates) à partir du réseau social en ligne Facebook, s’étaient réunis près du parlement, munis d’affiches « Stop Acta ! ».
À Vilnius, quelque 600 Lituaniens protestaient devant le siège du gouvernement. « Je vois une grande menace contre la liberté d’expression et la vie privée. Il y a certains passages du traité qui sont trop ambigus et qui laissent la voie à différentes interprétations », a dit à l’AFP l’un des organisateurs, Mantas Kondratavicius, 21 ans.
Près de 6 000 Autrichiens ont défilé à Vienne et dans les villes de Graz, Innsbruck et Linz. À Paris, ils étaient plusieurs centaines de manifestants. « C’est sous couvert d’anonymat que la révolution est née », proclamaient des pancartes, allusion aux actions spectaculaires des pirates informatiques siglés « Anonymous » qui se sont multipliées ces dernières semaines dans plusieurs pays.
Mobilisation dans l’Ouest
Plusieurs manifestations on été organisées dans l’Ouest, notamment à Rennes, où un peu plus de 250 manifestants se sont rassemblés dans le centre-ville.
Des militants se réclamant du collectif Anonymous ont manifesté à Angers. Un rassemblement a aussi été organisé à Quimper ainsi que dans le centre de Lorient.
Photo sont issue de la manifestation contre ACTA à Sofia en Bulgarie 11/02/12.
Carte des manifestations
xo 13.02.2012 - 23h06 |
http://www.arte.tv/fr/Interview-Kader-Arif/6393686.html
Interview du rapporteur démissionnaire du texte ACTA à la commission Européenne, Kader Arif, député Européen membre du partie socialiste Français.
Interview du rapporteur démissionnaire du texte ACTA à la commission Européenne, Kader Arif, député Européen membre du partie socialiste Français.
Sylvain 14.02.2012 - 18h17 |
Bonne nouvelle: 6 pays ont déjà dit non à ACTA: la Pologne, la République Tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la Lettonie... et maintenant la Bulgarie.
En Allemagne aussi, un rejet est probable.
Or l'unanimité est nécessaire pour que ACTA soit adopté. ACTA a donc du plomb dans l'aile
voir ces articles:
Et de 6 ! La Bulgarie dit à son tour bye bye à l'ACTA
ACTA: bientôt à la poubelle ?
Après la Pologne et l'Allemagne, la Lettonie suspend à son tour l’ACTA
L'Allemagne met en pause sa signature de l'ACTA
En Allemagne aussi, un rejet est probable.
Or l'unanimité est nécessaire pour que ACTA soit adopté. ACTA a donc du plomb dans l'aile
voir ces articles:
Et de 6 ! La Bulgarie dit à son tour bye bye à l'ACTA
ACTA: bientôt à la poubelle ?
Après la Pologne et l'Allemagne, la Lettonie suspend à son tour l’ACTA
L'Allemagne met en pause sa signature de l'ACTA
xo 14.02.2012 - 22h20 |
Excellent.
De toute manière plus ça va, plus je me dit qu'ils vont l'avoir dans le cul leur NWO, les gens ne se laisserons pas faire.
De toute manière plus ça va, plus je me dit qu'ils vont l'avoir dans le cul leur NWO, les gens ne se laisserons pas faire.
signefurax 22.03.2012 - 19h22 |
Un nouvelle couche
Après ACTA que tout le monde refuse avec plus ou moins de succès ... voici le nouveau protocole ... mais sous un autre pseudonyme.
Sarkozy met en place un moyen de surveillance accru des sites extremistes
"PARIS - Reporters sans frontières s'est dit inquiète jeudi des déclarations de Nicolas Sarkozy qui veut punir pénalement la consultation de sites faisant l'apologie du terrorisme, craignant "une surveillance généralisée du web" et des barrières au métier de journaliste.
"Désormais, toute personne qui consultera de manière habituelle des sites internet qui font l'apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine et à la violence sera punie pénalement", a déclaré le chef de l'Etat peu après la mort de Mohamed Merah, l'auteur revendiqué des tueries de Toulouse et Montauban.
"Nous comprenons l'émotion qui entoure cette affaire mais les déclarations de Nicolas Sarkozy nous ont particulièrement inquiété", a commenté à l'AFP Lucie Morillon, responsable du bureau nouveaux médias à RSF.
"On s'inquiète surtout du fait que l'on puisse criminaliser la consultation d'un site internet: est-ce que cela veut dire que l'on va mettre en place en France une surveillance généralisée du web pour savoir qui a accès à quoi' qu'est-ce qu'un site qui appelle à la violence'", s'est-elle interrogée.
"On se trompe de cible en s'en prenant à internet, il y avait du terrorisme avant internet. Au lieu de criminaliser la consultation des sites, on a plutôt envie de voir que les efforts se concentrent sur les gens qui alimentent ces sites et qui sont responsables d'actes terroristes", a ajouté Lucie Morillon.
"Et puis cela pose aussi une question très liée à notre mandat qui est la liberté d'information: aujourd'hui le principe même de la pénalisation du lectorat nous préoccupe, un journaliste qui enquête sur une mouvance terroriste sera-t-il aussi pénalisé'", a souligné la responsable de RSF.
"La déclaration de Nicolas Sarkozy est très générale, elle laisse la porte ouverte à beaucoup d'interprétations, et nous aimerions savoir ce qu'il entend par +violence+ par exemple", a résumé Lucie Morillon.""
Alors la grande question : où se trouve la limite définissant l'extremiste et le non-extreme selon l'UMP ?
Concrêtement ... tous les sites anti-NWO, et alternatifs ... doivent ils avoir peur ?
Devons nous ... nous meme prendre peur ?
Ils vont avoir le droit de tout administrer ... il ne leur restera plus qu'à trouver un motif ... et la presse s'en chargera.
Toutes ces manips qui tournent autour du fait divers de la semaine, me fait beaucoup peur ... cela tourne franchement à la démence.
Après ACTA que tout le monde refuse avec plus ou moins de succès ... voici le nouveau protocole ... mais sous un autre pseudonyme.
Sarkozy met en place un moyen de surveillance accru des sites extremistes
"PARIS - Reporters sans frontières s'est dit inquiète jeudi des déclarations de Nicolas Sarkozy qui veut punir pénalement la consultation de sites faisant l'apologie du terrorisme, craignant "une surveillance généralisée du web" et des barrières au métier de journaliste.
"Désormais, toute personne qui consultera de manière habituelle des sites internet qui font l'apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine et à la violence sera punie pénalement", a déclaré le chef de l'Etat peu après la mort de Mohamed Merah, l'auteur revendiqué des tueries de Toulouse et Montauban.
"Nous comprenons l'émotion qui entoure cette affaire mais les déclarations de Nicolas Sarkozy nous ont particulièrement inquiété", a commenté à l'AFP Lucie Morillon, responsable du bureau nouveaux médias à RSF.
"On s'inquiète surtout du fait que l'on puisse criminaliser la consultation d'un site internet: est-ce que cela veut dire que l'on va mettre en place en France une surveillance généralisée du web pour savoir qui a accès à quoi' qu'est-ce qu'un site qui appelle à la violence'", s'est-elle interrogée.
"On se trompe de cible en s'en prenant à internet, il y avait du terrorisme avant internet. Au lieu de criminaliser la consultation des sites, on a plutôt envie de voir que les efforts se concentrent sur les gens qui alimentent ces sites et qui sont responsables d'actes terroristes", a ajouté Lucie Morillon.
"Et puis cela pose aussi une question très liée à notre mandat qui est la liberté d'information: aujourd'hui le principe même de la pénalisation du lectorat nous préoccupe, un journaliste qui enquête sur une mouvance terroriste sera-t-il aussi pénalisé'", a souligné la responsable de RSF.
"La déclaration de Nicolas Sarkozy est très générale, elle laisse la porte ouverte à beaucoup d'interprétations, et nous aimerions savoir ce qu'il entend par +violence+ par exemple", a résumé Lucie Morillon.""
Alors la grande question : où se trouve la limite définissant l'extremiste et le non-extreme selon l'UMP ?
Concrêtement ... tous les sites anti-NWO, et alternatifs ... doivent ils avoir peur ?
Devons nous ... nous meme prendre peur ?
Ils vont avoir le droit de tout administrer ... il ne leur restera plus qu'à trouver un motif ... et la presse s'en chargera.
Toutes ces manips qui tournent autour du fait divers de la semaine, me fait beaucoup peur ... cela tourne franchement à la démence.
xo 23.03.2012 - 12h44 |
Sylvain 04.07.2012 - 18h36 |
Dernières nouvelles d'ACTA
Bonne nouvelle, le Parlement européen a mis son veto à ACTA à une majorité écrasante, 478 voix contre 39 et 165 abstentions.
http://www.bastamag.net/article2533.html
Mais voila, l'Union européenne n'est pas une démocratie avec son parlement fantoche qui n'a que des pouvoirs limités. La Commission avait annoncé la semaine dernière qu'elle ne tiendrait pas compte d'un éventuel rejet d'ACTA par la parlement...
http://www.linformaticien.com/actualites/id/25383/acta-le-commissaire-europeen-s-essuie-les-pieds-sur-le-parlement.aspx
Mais ACTA est également sur le point d'être rejeté par l'Australie et la Suisse...
http://www.numerama.com/magazine/23037-en-australie-aussi-acta-a-du-plomb-dans-l-aile.html
Un autre article qui fait le point sur la suite possible des événements:
http://www.pcinpact.com/news/72186-acta-rejete-%C2%AB-et-maintenant-%C2%BB.htm
xo 04.07.2012 - 21h58 |
Par ailleurs, on pourrait presque dire qu'ACTA est l'une des applications directes des travaux des Bilderbergers en vue de la préparation de leur nouvel ordre mondial. Et ils ont placé comme commissaire Européen M. Karel De Gucht qui dispose d'un droit supérieur au vote du parlement, un des leurs, puisque M. De Gucht était présent à la dernière réunion des Bilderbergs :
INT Gucht, Karel de Commissioner for Trade, European Commission
Tout un programme. On sait qui ils sont, encore faut-il qu'on prenne conscience de ce qu'ils préparent, et finalement, achèvent...
Le commissaire européen Karel de Gucht, fervent défenseur du traité ACTA, a indiqué qu'il ignorera purement et simplement le rejet du texte par le Parlement.
INT Gucht, Karel de Commissioner for Trade, European Commission
Tout un programme. On sait qui ils sont, encore faut-il qu'on prenne conscience de ce qu'ils préparent, et finalement, achèvent...
Le commissaire européen Karel de Gucht, fervent défenseur du traité ACTA, a indiqué qu'il ignorera purement et simplement le rejet du texte par le Parlement.
Sylvain 05.07.2012 - 18h55 |
Parmi les 39 députés européens qui ont voté pour ACTA, 21 sont français !
Et bien entendu, ils sont tous UMP ou apparentés !
En voici la liste par ordre alphabétique:
Jean-Pierre AUDY
Nora BERRA
Alain CADEC
Michel DANTIN
Rachida DATI
Marielle GALLO
Jean-Paul GAUZES
Francoise GROSSETETE
Brice HORTEFEUX
Philippe JUVIN
Alain LAMASSOURE
Agnes LE BRUN
Constance LE GRIP
Veronique MATHIEU
Elisabeth MORIN-CHARTIER
Maurice PONGA
Franck PROUST
Dominique RIQUET
Jean ROATTA
Marie-Therese SANCHEZ-SCHMID
Dominique VLASTO
source de l'info: http://www.gizmodo.fr/2012/07/05/carton-rouge-la-france-vote-acta.html
Et bien entendu, ils sont tous UMP ou apparentés !
En voici la liste par ordre alphabétique:
Jean-Pierre AUDY
Nora BERRA
Alain CADEC
Michel DANTIN
Rachida DATI
Marielle GALLO
Jean-Paul GAUZES
Francoise GROSSETETE
Brice HORTEFEUX
Philippe JUVIN
Alain LAMASSOURE
Agnes LE BRUN
Constance LE GRIP
Veronique MATHIEU
Elisabeth MORIN-CHARTIER
Maurice PONGA
Franck PROUST
Dominique RIQUET
Jean ROATTA
Marie-Therese SANCHEZ-SCHMID
Dominique VLASTO
source de l'info: http://www.gizmodo.fr/2012/07/05/carton-rouge-la-france-vote-acta.html
xo 27.09.2012 - 12h20 |
"CleanIT" : le nouveau projet qui va faire bondir les internautes
"(...) En effet, pour lutter contre le terrorisme, CleanIT propose ainsi tout simplement de bannir tout "contenu terroriste". Or, cette idée suppose tout d’abord de trouver une définition commune à tous les pays d’Europe du terrorisme et de ce que peut-être un "contenu terroriste", au risque dans certains cas de violer la liberté d’expression de certains groupes. En outre, le projet propose d’également rendre illégal le simple fait de faire un lien hypertexte vers de ces "contenus terroristes".CleanIT entend également mettre la pression sur entreprises du web en assimilant le fait d’avoir un groupe terroriste dans ses clients à une aide financière au terrorisme. Ainsi, le fait de "fournir des services internet" à l’un de ces groupes serait qualifié "d’aide économique (…) et serait donc un acte illégal".
Parmi les autres mesures proposées risquant de déclencher un tollé figurent notamment le fait d’obliger les entreprises du web "n’autoriser que les vrais noms" des internautes, ce qui reviendrait à interdire tout pseudo, l’obligation de mettre sa vraie photo sur les réseaux sociaux ou encore l’obligation d’inclure dans les navigateurs un "bouton d’alerte (...)"…
http://tempsreel.nouvelobs.com/vu-sur-le-web/20120926.OBS3582/cleanit-le-nouveau-projet-qui-va-faire-bondir-les-internautes.html
Sylvain 27.09.2012 - 16h16 |
Un bouton "délation" inclut dans les navigateurs, il ne manquait plus que ça !
Ce projet est encore plus liberticide que tous les précédents. Et qui en est à l'origine? C'est l'Union Européenne, et plus précisément 5 pays qui ont initié le projet: les Pays-Bas, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique et l'Espagne.
La Hongrie (dirigée par un président d'extrême droite qui a réduit la liberté de la presse comme dans un régime totalitaire), la Roumanie, l'Autriche, le Danemark et la Grèce.
Voici le site officiel: http://www.cleanitproject.eu
Ce projet est encore plus liberticide que tous les précédents. Et qui en est à l'origine? C'est l'Union Européenne, et plus précisément 5 pays qui ont initié le projet: les Pays-Bas, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique et l'Espagne.
La Hongrie (dirigée par un président d'extrême droite qui a réduit la liberté de la presse comme dans un régime totalitaire), la Roumanie, l'Autriche, le Danemark et la Grèce.
Voici le site officiel: http://www.cleanitproject.eu